✘ Nom : Garon (de naissance), Lockhart (d’emprunt)
✘ Prénom : Caleb Niallàn (de naissance), Velkan (d’emprunt)
✘ Surnom : Arion (de la part de Nephtyri et uniquement en privé), le Maudit (par sa famille qui honnit désormais sa mémoire).
✘ Âge : 35 ans
✘ Groupe : Wyrm (Ailes Ecarlates)
✘ Nation d'origine : Keven
✘ Métier : Mercenaire, fugitif – Espion
✘ Arme : Un grand arc composite, très solide, au système mécanisé. Il nécessite beaucoup de soins mais est doté d’une redoutable puissance de tir.

Caleb est un homme dans la force de l’âge, malgré des traits encore juvéniles. Grand, de bonne stature, il dissimule sa musculature non-négligeable sous d’épais manteaux et autres vêtements sombres. Il sait se faire discret et se fondre dans le décor malgré sa haute taille. Il a appris, au cours de ses errances, à survivre à n’importe quel prix. Pour cela, il a également appris à se déplacer silencieusement, à se cacher et à traquer. Pour un homme de son gabarit, sa force, son agilité et sa rapidité peuvent surprendre. Il est un homme entraîné à se battre, très doué mais pas invincible. Son visage possède un menton volontaire, de fortes mâchoires qui lui donnent constamment l’air déterminé ou renfrogné, des pommettes saillantes et un nez aquilin. Souvent mal rasé et ses lèvres minces restées closes, la seule source de couleur et de mouvement dans cette figure de marbre demeure son regard. Ses yeux ont cette limpidité naturelle qu’ont d’ordinaire les animaux tels les fauves. Jaunes, tirant sur le mordoré quand la nuit tombe, ces étranges yeux ne cillent presque jamais et sont quelque peu hypnotiques. Autre source de couleur, il y a ses cheveux. Pour mieux passer inaperçu, il se les teint régulièrement en blond ou en brun. A l’origine, sa longue chevelure, descendant jusqu’à ses reins, se révèle être rousse, d’un bel or rouge rappelant la couleur du sang. Cette indomptable crinière est fréquemment nattée, nouée en catogan ou laissée libre, selon les circonstances. Sa peau pâle est marquée d’innombrables cicatrices dont trois, à ce jour, sont les plus remarquables. Une longe balafre blanchâtre court depuis la naissance de son cou jusqu’à sa pommette droite. La deuxième brise l’harmonie de sa main gauche, puisque son index a été amputé d’une phalange. La dernière enfin traverse son abdomen de part en part, souvenir de son sauvetage improvisé par celle qui deviendrait sa meilleure amie.

En dépit des apparences, malgré ce visage qui peut paraître tout-à-la fois d’une extrême douceur comme d’une dureté implacable, Caleb mérite son surnom de Maudit. A bien des égards et ce, depuis sa naissance au sein du clan Garon, il a toujours été différent des autres. Et cela se ressent également dans sa personnalité. Caleb est un homme tourmenté par son passé, ses actes et qui recherche éperdument une forme de reconnaissance de la part du monde. Quelque chose qu’il n’obtiendra sans doute jamais. Il en résulte une grande faiblesse émotionnelle, qui lui est préjudiciable sur le long terme. Cynique et désabusé, Caleb est méfiant envers tout ce qui vit, refuse la plupart des marques d’affections et se tient à l’écart de la plupart des attaches émotionnelles possibles. Il fait en sorte de ne se lier avec personne. Pour ne pas souffrir et pour ne pas blesser quelqu’un. Il est persuadé de n’avoir sa place nulle part, condamné à l’errance. Caleb est un monstre, il le sait, il l’accepte – plus ou moins -, cependant il est régulièrement en conflit avec sa conscience ou sa dragonne sur certains sujets. Ses passions, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, prennent souvent le pas sur sa raison. Le fait qu’il soit un monstre à ses yeux assure ses arrières, puisqu’il regarde aujourd’hui différemment le monde. Il fera généralement toujours passer son intérêt avant celui des autres, bien qu’il apprécie de se jeter à corps perdu dans une cause qu’il juge juste. Celle des Ailes Ecarlates par exemple. C’est un opportuniste avéré. Il aime participer à de grandes choses, prouver sa valeur et recherche dans les yeux d’autrui autre chose que la peur, la haine ou l’horreur. Il n’a déjà que trop vu le reflet de sa malédiction dans le regard des autres. Retors, solitaire et taciturne, il n’est pas de compagnie distrayante. Il s’emporte facilement, fait preuve d’une violence confinant à la cruauté et au sadisme mais sera toujours économe en perte. Il ne tue que lorsque c’est nécessaire. Il ne blesse qu’à dessein. Il vole et ment si on le lui demande. Il possède néanmoins un profond sens de la justice mais il s’agit, évidemment, de sa propre conception. Il pratique la loi du talion : œil pour œil, dent pour dent. Et s’il est capable de loyauté, d’instinct protecteur et de compassion, il a peur que tout cela ne disparaisse bientôt s’il n’y prend pas garde. Car plus le temps passe, plus il se sent l’âme d’un dragon damné plutôt que celle d’un humain désespéré.

Des rêves de sang et de mort poursuivirent toute sa vie le jeune Caleb. Né cinquième dans une fratrie unie par un même mode de vie et des croyances bien ancrées, dernier fils de la lignée principale, il sut depuis toujours qu’il était différent. Sans pour autant comprendre pourquoi ni comment.

Il grandit dans l’ombre de ses frères, avec insouciance, un peu à l’écart car, contrairement à ses aînés, il était libre de choisir son avenir. La seule chose qu’il partagerait jamais avec sa famille serait l’alliance – ou parfois l’amitié – avec un dragon. Hélas, depuis tout petit, ces derniers refusaient de l’approcher. Aucun dragon n’avait su toucher le cœur du jeune homme en devenir, malgré les nombreux trajets à travers Keven ni au travers de diverses rencontres. Pour il ne savait quelle raison, les dragons se sentaient mal à l’aise en sa présence, refusaient de se laisser soigner par lui. Certains évitaient même le contact visuel et agissaient comme s’il n’existait pas. Caleb fut d’emblée mis à l’écart. Oh certes, sa famille l’aimait. Mais ce qu’elle ne comprenait pas, elle le rejetait. Caleb n’était pas prêt. Caleb trouverait peut-être son dragon hors du territoire. Caleb était sans doute destiné à d’autres desseins. Caleb était peut-être porteur de gènes malades, ou son sang ne portait pas assez l’empreinte de l’héritage Garon. On lui trouvait mille excuses. Aucune ne paraissait satisfaisante aux yeux de tout le monde et particulièrement pour le principal concerné. De fait, tout le monde ignorait pourquoi les dragons refusaient de s’approcher de lui.

Le jeune garçon en conçut une incommensurable tristesse, qui se mua avec les années en colère sourde et en jalousie. Il enviait ses frères, ses cousins, ses parents, tout le Clan. Il choisit de devenir le meilleur d’entre eux : dans tous les domaines. Il s’intéressa à tout, développa un esprit de compétition et fit tout pour voir la fierté dans les yeux des Sages qui dirigeaient le Clan. Sans grand succès. Son incapacité à communiquer avec les dragons lui valait le mépris de certains, la pitié des autres. Il n’irait jamais à l’Académie Lindorm, n’incorporerait pas l’escadron des Lianes Terrestres, ne défendrait pas Keven ni ne participerait concrètement à la vie du Clan. Son existence représentait une tâche, une souillure et jetait une ombre sur toute sa tribu. Faire un bon mariage était également exclu. Qui aurait envie de marier sa fille au seul Garon sans dragon ?

Avec les années, le caractère ombrageux de Caleb empira. Il se raccrocha peu à peu aux idéaux des Wyrms, en lesquels il voyait une forme d’échappatoire, une porte de sortie et peut-être le moyen de refaire sa vie. Par principe, également, il osa plusieurs fois contredire ses parents ou ses frères, parfois en public et afficher sa sympathie à l’égard des Wyrms. Il faisait tout pour attirer l’attention, quitte à se faire haïr par la suite. Le temps aidant, les rêves s’intensifièrent. Presque chaque nuit, il revivait ces scènes incroyables, emplies de chaos. Et du sang, toujours du sang, coulant à flots, au milieu de torrents de flammes. S’il n’en comprenait pas le sens, il sentait néanmoins que tout cela avait à voir avec son « handicap », quoique cela puisse être. Alors qu’il atteignait sa vingtième année, son dernier scandale fut de trop. Echappant de justesse à un énième cauchemar, qui l’avait pétrifié de peur – et pire encore, d’excitation -, il chercha querelle à ses frères. Le ton monta très vite. Lyam, le frère aîné et l’héritier du Clan Garon, décida d’en venir aux mains pour calmer son cadet. Mal lui en pris. La bagarre éclata dans le désordre le plus total, dans une grande confusion. Puis la scène se figea. Lyam étranglait sous la colère son jeune frère pour tenter de la maîtriser puis, la seconde suivante, il s’effondrait aux pieds de Caleb qui tenait dans ses mains rougies de sang un poignard. Le jeune homme lâcha son arme et, désespéré, prit la fuite. Dans son sillage, alors que tous se lançaient à sa poursuite, un dragon de terre hurla de douleur.

On ne retrouva sa trace nulle part dans le camp. Caleb avait toujours eu ce don pour disparaître. Il le mit à profit. Il rassembla ses maigres affaires et quitta famille et honneur pour errer à travers Keven. Il ne se passa pas un jour sans qu’il songe à son geste. S’il éprouvait du remords pour avoir tué son frère, il savait également qu’il était impossible de revenir en arrière et que, s’il avait fallu tout refaire, il aurait sans doute agis de la même manière. C’était ce que tous avaient craint pendant des années. On avait voulu chasser Caleb plusieurs fois à cause de ses tendances mais les Sages avaient refusés. La situation n’avait pu que dégénérer. Ce geste de trop, fatal, avait été inéluctable. Le Clan Garon raya son nom des registres, maudit son nom et lança des avis de recherches à travers tout le pays, mort ou vif. Caleb réussit à échapper à la justice et aux chasseurs de prime, au prix de quelques blessures, changeant sans cesse de refuge, vivant de petits larcins. La survie lui importait plus que l’honneur des Garon. De plus, un Garon, il n’était plus. Peut-être même ne l’avait-il jamais été. Il troqua son nom contre plusieurs identités factices et voyagea sur d’autres territoires, en tant que marin, mercenaire, garde du corps, apprenti forgeron… Sans jamais se poser quelque part ni se lier avec qui que ce soit.

Ses errances le conduisirent à œuvrer pour quelques Wyrms, sans qu’il ne sache qu’il s’agissait bel et bien de Wyrms. Il le découvrit par inadvertance et cela lui coûta une phalange, pour s’assurer de sa fidélité et de son silence. Il devint mercenaire à leur service. A Caleb incombait souvent de trouver de nouveaux refuges, de faire parler les gens ou de se procurer des marchandises pour les ports rebelles. Caleb ne rechignait pas à la tâche et ne se plaignait jamais. Ignorant la peur, motivé par une volonté autodestructrice, il s’engagea dans les projets les plus fous des Wyrms, juste pour prouver sa valeur et peut-être, avec un peu de chance, trouver la mort. Il n’espérait plus trouver un sens à son existence. Chaque jour, il touchait du bout des doigts la plaie béante de son « handicap », qui lui avait valu tant de souffrances, sans comprendre ce que cela signifiait.

Puis vint la guerre. En tant que soldat, Caleb se jeta à corps perdu dans les combats. Fouler à nouveau le sol de Keven lui remémora tout ce qu’il avait laissé derrière lui : ses parents, ses frères, l’honneur des Garon et les dragons. Toutes ses peurs resurgirent. Et la haine balaya ce qu’il restait d’encore assez humain en lui. A la suite d’une dure bataille, il fut grièvement blessé et laissé pour mort. Jeté avec les autres cadavres à l’écart, il s’éveilla plusieurs heures après et réussit à s’extraire du charnier pour fuir. Il erra, à demi-conscient, délirant sous la fièvre, jusqu’aux abords de la Jungle de Jergath. Il y croisa la route d’une immense créature grise qui l’attaqua dès qu’il approcha de son territoire. La dragonne d’argent manqua l’achever, jusqu’elle reconnaisse son odeur. Elle cessa alors d’essayer de le dévorer pour mieux l’observer. Les heures passèrent, où ni l’homme ni la bête n’osait détourner le regard de peur d’être tué par surprise. Puis, comme Caleb sombrait dans l’inconscience après une trop grande perte de sang, la dragonne emporta son corps dans ses griffes, le plus précautionneusement possible et l’apporta au village le plus proche. Il y fut soigné, veillé jalousement par la créature métallique. Un lien étrange s’installa entre eux. La dragonne donna son vrai nom, Nephtyri, comme marque de confiance. Tous deux s’enfuirent dès qu’ils le purent, regagnant le port rebelle de Darse. A partir de cet instant, Caleb s’était attendu à ce que la dragonne le quitte, comme tout le monde semblait vouloir le faire mais elle refusa. Mieux encore, après tous ces jours de voyage ensemble, elle réclama l’Alliance. Contre toute attente, Caleb refusa. Il ne voulait pas s’attacher à quelqu’un, car il savait que cela n’entraînerait que des souffrances pour ladite personne, particulièrement s’il s’agissait d’un dragon. Il ne comprenait d’ailleurs pas très bien pourquoi Nephtyri ne le fuyait pas, à l’instar de ses congénères. La dragonne resta malgré tout auprès de lui, reconnaissant en lui l’âme égarée de son propre père, Arion le dragon de feu.

Arion fut un dragon à l'âge vénérable, d'ascendance inconnue, probablement née peu de temps avant la Déchirure. Farouche et solitaire, doté d'un caractère impétueux, il fut de toutes les batailles, de toutes les querelles et ses colères étaient jadis redoutables. On le surnommait parfois le Fléau. Il n'aimait guère les humains, même si quelques uns surent trouver grâce à ses yeux. Il eut peu de descendance et pas de réelles attaches parmi les autres dragons. Violent et dominateur, il était également doté d'un profond sens de l'équilibre. Une vie pour une vie. Et rien ne rachète la mort. Arion le Fléau fut un prédateur parfait, seulement trahi par son fol orgueil.

Lorsque la séparation des trois factions survint, Caleb se rangea derechef, sans hésiter, parmi les Ailes Ecarlates. Apprendre qu’il était la réincarnation d’un dragon dominateur au destin tragique l’avait beaucoup aidé à prendre sa décision. Les dragons étaient les réels maîtres de ce monde. Malgré tout ce qu’avait pu lui raconter son amie draconique sur le pardon et la possibilité d’avoir un meilleur avenir dans cette vie plutôt que dans la précédente, il n’avait pas pu se résoudre à y croire. Au moins, les Ailes Ecarlates ne risquaient pas de le trouver malsain, ni de renvoyer sa tête sur un plateau à sa famille. Caleb ne rencontra jamais le Grand Drake au cours de ses missions pour la faction mais il éprouvait une sincère curiosité à son égard. Un tel dragon… Il devait être impressionnant. Nephtyri le craignait. Caleb était plus intrigué qu’effrayé par lui. Les mois passèrent, puis l’attaque sur Lindorm fut annoncée. Il n’y prit pas part, occupé à récolter des informations ailleurs. Habitué à se cacher et travestir son identité, il pouvait infiltrer les nations sur la demande des Ailes Ecarlates à tout moment. Il n’avait pas peur de se salir les mains, ni même de mourir. Cela serait pour lui une libération. Quant à Nephtyri, elle le suivait toujours comme son ombre, incapable de se détacher de lui, en dépit des souffrances qu’il s’infligeait. Caleb regrette de n’avoir pas participé à l’attaque de l’académie de Laragon. Principalement pour vérifier qu’aucun autre Garon n’y mourrait par sa faute…

✘ Pseudo Internet : Persée
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Par l’Arche de Sorëan - DC d'Harmony
✘ Le Code : Les dragons se cachent pour mourir.

✘ Nom : Nephtyri (se prononce Neftiri)
✘ Surnom : Nef
✘ Âge : environ 400 ans
✘ Type : Métallique (Feu)
✘ Don qu'il vous a légué : Aucun pour l'instant.
✘ Nation d'origine : Jungle de Jergath, Keven

Nettle by Sandara (deviantART)

Nephtyri est une créature douce et affectueuse. Toujours d’humeur égale, généralement bienveillante, elle masque difficilement ses sentiments et est souvent la proie d’émotions trop fortes. Elle est la conscience de Caleb, la voix de la raison, de la sagesse, de la droiture. Honnête et franche, quoique relativement peureuse, elle adopte une attitude effacée, presque soumise, face aux autres dragons. De fait, elle refuse – par malaise ou timidité – d’adresser la parole à quiconque autre que son dragonnier. Distante et faussement froide envers autrui, elle peut se montrer très agressive, dès lors que Caleb est en danger ou qu’il fait fausse route. Belliqueuse lorsque c’est nécessaire, elle ne rechigne pas à employer violence et menaces pour parvenir à ses fins. C’est une créature étrangement calme, en temps ordinaire, surtout pour une dragonne de son gabarit et habituée à vivre à l'état sauvage, loin de tout. Née d’un dragon de feu et d’une dragonne minérale, elle garde enfouis, au plus profond de son esprit, les souvenirs de ses quatre siècles d’existence et espère ne jamais refaire les erreurs du passé. Elle parle rarement de celui-ci, d’ailleurs, à de rares exceptions et seulement pour Caleb. Elle le suivrait jusqu’au bout du monde sans hésiter. Mais elle partage ses souffrances et ne peut s’empêcher de vouloir lui offrir une meilleure vie, loin des guerres, des Wyrms et des lois qui l’entravent.

Caleb est en fait la réincarnation d’Arion, un très vieux dragon de feu au destin particulièrement malchanceux, mort une centaine d’années auparavant. Nephtyri étant sa fille, sa progéniture, elle fut aussitôt attirée par l’âme de Caleb, qui lui paraissait étrangement familière. Loin d’être effrayée par le jeune Garon et ses rêves de mort – issus de sa vie précédente -, elle se rapprocha aussitôt de lui, contrairement à la plupart des autres dragons, inexplicablement rebutés par cet humain.

Nephtyri fait honneur aux dragons métalliques puisqu’elle est d’une taille imposante. Aussi grande qu’une maison sur trois étages, son envergure atteint les 30m et sa longueur presque le double. Ses vastes ailes permettent de soulever un corps massif de plusieurs tonnes. Sa longue queue serpentine s’orne de piquants osseux. Elle peut rétracter ses serres et les sortir à volonté, occasionnant des dégâts importants à ses assaillants. Son vol est lourd et lent. Cependant, ses ailes brassent d’énormes quantités d’air, lui permettant d’avaler la distance rapidement. Quadrupède à l’allure reptilienne, bardée de cornes et d'épines, sa large gueule s’orne de trois rangées de dents acérées. Ses écailles d’un argent mat sur le ventre s’éclaircissent sur le dos pour refléter la lumière. Nephtyri impressionne par son étonnante masse de muscles et sa non moins négligeable élégance. Elle sait se mouvoir en silence, bien que ses gestes soient un peu mécaniques. Et ses écailles sont aussi dures que l’acier le plus épais. Son armure naturelle la protège de la plupart des coups. Malgré cela, de multiples cicatrices marquent son épiderme, déformant ses écailles et striant sa parure métallique de longues traces rougeâtres. Enfin, ses yeux sont du même jaune hypnotique et brillant d'intelligence que Caleb.