Le Bal d'Hiver : côté buffet.

Anthéa réapparu auprès d'Eleanor comme si elle n'était jamais partie, avec tout son naturel et deux petits fours, un dans chaque mains - et un troisième dans la bouche, mâchant approximativement avant d'avaler de manière sonore.
"Ca creuse !" Dit-elle contente de laisser Estefania s'occuper de l'autre élève, allant s'asseoir un instant auprès d'Eleanor pour finir son second petit four, qu'elle engloutit en une bouchée. Elle l'aimait bien, bien qu'elle pensait qu'elle soit aussi une grande stressée. Elle semblait nerveuse dans cet endroit.
"Ca va ?" Fit-elle doucement en lui tendant un petit four avec douceur, ses yeux plissés sur un sourire de chat. "Tiens. C'est pour toi." Elle souriait de tout et de rien, cette fille aux yeux bleus, habillée de pied en cap, la rendant trop élégante pour elle. Elle préférait finalement être habillée normalement, même si sa fascination pour les belles toilettes de tout le monde atteignait son paroxysme dans un tel endroit. La robe de sa condisciple était simple et jolie aussi.

"Tu devrais t'amuser aussi, tu sais." Fit-elle gentiment. "Tu voudrais danser avec moi ? Je sais le faire maintenant." Toujours un sourire, il semblait impossible de le lui enlever. Elle se leva, et d'un geste plus galant qu'on aurait pu le penser - mais qui n'était qu'un mimétisme des autres duos - s'inclina pour prendre la main de la jeune femme.
"C'est un bal après tout. Autant en profiter, tu ne crois pas ?" Et elle l'attira gentiment vers elle - avec cependant plus de forces que l'on aurait pu le penser d'Anthy en la voyant physiquement si délicate. "Mademoiselle, une danse ?" Elle imita la voix d'un garçon qu'elle avait entendu un peu plus tôt et lui fit un baisemain un peu maladroit. Peu importait les conventions pour une dragonne, mais autant rendre le sourire à ceux qu'elle pouvait. C'était une chose trop importante que les humains oubliaient toujours : penser aux autres.

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♫ Thème

Asa se sentait un peu gris, les joues rougies par l'alcool bu trop vite sans le savoir et les gentilles moqueries de ses camarades lui firent réaliser sa bourde. De l'alcool ? Ca avait le goût et l'aspect du jus de fruit sans en être et il rougit de plus belle : il venait de se faire passer pour un idiot devant tout le monde et espérait que cela n’embarrasserait pas Medea...
"Ho... Heu... Et bien je ne pensais pas que c'était de l'alcool." Dit-il, en plein embarras. C'était plutôt bon en vérité, lui qui avait toujours trouvé l'alcool trop fort et amer. Mais là c'était sucré... Mais un verre serait bien assez, car sa tête lui tournait à peine, et il se sentait les joues réchauffées par ce feu inconnu.

Doucement, il enlaça la taille de Medea, un peu timidement, avec la maladresse habituelle d'Asa malgré ses vêtements qui lui donnaient un air un peu plus sérieux et guindé. Il y avait beaucoup de monde dans la même pièce, c'était difficile pour lui avec sa phobie.
"Alors on va se marcher mutuellement sur les pieds je pense." Fit cette grande asperge en rougissant de plus belle, caressant doucement le dos de Medea pour l'encourager. "Mais... J'aimerais vraiment qu'on puisse danser tous les deux... Même si on ne sera pas aussi classes que certains... Enfin ce que je veux dire c'est que Ludvig m'a un peu montré alors bon je pourrais un peu te guider..." Il inspira, nerveux. Il ne voulait pas faire de bourdes et gâcher cette première soirée qu'ils pouvaient passer tous les deux en tant que couple. Toute l'école allait savoir qu'ils sortaient ensemble, c'était terriblement intimidant pour quelqu'un comme Asa.
Mais tout était si splendide, tellement vaste et scintillant. Une occasion pareille de briller un peu ne pourrait jamais se représenter et s'ils ne dansaient pas tous les deux, Asa le regretterait sûrement toute sa vie.

Jillah et Maelen étaient aller danser et le jeune Ignis les regarda un instant évoluer avec grâce sous la lumière des lustres de cristal et il admira l'assurance de son compagnon de chambre. Lui et Ludvig avaient cela dans le sang : pas lui.
Mais, timidement, il attira Medea contre lui, lui embrassant le haut de la tête. Il avait envie de lui faire plaisir, de lui plaire, après la révélation qui avait menacé de les déchirer. Il était une fille. Et c'était sans doute ce qui le rendait si maladroit à cet instant; si près de devoir se conduire comme le parfait gentleman que l'on attendait d'un cavalier.
"Mais je préfère que tu te sentes bien, si tu es stressée, c'est mieux que nous restions un peu au calme ici." Il lui sourit, timidement. La chaleur de Medea le réconfortait : elle n'avait pas fui, tout comme Ludvig, en apprenant son secret. C'était la plus belle chose au monde.

Eleanor regardait avec désolation son assiette vide. Mais elle avait un peu la flemme de se lever à nouveau. Non, ce n’était pas parce qu’elle ne se sentait pas d’approcher les Hauts de ce monde….oui bon enfin l’Elite quoi. Elle était bien là, toute seule, n’est-ce pas ? Puis, par magie, Anthéa apparut à ses côtés. Eleanor ouvrit grand ses yeux, elle ne l’avait pas vue ni entendu arriver. Elle se fustigea rapidement, où étaient ses réflexes ce soir ? Au placard ? Bien au chaud sous la couette ? C’est vrai qu’ils avaient de la chance, ses réflexes, de pas être présent ici et maintenant en ces lieux. Elle commençait à s’ennuyer à mourir.

Elle revint à la jeune dragonne face à elle et elle adora le sourire de chat qu’elle lui adressa. Elle accepta avec un grand sourire – et reconnaissance- le petit four qu’elle lui tendait. Elle le mangea rapidement et retint un petit rire devant les agissements d’Anthéa. Cette fille était rafraîchissante et très agréable.

« Oui, ça va. Un peu nerveuse avec tous ces gens de l’Elite. Je ne suis pas facilement impressionnable mais j’ai de mauvaises vibrations, je ne sais pas pourquoi. »

Elle se dit qu’elle pouvait bien être franche avec la jeune fille, très élégante d’ailleurs. Après tout, elle ne risquait rien à se montrer amicale et ouverte. Peu importe si elle parlait de son mal-être en cette soirée.

La demande la surprit. Non pas par la proposition en elle-même, mais par la démarche faite. Anthéa était un leader né. Et Eleanor adorait ces personnalités. Certes, elle ne comprenait pas trop pourquoi Anthéa se conduisait ainsi, enfin, elle avait eu vent de quelques rumeurs mais elle n’aimait pas les rumeurs. Eleanor préférait demander à la personne concernée plutôt que de se fier aux on-dit.

« Tu es gentille, merci. »

Elle s’empara alors de sa main et sa future cavalière lui offrit un baise main en imitant la voix d’un homme. Eleanor se mit alors à rire. Non pas qu’elle se moquait mais parce que, tout d’un coup, son malaise disparut et elle se sentait amusée. Elle reprit son sérieux, cependant pour répondre à Anthéa.

« Mais avec plaisir, très chère » dit-elle en s’inclinant et tenant sa robe de son autre main pour la courbette.

« Vous êtes très en beauté ce soir » offrit-elle à Anthéa tandis qu’elles avançaient sur la piste.

[suite pour Nonor : http://lindorm.forum2ouf.com/t1332p50-le-bal-d-hiver-cote-salle-de-bal]

[Pardon du retard !!!]

Un malaise. Pure et profond. Je me sentais défaillir. Je ne comprenais plus rien à rien ! Que se passe-t-il ? Pourquoi ces gardes ? Pourquoi pense-t-elle d’une façon si négative ? Ombre et Lumière…La philosophie Wushei ressent dans cela une connexion inaltérable. Mais soudain, une voix et une présence familière me permirent de garder contenance. Quinto-san ?
Je suivais son ordre, quelque peu étourdit et à la dérive. J’avais à peine aperçut Fenrisulf, pour dire ! Et à peine vu Dame Le Derrien chuter. Je me sentais toujours mal, même une fois assis. La tête me tournant, mes sentiments se révoltant dans tous les sens. Dagmar Valesryn : qui êtes-vous ?

« Je…Merci. » Soufflais-je, avant qu’un haut le cœur ne me prenne et que je ne le réfrène, en buvant une longue gorgée d’eau fraiche.

Le malaise commençait lentement à disparaître. Et les paroles de Quinto-san me firent lui offrir un bien maigre sourire gêné. Faisant un geste simple devant elle, ma main paume vers elle, je parlais alors :

« Vous n’avez rien à vous faire excusez. Au contraire, je vous remercie pour votre aide. Je crains de n’avoir céder à un état de panique indigne. Et je vous pris d’excuser ma faiblesse, qui vous a mis en situation si délicate et cavalière. »

Je suis si faible. Cette incompréhension fut si oppressante, ce mal-être aussi…Que j’en ai perdu pieds. Quel idiot. Quel faible je suis ! Mon cousin Fenrisulf doit bien rire de l’image que j’ai rendue. Et je peux être assuré que dés demain, père m’enverra une missive pour me sermonner de ma faiblesse.

« Je suis vraiment navré. Par ma faute, vous avez dû quitter votre cavalier. Je ne voudrais point être un poids pour vous, Quinto-san… » Ajoutais-je alors, le regard plein de remord quant à mon attitude.

Et pourtant, si je sens mes forces me revenir…Je sens ma tête encore bien lourde. Et ce poids présent sur mon estomac bien présent. Un poids mêlant honte et gêne…

[Y'a pas de mal, te prend pas la tête! =)]

Estefania avait encore eut un de ces habituels coups de sang et avait agit sans réfléchir aux implications de son acte, voulant simplement tirer un ami d'une situation difficile voir humiliante. Mi-Cha était pour elle ce qui se rapprochait le plus d'un ami garçon, au delà de la camaraderie scolaire et neutre qu'elle distillait en général. Le voyant reprendre son souffle et boire un peu d'eau, la jeune fille s’écarta par réflexe pour lui laisser de l'espace et s'effacer comme il le fallait, se recomposant rapidement une attitude de façade, digne et distante, le visage inexpressif. Lorsqu'il la remercia, elle se contenta de hocher du chef sans rien dire; elle aurait trouvé malpoli de dire quoi que ce soit suite au remerciement. Elle lui offrit cependant un sourire assuré en écho au sien, comme pour chercher à le tranquilliser, à l'assurer sur la situation. Ce n'était rien de grave. Mais elle savait que pour Mi-Cha, tout comme pour elle, la faiblesse était une chose humiliante.

Elle haussa vaguement les épaules, lair un peu maussade en écoutant son ami la remercier et s'excuser: elle aurait significativement fait la même chose et pourtant quelque chose l'agaça dans les dires du Terra, bien qu'elle n'en montra rien. La jeune fille eut simplement un sourire un peu désabusé et hocha de la tête.

"La faiblesse est humiliante mais naturelle. On ne peut pas en vouloir aux gens pour des choses naturelles", elle eut un sourire plus marqué, le regardant, "mais on peut l'accepter, et devenir plus fort."

Elle parlait un peu pour elle-même, un peu pour son ami et prit encore un peu de distance avec lui tout en gardant un œil sur lui, bien plus protectrice dans son attitude qu'elle n'aurait voulu le croire ou le montrer.

"C'est moi qui ai choisi d'agir, Jun-san", reprit Estefania en relevant la tête, "ce que j'ai fais, je l'ai voulu, et ça ne me met pas mal à l'aise."

Tournant la tête vers Anthé et considérant ses agissements envers Eleonor, Estefania baissa la tête et un peu sourire triste, soupirant comme si c'était ainsi. La brune se recomposa cependant rapidement un sourire, penchant la tête sur le côté.

"Mon cavalier a préféré quelqu'un d'autre... dans tous les sens du terme", fit-elle énigmatiquement avant de reprendre, rapidement, "prenez le temps de souffler, personne ne vous en voudra et si c'est le cas.... je lui casserai personnellement la figure", elle eut un vague rire, "je vais me retirer, la soirée n'est pas en ma faveur et je ne voudrai pas avoir l'air gourde. Bonne soirée Jung-san."

La Lucem se pencha en avant pour faire une révérence traditionnelle Wushei, correctement mesurée: ni trop haute, ni trop basse. Elle tourna les talons avec un sourire de façade, ne montrant rien de son inquiétude pour Mi-Cha, de sa colère, du sentiment d'abandon qu'Anthéa venait d'instiller en elle. Plutôt rentrer dans sa chambre que d'être sans cavalier; c'était bien trop humiliant et elle avait une image à tenir, en tant que cadette de la famille Lope de Vega y Quinto.

"Moi non plus", fit un peu bêtement Medea aux dires d'Asa sur le fait qu'il ne savait pas que c'était de l'alcool, "ce n'est pas grave."

La jeune fille se sentait déjà un peu grise, ayant avalé son verre comme s'il s'agissait d'une boisson quelconque. Elle restait là avec un air approximatif, son verre serré entre ses mains jointe avec un large sourire aux lèvres, le visage délicieuse rose. Elle se laissa enlacer avec un bonheur non feint qui élargit encore plus son sourire, se lovant contre son petit ami tout doucement; ces deux-là étaient vraiment de vrais tourtereaux qui passaient leur temps à roucouler à leur manière. Avec les récentes révélations d'Asa, Medea se sentait au plus proche de lui, d'elle. Elle savait que son petit ami lui faisait confiance et voulait lui prouver qu'il avait trouvé la bonne personne pour conserver ses secrets et l’épauler dans les moments difficiles. Elle eut un petit rire quand il parla du fait qu'ils allaient se marcher mutuellement sur les pieds, profitant de la caresse dans le dos.

"J'aimerai vraiment qu'on danse ensembles aussi, ça n'a pas d'importance la manière dont ça va apparaitre aux autres. L'important c'est que c'est notre moment. Tu ne penses pas?"

Elle lui sourit à nouveau, yeux fermés et tête joliment inclinée sur le côté. Au fond d'elle, une forme préhistorique s'agitait dans son esprit tout comme dans le fond sombre du lac derrière l'académie. La respiration de Repsicus s'accéléra et l'alcool qu'avait ingurgité Medea agita le dragon dans son antre, le bruit des bulles remontant dans l'esprit de l'Aqua, lui tournant un instant violemment la tête pendant que son compagnon regardait les danseurs. Elle ne comprit pas ce qu'il dit, n'entendant que la pression de son propre sang tandis que sa chaleur la déserta, le visage très pâle, les yeux complètement bleus, jusqu'aux sclères, pétrie de tremblements. Medea tomba alors en avant, le corps raide et sans bruit, comme tombe un arbre abattu, face contre le sol comme un jouet qui venait brutalement de cesser de fonctionner; depuis sa demeure, le vieux dragon se raidit, totalement immobile comme s'il était mort. Chacun perdit le sens de ce qu'ils étaient et l'esprit de Medea vint trouver refuge dans l'enveloppe de Repsicus, tout contre l'âme du dragon, désertant son propre corps humain complètement inanimé.

De telles absences étaient déjà arrivé à la jeune Aqua, se projetant involontairement hors de son propre corps pour intégrer celui de son dragon, mais elle avait toujours tenue ces faiblesses secrètes pour n'alarmer personne.

Pourtant, ce soir...

Ses mots étaient si justes…Pourtant, si la faiblesse est naturelle, elle est étrangement intolérable tant pour les Jung que pour les Kazehiro. Et j’avouerai que plus le temps passe, d’autant en ces lieux, plus je me rends compte que je dois sembler étrange. Et lorsque j’y réfléchi, je me dis que c’est car l’éducation que j’ai reçu doit être significativement différente de la leur. Et pourtant, aux côtés de Quinto-san, je ne me sens nullement étranger ou à l’écart. Nos discussions en wushei, ou encore, son respect de protocoles pourtant moquer par les autres. Je ne peux que l’en remercier, sincèrement.

« Je prend bonne note de votre conseil, Quinto-san. Et je veillerai à le mettre en application. » Répondis-je donc. Lui souriant avec un naturel qui m’est rare.

Un de mes vrais sourires, léger, et simple. Un de ceux que je n’ai jusqu’ici montré qu’à peu de gens. Car oui, je me sens à l’aise en compagnie de l’héritière des Quinto. Observant sa prise de distance, je respectais son acte. Il est inconvenant à un jeune homme de se montrer proche d’une femme déjà promise, n’est-ce pas ? Après tout, il y a eu assez de remous dans l’académie pour que les rumeurs pointent son futur en la compagnie de Maelen Ortega.

Lorsque j’y pense, Ortega-san n’était-il pas accompagné d’une autre Lady ? Pourquoi ne sont-ils guère venus ensemble ? Non…se serait inconvenant de demander. Mais sa réplique sur son cavalier…même si j’eu un petit sourire timide sur le fait qu’elle devienne violente pour ma personne, j’étais relativement mal pour elle. Je suis venu seul, pour ne pas subir ce genre d’abandon…

Elle s’inclina et se retira. Je n’eu pas la force de répondre, néanmoins, je me relevais. Hésitant, la voyant partir, je vins finalement à me décider. Lui courant après, à pas rapide, je l’interpellais :

« Quinto-san ! Veuillez pardonner mon attitude cavalière mais… »

Me plaçant devant elle, j’eu un petit sourire gêné avant de m’incliner :

« M’accorderiez-vous cette dernière danse, avant votre départ ? Il n’appartient qu’à nous de transformer cette soirée, pour sembler moins gauche. Comme vous l’avez dit, nous pouvons nous relever de nos faiblesses, et en devenir plus fort. »

Comment formuler ça ? Je me sens quand même coupable de ce qu’elle doit ressentir…Son fiancé est venu avec une autre. Et son cavalier, dont j’ignore l’identité, semble l’avoir laissé là ! Les goujats…Et ils se prétendent des hommes ? Ne pensent-ils pas à elle ?

« Je sais que ma demande dois vous sembler malvenue mais…J’aimerai vous remercier, en vous prouvant que nulle honte n’est enclin à vous tomber dessus en cette soirée. Vous êtes celle qui m’avez sauvé d’une honte véritable, permettez-moi de vous rendre cette faveur ce soir. »

Et je m’inclinais alors, dans une requête. Oui…Elle m’a permis de ne pas m’évanouir sur le sol du balcon. Peu ayant du remarqué mon état de malaise finalement : grâce à elle. Alors, si mon nom et mon statut de noble peuvent aider à faire valoir son nom, son éducation de gente damoiselle…j’aimerai l’aider. Et une danse, et sa rigueur, sont appropriée à cela.

- KOKORO ♫

"Dōzo"

Je vous en prie

"Cette soirée n'avait aucun sens puis vous êtes venu..."

"arigatō, arigatō gozaimasu..."

Glisser avec un bonheur non feint entre les bras de Shaem était tout simplement grisant. Lui crier son amour, lui sourire, savourer sa main sur sa taille, dans ses cheveux, boire ses paroles. Le monde pouvait bien s’arrêter de tourner.
Et pourtant, il continua, inlassablement, parce que la vie continuait. Ils avaient tout deux un rôle à jouer, mais rien que pour ces quelques secondes de bonheur, il était prêt à endurer des années de cachoteries.
Riant à travers le baiser, son cœur s’emballa sous le baiser enflammé et il répondit en serrant plus fortement le costume de Shaem entre ses doigts. Ses pieds touchaient à peine le sol mais il s’en fichait. Se détachant à regret, le regard un peu fiévreux, il passa sa langue sur ses lèvres et ronronna légèrement. Sa main se détacha à regret alors qu’ils avançaient tranquillement vers la salle de bal. Ils marchèrent lentement, leurs épaules se frôlant légèrement.
Maelen lui jeta un dernier regard et lissaa sa veste, reprenant un air plus ou moins sérieux. Déglutissant, il frôla une dernière fois la main de son compagnon et dans un dernier échange, il lui sourit en pénétrant dans la salle de balle, où la musique continuait de résonner doucement.

Inspirant profondément, il chercha Jillah des yeux et finit par tomber sur la fine silhouette d’Estefania qui dansait avec Mi-Cha. Souriant tendrement, il la fixa un instant avant de la voir se séparer de son cavalier pour se diriger vers la porte.
Hésitant un instant, il fixa Shaem et dans un mouvement fluide, il prit la direction de sa fiancée.

Se glissant entre les personnes, il réussit à la rattraper et dans un souffle il glissa :

« Estefania ? »

Il voulut lui saisir la main, mais il se retint, essayant de lui sourire le plus naturellement du monde, essayant d’oublier la rancœur d’avoir été mis de côté pendant cette soirée. Ses yeux glissèrent sur sa robe rouge, sur ses longues mèches brunes et il s’inclina légèrement devant elle.

« Vous êtes magnifiques… »

Une moue contrariée barra son visage. Il avait l’impression de devoir parler à une quelconque compagne, à devoir se tenir droit, comme si tout le protocole lui retombait sur les épaules. Pourquoi n’arrivait-il pas à être naturel avec elle ? Ses pupilles fixèrent la cicatrice à l’air et il n’en fut nullement choqué. Comme il l’avait dit à Jillah, il préférait les femmes fortes et fières à celles qui ne faisaient que piailler. Il sentit qu’il gênait un peu, il aurait voulut dire quelque chose, il ouvrit la bouche mais ne trouva rien d’intelligent ou pertinent. Pourquoi face à elle il se sentait si…idiot ?

Pestant, il détourna le regard, il voulut s’excuser et s’enfuir, mais il en fut incapable. Ses yeux rencontrèrent ceux d’Estefania et sa main glissa vers elle, frôlant sa pommette pour essuyer le coin de ses yeux dans un mouvement doux. Il avait tellement envie de la comprendre, que ça en était presque douloureux.

« Estefania, je… »

Sa main glissa sur une des mèches de son visage et il remit une mèche brune derrière son oreille.

« Est-ce que vous voulez danser ? Ici, ou dehors..ou même juste…parler, ne rien faire peu importe…Je…Je veux juste être avec vous..Un peu…Juste un moment… »

Lui faisait un sourire sincère, il lui tendit la main…

Fin de l'event

Libre à vous de terminer vos posts en cours mais il ne pourras y avoir de nouvelles arrivées. L'event est considéré comme clos.

Chaque participant gagne 70 Orbes !
Merci de votre participation enthousiaste et à la prochaine fois pour de nouvelles aventures !

Le poids de la fatigue se faisait ressentir sur les paupières, sur les pieds qui piétinaient, sur l'esprit trop embué et enfin sur les émotions. J'avais vécu et vu trop soient ce genre de phénomène que les gens appelaient fatigue, mais c'était tout autre chose qui assommait ma camarade terra. Je l'aidait bien sur, la pauvre dans son état elle risquerait de provoquer un raz de marée de catastrophe; alors je la tenait par la taille avec un bras, ma main de libre venant tenir sa main posée sur mon épaule.

-"A ce stade ce ne sont pas les bulles qui sont en cause ma pauvre Jillah, tu ne tiens pas bien l'alcool... Et si en plus tu n'as pas mangé ou que tu es fatigué, le ressenti n'en est que plus emportant."

On avançait avec peine, et pour cause, les gens encore présent me forçait à m'arrêter, je ne voulais pas que mon aînée se retrouve percuté par quelqu'un et se retrouve par terre avec la possibilité qu'elle ne se relève pas au vu de la teneur d'alcool qu'elle avait dans le sang... Alors je ralentissais le pas ou m'arrêtais; le trajet durant trois minutes pour enfin atteindre un endroit calme, pas trop bondé, avec de sièges et à proximité du buffet. Je posai Jillahsur une chaise, m'assurant qu'elle tenait sans aide et alla chercher de quoi lui remplir l'estomac; quelque chose d'assez compact... Je revins avec plein de petit fours survivants des attaques affamées des élèves et des biscuits qui restaient encore sur la table. J'avais fait au plus vite, prenant le plus possible en perdant le moins de temps et retrouvai Jillah au passe course. Je m'accroupis face à elle, lui tendant l'assiette.

-"Mange autant que tu le peux, ça va éponger l'alcool que tu as en grande quantité. Fait moi confiance, je suis pas fille de taverne pour rien" lui dis-je avec un clin d'œil.

Oh oui, combien de fois j'avais vu un de mes beaux pères ou amants de ma mère bourré, saoul et complément à la masse. Je ne contait plus non plus les nombreux effondré que j'avais relevé pour libérer le plancher et éviter tout accident. C'est durant mon enfance que j'avais appris les bienfait des féculents pour absorber et diminuer les effets nocifs de l'alcool... La pauvre, heureusement que je pouvais l'aider...

Je me relevai, après lui avoir donné l'assiette et être sur qu'elle la tenait, pour venir lui poser mes mains fraîche sur son front; à défaut de pouvoir sortir je pouvais au moins prévenir des maux de tête. Finalement ma contrepartie pour mon don était utile...

-"tu es complément saoul ma pauvre. Il faut arrêter l'alcool pour ce soir et diminuer les verres pour les prochaines fois..."

Je riai, je la connaissais tellement frigide d'habitude... Pour une fois qu'elle était pompette et qu'elle lâchait prise ça me fit rire.

A ce stade, Jillah avait seulement la tête qui tournait mais elle n'était tout de même pas non plus complètement saoul. Après un verre et demi de champagne, ce serait tout de même un comble!

Elle dût cependant s'appuyer sur sa camarade pour être certaine de ne pas provoquer d'autres catastrophes, une seule en une soirée, en était complètement sobre, ça suffisait amplement! Pas la peine d'aggraver son cas.

-Oui...je crois que j'aurais dû m'en tenir au demi-verre que j'ai bu tout à l'heure...

Heureusement, elles arrivèrent en vue du buffet, au trois-quart vide évidemment. Le temps était passé plus vite qu'elle ne le pensait. Fermant les yeux, elle se tint la tête une seconde dans l'espoir d'arrêter la sensation de flottement qu'elle ressentait depuis qu'elle avait fini le verre de champagne. Qu'est-ce qui lui avait pris franchement?

Hedwige revint cependant rapidement avec les petits fours, derniers survivants du passage des élèves et autres invités affamés. Elle tiqua tout de même un peu et se tourna vers sa camarade en prenant un des petits gâteaux:

-Merci...Je n'ai pas tant d'alcool que ça dans le sang. Je n'ai bu qu'un verre et demi de champagne.

Elle avait répondu un peu sèchement, plus qu'elle ne l'aurait voulu en tout cas, mais elle tenait à rétablir la vérité avant de croquer dans son petit four. Elle avait dû en picorer quelques-uns mais vraiment très peu. Elle avait manqué de prudence.

Jillah inspira profondément et secoua doucement la tête pour se remettre les idées en place:

-Je ne suis pas saoul...j'ai seulement la tête qui tourne.

L'étudiante Terra soupira, elle n'était pas dans son état normal, c'était certain, mais elle visualisait encore très bien le chemin qui la mènerait jusqu'à sa chambre et elle était encore capable de marcher à peu près droit. Le jour où on la verrait saoul n'était vraiment pas arrivé!

Elle mangea d'autres petits fours et sourit à sa camarade Glaciès:

-Excuse-moi...je ne voulais pas me montrer désagréable...

Puis, son regard fut attiré par un mouvement derrière elles, Asa et Médéa étaient toujours là, mais la jeune fille s'écroula soudainement.

Totalement dé saoulée sur le coup, Jillah regarda Hedwige avant de se lever pour s'accroupir auprès de sa camarade aqua:

-Que s'est-il passé?

L'étudiante Terra interrogeait Asa du regard, espérant que ce soit pas une conséquence de l'alcool qu'elle avait ingurgité malgré elle quelques temps plus tôt. Elle posa une main sur le front de sa camarade et la regarda d'un air inquiet.

Comment dire ? Il se sentait juste bien. Apaisé par la présence de l'objet de ses affections. Oubliant presque qu'il y avait d'autres personnes autour d'eux, des personnes qui pouvaient les juger. Non, il n'y avait plus que Raphaël et lui. Raphaël qui le regardait d'une telle façon...Nathanael avait l'impression qu'il se reposait sur lui lors de cette soirée, qu'il servait de référence à son compagnon..et surtout, surtout, qu'il ne regardait que lui. Il voyait les autres, mais c'était lui que Raphaël regardait. Son attention n'était qu'à lui ; comme la sienne n'était accordée qu'à Raphaël. Après cette fameuse nuit passée ensemble, il avait senti que le vent avait tourné sans pouvoir déterminer dans quel sens : maintenant, il pouvait le dire. Ils n'étaient plus simples amis. Raphaël lui avait plu depuis longtemps, mais cette nuit les avait rapprochés. Et maintenant..

Il l'aimait.

C'était beau et terrifiant, c'était fragile comme un oiseau qui venait de naître ; et c'était pourtant solide comme un rocher en pleine tempête. C'était l'amour passionnel et de l'adoration innocente. Et son cœur semblait s'enfler en présence ; il avait des papillons dans le ventre chaque fois que Raphaël lui souriait et lui répondait par un sourire aussi doux. Hochant la tête à ses deux premières affirmations, toujours souriant.Il était heureux, tout simplement. Comme son compagnon lui disait, ils étaient là pour s'amuser, et pour la première fois depuis longtemps, il arrivait à se détendre en public. Il avait de l'assurance, mais celle-ci n'était pour une fois pas feinte. C'était de l'assurance qui venait naturellement ; comme lorsque Calliope avait décidé de lui accorder son intérêt. Et d'autant plus forte, parce que justement elle était naturelle. Pour quelqu'un d'un tant soit peu observateur, lorsqu'il faisait semblant d'avoir de l'assurance, il y avait toujours des signes qui ne trompaient pas. Un dos droit, mais trop raide. Un sourire large, mais ô combien peu sincère. Une espèce de nervosité. Entre autres.

Rien de très important comparé à la douceur d'avoir Raphaël blotti contre son épaule, lorsqu'il le ramena vers lui.

-Apparemment, quelqu'un a essayé de s'introduire au bal...

Il y avait des gens un peu dingues partout. Allez savoir pourquoi cette personne tenait tant à venir au bal. Enfin, il ne servait à rien de s'attarder sur l'incident, la situation avait été réglée rapidement. Il y réfléchirait plus tard. Plus tard, au calme. Il n'allait pas assommer Raphaël avec ses théories qui ne valaient sûrement pas grand-chose. Ni paraître distant parce que justement, il y réfléchissait.

-Très bien. Allons- y alors..

Nathanael le menait doucement jusqu'au buffet, lorsqu'un serveur s'écroula non loin d'eux. Suivant le regard de son cavalier, il découvrit l'origine de l'incident..et eut un sourire compatissant envers la cavalière de Maelen, qui se leva bien vite pour aller vers le buffet. Il songea amèrement que si pareille chose s'était produite en Aeria, les invités auraient été indignés et le domestique puni. Non, il ne regrettait pas son départ. Il regardait cependant le buffet avec appétit. Tout avait l'air délicieux ; et là au moins, on ne le forcerait pas à vomir pour pouvoir continuer à s'empiffrer comme un porc. Expérience ô combien désagréable qu'il avait vécue trop souvent ; mais sur laquelle il ne voulait pas revenir. Et dont il n'allait certainement pas parler, parce que clairement : c'était un tue-l'amour.

Il s'inquiéta de voir Medea à terre ; mais la jeune femme rousse qu'ils avaient vus tout à l'heure était déjà auprès d'elle. Elle n'était pas seule, ce qui le rasséréna un peu. Il regretta cependant terriblement de ne pas avoir un don à vocation thérapeutique..cela lui aurait été bien plus utile que le don mortel qu'il avait reçu.

Bref, il désignait les différentes boissons :

« Qu'est-ce que tu veux boire ? Il y a du punch, du champagne.. »

Lui-même commencerait doucement, avec du punch. Il n'était pas venu ici pour repartir soûl comme une bourrique, cela ne se faisait pas. Il détestait perdre ses moyens de cette façon.

« A moins que tu ne préfères d'abord manger quelque chose ? »

Quelque chose qu'il se ferait un plaisir d'aller chercher. Tout pour son sublime cavalier.
Et pour illustrer son propos, lui-même prit un petit four et le mangea tranquillement,souriant tendrement à Raphaël entre chaque bouchée. Délicieux ; comme on pouvait s'y attendre.

L'incident qui avait eu lieu quelques instants plus tôt avec l'intrusion d'une jeune femme étrangère à l'académie avait quelque peu inquiété Raphaël, mais la présence de Nathanaël lui permit de se rasséréner rapidement. Le jeune homme était calme et son assurance suffit à effacer toute trace d'inquiétude chez le jeune hermaphrodite, serré contre lui. A nouveau détendu, le jeune étudiant ventus suivit son compagnon jusqu'au buffet, toujours accroché à son bras, marchant joyeusement à ses côtés.

Finalement, il ne voyait plus vraiment la foule, il entendait bien sûr les voix, percevait des bribes de discussions, mais ce qu'il voyait le plus clairement, c'était le visage tendre de son ami. Son cœur battait à tout rompre chaque fois qu'il posait ses beaux yeux bleus sur lui, provoquant parfois une légère coloration de ses pommettes blanches et des sourires totalement incontrôlés. Le jeune hermaphrodite n'y pouvait rien, la seule présence de Nathanaël près de lui le rendait tellement heureux qu'il avait souvent plus l'impression de flotter que de marcher, tellement il se sentait léger.

Un deuxième incident vint malgré tout rompre l'enchantement, mais ce n'était qu'une maladresse d'une de leur camarade, la cavalière de Maelen exactement. Raphaël ne put s'empêcher de plaisanter à son sujet, avant d'accepter de se diriger vers le buffet, en espérant qu'il reste de quoi nourrir leurs estomacs.

Apparemment, tout avait été parfaitement organisé car il restait encore largement de quoi attiser leur appétit. Tout avait l'air tellement bon! Même si le jeune hermaphrodite n'aurait su déterminer ce qu'il y avait dans les différents petits fours présentés. Ils avaient tout de même l'air appétissants! Oui, Raphaël était gourmand! Ce n'était pas flagrant car il avait un corps qui aurait pu en faire rougir plus d'une, mais il avait un sacré appétit et une affection particulière pour les pâtisseries et tout ce qui s'en rapprochait.

A vrai dire, il ne savait que choisir! Mais bon, il fallait bien commencer par quelque chose. Il allait prendre un petit gâteau quand il perçut un mouvement sur sa gauche. Un peu plus loin, Médéa s'était écroulée, heureusement rattrapée par Asa, le petit couple fut rapidement rejoint par la cavalière de Maelen. Heureusement, tout le monde sembla réagir rapidement et la jeune femme fut rapidement prise en charge.

Rassuré, Raphaël reporta son attention sur Nathanaël:

-J'espère que ça ira pour Médéa...

Il lui sourit à nouveau avant de regarder les boissons proposées. A la vérité, il n'avait goûté ni à l'un ni à l'autre même s'il savait ce qu'était le champagne.

-Euh je....je veux bien un peu de...ponch? s'il te plait...

Ca ressemblait à du jus de fruit et ça sentait bon. Même si sa tête lui tourna un peu lorsqu'il mit le nez au-dessus du verre tendu. En tout cas, ça sentait bon!

Il laissa son camarade choisir quelques canapés pour accompagner tout ça et en piqua quelques-uns avant de prendre une gorgée de punch. C'était drôlement bon! Mais il n'y avait pas que des fruits apparemment...la tête commença à lui tourner un peu mais rien de bien méchant pour l'instant:

-Y'a quoi dedans?

Le jeune hermaphrodite souriait d'un air béat, les yeux légèrement brillants, signe d'une très légère désinhibition pour l'instant alors qu'il portait à nouveau les lèvres à son verre:

-En tout cas c'est trooop bon! Mais...y'a pas que des fruits hein?

Houlà non, il devait y avoir autre chose. Il eut soudainement l'impression que la salle tournait autour de lui et s'agrippa doucement au bras de Nathanaël.

-Désolé...je crois que j'ai la tête qui tourne un peu...il fait chaud non?

Oh il n'était pas encore totalement pompette, juste joyeux, mais cela finirait par arriver s'il continuait à boire gorgée sur gorgée.

Je pense n’avoir jamais autant béni le fait qu’on insista à m’enseigner l’art de la danse. Le simple fait d’entendre Quinto-san me répondre dans ma langue, c’est un prestige que je ne peux que remercier. Prenant délicatement sa main dans la mienne, je la guidais alors sur la piste. Notre duo pouvait sembler étrange aux regards extérieurs, mais la vérité restait que je prenais réellement plaisir à cette danse. Réussissant à oublier la honte qui m’avait enchaîné quelques instants auparavant. Me permettant « d’aller de l’avant » !
Je l’avais excusé dans son geste pour son collier. Je pense en comprendre la symbolique. Dévoiler que sa plaie est une force, et non une faiblesse. Un acte d’honneur. Un acte que je salue avec respect.

Je me surpris a éprouver de la joie à cet échange, à ces pas de danses. Me sentant chez moi, à mon aise, avec quelqu’un ne me jugeant pas. Oui. J’appréciais les instants en compagnie de Quinto-san, ou devrais-je dire « Quinto Estefania Ohime-Sama » ? Car, oui. Dans sa gestuelle, sa grâce, et ses actes…elle est à l’image d’une princesse. Et de celle qui mérite la plus grande marque de respect, tel que le veut l’ajout du « o »…
Je vins presque à regretter la fin de la mélodie. La saluant, je vis ses larmes. Il aurait été impoli de ma part de déposer ma main sur son visage, ne fut-ce que pour effacer ces larmes. L’inconvenance n’est de mise, surtout dans la signification de ces perles d’eau. M’inclinant, je répondis donc :

« Meiyo wa watashi no Ohime-sama dearu. »

Car oui…Tout l’honneur était, en cet instant précis, pour ma personne. Ses remerciements et ses larmes étant plus que je ne devrais accepter. Car je ne voyais là nulle faiblesse. Mais la pureté de ce qu’elle est. Et je ne l’oublierai point. Cette soirée d’hiver, alors que mon regard la suivait, je me disais que je ne pourrais pas l’oublier. Sa gentillesse, son attention, et ses manières qui sont bien trop d’honneur pour un simple « Second Fils » tel que moi.

Et si j’eu un pincement au cœur en voyant son fiancé cherchait à la rattraper, je me contentais de froncer des sourcils à son intention. Sait-il quelle perle il est en train de blesser et de détruire, avec ses actions ? Il a beau être mon aîné en terme d’âge, je ne peux tolérer et pardonner ses actions…probablement est-ce pour cela qu’en quittant la pièce, je lui accordais un vague regard. Un regard mêlant de la déception. Car oui, son attitude est décevante, pour quelqu’un de son statut. Et c’est le cœur et l’esprit porté sur cette soirée, que je quittais les lieux pour ma chambre.

[Fin pour Mi-Cha o/ Encore merci à tous ^^]

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"Dites-moi quelque chose que je ne sais pas déjà..."

"je plaisante. Vous n'êtes pas mal non plus."

"Dansons alors. Mais juste une fois, je suis fatiguée et je ne désire que me retirer"

» Arrangement floral ou coup de lame dans le buffet
» Le Bal d'Hiver : côté jardin.
» Le Bal d'Hiver : côté salle de bal.

Le Bal d'Hiver : côté buffet.

Le Bal d'Hiver : côté buffet.

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