✘ Nom : Bepetdvapara
✘ Prénom : Moana
✘ Surnom : Moa, l'aigle
✘ Âge : 25 ans
✘ Groupe : Civils
✘ Nation d'origine : Narthan, désert de Firthan
✘ Métier : éclaireur
✘ Arme : une épée longue

Moana est un solitaire, plutot en retrait par rapport aux autres membres de la tribu, même avec ses propres frères et sa soeur, malgré son amour inconditionnel pour eux. Discret, il parle peu, dévoilant rarement ce qu'il a sur le coeur, ses aspirations, ses envies, à part celle dont il s'est fait une mission personnelle. Il préfère les moments en solitaire avec son aigle royal, que les soirées agitées au coin du feu avec la tribu. On raconte que son aigle royal, Amaru, sont ses yeux et ses oreilles, et que cela explique la couleur dorée des yeux de Moana. Ses cheveux, bien plus que blonds, sont clairs comme l'argent et lui donne parfois l'air d'être plus vieux qu'il n'est au premier abord. S'il les coupe régulièrement, il fut une période, quand il n'était plus dans la tribu, où il les laissa pousser pendant plusieurs années. C'est en revenant récemment chez lui qu'il les a de nouveaux coupés.

Très grand comme la plupart des roroas, mais moins que Hattusha sa soeur, et Eresh leur frère ainé, il est mince et filiforme, mesurant quand même plus d’1.90m. Pas vraiment un rude combattant, même si sa maitrise du kukri-yuga mettrait à terre n'importe quel pakeha non préparé, il est parfait pour les missions de reconnaissance et qui requièrent de la discrétion. Il porte des vêtements de couleur passe-partout, de gris et de blancs rehaussés de quelques tissus rouges à la taille, sur les épaules et sur la tête.

Infatigable et endurant, son corps peut résister longtemps à des efforts prolongés. Son corps dépensant beaucoup dans ces moments-là, Moana mange énormément, pouvant ingurgiter plus de nourriture que de guerriers autour de lui en certaines circonstances, et avoir encore faim après.

Il est un domaine où cette endurance et cette résistance peuvent s'avérer fort utile et agréable... ou handicapant. L'amour. Moana est tellement endurant qu'une femme ne peut seule le satisfaire. Il n'est pas spécialement partisan des plans à trois (ou plus si affinité) même s'il n'est pas contre, et il n'a pas non plus envie d'avoir plusieurs épouses, mais le fait est qu'il n'a encore jamais trouvé LA femme qui résiste à une nuit entière de galipettes endiablées sans faiblir au bout de quelques heures... alors que lui n'est même pas essoufflé. C'est pourquoi il a toujours au moins deux femmes pour passer la nuit avec lui. Elles se relayent le plus souvent et il refuse de satisfaire les deux en même temps, ou de les voir se satisfaire mutuellement, car il n'y trouve pas lui-même de satisfaction dans ce genre de jeu. Il est d'ailleurs plutôt classique de ce côté-là, ne recherchant pas spécialement l'originalité. Tout ce qu'il veut c'est tomber amoureux de celle qui saura tenir la distance jusqu'au bout en sa compagnie. Un désir qu'il a transformé en quête et qui l'a fait voyager pendant plusieurs années à travers les différentes tribus, malgré les regards de biais des siens.

Il eut du mal à accepter le départ de sa sœur pour Lindorm à l’époque et jalousa pendant un temps sa relation avec Shamaash, mais compris quand elle revint tout ce que cela impliquait. L’assassinat de son père lui laissa un goût amer mais il soutint toujours Hattusha dans son entreprise d’unir les tribus et de reprendre la tête des Roroas. Il ne peut pas croire les rumeurs de sa mort et a longtemps parcouru le désert à sa recherche sans succès.

Moana se souvient des bons moments passés avec son père. Des moments rares, car Enkidu avait fort à faire pour maintenir la paix entre tous les Roroas, et une certaine stabilité avec les Pakehas. Insouciant, car trop jeune, Moana ne se rendait pas compte et réclamait souvent la présence d’Enkidu qui passait toujours trop de temps avec les anciens, avec les autres chefs, avec ses frères, sa sœur. Un jour que Moana s’était montré particulièrement agité en son absence, Enkidu était revenu avec un précieux paquet dans ses affaires. Un aiglon blessé, trouvé dans les sables du désert. A peine âgé de quelques mois, le rapace n’aurait pas survécu un jour de plus si Enkidu ne l’avait pas ramené à son fils pour qu’il s’en occupe.

-Il lui faut un nom, Moana. Comment vas-tu l’appeler ?
-Amaru.
-C’est un beau nom. Maintenant il faut t’en occuper en mon absence. Je veux que la prochaine fois que je reviens, Amaru soit de nouveau sur ses pattes, mange seul et commence à voleter. Il est en âge de voler seul. Apprends-lui.
-Mais comment, père ?
-Trouves comment. Parle-lui. C’est un aigle royal, un compagnon précieux pour le fils d’un chef. Je compte sur toi. Ne me déçois pas.

Moana caressa machinalement les plumes sur la tête d’Amaru, perché sur son bras gauche. L’aigle ferma ses paupières et pencha la tête pour mieux apprécier la douceur du geste. Le Roroa donna une légère impulsion du bras et le rapace déploya ses ailes pour s’envoler haut dans le ciel. Moana leva la main sur ses yeux pour se protéger des rayons agressifs du soleil, suivant du regard le vol du rapace majestueux. Soudain, Amaru bifurqua et Moana sourit légèrement. Ils n’étaient pas perdus. Un Roroa ne pouvait pas se perdre dans le désert. Il avait toujours un moyen de retrouver son chemin, même s’il n’y a rien autour de lui. Le jeune homme se remit en marche, plus décidé que jamais. Il y avait plusieurs années qu’il était parti de chez lui à la recherche de la perle rare, et il revenait bredouille, mais il n’abandonnait pas pour autant. Il avait appris la mort de son père et sa place était auprès des siens. Il avait hâte de revoir Hattusha, Eresh et les autres.

Eresh était plus grand que lui, beaucoup plus fort aussi et Moana n’avait jamais réussi à le battre, ni au Kukri-Yuga ni à l’épée, et pourtant Moana était un bon combattant. Mais Eresh était plus fort et c’est tout. Plus colérique aussi, mais Enkidu avait toujours su calmer les ardeurs de son fils ainé, trop prompt à s’emballer au moindre geste ou mot déplacé. Sous ses airs de volcan sur le point de se réveiller, Eresh avait cependant toujours soutenu Moana dans sa quête de découverte de l’âme-sœur et l’avait même défendu contre certains membres de la tribu.

Le moment le plus difficile pour Moana ne fut pas de quitter sa famille à la recherche d’une femme digne de lui, mais de voir partir sa sœur ainée, Hattusha, pour l’académie Lindorm après avoir rencontré un dragon de feu. Au début jaloux de cette union, Moana avait bien vite compris que sa sœur devrait se soumettre à de nouvelles lois, subir des affronts et des épreuves qu’il ne soupçonnait pas. Les Pakehas lui faisaient peur à l’époque, et la savoir loin de la tribu entourée d’étrangers, de blancs, capables des pires horreurs, sans honneur et faibles face aux épreuves de la vie, était un véritable calvaire les premières années.


Puis il grandit, il devint un homme et ses propres problèmes prirent le pas sur les inquiétudes qu’il avait pour Hattusha. Régulièrement elle revenait les voir et elle ne changeait pas. Moana était rassuré. Elle était toujours Roroa. Elle était toujours sa sœur et elle le serait toujours. Alors il partit un jour, parcourir Narthan et les déserts, de long en large et en travers à la recherche d’une femme qui saurait lui offrir ce dont il avait besoin.

Moana se souvient des moments délicieux passés avec les filles des autres tribus. Accueilli avec méfiance au début, la rumeur de son étrange quête se répandit de tribu en tribu, si bien qu’il eut de moins en moins besoin de sortir les armes lors de son arrivée. Il se souvient de ce chef d’une tribu aujourd’hui disparue, s’avancer vers lui, poussant au creux des reins deux de ses filles les plus jeunes, presque entièrement dénudée,de pures merveilles, aux longs cheveux blonds, à la peau mate et brillante, aux attributs plus que raisonnables et au sourire aguicheur. Moana ne pouvait pas refuser ce présent qu’on lui faisait pour une nuit. Il était resté quelques jours, mais après avoir constaté que les deux filles ne souhaitaient pas vraiment rester avec lui, et qu’il ne nourrissait aucun sentiment, ni pour l’une, ni pour l’autre, il était reparti avec Amaru sur le bras, vers une nouvelle tribu, à la recherche de sa Ninmah, qu’il ne désespérait pas trouver un jour.

De toutes les tribus, son père lui avait bien spécifié d’éviter les Te-Kaipara. Leurs idéaux étaient trop différents, leurs aspirations moins nobles et Moana obéit sans se poser de question. Il ne les haïssait pas, ne les craignait pas, mais la parole d’Enkidu était d’or et il n’était pas pensable aller outre.

Mais un jour, Amaru lui apporta des nouvelles couleur de sang. La mort d'un père que Moana avait toujours vu comme un dieu, fils de Tammuz, aussi fort, aussi immortel. Comme une lame en plein coeur, le jeune homme ne parvenait plus à respirer, prit de froid dans tout son corps à peine sortit de l'adolescence. Alors il mit sa quête de côté pour rentrer parmi les siens et retrouver sa famille. Parce qu'elle avait besoin de lui et qu'il avait besoin d'elle. Il retrouva Eresh, ses deux autres frères et Hattusha qui lui avait beaucoup manqué. Elle était devenue plus grande, plus forte, plus musclée. Plus dure aussi, comme si quelque chose était mort en elle en même temps que leur père. Moana avait les cheveux qui lui arrivaient jusqu'au bas des fesses et le jour des funérailles d'Enkidu, Moana se les coupa de nouveau comme une promesse à la terre et au ciel. Aucun Te-Kaipara ne connaitra le repos tant qu'il foulerait le monde de ses pas et qu'il n'aurait pas vengé cet affront fait à sa tribu. Aux côtés de ses frères et de sa soeur, Moana se donna corps et âme pour le combat contre les autres tribus. Il tua et failli être tué et jamais ne trouva la satisfaction d'avoir vengé son père. Car au fond il le savait, rien ne ramènerait l'être qu'il avait le plus aimé. Rien ne changerait le fait qu'il ait été arraché à ses proches et tuer tous les rebelles n'y changerait rien. Il assura Hattusha de son soutien mais repartit en quête de sa Ninmah, plus décidé que jamais à trouver celle qui lui était destinée. Cependant, les tribus ayant volé en éclat suite à trois années d'une guerre sans merci, il ne partait jamais bien loin et revenait tous les jours ou presque auprès des siens.


La religion, les croyances volant en éclat, c'est tout un peuple qui était déstabilisé. Moana avait toute confiance en sa soeur cependant et savait qu'elle trouverait le moyen d'unir les Roroas sous une même bannière, un même combat. Quel meilleur combat que celui de reprendre sa terre aux usurpateurs ?!

Une partie de la nuit il allait de l'avant cueillir des informations pour Hattusha. Pour les quelques heures qui restaient d'obscurité sur le monde, Moana accueillait sous sa tente une ou deux filles pour évacuer le stress et la frustration. Le jour il se reposait et passait du temps avec son aigle, à chasser et repérer les mouvements des ennemis. Et la nuit suivante le même manège recommençait toujours.

Cela dura plusieurs mois jusqu'à ce qu'une nuit il apprit les rumeurs sur la disparition d'Hattusha et la mort de tous ses hommes. Les Te-Kaipara avaient encore frappés et la rage monta une fois encore dans le coeur de Moana. Perdre son père avait déjà brisé quelque chose en lui, mais perdre sa soeur était intolérable et il ne l'acceptait pas aussi facilement. Si les Te-Kaipara étaient réellement responsables, alors Moana les trouverait et il les tuerait jusqu'au dernier. Il retrouverait Hattusha et la ramènerait chez eux, dans leur famille, dans leur tribu, qu'elle soit en vie ou non. L'impétueux Eresh n'était plus le même depuis la mort d'Enkidu et ce n'est pas lui qui se mit en travers du chemin de son frère cadet. Au contraire, il le poussa presque à partir, près à le faire lui-même s'il l'avait pu.

C'est ainsi que depuis environ sept mois, Moana parcourt Firthan en tout sens à la recherche de sa soeur et de Shamaash, de la moindre trace de leur passage, de leur survie ou de leur trépas, mais pour le moment, rien. C'est ainsi que pendant tout ce temps le jeune Roroa excécuta les rares Te-Kaipara qui eurent le malheur de croiser sa route. C'est ainsi qu'une âme blessée en viola certaines autres pures et innocentes, incapable de gérer un trop plein d'énergie non canalisée, autrefois gérée grâce à l'amour des siens, aujourd'hui déversée par toute la haine contenue depuis tant de temps.

✘ Pseudo Internet : Rebelz
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? *pouic les doigts* c'est mon 4ème compte...
✘ Le Code : validé.