Adresse Personnelle

Moana Bepetdvapara
Tribu des Bepetvapata-Te-Roroa
Désert de Firthan
Narthan

Les messages sont stockés dans une petite boîte en bois. Régulièrement, Amaru, l'aigle royal de Moana revient dans la tribu et attend qu'on lui attache les messages à la patte. Il repart ensuite livrer ses messages à Moana quand il n'est pas sur place (comme en ce moment).

Code:

    <div class="titre2">A l'attention de Moana Bepetdvapara</div><blockquote><div class="cadreinfos2"><div class="titre3">Message : </div>Remplir ici
    </div></blockquote>

Message :

Mon frère,

Ne crois pas ceux qui te diraient que je suis morte, car rien n'est plus faux. Par Tammuz, par le Feu de nos ancêtres, je reviendrai bientôt à vos côtés. Je dois me remettre en des lieux sûrs. J'ai trouvé l'assassin de père et je sais quoi faire pour rompre avec notre passé. Fais-moi confiance et ne me juge pas. Je reviendrai bientôt parmi vous, mes frères, mon peuple. Je fais de toi le messager de mon retour: annonce à nos frères et sœurs que la reine Hattusha n'est pas morte. Je te laisse un de mes bracelets et ces cheveux en guise de preuve.

Je vais revenir. Porte ma parole aux tribus.

Hattusha.

Message :

Frère très cher,

Je te remercie d'avoir été la voix qui a porté mon retour, grâce à toi les tribus pourront éventuellement commencer à mettre leurs différents de côté. Je suis actuellement à Larragon dans l'académie de Lindorm pour convenir d'un plan avec quelqu'un que j'ai rencontré et qui m'a sauvé la vie, étant devenue mon Hoa. Tu vas trouver ça complètement fou mais cette personne chère à mon cœur est une Te-Kaipara, et la fille de l'homme qui a sonné la fin de Père. Ne les haï pas. C'est la haine qui alimente la chute de notre peuple.

Les Te-Kaipara ne sont pas responsables de ma prétendue mort: ce sont des Pakehas qui m'ont attaquée et quelqu'un, peut-être de notre sang, a colporter la rumeur. Je trouverai ce chien et sa tête sera offerte au Te-Kaipara en signe d'apaisement. N'y vois pas de la soumission; je suis reine et mon devoir sacré est d'être le cœur qui dirige toutes les tribus, pas le bras qui les soumet.

Je partirai au sanctuaire de maitre Kubaba pour parfaire mon Kukri-Yuga puis je reviendrai parmi vous. j'aurai besoin de toi car je voudrai -cela reste entre nous- retrouver Hemi-Tipene, la cité perdue de notre peuple. Je pense que cela pourrait être le symbole de ralliement qu'il nous faut.

Ne déteste pas tes semblables. Ne fais pas confiance aux Narths mais ne repousse pas les Pakehas.

J'espère que tu as trouvé, ou que tu trouvera ton Inanna. Je t'aime.

Ta sœur, Hattusha.

Message :

Frère très cher,

J'aurai aimé ne pas croire mon hoa lorsqu'elle m'a dis que tu avais violé des femmes de sa tribu mais je sais qu'elle ne me mentirai jamais. Souiller une femme est indigne d'un guerrier et d'un homme. Je n'ose croire que mon propre frère a prit la fierté des femmes Te-Kaipara. Je ne te demanderais pas pourquoi, car il n'existe aucune bonne raison à un viol. En ma qualité de reine mais aussi de sœur, je me dois de te châtier.

Tu devras te racheter auprès des Te-Kaipara et chercher leur pardon ou abandonner ton titre d'Annunaki. Un guerrier Roroa n'agit pas ainsi. Tuer un ennemi est normal, l'humilier est inutile, faire subir cette humiliation à nos frères est inconcevable. Même nos frères ennemis. Le temps où cette tribu était notre adversaire se doit d'être révolue et tu dois le comprendre. Fais ton choix: l'exil ou le rachat.

Tu devras donner aux femmes Te-Kaipara autant d’enfants que tu as pris d'honneur et te soumettre à leur fantaisie. Si aucune de veux de toi, tu donneras tes deux enfants premiers nés à la doyenne de la tribu. Si tu refuse, tu seras exilé dans le désert et considéré comme Hine-nui-te-pō, un paria à nos yeux.

Ne te méprend pas, c'est parce que je t'aime que je te condamne.

Ta sœur et ta reine, Hattusha.

Message :

Frère,

Quand la colère chemine devant, honte et dommage suivent de près. Cependant, j'ai honte de toi. Et je suis en colère, je suis triste. Je suis désemparée, puisque tu es le frère que j'aime tant. Ne parle pas d'instincts bestiaux: l'animal ne connait pas le viol. Ce n'est là qu'une excuse d'humains, les animaux sont bien lus nobles que nous.

Ils te laisseront en vie, par ma volonté. Non pas pour t'épargner mais pour que tu vives avec ce que tu as fais et que tu apprennes à vivre avec. Ils devront te pardonner, mais tu devras leur pardonner aussi pour ce que tu leur reprochais. Et apprendre à te pardonner à toi-même. La mort n'apprend rien. et ne rachète rien, du moins selon moi. Il n'y a qu'en vivant qu'on apprend à devenir meilleur. En cela, je te souhaite une très longue vie, et d’expier tes fautes pour prouver que la mort n'arrange rien aux affaires.

Tu es mon frère, je n'ai pas de haine pour toi. Je suis ta sœur et ta reine et même si la colère coule dans mon sang, sache que celui qui nous partageons ensembles fera que tu seras toujours mon frère.

Va, et accepte ta punition. La soumission est une chose à connaitre: le propre des révoltés est de s'être un jour soumis, après tout. On ne peut connaitre la grandeur que par la soumission, la bonté en ressentant l'humiliation des autres. La grandeur par l'abaissement, la force par la faiblesse: le fort se sait fort car il sait ce qu'est d'être faible.

J'ai moi-même, je pense, trouvé mon Inanna. Elle est du clan Te-Kaipara, ce qui prouve que nous sommes capable de remiser les vieilles rancœurs. Je te souhaite de parvenir à découvrir le pardon et trouver la tienne.

Ta sœur avant d'être ta reine, Hattusha.

Message :

Frère,

Ne te méprends pas; cette justice me coûte et me trouble. Mais je n'en montrerai rien en dehors de ce courrier. J'ai grandi avec toi entre les dunes de Firthan, et nous avons partagé nos jeux et nos repas, nos chasses et nos rires. Mais je te ferai payer tes faits. Ta honte est justifiée, mais elle n'est pas suffisante et visiblement tu le sais. Cette histoire appartient maintenant aux Te-Kaipara. Sache que j'affronterai le chef de la tribu pour réparer le meurtre de notre père. Soie en paix sur ce sujet, j'ai une bonne conseillère.

Une femme reste une femme et l'amour est aveugle à beaucoup de choses, dont les erreurs passées. La femme âme-sœur connait l'amour et le pardon.

Eresh est un homme de valeur, il est déçu et blessé par tes actes. Mais si tu parviens à gagner le pardon des Te-Kaipara, tu auras le sien aussi. Et le mien. Mon amour pour toi surpasse ma colère.

Que leur volonté soie faite, alors. Tammuz ne connait pas le pardon, mais nous ne sommes que des Hommes, avant d'être ses enfants. Que le Feu soit ton guide et ton gardien et que brûle en toi la flamme de la rédemption.

Ta sœur avant d'être ta reine, Hattusha.