✘ Nom :MacGrady
✘ Prénom : Ichabod
✘ Surnom : Brainmaster
✘ Âge :28 ans
✘ Groupe : Civil
✘ Nation d'origine :Keven, Hanuriiel
✘ Métier : Écrivain.
✘ Arme : un coutelas à la cheville et une canne contenant une épée.

Tu ne comptes plus les nombres de fois où l'on te demande dès que l'on te rencontre combien tu mesures. C'est toujours ta taille qui entame la conversation, que ce soit par curiosité ou pour information. Au lieu de ton nom, de ton origine ou encore de ton métier. Souvent cela te fait soupirer, mais tu réponds tout de même, de paroles monocordes et claires : « Entre la terre que je foule de mes pas et le ciel que j'admire en levant le regard, il y a presque deux mètres. Bon disons un mètre quatre-vingt-dix-huit pour être plus précis. » Tu es un géant, tu es de ses gens qui surplombent la masse, la foule sans même le vouloir. C'est naturel, c'est inné et tu dois faire avec. Ton poids quant à lui laisse bien des connaissances dans l'interrogation. Manges-tu assez, fais-tu des dépressions, car tu es maigre Ichabod, bien trop maigre. Tu donnes une impression de délaissement quand on t'observe alors que tu te sustentes comme tout un chacun et que tu vis correctement. Tes cheveux noir de jais et bouclé font ressortir la blancheur de ta peau. Après tout tu as des origines celte et que ce soit dans ton accent ou tes manières, on le comprend vite. À ce visage, je dois ajouter tes iris, entre la noisette sauvage et l'encre de chine. Un regard qui transperce et qui étonne, car il est à la fois tendre et intense. Dans l'ensemble, tu es un homme qui impose sans vraiment le vouloir. Tu possèdes un corps fin, sec et assez disgracieux. Tu te dis que de toute façon, tu ne pourras pas plaire autrement que par ta syntaxe, alors tu ne forgeras pas ta personne physiquement. On te cantonne parfois dans les traits d'un homme austère, asocial et presque muet. Tu aimes parler que ce soit avec le jeune énergumène qui vocifère ou encore la noble demoiselle avec qui tu refais le monde.

Côté vestimentaire, on te surnomme amicalement Brainmaster. Peut-être du fait de ta coupe assez noble ou de ton air toujours supérieur. San oublier ton long pardessus qui comme un cocon te protèges du temps. Pour le reste, tu gardes des tons bleus, noir et blanc rien de plus.

La joie ne transparait pas forcement sur ton visage, pourtant, tu sais être un bon vivant. Tu te dis que savoir boire comme tes ancêtres, c'est un peu les honorer et heureusement pour toi, tu tiens l'alcool. Tu ne t'imagines pas ivre, à déblatérer des injures et des inepties sans nom, alors que tu es un homme de lettre élégant. De plus, cette gaieté de vie, tu veux la partager même avec l'inconnue, quand bien même ce ne sera que pour quelque heure. Comme tu aimes dire si finement : « Amie d'un soir, matin sans déboire. »

Puisque tu aimes lire et écrire des nouvelles, tu te dois d'être cultivé. Tu as depuis ta plus tendre enfance, pris comme habitude de te renseigner sur bien des choses de la vie. Que ce soit la politique, la religion, mais aussi les dragons, leurs dons et surtout l'importance des nations. Tu sais que tu ne dois pas faire de faux pas, car même si un conflit n'éclate pas, les tensions, elles, peuvent être des plus dangereuses. Tout le monde ne peut pas t'apprécier à ta juste valeur et que c'est tout à fait normal. Tu essayeras de t'adapter du mieux que tu peux même si tu sais que cela ne sera pas tout évident.

De ton flegme naturel, en résulte une certaine galanterie. On pourrait croire que tu vas en profiter pour assouvir des vices cachés ou pour obtenir des choses indécentes, pourtant non. Tu sais te montrer poli, courtois et bien éduqué. Tu n'es pas un enfant issu d'une famille riche, mais que ce soit tes gestes, ta façon de t'exprimer, tout en laisse paraitre le mimétisme parfait. C'est comme si on t'avait appris tout ce qu'un noble, un gentilhomme devrait savoir sans que ton milieu soit aisé. Tu ne le fais pas ressentir, mais c'est un atout de ta personnalité. Cela te rend sociable, approchable et surtout agréable à vivre.

Hélas, mon cher Ichabod, tu n'es pas parfait loin de là. Tout d'abord, ton plus grand défaut est ta susceptibilité. Tu sais que tu n'es pas un apollon, mais entendre que de quelqu'un que tu es repoussant, cela t'énerve au quart de tour. Dans ces moments-là, tu fais preuve de bien moins de courtoisies, et même si tes mots ne sont pas injurieux, ils en deviennent assez tranchants. Tu vises où ça fait mal et bien souvent, tu passes pour quelqu'un d'ingrat, de désagréable et de dur. Ensuite, quand la pression se relâche telle une soupape, tu soupires et redeviens studieux et calme. Tu n'as pas vraisemblablement de remords, mais tu n'aimes quand même pas cela.

Tu as le don de couver un peu trop les gens à qui tu tiens. Tu fais souvent le preux chevalier pour protéger une demoiselle que tu connais alors qu'au final, tu passes pour un idiot. Tu oublies régulièrement que ton gabarit assez mince ne fait pas de toi une montagne insurmontable, ce qui te faire rejoindre le sol assez lourdement. De plus, cela te rend étouffant, collant et donc énervant, ce qui hélas fini par devenir un lien avec ta susceptibilité précédemment cité. Au final, si tu savais contrôler ce mauvais côté de toi, tu serais assez supportable, tu sais.

Oh, j'oubliais ce côté un peu trop sûr de toi et ce narcissisme si simple à comprendre. Tu écris depuis ton enfance, tu te penses génie et visionnaire. Quand bien même tu as une connaissance approfondie sur de nombreux domaines de ton entourage et qu'eux même ignore, tu ne sais pas tout. La science infuse n'est pas encore à ta portée, et même si ton statut d'écrivain est reconnu, la qualité de tes livres l'est beaucoup moins. Peut-être qu'avec le temps, tu sauras réfléchir, qui sais.

5 février – 15 année de ma vie... Ma vie nourrit de connaissance

Bonsoir cher journal, je me vois dans l'obligation de t'entamer comme un mal propre en écrivant rapidement sur ta page. Honnêtement, il semblerait que tu es plus de difficultés que mes géniteurs et génitrice à me faire monter le sang au front. Nature par-ci, nature par là non, mais je vous jure... Être né fils de protecteur de la nature, était enfant une grande partie de plaisir, je m'enivrais de toute cette connaissance ; mais maintenant cela m'insupporte. Apprendre tant de choses grâce père et mère, c'était si agréable. Je me sentais comme enveloppait d'un privilège que seul celui qui avait des parents comme les miens pourrait connaitre. Je pense que c'est à partir du moment où ils ont refusé que je fasse littéraire et non, protecteur de la nature, que j'ai pris congé de leur paroles. Et le pire dans tout ça, c'est que si je ne me décide pas dans les plus brefs délais, je devrai décider de mon avenir sans domicile ni toit.

9 février – Même année

Me revoilà cher journal, je te reviens. Ce n'est pas mon caractère, mais j'ai quelques doutes quant à ma décision passée. Je ne pense pas que mon peuple soit le plus parfait, mais je veux connaitre le monde et en faire une voir des centaines d'histoires. Je veux égaler cette femme, cette aventurière qui a osé sans jamais flancher. Ne pas être un lâche... Oui, c'est ça ! Je veux montrer ma conviction et ma rage. Pour l'heure, je dois essayer de cacher à mes parents, mon futur projet. Je le dois sinon ils ne me verront que comme un enfant turbulent, et plus, leur relève. Je ne veux plus de ce lieu si étouffant. On me dit sans cesse que je suis entouré de mères natures, qu'elle me protège, mais pour moi elle m'emprisonne. Que ce soit la vie ou le cerveau. Désolé journal, mais je vais devoir te délaisser.

17 avril – 18 ans : Le livre s'aventure en forêt.

Tu me vois bien confus ami des secrets, me voilà en chair et en maturité. Si tu ne me crois pas qu'il en soit ainsi. Je t'ai retrouvé comme une humble dépouille dans un recoin poussiéreux de ma chambre. Pour te dire, je ne me rappelle même pas ce qui a pu te laisser dans cet état. Aujourd'hui sera un jour plus important que les autres. Aujourd'hui, j'ai 18 ans et je vais oser ce qu'une seule à oser sans même prévenir qui que ce soit. J'ignore totalement la suite, mais j'ai confiance en moi. Quoi qu'il arrive, je serais de front face à mes peurs... Enfin, j'espère.

17 Avril au soir – Sans un mot, je m'engouffre dans l'inconnu.

Je n'ai rien compris de ce qui s'est passait mon journal. Rien. Je me rappelle seulement d'avoir vu une grande ombre, puis d'avoir sorti une sensation humide et visqueuse sur ma joue. Je me suis réveillé à l'orée du bois seul, mais avec une écaille dans la main. Je crois que je voulais prouver à tous ceux du village, que le petit Ichabod pouvait lui aussi être un aventurier, on peut dire que c'est à moitié réussie. Je ne sais pas si j'ai rêvé ou si c'est bien un dragon que j'ai vu, à vrai dire personne ne va me croire même avec cette preuve. Pour eux, je ne suis que l'enfant plongé dans ses livres au milieu des arbres, rien de plus. Un petit paria pourtant approchable. Je sais bien que mes parents me lancent toujours d'étrange regard comme s'ils pensaient pouvoir faire ce qu'ils voulaient de leur enfant. Pensent-ils qu'avec leurs cultures personnelles, il en savane autant que moi ? J'en doute et je leur prouverais aussi.
21 mai – Il trouve enfin la conviction de parler

Je suis adulte et j'ai enfin parlé avec eux. J'ai pris sans tarder la parole face à ce père qui me faisait peur quand j'étais enfant. Maintenant, je suis toujours son fils, mais de ma grande taille, il n'effraye pas plus ma personne que mon intellect. J'ai vu sur leur visage une grande déception, quand ils ont appris que je voulais devenir celui qui écrivait une vie, voir plusieurs sur du papier plutôt que de protéger en préservant la source même de celui-ci. La déception se lit surtout sur le faciès de père, alors que mère semble plus en doute. Elle m'a chuchoté après son départ que je lui rappelais son grand-père. Un homme qui avait conquis comme tant d'autre les terres sauvages. Après tout, si on regarde bien, j'ai les traits fins, les cheveux bruns comme le jais et une stature longiligne. Alors que mon patriarche est châtain, plus trapu et assez petit.

29 décembre – Un an après le conflit

Pour avoir défendu mes envies et mes projets futurs, mon cher journal, je peux t'avouer que cela ne fut point facile. Je me suis disputé mainte fois en prouvant que j'étais fait pour autre chose que les végétaux. Je ne pourrais compter le nombre de fois où j'ai repris mon propre père sur des termes que lui-même ne savait utiliser à bon escient. Une partie de moi n'était pas encline à le reprendre de la sorte, surtout en sachant qu'il était quoi qu'il arrive mon géniteur. Il avait une once de rage sur le visage et quand ma mère n'était pas là, c'était à la limite de la guerre entre nous. Non pas que je voulais imposer ma suprématie intellectuelle sur lui, mais plutôt que je préférais parler à niveau égal, le mien. Ce que je ne m'attendais pas, c'était bien de savoir qu'un jour mon père me pousserait à travailler. Il avait toujours son air bourru, son humeur enragée, mais il semblait fatigué. Il devait être las et avait fini par lâcher pris, lui le roc, le puissant. Je passais un long moment, voire plusieurs semaines à écrire dans mon coin. Je le présentais humblement à ceux qui m'avaient mis au monde et ce fut elle qui me conseilla non sans réserve et mise en garde de me rendre à Orëa. Pour elle, même si elle était la ville mère, la plus ancienne, elle restait une ville comme les autres. Avec ses problèmes, ses solutions et ses énigmes. Je pris plusieurs jours à me décider avant de quitter le lit familial pour l'avenir. Ce qui m'étonnait, fut de ne plus avoir revu ce dragon depuis que je l'avais découvert, il y a bien des années. Ce fut en moi presque une déception, moi qui me sentais comme un explorateur devant un trésor antique.

15 août – Les années passent, mais les souvenirs et les surprises persistent.

J'ai maintenant 24 piges et pas une ride, vieil ami. Je sais bien que je ne vais plus avoir besoin de toi et je suis en constant dilemme à savoir si je dois te garder ou non. Pas comme un souvenir d'enfance, le faire lire à quelqu'un futilement, mais pour avoir encore une preuve que je n'ai jamais été lâche. Même quand j'avais été une honte pour lui, j'ai voulu relever la tête et affronter le monde. Ce ne fut pas une mince à faire, mais après cela faisait plusieurs années que j'étais dans la capitale. J'avais changé mes habits un peu trop sauvages pour une tenue plus sobre, plus distingué. Je ressemblais à un noble parmi les gens de la nature. Je ne me souciai guère de cela au point de tenter après quelque année d'explorer l'inconnu. Que fut ma surprise quand une paire d'iris caractéristique apparurent en pleine nuit devant moi. Ce dragon, pas des plus grands se tenait devant toi. Je l'observais sans broncher ni bouger. J'essayais au maximum de me rappeler de ce qu'avait pu m'expliquer et m'apprendre ces hommes de culture. Des hommes pieux dont le savoir avait de quoi étonner plus d'une personne rien qu'avec une phrase. Leur tournure de phrase, leur nonchalance, mais surtout cette abondance de connaissance, vous noyez dans une fascination naturelle et incontrôlée. Mon regard continuait tant bien que mal à observer la créature écaillée devant moi. Je lui tendais alors l'écaille que j'avais gardée d'elle et je la voyais s'approcher. Je n'avais pourtant pas prévu la suite des évènements, car au lieu de simplement récupérer son écaille, elle me sautait dessus. Ce fut également comme cela que je découvrais qu'elle était une demoiselle. En appuyant sur son nez logement, je trouvais la force de sortir de sous elle. Je retournais dans le village, non sans qu'elle me suive comme un chien. J'essayais plusieurs fois de la repousser, mais en vain. Au final, elle se trouvait devant ma maison à garder sans bouger, ce logis. J'avais en l'espace d'une nuit fait plus d'effort, d'avancement dans mon avenir et mon envie que jamais auparavant. J'avais maintenant, le talent pour écrire, la façon de le faire et la monture. Je devais tout de même faire attention.

26 septembre – Aujourd'hui, il est encore le même.

Du haut de mes 28 ans, je me dresse sans problème face au monde. J'écris plus qu'on ne peut le penser et j'en remplis la bibliothèque de certaines villes. Les plus civilisés, m'accueillent quand les autres me repoussent sans relâche. J'ignore si un jour, je pourrais finir ce livre du monde où je vis, mais en tout cas, avec Tara, je parcourais le monde. Sinon, ça vous dit une tasse de thé ?

✘ Pseudo Internet : Skin, Jack, Anoss
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ?Loreleï m’a convaincu voyez-vous. Elle est douée en affaire fate gaffe èé.
✘ Le Code : Validé..

✘ Nom :Tarakona
✘ Surnom :Petite Teigne.
✘ Âge :10 ans.
✘ Type :Terre.
✘ Don qu'il vous a légué :Aucun, car Ichabod à préféré délaisser l'académie pour la littérature.
✘ Nation d'origine :Keven

Du plus loin que tu puisses te rappeler mon cher Ichabod, tu n'as jamais su ni pu peser ta dragonne. Cette chère Tara' a toujours été une vive d'esprit. Assez petite du fait de son jeune âge tu sais qu'elle ne dépasse pas deux mètre cinquante, quant à son poids il te reste inconnu.
Ce qui ressort chez elle, ce sont ses iris immense et jaune comme ceux d'un chat. A la différence que les siens ont facilement la taille de ta main. Tu aimes faire semblant de poser ton doigt sur son nez pour t’amuser d'elle et la taquiner. Après tout, la vue de cette gentille bête en train de loucher sans s’en rendre compte te met le rire aux lèvres. Elle possède de petites dents assez acérées pour couper un doigt, ce que tu n’as jamais essayé de vérifier bien évidemment. Bien souvent, elle pousse sur ses petites, mais vive pattes et tu te retrouves sous elle comme un nigaud. Elle a beau ne pas être imposante, elle sait se défendre comme il faut. Tu ne la repère pas le plus souvent par sa silhouette, mais par le bruit qu’elle fait. Une sorte de cri mélangé au son du battement de sa queue sur le sol. Un son que tu as su reconnaitre parmi tant d’autre.
Toi qui ne pensais pas être un jour un dragonnier, tu as pourtant rencontré cette petite furie un soir où tu voulais trouver l’inspiration. Tu étais tombé sur elle, sur cette créature à écailles, comme on tomberais d'un arbre par mégarde. Tu avais fait un bon en arrière presque un sursaut ridicule en apercevant ses iris immense et jaunâtre. Elle t'avais sauté dessus, te mettant dans une sacrée panique, jusqu’à ce que sa langue baveuse et rose te nettoie le visage. Au début, avoir un dragon comme compagnie de route ou même au quotidien ce ne fut pas facile. Pourtant à l'heure d'aujourd'hui tu t’en es accommodé sans problème. Le seul problème c'est bien sa possessivité envers les autres dragons. Elle ne semble pas supporter que tu approches un autre dragon et se montrerais presque agressive même si le dragon est de plus de 3 mère et que son age est millénaire.