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Bordel, tu peux nous laisser cuver ?

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Arthur Apostam
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeMar 3 Fév - 17:07

« On file ? Tanaris les occupe.
- Briquet, ce n’est pas raisonnable.
- Car t’es raisonnable avec la boisson l’humain ? Quitte à boire, autant que tu le fasses en t’amusant plutôt que dans ce coin sombre ! Sinon, je révèle où t’a planqué tes bouteilles.
- Ok, ok. La voie est vraiment libre ? »


L’expression de Briquet, dragon de feu mon ami, était claire. Oui…La voie dans le palais, entre mes appartements et la sortie du personnelle, était dégagée. Tanaris ayant encore dévalisé l’un des gardes-mangés, pour attirer l’attention des gardes et serviteurs du Palais. Merci l’ami, je subirais tes chansons à boire la prochaine fois !

Une bourse d’argent, dans sandales, une coiffe sur la tête…un pantalon court et une simple chemise. J’étais vêtu simplement. Loin de toutes les tenues d’apparat que j’ai désormais dans ma garde robe.
Habillé en noir, je passais inaperçu. J’avais mis un pansement sur ma joue, cachant ma cicatrice. Et mon sabre d’abordage restait à ma ceinture…tout du moins, un sabre d’entraînement. Pas celui que je me suis fait « sur mesure », avec le blason des McCallan.

Arrivé dans un bar, on a rigolé et joué : Briquet et moi. Combien de bouteilles ? Combien de verre ? Bah, le comble ? J’ai l’alcool triste alors une fois imbibé, bah, je pleurais son départ. La mort de mes potes. Je tombais petit à petit dans l’ivresse. Et on me prit probablement pour un soldat ayant tout perdu dans cette guerre pourrie.
Quand je savais même plus quoi dire, alors que ma bourse n’avait plus une pièce, et que je puais l’alcool à dix mètres…bah, je crois que ce fut le noir. On m’a jeté d’un bar du souk…J’ai trébuché dans une ruelle. Atterrit sur un truc mou…des sacs ? Oh…Cela doit plutôt être les sacs de jute servant à stocké les déchets…Bah, en fait, j’me suis endormi. Briquet sur le bide, les quatre fers en l’air. Moi, hagard et ailleurs…

Le jour se levant, des bruits raisonnant, je grognais. Mais je ne sentais plus ni ma tête, ni mon corps. Alors, je laissais ce sommeil « apaisant » m’envahir. Et je crois que la bestiole est ok avec moi. Sauf que, petit à petit, dans mon crâne douloureux…J’entendais des chansons paillardes sur une voix fausse.


« Ta gueule…Merde…Tanaris. T'es lourd... » Grognais-je, comme une litanie. Les yeux toujours fermé, complètement débraillé et défoncé.
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Cordelia S. MacElurst
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeMar 3 Fév - 20:02

Les vacances. Pour les élèves c’est un moment de repos où ils retournent chez eux, ou presque. A contrario, pour Cordelia, c‘est le moment où elle redevient capitaine de son navire, comme certain Week End. Ils étaient venu la chercher à Laragon. Devant pas mal de personne admirative, surtout des premier années. Il faudrait qu’elle leur explique ensuite. mais bon.

Cordelia était partit en mer elle avait pu attendre les coté de Narthan dans la nuit grace à un dragon assez sympathique ayant tiré son navire. Bref, Matin, fraicheur chaude. Elle souriait assez heureuse de trouver un hiver où il ne faisait pas froid comme à Lindorm. Elle avait même repris sa tenu habituel : haut Bikini, chemise sans manche serré par une écharpe rouge, le foulard de son père autour du coup et un Short accompagné de cuissarde.
Elle devait ravitailler son Navire en dansé peu périssable et les fruits qui tiennent le mieux en mer était finalement les fruit tropicaux Narth.
Soma était partit chercher de la viande Sèche et faire le plein d’eau potable, les autres réparer et nettoyaient le navire, tout roulait finalement alors que le roi soleil, son dragon profiter des rayons dans le ciel.

Elle marchait finalement, un premier sac en papier dans les bras. Avant d’entendre un bruit… Des Paroles. Un Grommèlement. Tournant la tête elle pu voir un ivrogne et son dragon. Un dragon Rose… Un Ivrogne au cheveux rouge. Qu’est ce qu’il avait dit déjà ? T… Tana… Putin. Elle en revenait pas et laissait même tomber son sac de fruit pour approcher de la loque humaine. Ses mains fraiches passant sur sa joue pensé et son front pour finalement soupirer. Il aura tout fait de travers lui …

- McCallan…

Fut sa seul réaction. Mais elle fronçait les sourcils. Ce dragonnet Rose lui disait quelque chose. Mais elle n’avait pas le temps de réfléchir, si quelqu’un les voyait ça pourrait être embêtant pour le Gouverneur.
Saisissant son col, elle le secouer avec toute la douceur, absente, dont elle était capable. En connaissance de cause. Placé de façon a se qu'il ne lui vomisse pas dessus.

- McCallan Debout. DEBOUT.

Pourquoi était il dans les déchets ? Pourquoi sentait-il ainsi l’alcool ? Pourquoi lui, qui était si propre sur lui avait fini ici… Elle avait du mal a le reconnaitre.
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeMar 3 Fév - 20:35

Il n’y avait pas que le soleil…Non…Il y avait autre chose, plus encore que les chansons de Tanaris. Car j’entendis une voix déformée, lointaine. Et on me secoua, mes yeux s’ouvrant. Le monde tournant, le soleil cognant, mon visage devenant pâle, la voix était lointaine, et mes tripes remuaient. Je repoussais la chose, personne, que sais-je pour finir par vider ce qu’il devait rester de mon système digestive sur le sol. Briquet se réveillant, s’étirant, grognant un peu et s’exprimant sans que je ne comprenne tout.

« Tiens, la fille MacElurst. Tu m’aides à le déplacer ? Il y a une petite maison abandonné dans le coin, une ancienne boutique des McCallan où ils venaient vendre depuis Dali. Oh et, merci pour les fruits c’est cool. »

Et il prit le paquet tombait, ramassant les fruits et en grignotant l’un tout en indiquant le chemin. Espèrant qu’elle suive avec…moi. Le paquet, c’est moi. J’avais la tête qui tournait. Le cœur pas super bien. Et tous les sons résonnaient. Combien de temps ? Je n’en sais rien. Mais on arriva à destination. Je crois avoir aperçu Briquet se vautrait dans un coin avec de la nourriture.
Moi, j’étais sur un sofa décharné…Demandant juste un peu d’eau. Après un temps que je ne saurais définir, je vins à reconnaître les lieux. Briquet me jetant un fruit à la gueule…Mon regard se posant sur la femme présente. Que je vins, enfin, à reconnaître.


« MacElurst… » Murmurais-je.

Rah, pourquoi la fille parfaite de la prof la plus glauque de Lindorm m’a vu dans cet état ? Me passant la main dans la nuque, j’étais assez gêné mais bon, cette soirée m’a fait un peu de bien.


« Désolé, pour tout ça. Et merci de m’avoir déposé ici. J’imagine que tu as des questions… »

Mouais, je ne suis pas certain d’avoir à cœur d’y répondre. Débraillé, le visage émacié…Il était clair que les choses ont changé pour moi. Et pas qu’un peu. Je retirais néanmoins le pansement sur ma joue, devenu inutile pour « camoufler » mon identité. Croquant dans la nectarine…Ils sortent d’où ces fruits d’ailleurs ?
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeMar 3 Fév - 23:28

Arthur avait vider ses tripes sur le sol. Evitant ses chaussures.
Elle n’avait pas le temps de dire quoi que ce soit que le dragon lui indiquait finalement le chemin, attrapant son sac de Fruit en la remerciant.
Cordélia laissait echapper un ‘’Ce n’est pas pour toi…’’ sans grande conviction avant de mettre un genoux a terre. Attrapant le bras d’Arthur pour le placer derrière sa nuque.

- Tu vas devoir faire un effort Ma… Arthur.

Elle suivant finalement Briquet, souriant doucement alors qu’elle faisait attention à se que le Gouverneur pose bien un pas après l’autre. Il l’emmenait finalement vers une maison abandonné dans laquelle elle entrée pour le poser finalement sur le divan le plus proche.
Allant chercher son sac de Fruit. Après qu’il l’est énormément pillé.
Doucement elle fit craquer ses articulations avant de se poser contre la table la plus proche, profitant de ce moment de repos pour prévenir Ahu’ra, qu’elle ne soit déranger et pour croquer dans une nectarine Juteuse.

- Elle même monsieur le Gouverneur.

Maintenant elle pouvait le dire. Il était au trente-sixième dessous le gouverneur. C’était assez pathétique. A coté, ses propres problèmes n’était qu’une petit épine.

- T’as pas a t’excuser ça arrive même au meilleur.

Dit elle en restant finalement silencieuse. Oui, ça lui était arrivé aussi. Pas autant peut être, mais deux trois cuite bien sentit pour tout oublier : La pluie, la cicatrice, la douleur fantôme qui sévissait dans sa poitrine. Ses problèmes de santé… La mort de son père. Tout. Alors lui…
Elle finissait son fruit. Caressant Briquet du regard alors qu’elle s’approchait d’Arthur, posant un genoux sur le divan avant de relever son menton d’un doigt.

- Tu es pales… T’as perdu du poids. Ton oeil est vitreux… Depuis quand le fier, valeureux, courageux et serviable Arthur MacCallan est il dans le fond du gouffre ? Toi qu nageais dans le bonheur du mariage.

On pouvait sentir dans sa voix une certaine ironie du sort. De loin, en plus de trouver se mariage Immoral, elle n’avais jamais trouvé ça très judicieux. les jugeant peut être trop jeune pour être marié.
Enfin, ce n’était pas son problème. Son visage qu’elle jugeait trop proche du sien, elle reculait pour saisir une Chaise, s’asseyant dessus avec la droiture de la capitaine qu’elle était, elle le regardait finalement de son regard vert.

- Elle n’est pas revenu n’est ce pas ? Jordanne. Elle ne s’est jamais présenté chez les Comètes de feu… Je doute qu’elle soit revenu te voir depuis. J’ai faux ?

Ajoutons a ça la mort de beaucoup d’amis, des ainés, comme ceux de sa… Leur génération. La disparition du rat de bibliothèque, la désertion de l’autre andouille de Ren… Leur promotion était un désastre. Presque tous était mort pendant la guerre, les rares survivant cherchait a s’en remettre, comme elle… Il pouvait voir, la pa chemise ouverte l’état général de son corps. Il pouvait voir la fatigue sur son visage, les cernes sous son regard.

Mais il n’était pas question d’elle ici. Mais de lui et lui seul. Le gouverneur qu’elle avait ramassé comme on sauve un chaton de l’horreur de la rue… Comme on sauve une âme en proie aux ténèbres.
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeSam 7 Fév - 1:28

J’eu un sourire désabusé en voyant, ou plutôt, en entendant la réponse. Je n’aurais pas crut être ramassé par elle, entre toutes les personnes sur qui j’aurais put tomber. Mais j’imagine que c’était une bonne chose, elle n’était plus une Comète en activité. Et elle, elle n’aurait jamais critiqué la désertion de Jordanne, ou plutôt, elle ne me l’aurait pas imputé. Car elle est de cette promotion désastreuse. La pire de Lindorm quant on y pense. Celle qui a vu tant de morts dans les années juste avant, qu’elle a le taux de déserteurs le plus élevés. Trois dans la même année, du jamais vu ! Du grand art ! Et c’est sans compter Livia je ne sais plus quoi, quelques années avant, qui avait déserté. Ou la mort de Damon. Bref…Une année qui en a prit pas mal, quoique l’on vienne à dire.

Enfin, je m’excusais. Je savais que mon actuel présentation était loin du convenable. Et peu m’importait de faire face à une corsaire, et que cela importait donc peu. J’ai un respect minimum…Et encore un petit morceau de fierté, caché quelque part. Alors, je ne m’attendais pas à ses constats. Si vrai. Elle m’a connu à mon entrée à l’académie. Elle m’a connu comme le forgeron qui gardait des scores on ne peut plus honorable, dans toutes les matières, tout en ayant un travail à mi-temps à la forge de Sir Milos. Le premier qu’on avait autorisé à un travail en parallèle…J’avais dû n’avoir jamais une note en dessous de la moyenne pour prétendre à garder ce privilège. Et j’avais réussi.

Ma voix était claire pour moi. Mon avenir aussi. Lindorm ne devait rien y changer et pourtant. Pourtant : ça a tout changé. Absolumment tout. Car j’ai commencé à montrer de l’intérêt pour ma nation. Comprenant qu’en tant que dragonnier, mon sang serait mieux vu encore. Pas comme si je n’avais été qu’un forgeron avec le sang des Apostam. Non, un dragonnier avec le sang des gouverneurs du Narthan. Rien n’est plus « prestigieux » ! Trop de choses ont changé : trop vite. Je me contentais de détourner le regard, alors qu’elle notifiait le mariage. Ces mots étant d’une morsure ironique plus que perceptible.

Alors, quant elle s’installa et posa cette question. J’eu l’impression qu’une lame chauffée à vif était enfoncé dans chaque parcelle de mon cœur. Le tailladant. La blessure était toujours là : sanguinolente. A vif. Même après plus d’un an. Quand je pense qu’au jour d’aujourd’hui, normalement, nous aurions dû être ensemble. Elle aurait put se retirer des comètes ayant finit son année obligatoire. Et nous aurions été ensemble. Ensemble pour unifier Roroa, Saabi et Narthe. Comme nos parents le voulaient.


« Que devrais-je répondre ? » Murmurais-je alors, la voix quelque peu brisé.

Laissant aller ma tête en arrière, je retenais des larmes amères. Une douleur véritable. J’avais un sourire entre joie, amertume, tristesse, remords. Mais je vins à parler.


« J’imagine que c’est de ma faute…Je n’ai pas sût veiller sur elle, la protéger, voir qu’elle allait mal. Je n’ai pas compris…Elle me répétait que tout allait bien, et elle me souriait. Si j’insistais, elle se fâchait et me grondait. Et pourtant…pourtant…ça n’allait pas. Je ne l’ai pas vu, qu’elle souffrait encore de toutes ces pertes. J’aurais dû le comprendre, avant. »

Les larmes glissaient sur mes joues désormais. Ma vue brouillée, je voyais ou plutôt distinguais le plafond. Avec un air désabusé, je portais mon regard grenat sur mon ancienne camarade. Celle qui avait major de cette promotion maudite.

« Comment pourrais-je lui en vouloir d’être partie ? J’ai accepté de succéder à Taha…De devenir, moi autant que ma famille, la cible de la haine et de la colère de rebelles racistes désireux de je ne sais quelle violence. Alors que ça n’allait pas, je la confrontais à une vie de danger perpétuel. Y’a pas à dire, je serais le pire si je lui en voulais. C’est de ma faute…Si je m’étais contenté d’être juste un petit orphelin. On un simple petit forgeron. Mais non, j’ai accepté une ascendance que j’aurais dû renié, pour elle…Pour qu’elle soit en paix. »

Loin de ce palais, propice à la trahison, à la duperie, et à la mort. Ni plus, ni moins.
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeDim 8 Fév - 2:50

Que devrait-il répondre ? Rien… Il n’y avait rien à dire. Jordane était partie comme Norito avait pu le faire. Circonstance différentes bien évidement, mais pour Cordélia la finalité était la même. ils avaient tout les deux perdu l’être aimé.
Car Cordelia avait aimé et aimait encore Norito… Mais se retrouver seule et conne sur cette colline après la dispute avec sa dragonne de mère. Espéré qu’il vienne dans le voir arrivé. sans plus avoir de réponse à ses lettres. Cordelia en souffrait mais elle ne le montrait pas comme Arthur. Non, elle s’abattait sous le travail. Professeur, Corsaire, Corsaire, Professeur. Et ainsi de suite. Comme un pari fou.
Celui de tout oublié.

Alors non, il n’avait rien à dire, non, il n’avait pas a s’en vouloir. mais il pouvait pleurer, elle le reconnaissait. Il pouvait pleurer a s’en faire mal. Car il devait évacuer tout ça.
Et elle l’écoutait. Ses plaintes et ses remords. Ce sentiments d’impuissance que l’on ressent face à la situation.
Sa cicatrice, qui était partiellement visible, vint à la bruler. Les mauvais souvenir remontant à la surface… Cette nuit encore elle ne dormirais pas. Elle en était certaine.

- Ca fait beaucoup de remord ça…

Doucement, elle s’approchait à nouveau, posant son genoux gauche à coté du sien, elle s’appuyait sur cette position pour poser ses mains sur les joues du gouverneur, essuyant ses larmes avec tendresse et douceur. 
Il avait plus besoin de ça que de mots cinglant. Il avait besoin de douceur plus que de violence. Même si je n’avais été que la fille parfaite de Kilian Mac Elurst, que la major de promotion à la tenu irréprochable et aux répliques cinglante, je restais humaine. Aujourd’hui bien plus qu’avant, car la guerre, plus que me marqué, ma profondément changé…

Alors sans le lâcher, mon regard vert plongé dans le rouge su sien, je souriais avec tristesse. Sans lâcher son visage.

- Tu sais Arthur, si pleurer apaise tes souffrance. Alors pleure, mais je ne pense pas que ce soit fondamentalement ta faute. Je n’ai rien contre Jordane. Ce que vous avez vécu est terrible. Mais vous étiez un couple, vous étiez marié, si elle avait été entièrement ta femme, ton amante, ta compagne, alors elle t’aurais ouvert son coeur. Mais elle t’aurais aussi soutenu dans tes choix… Tu n’as pas a t’en vouloir d’être devenu gouverneur, car tel est ton sang. Elle aurait du vivre avec ça. Prendre ça pour un nouveau départ… A la place elle a fuit pour vivre une autre vie… Loin certainement. Penses tu être le seul fautif dans cette histoire ? Alors qu’au final ELLE a refuser de te parler a coeur ouvert, ELLE est partie loin de toi, son époux…


Alors doucement, elle lâchait son visage. S’asseyant à ses côtés avant de soupirer doucement… Ce n’était pas facile a dire, ni même a entendre, mais je n’avais pas eu le choix… Quelqu’un devait lui dire ses mots… Je pense…
Rabattant mes jambes je posais mon coude sur l’accoudoir et la main fraiche sur la nuque. Je me sens mal… En quelque sorte c’est se qu’a fait Norito et je m’en rend compte maintenant, quoi que je fasse, je suis toujours laissé derrière… C’est rageant.

- Dis… Tu bois pour oublié ? Tu bois beaucoup ? Souvent ? ... Je devrais essayé tien...

Dis- je avec ironie. Changeons de sujet… Avec tout ça je n’ai pas fais attention et j’aimerais éviter que le sujet ne dévie sur ma vie actuellement décousue et totalement pourrie.
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeLun 16 Fév - 16:44

Les larmes étaient là. Je ne voulais pas les sentir, les savoir. Je ne voulais pas penser, réfléchir à tout ça. Je voulais oublier…Mais ici, il n’y avait que la dureté de la sobriété. J’aurais donné tout l’or du monde, en cet instant, pour un verre d’alcool. La douleur qui m’arrachait le cœur étant plus vive que le sang que j’ai put verser ce jour où j’ai reçu cette croix au visage. Je suis pathétique.
Les mains, froides, sur mes joues rouges et brûlantes…ces mains que mes larmes dévalaient dans des sillons à la forme irrégulière…Je fus surpris par le contact. Mes yeux tombèrent dans ceux, profond, de ma vis-à-vis. Je ne vins à lire ni mépris, ni colère, si dégoût, ni pitié. Juste…de la…de la compassion ? De la compréhension ? De la tristesse ? Je ne saurais le définir…mais c’était le premier regard, depuis cette longue descente dans les tréfonds de mes cauchemars, qui ne me jugeait pas.

Alors, j’écoutais. Je buvais littéralement ses mots. Ma voix se perdant. Ma gorge se serrant. Les pleurs redoublant. Le fait qu’elle soit une femme, plus jeune que moi en termes d’âge, n’importait plus en cet instant. Elle avait les mots…
Des mots que j’avais fait taire. Que je ne voulais pas entendre, pas dire, pas pensée. Ceux que ma « logique » m’avait donnés, en réponse à cette letrte fatidique. A ce constat. Mais ma « responsabilité ». Ma « fierté » d’époux, d’homme…tout cela m’avait fait dire que non : c’était MA faute. Seulement la mienne…

Alors, je m’accrochais un instant à ses vêtements. Mes yeux exprimant la douleur que je ressentais à ses mots. Et le fait, qu’au fond, je savais qu’elle disait vrai. Mais n’est-ce pas monstrueux de ma part, de l’inculper ? Si je ne suis pas coupable, comment défendre sa situation ? Sa légitimité ? Le fait est que j’ai échoué à cette unique promesse…la seule chose qui me relie encore à ce frère. A Douglas…

Je la lâchais…Et je baissais la tête. Mes jambes repliées vers moi, le visage contre mes genoux, je pleurais dans la honte. Ses mots me firent rire jaune, et la regardant en coin, j’eu un sourire triste avant de répondre :


« Je déconseille…c’est un remède éphémère bien douloureux. Bien solitaire aussi… »

Je n’avais jamais aimé être seul, mais depuis qu’Elle était partie, je l’étais de façon significative. Seul contre tous, telle était mon impression.
Je me laissais finalement choir, les larmes ne voulant plus trouver d’eau. Les yeux rougis, ma tête se déposa contre l’épaule de ma voisine. Alors que je regardais devant moi…vidant mon esprit, mon sac, ma tête. Espérant alléger un peu le poids vivace du fond de mes entrailles.


« J’ai échoué…J’avais promis à Douglas, à notre frère, que je la rendrais heureuse. Que je la protégerais. Et la vérité, c’est que j’ai complètement échoué. Je ne devrais plus avoir le droit de porter ce nom…J’ai tout gâché. Je ne suis pas digne du nom des McCallan... »
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeMer 18 Fév - 0:19

Et il pleurait, il pleurait de tout son soul pour évacueront peu, une infime partie de sa douleur, car elle restera là tant qu’il ne la combattra pas à Deux mains. Et ça, Cordelia ne le sait que trop bien. Elle n’avait pas perdu d’époux, ou d’amant, pas de mari, mais un père… Un père, un mentor. Puis en quelque sort, elle avait perdu Norito à jamais. Elle le savait.
Alors elle comprenait sans comprendre, laissant ce gouverneur à ses larmes, elle ne parlerait pas tant qu’il n’aurait pas finit. Elle préférait le laisser vider son sac, le laisser faire.

Elle souriait à sa réponse. Fait se que je dis, pas se que je fais. C’était un peu le principe… Lui se plongeait dans l’alcool pour échapper à la douleur. Elle en faisait des cauchemar atroce. 6 mois de Guerre, 6 mois à se sentir entière, 6 mois de Ravage dans son esprit. les Wyrms étaient meurtriés, sanguinaires… Dangeureux.

Affalé sur le canapé, elle sentait finalement son poids sur sa cuisse, puis sa hanche, puis son épaule. Le voilà avachi sur la capitaine et pourtant, elle ne dit rien, non. Elle l’écoute. Elle l’écoute s’en vouloir encore et toujours. Ne pas être digne de tout ceci. Ne pas être digne tout cours.
Et elle n’est que tendresse, sa main fraiche, signe d’une charge impuissante, caressait sa nuque sans arrière pensée, puis sa cheveulure rouge comme le sang.

Avant de ne plus supporter son poids et de s’allonger, accueillant sa tête contre son épaules. Qui étaient-ils si ce n’est deux chats pensent leur plait ? Deux éclopés en mal de reconnaissance. Car Cordelia sait. Elle sait que sa cicatrice, que la mort de son père ne sont due que par sa négligence. Et pourtant elle se tait. Car ce n’est pas d’elle dont on parle.

Apaisante, elle continue ses caresses, comme un adulte envers un enfant. Souriant avec tendresse.

- Tu sais… Je pense personnellement qu’elle ne voulait pas l’être. Tu as su la protéger, la mettre à l’abrit, mais tu n’es pas non plus infaillible, tu as aussi besoin de soutien, alors tu as tenter d’en trouver entre ses bras, mais elle n’était déjà plus là. Absente. C’est peut être mon imagination. Mais je pense que la mort de ses parents l’a affecté plus qu’elle ne le pensait. Elle s’est elle même gangréné de l’intérieur, elle s’est jeter elle même à la mer… Peut être qu’au final. Jordanne est morte en même temps que ses parents… Bien avant que tu ne puisse faire quoi que ce soit.

Des mots un peu dur certe alors que Briquet venait contre eux, s’endormant sans demander son reste. Le bougre, il avait tout manger. Leur laissant deux pauvre fruits. Elle devrait en racheter mes soit.

- Aaron & Morgane McCallan. Je ne les ai pas vraiment connu, mais je sais que mon père les tenait en estimes et passait des commandes régulières. Honnêtement, je pense que tu es celui qui est le plus digne de ce prénom, de ce nom qu’ils ton donné. Car tu es celui qui a rempli leur désire de loyauté. Tu n’es ni déserteur, ni Wyrm. Tu es gouverneur, tu es forgeron. Tu mérites cette identité, mais tu es aussi gouverneur avant d’être forgeron, donc peut être devrais tu faire honneur à ta filiation biologique ? Dont tu es tout aussi digne…

Cordelia souriait doucement, rien de mutin, rien de sadique, non un sourire. Car elle, même si elle ne se trouvait pas digne… Etait fière de porter le nom de son père, mais aussi le prénom que ses parents lui avaient donné et finalement le nom de sa tribu, car elle est née et a grandit là bas…
Son regard vert scruté le rouge du sien, alors qu’elle était parfaitement calme. Qui aurait cru que la froide et hautaine fille du professeur mcElurst serait finalement d’un grand soutien pour quelqu’un comme Arthur ?

Peut être en avait elle marre de voir les gens mourrir… Bientôt elle serait la seule et dernière survivante de cette promotion maudite…
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeDim 22 Fév - 11:07

Ses doigts vinrent effleurer mon front. Des doigts froids, sur un front brûlant. Une nuit dehors, sans rien sur le dos…Les nuits sont froides en bord de mer, d’autant sans le soleil du désert proche. Des journées ardentes pour des nuits de glaces…et couplé à l’alcool, le fait que je sois fiévreux me semble parfaitement logique. Aussi, je ne pus que frissonner à son contact, lâchant un soupir d’aise. Mes larmes toujours là, la culpabilité et la fatigue aussi. Vide. Morne. Creux. Je me sentais nombre de choses, mais certainement pas « vivant ».
Alors, ses mots furent d’une violence et d’une délivrance inouïe. S’entrechoquant. Mon cœur et ma raison ne voulant croire de façon identiques. Me dire que Jordanne serait morte, spirituellement, ce jour-là…Ma raison veut bien y croire. Mon cœur le refuse. Car j’aurais dû protéger Aaron et Morgane bien plus alors.

J’entrouvris la bouche, m’apprêtant à parler. A répondre. Mais elle me devança. Mon corps se figeant quant elle nomma ceux que j’ai nommé « Papa » et « Maman ». L’homme qui m’a enseigné un métier et des valeurs. La femme qui m’a apprit à aimer les autres et à vouloir les connaître, sans les juger. Je portais mes mains devant mes yeux, mes larmes ne voulant plus s’arrêter.
Les mots de Cordélia…Ce que je déversais comme larme, ce n’était plus de la tristesse. Pas seulement. C’était l’effrayant résultat de la joie que ces mots m’apportaient. L’entendre me dire que j’étais digne des McCallan…Que j’aie pris mes responsabilités, et voulu devenir ce qu’ils voulaient. Je pleurais leur perte, en cet instant, mais aussi…je sentais une plaie béante petit à petit commencer à se résorber. Un début ? Un doux commencement ? Je ne le sais…Mais je me sentais bien à pleurer. Ma main couvrant, camouflant mon visage larmoyant. Mes yeux rougis, les joues où ruissellent des larmes salées. Ma famille biologique. Ma famille adoptive. Mes origines…entières. Ne trouvant la force de me redresser, la tête me tournant. Je vins à murmurer.


« Ai-je le droit ? Le droit de me pardonner leurs morts ? »

Plongeant mon regard, l’abime d’émotions qui m’habite, dans les yeux de Cordelia…Je cherchais à quoi je devais me raccrocher. Je cherchais mon ancre, dans ce flot d’émotions toutes plus violentes et contradictoires les unes, que les autres. Pardon. Culpabilité. Espoir. Peur. Tristesse...Tant de sentiments qui s’emmêlent en moi.
Entrouvrant la bouche, je demandais d’une voix brisée.


« Comment puis-je les honorer, leur demander pardon ? »
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeDim 22 Fév - 19:36

Alors il était là, dans ses bras, il était là a déverser ses larmes de sel sur sa peau doré par le soleil Narth. Il était là a s’en vouloir à s’en mordre les doigts, à être soulager ? Peut être… Il était là, simplement là.
Et elle aussi. Cordelia n’avait rien dit de péjoratif, elle n’avait pas été fermé comme à l’habitude, Elle avait simplement tenter, en douceur, de lui tendre la main, la corde qui le ferait sortir de là. De ce trou béant, de ce gouffre dans lequel il s’était plongé…

Elle se rattachait finalement à la seule âme en peine qu’elle pouvait encore sauver, car les autres étaient déjà mort, ils étaient déjà parti…Disparu. Car elle n’avait pas pu en sauver un seul. Alors elle s’accrochait a Arthur, l’un des dernier de sa génération. De son entourage avec Tarik…
Sa question tombait, il était comme un naufragé à la dérive chercher une bouée de sauvetage.
Alors, ses yeux plongé dans les siens, souriant avec autant de tendresse que possible, elle essuyait doucement les larmes présentent sur les joues d’Arthur.

- C’est la guerre qui ta tout prit… Tu peux te pardonner leur mort, car tu as fait tout se que tu pouvais pour les protéger. C’est la guerre qui ta prit ta famille Arthur. La guerre a voulu prendre chaque Mc Callan présent sur le continent… Elle ta brisé toi aussi…

Oui, c’était la guerre, la guerre et les Wyrm lui avait tout prit comme ils avaient faillit tout prendre à Cordelia. Encore heureuse d’avoir sa mère en vie.
Se redressant doucement elle posait son front frais contre celui, chaud, du gouverneur, les yeux bien ancré dans les sien avec une grande tendresse.

- Je pense qu’ils aurait été heureux, tous autant qu’ils sont, que tu porte un peu de chacun d’eux, non ? C’était Apostam le nom de l’ancien gouverneur ? Non ? Alors… Peut être Arthur Apostam ? Ca serait un bon compromis pour chacun et je suis qu’au delà des étoiles et du roi soleil, ils te regardent tous avec une grande fierté.

Ses mains quittait doucement les joues du gouverneur pour se perdre dans les meches rouges et sur son coeur. Au fur et a mesure de ses mots. Elle n’avait pas perdu son air tendre, elle n’avait pas perdu son regard et sa voix douce, rien de tout ça. Pas alors qu’il en avait le plus besoin.
Elle était comme déconnecter, dans une bulle, dans une autre dimension.

- Relève toi Arthur. Beaucoup de gens ont besoin de toi… Et si tu trébuche, si tu tombe, alors accroche toi a mon épaules, poses y ta tête si il le faut, car je serais là pour te soutenir…

Son père lui avait toujours dit d’aider son prochain, d’aider ceux dans la détresse. Car elle restait humaine, là, maintenant, elle ne pouvait pas le laisser sombrer… En ses temps difficile beaucoup avaient besoin de lui. Comme on pouvait avoir besoin d’elle…
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Message Bordel, tu peux nous laisser cuver ? I_icon_minitimeSam 21 Mar - 1:29

Suis-je réellement à Bregolh, en Narthan ? Tel était la question vrillant mon esprit…J’entendais les mots que j’avais espérer entendre un jour. Des mots que j’ai attendu de la part d’autres, me pensant égoïste ou hypocrite de les espérer. Les niant et les oubliant. Laissant leur opposé m’engloutir, car les autres devaient être plus vrai. Je m’accrochais à elle, comme un naufragé sur les eaux tumultueuses des océans de Waterfield.
La guerre avait été le tourbillon abyssal, ce qui m’avait attiré dans ces profondeurs où j’errai. Mais pour la première fois depuis des mois, je voyais comme une douce lueur. Une lueur à laquelle me raccrochait. Tendant la main pour la ravir, accrochant le vêtement de Cordelia.

La guerre, hein ? Oui…Elle a emporté avec elle un flot incommensurable de choses sur lesquels je me reposais. Aaron et Morgane. Aldo. Jordanne. Douglas. Idriss…Et pendant un temps, Hattusha. J’ai cette sensation d’avoir bien perdu, ce jour-là. Moins d’un an après le « plus beau jour de ma vie », tout est tombé en décrépitude. La guerre, et son essence destructrice.
Alors, je lui demandé. Que faire, pour obtenir ce pardon ? Pour me pardonner, à moi-même ? Pour être qui je suis…Ou le redevenir.


« Reprendre, le nom d’Apostam ? » Murmurais-je…

Plongeant mon regard dans les yeux bleutés de la MacElurst, je ne voyais nul piège. Rien qu’une douceur qui me mettait autant à l’aise, que mal à l’aise. Ne suis-je pas là, à abuser de sa générosité ? Pourtant, je ne peux détacher mon regard carmin de ses prunelles saphir. Y lisant ce que, finalement, je cherchais. Ses mots, faisant écho à son regard.

Ce n’était pas un mensonge ce dicton, comme quoi les yeux sont le reflet de l’âme. Fermant doucement les yeux, savourant ce contact qui s’évadait. Je suivis les indications, et je me relevais. Je lui tendis alors la main, un sourire timide, fragile, incertain…mais un sourire. Pas un faux, un véritable. Les larmes glissant toujours de mes yeux, ma gorge sèche d’avoir pleurer. Mais une pointe de soulagement éclairant mon regard habituellement vide.


« Merci… » Murmurais-je, la voix cassée.

Nous guidant alors vers la sortie, laissant Briquet qui nous zieutait, un air rassuré sur son visage. Alors qu’il filait comme un chat. Souple et silencieux. L’air extérieur me frappa de plein fouet, et j’inspirais la brise marine pour la première fois depuis longtemps. J’étais toujours pâle, et les yeux bouffis, mais peu m’importait. Je me sentais, ne fut-ce qu’un peu, mieux.
Voyant la vie animée Bregolgh, j’eu un sourire en murmurant. A celle dont j’avais encore la main dans ma paume. Celle que je n’avais pas encore lâchée…


« J’y penserais…à ce changement. Je… »

Me tournant vers elle, avec un sourire timide, je demandais alors :

« N’hésites pas à m’écrire, ou venir me voir, si tu passes dans le coin…Vraiment je, je te suis reconnaissant. Et, désolé, pour tout ça…Ce n’était pas la meilleure image de moi, hein ? » Rigolant nerveusement, ma main alla dans ma nuque.

Mon visage n’exprimait que gêne et déconfiture, la réalité de mon attitude revenant à grand pas. Quel idiot j’ai été, vraiment…Et pourtant, au fond, je ne regrettais pas. Et mes yeux le montraient. Ce n’était pas du regret, mais bien juste, une gêne née d’un brin de timidité…
Enfin, nous nous séparions donc. Prenant chacun notre route. Elle, vers son navire. Moi, vers ce Palais qui me semble un brin moins lourd, un brin moins étouffant.
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