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Armée Territoriale
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Fridtjof Woalsen
Fridtjof Woalsen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeMar 7 Oct - 20:24

Un matin, Fridtjof avait reçu l’ordre d’accompagné l’un de ses supérieurs avec huit camarades au village minier de Folgüntur. Le but de la mission était de sécuriser le village qui produisait une grande quantité de malachites mais qui voyait passer de nombreux voleurs ou groupes peu scrupuleux cherchant à voler ce minerai très cher pour faire fortune. A leur arrivée, le lieutenant Ionnan Van Haggen leur avait laissé une permission jusqu’au lendemain matin où ils commenceraient à chercher la racaille. Fridtjof passa la soirée à arpenter les tavernes du coin pour recueillir des informations sur les points chauds du village que le dirigeant leur avait indiqué. Ces recherches n’eurent aucun succès et il loua une chambre dans le même établissement que son lieutenant.

Le lendemain, aux aurores, il fit ses exercices, se lava, s’habilla et descendit prendre un petit déjeuner léger avec les autres soldats. Ils allèrent ensuite patienter dans la rue le temps que leur supérieur les rejoigne. Ce-dernier ne tarda pas et leur donna ses ordres sans leur demander s’ils avaient passé une bonne nuit, Cela plus beaucoup à Fridtjof qui préférait l’action aux bavardages inutiles. Ils aimaient bien ce lieutenant qu’il ne connaissait que depuis quelques jours mais qui lui ressemblait beaucoup dans sa froideur vis-à-vis des autres. Avec deux des autres soldats, il se dirigea vers le point chaud situé au nord du village. Ils connaissaient les deux hommes qui l’accompagnaient pour avoir passé du temps avec eux lors des entrainements à l’école militaire et savaient qu’ils ne l’abandonneraient pas en cas d’affrontement.

Arrivée sur place, le petit groupe décida de rester groupé et d’arpenter les rues en demandant aux passants et aux boutiquiers si tout aller bien. Tous répondirent par l’affirmative sauf un boulanger qui leur indiqua que, la veille au soir, il avait vu plusieurs hommes discuter dans la rue d’une façon qui paraissait louche mais il ne put les décrire. Les trois soldats reprirent donc leur enquête. Les minutes passèrent et les recherches n’avançaient pas. Mais bientôt, Fridtjof repéra un mouvement derrière eux. Il s’arrêta devant un étal de marchandises et fit semblant de s’intéresser aux produits présentés tandis qu’il observait leur poursuivant. La personne n’était vraiment pas discrète et le soldat handicapé put le repérer aisément. C’était un jeune homme d’environ vingt-cinq ans, les cheveux blonds, mesurant un bon mètre quatre-vingt pour à peu près soixante-dix kilos.

Fridtjof rejoignit ses camarades et leur murmura à l’oreille :
« Continuez, je vais pisser un coup. »

Il s’engouffra dans une ruelle où il se cacha. La personne qui les suivait continua cependant à suivre les deux autres soldats. Fridtjof sortit de la ruelle et suivit le jeune homme à bonne distance le plus discrètement possible. Ce-dernier ne remarqua pas qu’il était suivi.
Encore un novice, se dit le soldat.
La filature continua jusqu’à ce que les deux autres soldats se retournent. A ce moment-là, leur poursuivant s’arrêta et fit à son tour semblant de regarder les produits sur un étal. En voyant leur camarade à quelques mètres derrière eux, ils lui firent signe. Fridtjof ne leur répondit pas et, arrivé à hauteur du jeune homme, il stoppa sa marche. Sans signe avant-coureur, il faucha les jambes du garçon qui s’écroula sur le sol et lui plaça son épée crochet sous la gorge. Le silence se fit dans toute la rue tandis que les deux autres soldats le rejoignaient en courant.

« Pourquoi t’as fait ça ? s’exclama l’un d’eux.
-Il nous suivait depuis un petit moment, répondit Fridtjof. Je pense même que c’est depuis que l’on pose des questions aux gens. Il était censé nous surveiller.
-On n’a plus qu’à l’amener à l’hôtel où le lieutenant pourra l’interroger, déclara le premier soldat.
-Non. Le lieutenant voudra le voir le plus tôt possible et il doit se trouver chez la personne en charge de la sécurité des mines. On y va tout de suite, ordonna Fridtjof. »

Les deux soldats entourèrent le captif et l’attachèrent avec une corde qu’un marchand leur vendit tandis que Fridtjof prenait la tête du petit groupe qui prit la direction des mines.


Dernière édition par Fridtjof Woalsen le Ven 24 Oct - 17:09, édité 2 fois
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Wyrm Isolationniste
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Ionnan Van Haggen
Ionnan Van Haggen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeJeu 9 Oct - 20:43

Il s'était fait démonté.
Ah il était beau le lieutenant de l'armée de Nordheim avec sa lèvre fendue et gonflée et sa mâchoire douloureuse sur laquelle apparaissait progressivement un bleu qui s'annonçait prometteur.

Il était arrivé avec un retard conséquent à la mine de Malachite, son visage toujours froid légèrement marqué par l'agacement. Il s'était attiré les regards surpris des hommes postés à l'entrée de la mine, mais il se contenta de décliner son identité pour pénétrer sans plus attendre sur le site.
Le chef de la sécurité avait été un peu plus causant, s'inquiétant immédiatement de son état lorsqu'il le vit pénétrer dans son boulot. Il avait encore un peu de sang qui lui tâchait le menton indiquant que le cassage de gueule était récent.
Mais Ionnan avait balayé la question d'un geste de la main et répondut par quelques mots.

« Un simple contretemps, cette ville a vraiment le don pour attirer les pires raclures »

Paroles un peu crues déclarées pourtant sur un ton posé et totalement dénué de la moindre once de colère. Il s'était vachement excusé auprès de son vis-à-vis et il avait disparu quelques minutes dans les toilettes afin de se nettoyer le visage et de se débarrasser de ses gants tâchés.
Puis il avait repris normalement le cours de sa journée.
Il avait débuté sa rencontre avec le chef de la sécurité allant rapidement sur le terrain avec lui pour contrôler les mesures de sécurité qui avaient été mises en place.

Il était pratiquement l'heure de déjeuner et il avait tout juste accompli la moitié de l'inspection prévue par le lieutenant lorsque du personnel vint les trouver.
Trois hommes du lieutenant attendait à l'entrée.
Apparemment il avait interpelé quelqu'un et ils l'avaient ramené ici pour que leur lieutenant puisse l'interroger selon son bon vouloir.

Ionnan et son homologue de la sécurité cessèrent donc leur visite et suivirent l'agent de sécurité jusqu'à l'entrée du site. De loin, il reconnut immédiatement ses hommes, mais surtout celui qui était en tête. Ils étaient rares les soldats encore en action auxquels il manquait un membre ou une partie, et pourtant Woalsen s'en tirait très bien ainsi.
Le lieutenant ne commenta absolument pas son visage quelque peu abimé depuis qu'ils les avaient quitté, déjà concentré sur l'homme attaché entre deux de ses soldats.

« Bien joué messieurs. Woalsen vous m'accompagnez avec le suspect, vous autres retournez en ville et rejoignez les autres. Chacun dans un groupe, veillez à rester sur vos gardes lorsque vous serez seuls »

Bref conseil lâché presque distraitement.
Il avait déjà eu un aperçu de la racaille qui grouillait dans cette ville, il ne tenait pas à ce que l'un de ses hommes en face également les frais. Il avait beau être froid, il n'était pas désintéressé pour autant. Son supérieur lui avait confié neuf hommes pour rétablir un peu l'ordre à Folgünthur, il comptait bien les ramener avec lui en un seul morceau.

Dès que ces ordres furent appliqués, il tourna les talons et prit la direction des locaux dans lesquels on l'avait accueilli un peu plus tôt dans la matinée. Ionnan se tut sur le bref chemin préférant s'éloigner d'oreilles qui pourraient être indiscrètes avant de commencer à poser ses questions. En pénétrant dans les locaux, il s'adressa au chef de la sécurité des mines.

« Nous aurions besoin d'une salle. Sans fenêtre »

Il tenait à ce que de petits curieux viennent les observer durant l'interrogatoire.
Et puis le but était également de mettre progressivement le suspect sous pression. L'objectif était de le faire stresser peu à peu jusqu'à ce qu'il perde ses moyens. Surtout qu'il ne faisait déjà pas le fier.
Immobile et silencieux, Ionnan attendit que son homologue les conduise jusqu'à un petit bureau.

« Je vous remercie. Nous reprendrons là où nous nous sommes arrêtés lorsque j'aurais terminé »

Et il referma la porte derrière lui les laissant juste tous les trois à l'intérieur.
Ionnan indiqua un siège où Fridtjof pouvait installer le suspect et le lieutenant s'installa sur le bureau juste en face appuyant à peine le bout de ses fesses dessus.

« Où l'avez-vous trouvé ? »

Il attendait que son soldat le renseigne sur les conditions dans lesquelles ils avaient appréhendé leurs suspect.
Il sortit d'ailleurs ses gants tâchés de sang et les enfila tranquillement en écoutant son homme parler.

Ils allaient pouvoir commencer.
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Fridtjof Woalsen
Fridtjof Woalsen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeVen 10 Oct - 19:30

Les trois soldats arrivèrent à l’entrée de la mine de malachite. Ils demandèrent à voir leur lieutenant qui sortit quelques minutes plus tard. Fridtjof remarqua tout de suite les marques de coup sur le visage de son supérieur.

Lui aussi à rencontrer des problèmes, pensa le nordheimir

Aucuns d’eux cependant ne fit de remarque. Le lieutenant envoya les deux soldats rejoindre les autres groupes de surveillances tandis qu’il demandait à Fridtjof de l’accompagner. Le chef de a sécurité leur fournit un petit bureau sans fenêtre où ils ne seraient pas dérangeaient. Le soldat installa le captif sur la chaise juste devant celle du lieutenant et raconta l’arrestation suite à la demande de Van Haggen. Ce-dernier, pendant qu’il écoutait, enfila une paire de gants tachée de sang. L’interrogatoire pouvait commencer. Mais avant de commencer, le lieutenant ordonna à Frditjof de sortir de la pièce et de surveiller la porte. Il s’installa alors dans le couloir et attendit. La porte était très épaisse et il ne pus percevoir aucuns sons émanant de la pièce.

Le soldat se mit donc à essayer d'imaginer comment faire parler le captif. Pour lui, le blond était un type qui se prenait un peu trop au sérieux. Le type de personne que Fridtjof détestait car il suffisait de savoir les menaçait et de savoir où frappait pour qu’ils avouent tout ce qu’ils savent. En voyant les gants ensanglantés de son supérieur, il avait pensé que celui-ci jouerai la carte de la violence physique. Mais il se trompait peut-être. En effet, il ne connaissait pas le lieutenant à part cette histoire à propos de son énorme trou de mémoire sur les dix-neuf premières années de sa vie. Il sait aussi que c’est un homme froid qui donne une place importante à son devoir. Cependant, le peu de temps qu’il avait passé avec lui notamment lors du voyage. Il ne semble pas être lié à ses hommes mais il ne veut pas non plus les perdre comme il l’a montré quelques minutes plus tôt quand il a mis en garde les deux autres soldats. Le lieutenant Van Haggen, pour Fridtjof, était différent des autres chefs de l’armée nordheimir et il en avait vu passé. Des ambitieux, des incapables, des charismatiques… Mais aucun ne méritait autant son respect que celui qui le dirigeait actuellement car il ne perdait pas de temps en bavardage inutile.

Ses réflexions s’arrêtèrent là quand il entendit des bruits de pas dans le couloir. Deux hommes venaient dans sa direction. Il posa discrètement la main sur le pommeau de son épée mais les deux intrus entrèrent par une porte à une vingtaine de mètre de là où il était. Il se détendit mais rester quand même aux aguets. Il s’intéressa au couloir tout au long duquel se trouvait une succession de porte qui devait ouvrir sur le même genre de pièces que celle où le lieutenant interrogeait le prisonnier. Le couloir en lui-même était bien éclairé et assez large pour laisser passer deux personnes de front.

Les minutes s’écoulèrent et rien ne bougeait. Cependant Fridtjof cogitait encore. Il commençait à se demander ce que les deux hommes pouvaient bien faire dans le bureau alors que, normalement, tout le personnel se trouvait à la cantine de la mine. Quelque chose n’allait pas et il avait le même sentiment que lorsqu’il avait compris qu’il était suivi le matin. Il décida donc de se déplacer en silence vers la porte que les deux hommes avaient pris. Il n’entendit rien à l’intérieur, la porte devait aussi être épaisse. Il revint donc devant le bureau où se trouvait son lieutenant. A l’inverse de son habitude, il fit exprès de faire résonner ses pas dans le couloir et passa ostensiblement devant la porte où les hommes avaient disparu. Arrivée au bureau suivant, il ouvrit la porte et s’engouffra dans la pièce tout en faisant croire qu’il s’éloignait de là où l’interrogatoire avait lieu. Il attendit sans bouger plusieurs minutes jusqu’à ce qu’une porte s’ouvre dans le couloir. Il entendit les pas de deux personnes et attendit quelques instants avant de jeter un regard. Les deux hommes qu’il avait vus plus tôt se trouvaient devant la salle où le lieutenant s’occupait du captif.

A la lueur d’une torche, il remarqua que les deux individus portaient des masques sur le visage. L’éclat d’une épée finit de le décider à agir. Fridtjof sortit de sa cachette et dit :

« Arrêter. Au nom de l’Armée Territoriale, rendez-vous. »

Les deux types se retournèrent et l’un d’eux sortit un pistolet avec lequel il fit feu dans la direction du soldat. La balle percuta le mur à gauche de Fridtjof et ce-dernier sortit son épée et chargea avant même que l’écho de la détonation n’est disparu.
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Ionnan Van Haggen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeSam 11 Oct - 18:27

Ionnan aimait son métier.
Il ne s'ennuyait jamais.
Même si les objectifs principaux étaient toujours les mêmes : rétablir l'ordre et assurer la sécurité des nations, ils se déclinaient sous des missions toutes différentes les unes des autres. Le lieu était différent, l'ennemi également.
Alors clairement, cela ne le dérangea pas de faire le tour de la mine de Malachite afin de pouvoir détecter les failles du système de sécurité qui permettait au crime organisé de se mettre en place à Folgünthur. Son homologue était plutôt coopératif et ils avançaient bien.
Le lieutenant Van Haggen se faisait progressivement une idée de la situation et ciblait les lacunes, ainsi que les points particuliers à creuser ultérieurement.

Heureusement pour lui, il était capable de faire la part des choses et il ne s'était pas laissé submerger par ses émotions du début de la matinée. Lorsque son adversaire avait disparu à l'horizon, il avait repris sa rue. Perturbé certes, il avait un mal fou à se défaire du souvenir ou de l'illusion, il ne savait pas très bien, que l'homme lui avait fait voir. Comment avait-il eu accès à un tel souvenir ou mise en scène ? Il s'était reconnu, mais cette attitude n'avait pas semblé être la sienne ... même s'il mettait du coeur à l'ouvrage lorsqu'il était au lit avec un autre, il s'exprimait très peu durant l'acte.
Il avait un millier de questions à lui poser, lui qui pourtant était un homme de peu de mots.
Mais ce n'était pas le moment, il attendrait la fin de la journée pour commencer ses recherches.

En attendant, l'aide de ses hommes allait lui permettre d'avancer plus rapidement. Ils venaient peut-être de trouver un témoin essentiel.
Ne faisant pas confiance au personnel de la mine, Ionnan alla donc s'isoler dans un bureau sans fenêtres en compagnie du suspect. Il écouta son soldat lui raconter l'interpellation tout en enfilant lentement ses gants tachés laissant le temps à l'interpelé de comprendre ce qui pouvait lui arriver. Lorsque Woalsen eut terminé, il le remercia puis lui demanda de monter la garde à l'extérieur du bureau. Il avait surpris un ou deux regards plutôt suspects entre l'entrée du site et les locaux, il préférait que son soldat surveille afin qu'ils n'aient pas de mauvaises surprises. C'était pour cela qu'il avait choisi Woalsen pour l'accompagner, de par son attitude il le faisait penser un peu à lui, et il savait que ses arrières étaient bien gardées.
La porte se referma derrière son homme et il se redressa.
L'interrogatoire pouvait commencer.

Ionnan était diablement efficace dans ce genre de situation.
Il était tellement dévoué à l'armée, qu'un ennemi des nations avait très peu de valeurs à ses yeux. Il était donc capable d'employer sans mal la manière forte pour obtenir les informations dont il avait besoin. Il n'était pas non plus pour la violence gratuite, si l'intimidation suffisait alors tant mieux, ça ferait travailler les geôliers.
Alors il commença à interroger l'homme tout en lui tournant tranquillement autour. Il vit l'étincelle paniquée qui brillait dans le regard de l'homme qui s'obstinait à rester muet tout en jetant quelques coups d'œil à ses gants tâchés ainsi qu'à son visage marqué par le combat de la matinée.
Et deux premiers coups tombèrent au niveau du ventre.
La force du lieutenant Van Haggen résidait à la fois dans sa force physique, mais surtout dans sa force psychologique. Il était très difficile de l'atteindre, son visage restait toujours figé dans la même expression froide et distante. Et il était très patient. Il avait souvent ses ennemis à l'usure dans ce genre de situation.

Et ce fut ce qui se passa.
Il fallait dire aussi qu'il n'était d'une super humeur depuis le début de la matinée et que ses coups se firent un peu plus violents que nécessaire alors que le visage de son adversaire du matin se superposait à celui de l'homme qu'il interrogeait.
Plus il augmentait la pression, par un coup ou deux bien placés, par quelques menaces bien placées et par des questions de plus en plus rapides et précises, plus il sentait que l'autre craquait. Ses gants étaient définitivement ruinés alors que l'interrogatoire touchait à sa fin et que l'homme lâcha le nom d'un membre bien placé de la sécurité de la mine qui chapeautait une partie des opérations de détournement de Machalite.
Ce fut à ce moment qu'il entendit un coup de feu à l'extérieur du bureau et il sortit aussi rapidement que possible son épée déjà en main. Il ouvrit la porte au moment où Woalsen mettait en garde ses agresseurs aux couleurs des employés de la mine.
Traitres.

Il chargea à la suite de son homme détournant l'arme de l'assaillant qui n'était pas visé par Fridtjof.
Même si la moralité de ses hommes étaient plus que douteuse, compte-tenu du trafic dans lequel ils trempaient, ils n'étaient pas des bleus pour autant. Les qualités physiques justifiaient bien leur place au sein de la sécurité de la mine ... dommage qu'ils aient décidé de se mettre à découvert en voyant la menace qu'il représentait pour leurs petites affaires.

De son épée, il bloqua l'attaque de l'homme.
Le lieutenant et son homme avaient néanmoins l'avantage de la discipline. Ils avaient eu la même éducation du combat au sein de l'armée et même sans avoir forcément combattu aux côtés l'un de l'autre, ils étaient capables de se compléter au combat. Ionnan se plaça pour de manière à protéger le côté faible de son compagnon d'arme et ils purent attaquer proprement leurs adversaires.

« Il nous faut l'un des deux vivants »

Ils avaient le dessus sur leurs adversaires, l'un gisait à terre lorsque deux hommes supplémentaires déboulèrent soudainement dans leurs dos et que les deux les mirent en joue.
Ionnan n'eut qu'un coup d'oeil à jeter à son compagnon et il détourna l'attention en shootant soudainement dans l'arme de leur adversaire déjà à terre l'envoyant détourné l'un des deux tirs.
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Fridtjof Woalsen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeDim 12 Oct - 11:53

A peine Fridtjof eut-il engagé le combat que le lieutenant sortait du bureau et se mettait à attaquer l’adversaire qui était du côté faible du soldat handicapé. Ce-dernier lui en fut gré et commença à combattre son propre ennemi. Fridtjof entendit, malgré le choc des armes, que le lieutenant souhaitait avoir au moins l’un des deux hommes en vie c’est pourquoi ses attaques ne portaient qu’aux bras et aux jambes de leurs opposants de manière à les mettre hors d’état de combat. Les deux soldats de l’Armée Territoriale prirent rapidement le dessus sur leurs assaillants et l’un d’eux tomba à terre. Cependant, deux autres ennemis arrivaient dans leur dos chacun armé d’un pistolet. Le lieutenant réussit à dévier un tir en balançant l’arme du type à terre mais le second tireur fit feu dans la direction de Fridtjof. Celui-ci se baissa juste à temps et la balle se ficha dans l’épaule gauche de la personne qu’il combattait qui tomba sur le sol en hurlant de douleur. Le soldat n’attendit pas et chargea les nouveaux arrivants. Il réussit à renverser l’un des deux avec son bouclier tandis qu’il portait une botte à l’autre. Il tournait le dos à Van Haggen et ne savait donc pas ce que celui-ci faisait mais il avait deux nouveaux prisonniers.

Fridtjof continua donc à attaquer les deux gaillards qui sortirent leurs épées. Ils portèrent simultanément une attaque que le soldat para avec son bouclier. Il contrattaqua en faisant un croc-en-jambe à celui de droite qui s’affaissa sur le sol. Puis, il donna un coup latéral avec son épée vers l’autre qui ne para que de justesse et qui recula laissant à Fridtjof le temps de prendre une bonne position. Les deux types n’avaient aucune réelle éducation martiale et ils chargèrent de nouveau ensemble. Grosse erreur car leurs armes se génèrent mutuellement et Fridtjof put aisément esquiver les coups et lacéra profondément le flanc droit de son ennemi de gauche qui lâcha son arme et appuya sur la plaie en essayant d’arrêter le sang de couler. En voyant cela, l’autre hésita et le soldat en profita pour lui faire sautait son arme des mains et lui balança son bouclier en pleine face ce qui eut pour effet d’assommer le type. Celui qui était blessé avait fini par tomber sur le sol, baignant dans son propre sang, le visage de plus en plus pâle.

« Il ne survivra pas » pensa Fridtjof.

Le soldat constata qu’il avait écopé de quelques égratignures superficielles. Des bruits de pas résonnèrent encore dans l’escalier et, cette fois, ce fut le chef de la sécurité en personne ainsi que deux autres gardes qui arrivèrent.
Il stoppa net devant le cadavre d’un de ces hommes, son regard exprimant surprise et colère. Le silence s’imposa un instant jusqu’à ce que le chef de la sécurité dise :

« Ces imbéciles n’ont pas été capable de vous arrêter, je vais m’occuper de vous alors. »

Il sortit une hache de sa ceinture et dégaina une arme à feu avec laquelle il tira sur Fridtjof qui l’a reçu dans la jambe et tomba en poussant un cri. Il lâcha son épée et compressa la plaie malgré la douleur que cela engendra. Il était hors d’état de combat. Il avait besoin de soin et son seul espoir résidait dans le lieutenant qui devait en priorité battre les nouveaux venus.
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 22:20

Si Ionnan était resté parfaitement calme tout au long de l’interrogatoire qu’il venait de mener, ce ne fut pas la même chose lorsqu’il entendit le coup de feu puisqu’il se précipita à l’extérieur du bureau pour venir en aide à son homme. L’interrogatoire n’était que la routine, rien de bien excitant pour son cœur gelé, même s’il avait du user de la force comme souvent son rythme cardiaque s’était à peine accéléré.
Mais cette attaque n’était pas la routine. Certes ce n’était pas la première fois qu’il se faisait attaquer en compagnie de ses hommes, mais chaque combat était différent. Et le froid lieutenant qu’il était s’anima enfin. Il se fichait un peu que ses hommes soient blessés, c’était le risque du métier, mais ils étaient sous sa responsabilité, alors aucun ne devait passer l'arme à gauche. Cette fois ça allait, il n’en avait qu’un seul sur lequel il devait veiller et Fridtjof était un très bon combattant, il n’allait donc pas trop peiné.

Pas un seul instant, Ionnan envisageait la défaite. C’était tout bonnement impossible pour la machine qu’il était. En presque quinze ans de carrière, il n’avait pas gagné tous ses combats, mais la grande majorité. Il ne s’attardait sur ses échecs que pour en tirer des améliorations. Pour ne pas avoir à subir un nouvel échec.
Les deux premiers hommes étaient pratiquement maîtrisés lorsque deux nouveaux firent leur apparition usant de l'unique balle qui pesait dans leur arme. Il parvint à dévier l'un de leurs adversaires et la seconde balle alla se figer dans l'épaule d'un adversaire. Fridtjof n'attendit pas plus longtemps pour s'occuper des deux hommes et Ionnan en profita pour s'occuper des deux premiers. Il assomma le premier avant de faire chuter le blessé à l'épaule au sol le menaçant en plaçant le bout de son épée sous la gorge frémissante avant d'appuyer le talon de sa botte sur la plaie qui saignait.

« Le nom de celui qui donne les ordres »

Il allait droit au but et attendit à peine quelques secondes avant d'appuyer un peu plus fortement son talon tirant un hurlements l'homme qui haleta lorsqu'il relâcha la pression. Il peinait à reprendre son souffle, la douleur se faisant apparemment très présente, il articula silencieusement un nom que le lieutenant lui fit répéter en exerçant une nouvelle pression.
Le nom fut crié au moment où la personne tout juste désignée apparut accompagnée de deux soldats supplémentaires. Et cet homme, le chef de la sécurité tira son unique balle dans la cuisse de Fridtjof lui faisant cesser le combat pour comprimer la plaie qui commençait déjà à saigner.

Ionnan avait eu des doutes au cours de sa visite de la matinée, mais il n'aurait pas pensé que toute l'histoire se résoudrait si rapidement ... il aurait demandé à ses hommes de rester si ça avait été le cas. Mais il n'avait pas pris assez de précautions et il ne perdit pas de temps pour s'élancer dans la direction de ses adversaires.
Le chef de la sécurité ne bougea pas laissant ses deux hommes passer devant lui, lui laissant le temps de recharger son arme. Ionnan avait saisi l'urgence de la situation, la blessure de son homme n'était pas anodine et il ne devait pas perdre de temps. M

Mise à part le cerveau de la bande, les autres avaient aucune valeur à ses yeux.
Il ne chercha donc pas à les épargner et la machine Van Haggen bien huilée para et attaqua ses deux adversaires. Il glissa un peu sur le sang d'un adversaire à terre, l'arme d'un de ses adversaires vint entailler la manche de sa veste ainsi que la peau du haut de son bras. Mais son bras tressaillit à peine et après avoir paré un nouveau coup il fit reculer un bon mètre un adversaire d'un coup de pied bien placé au niveau du torse. Il se retrouva un contre un, mais au lieu de transpercer son adversaire de son arme, il le débarrassa de son épée puis le saisit soudainement par le col suite à l'avertissement de Fridtjof. Le chef avait rechargé son arme et Ionnan se servit de son adversaire comme d'un bouclier. Le corps figé d'une balle fut abandonné sans plus de cérémonies.

Le deuxième revint à la charge et se vit gratifier d'une parade, l'arme du lieutenant passant ensuite sur la gorge de l'ennemi déséquilibré qui chuta à terre, condamné.
Plus qu'un
Et pas le moindre. Le chef de la sécurité avait bien compris qu'il n'aurait pas le temps de recharger une nouvelle fois son arme, alors il chargea sa hache à la main. Cet affrontement fut un peu plus ardu pour le lieutenant qui écopa d'une nouvelle déchirure sur son flanc gauche, le hache ayant manqué de peu le corps du soldat. Mais l'arme était lourde et malgré sa musculature développée, son adversaire était ralenti par sa hache, et ce fut donc par quelques enchainements rapides qu'Ionnan oppressa son adversaire contrant ses coups jusqu'à lui faucher les jambes. Il le gratifia d'un coup de pied bien senti au niveau du visage brisant le cartilage du nez lorsqu'il fut à terre puis il l'assomma d'un coup de poing bien placé.
Même si la vermine avait peu d'importance à ses yeux, il était important de garder la tête de l'opération en vie ... pour que l'ensemble de la filière puisse être démantelée.

Mais l'interrogation viendrait plus tard, après avoir brièvement jeté un coup d'œil autour de lui pour vérifier que leurs adversaires n'étaient plus en état de les attaquer, il se rapprocha de son homme faisant glisser sa ceinture hors des passants de son pantalon. Il s'accroupit à ses côtés, plaça la ceinture en haut de la cuisse resserrant le lien de cuir pour faire un garrot ne ménageant pas forcément son homme.

« Vous tenez le coup ? »
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Fridtjof Woalsen
Fridtjof Woalsen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeVen 17 Oct - 22:11

Le lieutenant Van Haggen engagea le combat directement avec les deux acolytes du chef de la sécurité tandis que celui-ci rechargé son arme. Fridtjof se doutait que son supérieur, sachant maintenant qui était le chef du trafic, ne s’embêterai pas des sous-fifres et il le vit se battre d’une manière qui donna raison au soldat blessé. Le gradé reçut une blessure au bras mais il réussit à faire reculer un adversaire tandis qu’il prenait l’autre par le col et s’en servit comme bouclier lorsque le chef de la sécurité fit feu avec son arme. Le corps inerte du type tomba à terre et Fridtjof ne décerna dans les yeux du chef de la sécurité la moindre once de remord.

L’homme qui avait été repoussé revint à la charge sur le lieutenant qui glissa sur une flaque de sang et mourut égorgé par l’épée du lieutenant. Il ne restait plus que le chef de la sécurité comme adversaire. Ce-dernier et le gradé entamèrent donc le combat. Cependant, Fridtjof voyait bien que son supérieur avait été épuisé par les combats précédents tandis que l’autre était encore frais. Les armes s’entrechoquèrent plusieurs sans qu’aucun des deux ne prit l’avantage jusqu’à ce que la hache du trafiquant déchira le vêtement du lieutenant au flanc mais le soldat ne put voir s’il était blessé. La victoire aurait pu être à porter de main du chef de la sécurité mais sa hache restait moins rapide que l’arme du lieutenant qui réussit à faire tomber à terre son opposant et l’assomma.

« Il faut bien garder la tête du serpent en vie pour démanteler tout le trafic » pensa Fridtjof.

Aucuns n’ennemis n’étaient en mesure de se battre et le lieutenant Van Haggen se rapprocha de Fridtjof et lui fit un garrot avec sa ceinture et dit :

« Vous tenez le coup ?
-Ça ira merci. Je pense que la balle n’a pas touché l’artère principale. Il faut juste que je me trouve un chirurgien. »

Le soldat se releva tant bien que mal en s’appuyant sur le mur et son épée. La douleur le lançait mais pas suffisamment pour qu’il tombe dans les pommes. Il fit le tour des hommes qu’il avait affronté avec son supérieur. Quatre d’entre eux étaient morts tandis que les autres étaient juste assommés. Juste ce qu’il fallait pour boucler toute la bande de trafiquants. Les deux membres de l’Armée Territoriale entendirent une nouvelle fois quelqu’un descendre les escaliers et Fridtjof était prêt à en découdre de nouveau mais c’était juste un curieux, un mineur vu ses vêtement, qui avait surement entendu un coup de feu et qui était venu voir. Quand il vit la scène, il retint un haut le cœur et eu un mouvement de recul. Fridtjof prit l’initiative, sans laisser le temps à l’homme de se remettre de ses émotions, lui ordonna :

« Allez immédiatement chercher des soldats à la caserne et ne trainez pas. »

Le type partit sans demander son reste. Il revint quelques minutes plus tard avec les huit autres soldats qui étaient venus avec le lieutenant. Fridtjof allait enfin pouvoir se détendre et un de ses camarades l’aida à remonter l’escalier en haut duquel se trouvait déjà un chirurgien. Il remercia les dieux d’avoir permis aux autres d’avoir assez de jugeote pour l’avoir emmené avec eux.

On l’emmena dans une baraque à deux pas de là où on l’installa sur une table d’opération. On lui fit boire un anesthésiant et on lui plaça une cale de bois dans la bouche. Il savait ce qu’était la douleur, il l’avait connu souvent et lorsque le chirurgien commença son travail, le soldat ne tressaillit même pas mais mordit violemment le morceau de bois. L’opération ne dura que quelques instants. A la fin, le soldat se détendit sur la table et sombra dans une semi-inconscience un sourire aux lèvres. Il aurait bien le temps de connaitre la fin de l’histoire quand il sera sur pied.
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Ionnan Van Haggen
Ionnan Van Haggen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeLun 20 Oct - 14:00

Les évènements avaient pris une tournure, pour le moins, inattendue.
En venant visiter les mines ce matin, Ionnan ne s’était pas attendu à démanteler le réseau aussi rapidement. Sinon il aurait pris ses précautions en gardant plus d’hommes à ses côtés. Mais sa simple présence et la capture d’une petite main du réseau par ses hommes avaient accélérés tout le procédé.
Et l’ennemi s’était jeté dans la gueule du loup.

Plusieurs hommes n’avaient pas survécu, mais l’unique homme d’Ionnan était encore vivant. Un peu amoché certes, mais bien vivant, c’était tout ce qui comptait.
S’assurant que son homme n’allait pas défaillir une fois debout, il réfléchissait déjà au travail qu’il leur restait à faire lorsque ses hommes débarquèrent. Ionnan avait pu habitude de payer une petite main locale pour rester en retrait lorsqu’il était en visite quelque part. Petite main qui avait pour objectif de galoper pour aller chercher du renfort, ses hommes en l’occurrence, lorsque la situation s’envenimait. La petite main avait été réactive et même si le combat était terminé lorsque ses hommes arrivèrent, ça allait lui permettre de sécuriser la mine plus rapidement.

On aida le blessé à monter à l’étage où le chirurgien de la mine attendait.
Ionnan n’accompagna pas son homme cherchant juste à l’un des soldats de rester avec lui pour s’assurer qu’il serait soigné correctement. Après tout, ils ne pouvaient encore savoir en qui ils pouvaient avoir confiance en ces lieux.
On fit le tri entre les morts et les blessés.
Et Ionnan repartit pour une nouvelle séance d’interrogation, cette fois ci avec le chef de la sécurité, la tête de l’opération lui semblait-il.

Une fois de plus, ce ne fut pas franchement aisé.
On avait rapidement bandé le bras et la taille du lieutenant pendant qu’on installait les ennemis survivants dans différentes pièces. Et la douleur ne l’aidait pas à être de très bonne humeur.
Ajouté à ça, le fait qu’il était fatigué par son début de journée et ce combat, autant dire qu’il n’aspirait qu’à une chose : un bon bain. Mais il avait du travail avant.
Il avait besoin du nom de ceux qui avait participé au trafic et qui étaient encore dans les lieux. S’ils laissaient passer la nuit, certains allaient forcément leur filer entre les doigts.

Autant dire que le lieutenant Van Haggen, même s’il ne laissait toujours rien paraître sur les traits de son visage, n’était pas dans la meilleure disposition lorsqu’il s’enferma dans une salle vide avec l’ex chef de la sécurité de la mine.
L’interrogatoire dura un long moment, son adversaire avait également un caractère bien trempé mais Ionnan savait frapper là où ça faisait mal, aussi bien physiquement que moralement.
Il négocia un peu, mais pas beaucoup, et obtient deux noms.

Ce n’est finalement qu’en milieu de soirée, lorsqu’ils eurent terminé d’interroger une première fois les survivants, qu’ils aient été emprisonnés dans un lieu sûr, qu’ils eurent interceptés ceux dont les noms avaient été donnés et que la nuit soit tombée sur la mine quasi déserte en fin de journée, que le lieutenant Van Haggen décida de rentrer en compagnie de ses hommes.

Fridtjof fut réveillé et sortit de l’infirmerie pour les accompagner.
Ils n’avaient très certainement pas attrapés tous les pourris de Folgüntur et il ne tenait pas à laisser l’un des siens en arrière.
Le chirurgien avait fait un travail aussi propre que possible et on se chargea de soutenir le soldat durant leur trajet en direction de leur basement. Ce n’était qu’à ce moment qu’Ionnan reporta son attention sur son soldat, trop occupé le reste de la journée pour passer le voir.

« Comment vous sentez-vous Woalsen ? »
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Fridtjof Woalsen
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Message [CLOS] Retour à l'ordre I_icon_minitimeVen 24 Oct - 17:09

Fridtjof fut réveillé dans la soirée par ses camarades et le lieutenant Van Haggen. Il remercia le chirurgien de la mine et lui versa un petit pourboire en remerciement des soins apportés. L’un des autres soldats le soutint et tout le groupe partit vers le lieu où il logeait à Folgünthur. Le lieutenant lui demanda s’il allait bien.

« Très bien lieutenant. Grâce à vous, je m’en suis sorti. Merci. »

Il savait que son supérieur avait posé la question car il ne souhaitait pas perdre un homme dans ce genre de mission. Mais la question sembla tout de même sincère au soldat handicapé et il l’en remercia silencieusement.
Toute la petite équipe se rendit à l’hôtellerie où ils logeaient. Le maitre des lieux les invita à prendre un diner avant de d’aller se coucher. Fridtjof accepta de bonne grâce car il mourrait de faim suite à toutes ses mésaventures. On lui servit un œuf au plat accompagné de quelques légumes. Pendant ce temps, l’un de ses camarades lui expliqua qu’après l’interrogatoire du chef de la sécurité, le lieutenant avait procédé à plusieurs arrestations. L’affaire semblait donc régler bien que toutes les petites frappes de la ville minière n’étaient pas derrière les barreaux. Cela n’avait pas d’importance cependant car, quand Fridtjof rentrerait à Valhöll, on ne lui confierait pas de mission comme celle-là avant qu’il ne soit totalement remis.

Il resta peu longtemps avec les autres. Il monta jusqu’à sa chambre avec l’aide d’un autre soldat et, une fois seul dans sa chambre, il s’allongea sur le lit sans prendre le temps de se déshabiller. Il s’endormit comme une masse.
On le réveilla tôt le lendemain et, après un petit-déjeuner léger, ils repartirent pour Valhöll.
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