✘ Nom : X
✘ Prénom : Siofra (petit elfe en Gaëlique)
✘ Surnom : X
✘ Âge : 16 ans
✘ Groupe : Terra
✘ Nation d'origine : Territoire de Keven, famille Garon
✘ Métier : Élève 1ère année
✘ Arme : une dague, qu’elle aiguise patiemment lorsqu’elle a besoin de réfléchir (déposée en début d'année, restituée en 3ème année)

Siofra est une jeune fille plutôt petite et frêle. Silencieuse et très agile pour se faufiler entre les branches des arbres ou sous les hautes fougères. Elle porte du sombre, qui est passe partout dans les recoins noirs de la végétation que traverse sa famille, elle peut ainsi rester dans l’ombre au sein même du camp.

Siofra est solitaire, elle ne cherche la compagnie que quand elle a en (vraiment) besoin. Elle a pris l’habitude de mener les personnes par le bout du nez ne s’intéressant guère à leurs sentiments. Siofra n’est pas vraiment méchante mais, elle n’a pas le sens de la famille que devrait avoir un nomade de Garon, sans doute à cause du traitement de sa « famille ».

Siofra ne prie pas Gahîé, la déesse mère symbole de la maternité, comme sa tribu. Non, elle rêve plus de liberté, de pouvoir s’évader, de changer d’air. Au cours de ses nombreuses expéditions et rencontres, elle a entendu les légendes et les mythes de Cyanée. Ce fut le déclic. La déesse du vent qui peut être à la fois joyeuse et colérique, symbole même de la liberté ! Elle avait trouvé ce qui la correspondait, ou du moins, un exemple à suivre et une personnalité à être.

Elle porte toujours une dague qu’elle aiguise lorsqu’elle a besoin de réfléchir, elle aime le chant de la lame qui vibre.

Sur les routes de Keven, contrés sauvage d’une nature non domestiquée, la tribu de nomades des Garon voyagent sans cesse. Ils traversent le territoire, vivant au plus près de la nature. C’est au sein de cette famille de quelques 150 âmes que se trouvent Siofra.

Une petite fille, dont la taille réduite par rapport aux enfants de son âge, lui confirma son nom de « petit elfe ». Elle se tient toujours à l’arrière dans les rangs nomades. Serait-ce pour aider les autres ? Les plus âgées ou les plus jeunes ? Non rien de tout ça, sa nature est loin d’être aussi serviable et généreuse. Siofra est à l’arrière, à l’écart parce qu’elle n’a pas sa place au sein du clan. Pourquoi ? Elle est différente. Tout le monde sait que la différence fait peur, surtout quand il s’agissait d’un membre d’une grande famille. Sa différence ? Elle est dans sa 16ème année et elle n’a pas de dragon. Le clan Garon est une famille connue pour toujours avoir été choisit par des dragons. Et Siofra, rien. Depuis très jeune, ses parents l’avaient approché de nombreux dragons qui les côtoyaient afin qu’un lien se tisse. Mais il ne s’était rien passé. Et Siofra avait grandi. Et depuis, il se chuchotait qu’elle était bizarre, mauvaise ? Maudite ? Si isolée, qu'elle avait décidée de ne plus utiliser son nom de famille, qui ne représentait rien pour elle. Elle était juste Siofra.

Ils ne pouvaient pas la laisser sur le côté, les dieux (et surtout leur déesse Gahîé) leur auraient reproché d’abandonner un de leur enfant, mais, ils l’évitaient, lui parlait peu, c’est à peine s’ils la regardaient. Elle avait fini par s’y faire, elle s’était adaptée, savait en jouer, il lui suffisait de faire son sourire de petite fille sage et seule, en soufflant les mots « famille », « fraternité » et tous leurs synonymes, pour obtenir se dont elle avait besoin. Mais la plupart du temps elle se débrouillait. Siofra ne comptait pas passer sa vie ici. Elle attendait juste le bon moment et l’occasion pour découvrir le monde.

Notamment Lindorm, la fameuse académie des combattants sur l’île de Laragon. Si elle pouvait aller là-bas, elle serait utile, apprendrait à se battre, n’aurait plus à subir le regard de pitié de son entourage, pourrait s’affirmer et être fière. Bien sûr, il y avait l’ombre de la guerre, les carnages de l’intéressait pas, elle préférait la perfidie, mais elle n’hésiterait à faire couler le sang pour défendre sa propre vie. Mais, pour cela, il lui fallait un dragon ! Et plus le temps passait, plus elle rencontrait de dragon de toutes les races - des gros aux petits, des vieux aux jeunes - et plus elle comprenait qu’elle n’en aurait jamais.

Siofra pensait tout de même à partir, elle pourrait toujours aller à Laragon et soigner les guerriers. Car Siofra était en communion avec la nature – comme son peuple – mais avec une sensibilité bien plus exacerbée. C’est la vielle herboriste de la tribu qui le lui avait dit, comme un secret, comme quelque chose de précieux ou de dangereux. L’herboriste avait compris dès son plus jeune âge son aptitude et la prenait souvent sous son aile, lui apprenant tout son savoir.

La rencontre (point de vue Siofra) :
Une journée ordinaire pour Siofra, partie chercher des plantes avant la levée du jour et l’agitation de la famille. Elle prenait juste ce qu’il lui fallait, pas de cueillette excessive, telle était la première règle de l’herboriste. De retour au camp, elle se faufila entre les emplacements des membres du clan pour rejoindre l’arbre dans lequel elle dormait depuis quelques jours. Une fois haut perchée elle balaya le remue-ménage de sa tribu, elle aperçut bien vite l’herboriste qui lui faisait signe de la rejoindre, elle semblait pressée, surement quelque chose de grave. La petite décida de travers le centre du camp pour gagner du temps. Elle détestait cela, sa « famille » lui jetais des regards en coin, on l’évitait au maximum.

Arrivée au centre du campement, un vent violent se mit à déchainer les abris précaires, puis un grognement s’éleva. Il aurait été facile de croire au début d’un orage, mais la tribu connaissait fort bien ces signes : un dragon. Tous les regards se levèrent vers le ciel pour voir apparaître un dragon de couleur sombre qui se déplaçait en cercles concentriques tout en perdant de l’altitude, il se posa avec une délicatesse surréaliste compte tenu de sa taille. Pivotant il fit face à Siofra, plongeant son regard dans le sien et d’une voix féminine, profonde, où le mensonge et la ruse n’avaient pas leurs places, il lui dit :
"- Tu es celle que j’ai tant cherchée, je t’attends depuis si longtemps."

Siofra entendit les douces paroles sans les comprendre, un dragon, ou plutôt une dragonne, devant elle, qui disait la chercher. C’était impossible, avait-elle commis une faute ? Étais-ce un piège? Que ce passait-il ?
La majorité de la famille encerclé les deux protagonistes, aussi stupéfait par les paroles que la petite Siofra, beaucoup admirais la dragonne, tandis que d’autres hésitaient de l’attitude à adopter.

"- Siofra que fais-tu ? J’ai besoin des plantes !" Cria l’herboriste en traversant la foule pour s’arrêter net à la vue de la dragonne plantée devant Siofra

La dragonne regarda la vieille femme avec douceur et en reportant son attention sur Siofra toujours figée elle répondit :

"- Siofra viens avec moi, nous devons passer l’épreuve de l’Alliance qui nous liera jusqu’au trépas de l’une de nous."

"- Je comprends", dit humblement l’herboriste.

La dragonne déploya ses ailes, tandis sa lourde patte gauche en direction de la jeune fille,
"- Puis-je ?"
Siofra agita fébrilement la tête de haut en bas, il n’en fallut pas plus pour que la dragonne s’empare de la jeune fille entre ces serres acérées et décolle dans un puissant battement d’ailes.

L’épreuve fut redoutable (voir prochainement dans le Journal Intime), mais elles sortirent victorieuses et surtout elles en apprirent plus l’une sur l’autre en sept jours qu’elles ne pourraient le faire en une vie. Elles étaient faites pour être ensemble. La vie de Siofra débuta à se moment là, telle une renaissance.

✘ Pseudo Internet : Tinuvielle
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Par les Top-Sites
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Minerve
✘ Surnom : La Sage
✘ Âge : Très âgée
✘ Type : Terre
✘ Don qu'il vous a légué : Communication / Sensibilité avec la nature
✘ Nation d'origine : Territoire de Keven

Le temps est long lorsque l’on est un dragon solitaire. Minerve avait vu beaucoup de choses, elle était d’un grand âge, avait dépassé les idioties de jeunes dragonnes, sans être à la recherche d’un mâle. Non elle cherchait LA personne, celle avec qui se lier. Ses 300 premières années, elle ne s’en était pas occupée, préférant une vie égoïste à flâner ou bon lui semblait. S’attachant peu avec ses congères, elle acquit peu à peu en sagesse auprès des différentes tribus et personnalités.
Puis elle se mit à chercher, à voyager de contrées en contrées cherchant à nouer un lien. Une nuit, un sursaut au fond de son cœur la réveilla, elle sut que celle qui l’attendait était née. Il ne restait plus qu’à la trouver. Elle voyagea de contrée en contrée pendant presque seize années.

La rencontre (point de vue Minerve)
Elle avait aperçus le campement sommaire et chercher la jeune fille qui lui était destinée. L’apercevant, seule, fuit de tous, elle sut, elle comprit à quel point elle était déjà liée. Elle amorça sa descente en cercles concentriques pour se poser avec délicatement près de la jeune. Elle pivota pour lui faire face et plongea son regard dans le sien :
- Tu es celle que j’ai tant cherchée, je t’attends depuis si longtemps.
La petite semblait tétanisée devant elle, apeurée et curieuse, elle restée pétrifiée. La foule grandissait autour d’eux, la dragonne n’en avait cure.
- Siofra que fais-tu ? J’ai besoin des plantes ! Cria quelqu’un avant de s’arrêter net en m’apercevant.
Siofra, c’était donc ainsi que ce nommé la jeune fille, Minerve en souris de toutes ses écailles. Elle décida de répondre :
- Siofra viens avec moi, nous devons passer l’épreuve de l’Alliance qui nous liera jusqu’au trépas de l’une de nous.
- Je comprends, dit humblement la vieille femme.
La dragonne déploya ses ailes, tandis sa lourde patte gauche en direction de la jeune fille,
- Puis-je ?
Siofra agita fébrilement la tête de haut en bas, il n’en fallut pas plus pour que la dragonne s’empare de la jeune fille entre ces serres acérées et décolle dans un puissant battement d’ailes.