✘ Nom : McCallan.
✘ Prénom : Arthur.
✘ Surnom : Artty.
✘ Âge : Désormais ? 25 ans...
✘ Groupe : Haut Dignitaire.
✘ Nation d'origine : Narthan.
✘ Métier : Gouverneur du Narthan.
✘ Arme : Sabre d'Abordage qu'il a lui-même forgé...et qui est donc parfaitement adapté, tant à son style de combat personnel, qu'à sa poigne.

Je pense que j’ai…changé.
Je me souviens encore de ce à quoi je ressemblais, il y a quatre ans. Je mesurais déjà mon bon mètre quatre-vingt. J’avais déjà une musculature nerveuse, induite par le travail de la forge. Mes cheveux étaient plus sombre, et mes yeux toujours avec cet éclat grenat. Et puis, je possédais déjà mon tatouage de flamme tribale sur une partie droite de mon ventre…
J’avais une allure un peu plus rebelle. Moins retenu je pense. Un air plus adolescent…Mais le temps s’est écoulé, et j’ai changé.

Ma peau s’est éclaircit, mon contact avec le soleil étant moins important dés lors que j’eus quitté le Narthan pour Lindorm. Mon temps libre, je le passais entre des discussions avec le concierge, des passages avec mes amis, et la forge de Sir Milos. Et non plus devant les flammes de la forge familiale, à Dali. Non plus sur les routes, sous le soleil de plomb du Narthan, et de ses déserts.
Et cela se voit sur mon teint, bien plus clair, « porcelaine » que je ne l’aurais crut ou voulut. Je me suis laissé pousser les cheveux aussi. Le turban permettant qu’il ne me gène pas les jours de chaleur, ou tout simplement, dans une forge. Alors, j’ai laissé ma tignasse s’allonger.

Mon visage est ce qui a le plus « changé ». Avant, j’étais un livre ouvert vous savez. Un homme impulsif, avec un franc parlé. Une personne qui ne pouvait que laisser sa rage s’extérioriser. Maintenant, mon visage je sais un peu le contrôler. La lueur de mon regard est toujours aussi expressive…mais je ne suis plus aussi lisible qu’avant. Enfin, exception de Jo’ qui me connait comme personne !
Une cicatrice cruciforme orne ma joue…Souvenir d’un désastre lors de ce Fameux Jour. Souvenir, Vestige, de la mort de nos parents. Souvenir de cette bataille, ou était-ce un massacre ? Parfois, lorsque ce souvenir me revient, elle est comme douloureuse…

Enfin, on peut dire que mentalement, j’ai « grandit ». Je suis toujours dicté par mes émotions et ce que je juge « juste ». Je cherche encore à comprendre mon « frère aîné » et à savoir s’il nous a réellement trahit, abandonné. Que veux-tu, au final, Douglas ? Sais-tu comment Jordanne vis cette situation ?
Je ne peux que soupirer, le cœur lourd…alors que je vois mon pays natal. Un poids me tombant sur les épaules, une douleur sourde, profonde. La mort d’Hattu. La révolte grondant aux pieds du gouverneur Taha. J’écoute mon cœur, tel est mon caractère au final.

J’agis, avant de penser. Probablement est-ce un défaut…mais à mon regard, c’est ma qualité. A moi qui suis tombé amoureux de celle que je croyais être ma sœur de sang, avant de connaître une vérité dissimulée. A moi, qui au fond tremble de peur face à cette situation de morts et de destruction.
Mais je ne peux laisser les choses ainsi alors, avec de la folie comme dirait Tanaris, je fonce et je verrais bien après, non ? Quitte à souffrir des pertes que m'infligeront mes décisions. N'est-ce pas, Jordanne ?

Mon passé…hein ?
J’ai l’impression de devenir un vieux grand-père nostalgique là, vous savez ? Non, sérieusement, ce n’est pas drôle ! Tiens, on dirait que Jordanne sera là ce soir…Oh, mais où ai-je la tête. Pardon, vous voulez que je vous parle de moi. Demain vous aurez oublié car tel est votre malédiction ? Soit, je veux bien me confier à vous…Car je sais que vous garderez perdu dans les méandres, mes « secrets ».

Mon nom est Arthur McCallan. A ce jour, et c’est connu de façon officiel, je suis le fils adoptif de Aaron et Morgane McCallan. Ceci, tout en étant devenu leur beau-fils, il y a maintenant quelques années. Trois ans, en l’an 1565 précisèment. Ma femme et moi-même, nous nous sommes mariés en Janvier 1565…pour assister, en Juillet 1565, à la mort de nos parents. Alors même que je commençais seulement à retrouver, avec eux, notre complicité d’antan.
Mais je m’égare bien trop loin, veuillez me pardonner.

Pour moi, ma vie a toujours été simple. J’étais le deuxième fils des McCallan. J’avais un grand-frère, l’actuel chef des Wyrms Douglas en l’occurrence, et une petite-sœur : mon épouse Jordanne. J’avais un Père, Aaron McCallan. Et une Mère, Morgane McCallan. Chacun d’eux avait son Dragon : Bahamut, Magma, Ifrit et Bélias. J’ai grandit entouré d’eux. J’ai grandit en étant le McCallan qui n’était pas béni par les Dragons de Feu. J’ai grandit pour être le successeur de la forge familiale. Mais le temps ne vous laisse pas grandir comme vous le voudriez.

Si Douglas nous a trahit, et a fuis après son échec à l’épreuve d’alliance…Jordanne a rejoins l’Académie Lindorm et a grandit. Grandit au point que je ne puisse plus la voir autrement que comme une femme. Une femme désirable. Une femme pour qui mon cœur accélérer. J’ai crut commettre l’acte d’inceste que de l’aimer, et de recevoir de l’amour en retour. Et aujourd’hui encore, certain trouve notre lien biaisé.
Mais j’aime Jordanne comme jamais je n’ai aimé. Et pour elle, je tuerai sans hésiter. Pour elle, je ferais fasse à tout. Aussi, lorsque j’ai appris que j’étais un adopté des McCallan, j’étais soulagé. C’est au grand jour, que je pourrais en venir à l’aimer.

Le fait d’avoir été choisit par Tanaris, un Dragon de Foudre, a permis d’éclaircir les zones d’ombre de mon existence. Calmer mes peurs, mes craintes. Détruire ce dégoût de moi-même qui au fond, m’habitait toujours.
Mes années d’études pour Lindorm débutèrent. Tout aurait dût aller pour le mieux à ce moment là. J’avais demandé à mes parents de révéler la vérité à mon sujet, que je puisse épouser Jordanne. Devenir un McCallan : par le lien du mariage…et non celui du mensonge. Mais à peine recommencions-nous à vivre que Dali fut attaqué. Que nos parents furent tués par les Wyrms.

Je ne peux leur pardonner la violence et la barbarie dans la mort d’Aaron, de Morgane et de Bahamut. Notre famille…
J’ai dû veiller à être fort : pour Jordanne. Gérant les affaires de la famille. Me souvenant des mots de celui qui a « puni » les assassins de nos proches. Réfléchisant aux mots de Douglas…hésitant entre haïr et aimer ce frère. Hésitant, et déchirer, par ce qu’il est devenu et représente pour l’ennemi. J’en tremble encore de rage et de colère, lorsque je suis seul. Pourquoi est-ce si compliquer ? Pourquoi n’a-t-il pas obéit aux lois mise en place par Limlug ? Pourquoi a-t-il choisit de nous abandonner, Jo’ et moi ? Pourquoi, Douglas, es-tu à la tête des assassins de nos parents ? Lorsque je suis retourné auprès de mon aimée, je l’ai trouvé étonnamment calme. Mais j’ai respecté son silence, pensant que là était sa volonté. Lui faisant comprendre qu’au besoin, je serais là si elle voulait qu’on en parle…ensemble.

La vie à Lindorm vint à reprendre son cours. Nous n’étions pas dans la même année, alors, nous ne pouvions nous voir que le soir. La mention de nos parents semblaient la déranger, alors, j’ai tu et garder pour moi. La voyant sourire avant même que je n’en sois capable.
Petit à petit, mon regard fut attiré par les actions des Roroas. Savoir que celle que je considère comme ma sœur menait le peuple Roroa…au moins, je me disais qu’une solution pacifiste pourrait être trouvé. Surtout que là semblait aller les envies d’Idriss Taha, le nouveau gouverneur. Mais après la mort d’Aldo, apprendre qu’Hattu était elle aussi tombée. J’ai eu mal…mais je voyais ma femme qui continuait de tenir bon. De sourire. Pour elle, j’ai gardé la tête hors de l’eau. Je ne voulais l’inquiéter alors…j’ai souris à mon tour. J’ai fais mon deuil silencieusement…

Mais je suis un homme idiot. Un homme qui n’a pas su voir les faiblesses de l’être qu’il dit aimer. Enfin, je grille peut-être des mots…des instants. Et je m’en excuse.
Honnêtement, j’ai commencé à porter un intérêt à la nation du Narthan. Mes origines…Le nom de la famille Apostam, ma famille de sang donc, se faisant ressentir dans mon « sens du devoir ». Je pris contact avec le gouverneur Taha, afin de parler avec lui de mes origines. De ma légitimité, et de ce que je pourrais faire, malgré mon statut d’étudiant, pour l’aider. En tant qu’ami d’Hattusha, je pensais pouvoir aider à des négociations pacifiques ! Et avec une certaine légitimité vis-à-vis du peuple Narthe.

La tragédie doit avoir eut son envie de sillonner mon chemin. Car Idriss vint à périr, peu après que nous nous soyons vu. Alors même que les documents relatant de qui je suis, et bien, se trouvait désormais dans son bureau. Bien évidement, j’avais toujours les originaux…Mais ma naissance n’était plus un secret gardé par les McCallan.
J’allais sur ma cinquième année à Lindorm. Jordanne, elle, allait commencer sa première année dans l’armée. Cette année obligatoire, en plein Narthan, dans l’élite. Pour rester prés d’elle, probablement, ai-je accepté de reprendre la place qui me revenait. Mais je refusais de prendre mon nom de naissance. Le nom d’Habib Apostam. Ce nom que je n’ai découvert que sur les papiers que ma famille avait conservé. Ce nom qui m’était inconnu.

J’ai arrêté, ou est-ce une simple mise en pause ? Je dois encore voir avec le Directeur Fletcher je suppose, l’académie Lindorm. J’ai aussi dû laisser Sir Milos et sa forge, le remerciant pour son apprentissage. Je pense que vouloir reprendre la place d’Idriss, dans cette tension tendue entre deux peuples vivant sur les mêmes terres…c’est de la folie.
Mais j’ai cruellement foi en la nature humaine. Je me suis plongé dans ce métier…Et j’ai été idiot ! Je l’ai délaissé ! Je n’ai pas vu sa douleur ! Sa souffrance à elle aussi ! Je n’ai jamais compris…que ce jour de Juillet 1565, elle ne l’a jamais quitté. Ce n’est qu’en lisant ces quelques mots que j’ai compris…

Jusqu’ici, elle a caché son malaise afin que moi, je me remette. Qu’elle a été forte, quand moi j’ai –encore– été faible. Je n’ai jamais osé dire mes sentiments…Et je nous ai fais souffrir en l’évitant et la rejetant loin de moi. Voulant même m’exiler.
Puis, j’ai été libéré et j’ai put l’aimer. Ma Jordanne. Ma précieuse femme. Et lorsque j’aurais dû être l’épaule pour l’aider, j’ai cru à ses sourires alors qu’ils étaient faux. Je n’ai pas compris que son esprit, son cœur, son âme étaient encore prisonnier de ce souvenir. Que le deuil qu’elle m’a aidé à faire, elle-même ne l’a jamais fais.

Jordanne McCallan…Ma femme, désormais qualifié sous le terme de déserteur. Mais j’ai espoir qu’elle revienne, comme le disait sa missive. Au fond de moi, je nie qu’elle m’ait abandonné comme Douglas. J’ai manqué à ma promesse de la choyer, de la protéger. Preuve en est, elle m’a caché sa douleur. Au point de fuir, loin de moi. Loin de notre pays natal.
A vouloir bien faire sur tout les fronts, me serais-je planté dans les grandes largeurs ? Je l’ignore…Mais je refuse de nier celui que je suis. Je ne nierai pas les actes de mes ancêtres…ni les valeurs de ma famille d’adoption. Alors, je me montrerai fort en publique, quitte à me rattacher à un espoir fugace de retour à cette époque. Cette époque où je n’étais que l’héritier de la forge familiale. L’époque où je n’étais qu’un forgeron avec un peu de talent dans le maniement des armes blanches. L’Espoir.

✘ Pseudo Internet : Lou Ainsel / Alexander Dark.
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Besoin de le dire ? -_^
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Tanaris.
✘ Surnom : Chanteur du Dimanche.
✘ Âge : 21 ans.
✘ Type : Dragon de Foudre.
✘ Don qu'il vous a légué : Électrification des Armes.
Arthur est capable, de façon relativement naturelle, de concentrer l'énergie électrique dans les lames qu'il manipule...Rendant l'intégralité de ses armes électriques.
✘ Nation d'origine : Lostrego.

Tanaris est un jeune Dragon, un peu impulsif, avec une passion certaine pour les chansons à boire et paillarde, qu'il adooooore chanter dans la tête de son Dragonnier.
Orgueilleux, et fier, il apprécie faire son grand Dragon alors qu'il est en fait très pur et naïf. Sa plus grande terreur étant les...souris. Et même après quatre année de vie commune avec Arthur, il en a ENCORE peur. Au grand désarroi de son maître qui a parfois l'impression d'éduquer un enfant.

Tanaris n'est pas un très grand dragon, vu qu'il est légèrement plus grand qu'un humain...Approchant du 2m au garrot seulement.
Sa peau se pare d'écailles, les ventrales d'un blanc grisé et plate. Les dorsales étant comme "en bataille". Ses pattes sont à l'image de serres de reptiles, avec les anneaux d'un doux jaune rappelant la foudre. Ses ailes, puissantes, vont sur un dégradé du bleu/gris devenant d'un jaune doux. C'est un beau dragon, mais qui fait relativement humble par rapport à certain de ses congénères.

Par contre, il est a noté que sa croissance semble se poursuivre, vu qu'il a gagné 20cm en quatre ans, ce qui est quelque chose qu'il aime à vanter. Fier comme un paon qu'il est.
Et puis...même s'il ne le dit que rarement, il aime son dragonnier, la femme de ce-dernier, et Briquet. Le Dragon que le vieux Aloysius a laissé derrière lui, et qui squatte la demeure d'Arthur en cachette. Car s'il y a une chose que Tanaris aime par dessus tout, au-delà de son statut de Dragon Lié...c'est jouer avec Briquet et découvrir ce monde, qu'au final, il ne connaît pas réellement au vu de son jeune âge. Et de sa vie recluse, dans les forêts de Lostrego...