Dis-moi qui tu es...-
Nom : Hekmatyar.
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Prénom : Sylgja, prononcé
"Siljia".-
Surnom : "Sysy", même si elle préfère en général qu'on l’appelle
"Hek".-
Age : Dix-neuf ans.
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Année : Deuxième année.-
Nation d'origine : Folkvángr, un petit village à flanc de montagne en Nordheim.
Et cette alliance ? ...-
Ton Dragon : Nihdögg, qu'on surnomme
"le Grand Ver des Glaces".
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Sa description : Nihdögg est un grand dragon serpentiforme à l'allure plutôt agressive. La plupart des Dragonniers le trouvent repoussant, ses écailles lisses et humides reflétant la lumière pour lui donner une allure de verre; il n'a ni pattes ni ailes et se déplace en rampant ou en fouissant: c'est la raison de son surnom de "Grand Ver". Sa mâchoire semble énorme, garnie de plusieurs rangées de dents à l'instar des requins. Il mesure environ dix fois la taille d'un humain et sa tête est fuselée de sorte à pouvoir pénétrer la glace et la neige plus aisément.
- Spoiler:
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Le Don qu'il t'a légué : Armure de Glace:L'alliance avec Nihdögg a donné à Sylgja la capacité de faire pousser de la glace sur son corps, apparaissant comme une armure partielle pour la protéger d'un choc et se retirant aussitôt de sa peau. Cette utilisation, si trop prolongée, peut la faire souffrir d'engelures.
[1 fois par post] En dernier recours elle peut recouvrir son corps d'une armure de glace complète mais l'opération est dangereuse, courant un risque d'hypothermie et de brûlures extrême due au froid. L'utilisation globale de son Don reste assez douloureuse.
[1 fois par topic]-
Ton arme de prédilection : Un
cimeterre, même si en fin de compte elle est bien plus douée en combat à mains nues.
En savoir toujours plus...-
Ton physique : Pour une Nordenheimir, Sylgja n'est pas très grande: elle ne mesure qu'un mètre soixante trois pour un poids plutôt maigre, et sa corpulence est svelte, filiforme. Elle ne fait pas grand montre de formes féminines, plutôt plate avec un bassin étroit et une paire de jambes droites et bien plantée dans le sol. La première chose qui choque est la pâleur de sa peau, pathologique, et la blancheur de ses cheveux; en effet Sylgja est albinos et ses yeux très sensibles aux lumières vives sont entre le rouge et le rose. Elle est particulièrement myope et porte des lunettes, mais pas souvent: elle déteste ça.
Il peut arriver qu'on prenne la jeune fille pour un garçon; elle ne s'en offusque pas plus que cela puisqu'accomodante, elle a toujours du faire avec ce physique qu'elle a de quelque peu ingrat, si l'on peut dire. Plus androgyne que réellement masculine, Sylgja s'habille en conséquence de vêtements unisexes, souvent amples: jeans larges, T-Shirt informes et pulls à capuche, toujours avec des baskets car elle préfère le pratique à l'esthétique. Pour une fille, elle est plutôt bâtie de manière large, mais sa musculature est plus nerveuse et sèche qu'autre chose: sèche et maigre comme un coup de trique.
La Nordenheimir ne fait pas grand cas de son apparence, restant dans la simplicité. Elle n'est ni complexée, ni narcissique, ayant apprit à s'accepter telle qu'elle est, différente; que ce soit pour son albinisme ou son androgénie. On ne peut pas se refaire alors autant faire avec ce qu'on a, n'est-ce pas? Elle ne cherche ni à plaire, ni à repousser, simplement à vivre telle qu'elle est. Sa différence ne la met dans l'embarras que lorsqu'on s'en moque très ouvertement.
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Ta personnalité : Sylgja est une enfant sauvage qui a du mal à grandir. Elle est à la fois taciturne et colérique: la première impression qu'elle cherche à donner, c'est qu'elle est quelqu'un de mystérieux, alors que ce n'est pas vrai. Tout au plus est-elle banale de comportement: elle ne cache pas de grand secret, n'a pas eut 'enfance douloureuse mis à part la mort de sa petite sœur. En conséquence de quoi la jeune fille est plutôt du genre à se mettre à part, détachée et solitaire. Pourtant, elle ne dédaignera pas la compagnie épisodique. Il lui faut juste des moments de discussion avec elle-même.
Elle peut être douce comme être dure, mais n'a pas beaucoup de joie de vivre. De prime abord, elle semble une Glacies basique, avec un tempérament distant et calme. Pourtant il n'en est rien: Sylgja n'aime pas que les choses tournent autour d'elle, mais en même temps elle n'a aucune patience. Elle recours rapidement soit à la fuite, soit à la violence si elle se sent agressée, bien que cela soit rare. En général, elle reste dans son coin et la proximité des autres, si elle ne la dérange pas, ne lui est pas nécessaire.
Si la jeune dragonnière cherche à faire croire qu'elle est du genre flegmatique, il faut bien avouer que ses rares colère sont homériques. Elle manque d’éducation et de retenue; c'est un chat sauvage. Quiconque cherche à lui faire du mal recevra la pareille. Ses seuls référents sont la puissance physique et la force de caractère, ayant des principes un peu désuets, de grandes idées sur comment traiter ses ennemis et se conduire.
Car Sylgja est honorable: elle ne peut pas se montrer ni lâche, ni fallacieuse. Elle abhorre le mensonge qui n'est pour elle qu’un fardeau bien trop lourd à porter. Pourtant, elle reste de son coté sans aimer parler d'elle, parce qu'elle ne veut pas qu'on connaisse ses faiblesse.
Fuyez un ennemi qui sait votre défaut, disait son père.
Je veux tout savoir..."I'm shy, so shy,
I'm shy and I don't know why
I'm shy, so shy,
Guess you can say I'm just a shy guy..."
— Austin, The Backyardigans
L'enfance de Sylgja est une enfance des plus banales dans les terres glacées de Nordheim. Originaire d'un petit village de montagne sans histoire, rien ne la prédestinait à devenir Dragonnière, très loin de là. Fille aîné d'un couple de tanneurs, elle grandit sans luxe ni caprice mais auprès de parents aimants et d'une petite sœur, Idunn, qui lui collait un peu au train. La différence d'âge était minime entre Sylgja et Idunn, à peine un an à vrai dire et si semblables physiquement que parfois on pouvait les croire jumelles. Mais Idunn était plus jovial que son aînée, plus sauvage, plus réservée. Sylgja ne fut jamais quelqu'un de remarquable; enfant discrète et élève tout juste dans la moyenne, elle ne brillait en rien de spécial. Même son caractère n'était pas notable. Ses passions étaient.... elle n'avait pas de passion; son seul hobby était d'accompagner parfois son père à Svartalfheim, la grande ville non loin de leur village pour vendre leurs peaux. Rien de plus.
Idunn a l'inverse était une enfant pleine de vie et curieuse de toute chose. Ce fut elle qui découvrit cette étrange caverne en explorant la lande glacée, à la recherche d'un nouveau terrain de jeu. Sylgja la suivait, la surveillant en silence, alors à peine âgée de quatorze ans. Ce fut là où la jeune fille croisa pour la première fois de sa vie un dragon. Pas le sien: Sleipnir, créature fabuleuse à huit pattes capable de se déplacer au-dessus de la mer comme dans les airs. On parlait de lui comme d'une légende, avec crainte. Sylgja fut terrifiée par l'animal merveilleux qui pencha son cou gracile au dessus de sa petite sœur pour la choisir.
Sleipnir n'avait jamais eu de dragonnier; c'était un jeune dragon mais qui savait faire parler de lui, et certains paysans l'adoraient comme un dieu, lui faisant des offrandes de poissons. Autant dire que la vie de la famille Hekmatyar changea du tout au tout au retour d'Idunn avec le dragon. Et Sylgja se fit toute petite, de plus en plus. Une adolescente grise et terne, ni bonne ni mauvaise en rien, sans envie, sans projet. La notoriété de sa cadette l'éloigna un peu plus de cette dernière et Sylgja choisi de se consacrer au commerce de ses parents. Elle serait tanneuse, comme eux. C'était le chemin le plus logique qui était pour sa vie.
Mais c'était sans compter sur la malice naturelle d'Idunn et de son compagnon. Elle savait bien qu’elle passerait sous peu l'épreuve de l'Alliance avec Sleipnir, et si elle réussissait elle irait à l'académie Lindorm. L'idée de quitter Sylgja insupportait tant qu’elle parvint à convenir d'un plan avec son dragon pour en trouver un à son aînée. Sleipnir connaissait l'antre d'un tout jeune dragon sans maître, tout juste à la frontière de la mer, où il faisait un peu moins froid. Il vivait dans le bois mort d'un arbre, un des seuls du pays: Yggdrasil, vénéré comme un dieu. Sylgja accepta d'accompagner Idunn là-bas, elle qui avait prétexté vouloir voir un jour cet arbre immense.
Nihdögg rongeait les racines mortes d'Yggrasil. Encore jeune, il était pourtant des plus impétueux: le dragon haïssait en réalité les humains, et évitait ceux de sa race, se contentant de se nourrir des rejets du vieil arbre et des cadavres de ses victimes. Ce qui se passa ensuite, Sylgja ne le comprit pas tellement; encore aujourd'hui, elle ne comprend toujours pas: Nihdögg accepta de la suivre car il semblait avoir une dette envers Sleipnir. Et la jeune fille allait devenir dragonnière malgré elle. Et peut-être un peu contre son gré.
L’épreuve de l'Alliance la terrifiait, surtout avec un dragon aussi prédateur et mauvais; en effet la nature de Nihdögg qui semblait si malveillante qu'elle l'effrayait, et elle ne se sentait pas taillée pour être dragonnière. Tout ce qu'elle voulait, elle, c'était reprendre le commerce de peau de ses parents. Sa position était du à un caprice de sa sœur. Il lui semblait que la créature allait la dévorer au moindre signe de faiblesse. Elle passa l'épreuve en même temps qu'Idunn, mais les choses ne se passèrent pas bien, pour aucune des deux.
Nihdögg abandonna Sylgja dans la lande glacée, refusant de lui venir en aide. Elle attrapa une pneumonie et manqua de mourir. Idunn, malgré tout son positivisme, n'eut pas cette chance: elle se tua durant l'épreuve dans un accident, Sleipnir ne pouvant la protéger d'une avalanche meurtrière. A dater de ce jour, Sylgja ne fut plus jamais la même: la dépression aidant, elle se focalisa sur le fait de devenir dragonnière de d'apprivoiser le monstrueux Nihdögg. Et même si cela devait lui coûter la vie, elle voulait réaliser le rêve de sa sœur. Un second échec l'année suivante la conforta dans sa folie, et la troisième fois, au prix d'efforts incommensurable et d'une patience folle, la jeune fille parvint à impressionner le Ver des Glaces en combattant les vents arctiques de Nordheim au péril de sa vie qui de toute façon ne valait pas très cher pour elle.
Il la fit marcher durant des kilomètres de neiges sans lui faire de cadeaux. Mais Sylgja lui prouva par son courage qu'elle était digne de lui et ce fut au troisième essai qu'elle réussi à s'Unir avec lui. L'épreuve réussi, elle fut envoyée à l'académie Lindorm sans savoir réellement ce qui se passerait ensuite. Elle doutait que Nihdögg se montrerait très amical avec leurs futurs collègues, draconiques comme humains.
Sa première année se passa le plus simplement du monde: Sylgja s'était une élève à la fois dicrète et dans la moyenne. Elle ne se fit pas d'amis, car elle aimait à rester en retrait. Les cours ne l'intéressaient que moyennement et malgré son Union avec Nihdögg, la jeune dragonnière s'était lentement mise à le détester pur ce qu'il lui avait fait subir. De son côté le dragon n'avait guère changé: si Sylgja avait gagné en parti son estime, elle n'en restait pas moins une petite humaine bien faible, comme tout les humains. Hautain et mauvais, il aimait à chercher les autres dragons et cela valut à lui comme à Sylgja moult remontrance des professeurs.
Elle espérait que la seconde année serait plus tranquille que la première.
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