| | Khanrell D. Fioreis (TERMINÉE!) | |
| + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Mar 14 Juil - 3:22 | |
| Khanrell D. Fioreis "Pas encore morte"✘ Nom : Fioreis ✘ Prénom : Khanrell Douhbée ✘ Surnom : Khan, seul son père était autorisé à l'appeler Doudou ✘ Âge : 16 ans ✘ Groupe : Ventus ✘ Nation d'origine : Aeria ✘ Métier : Esclave en fuite, maintenant élève ✘ Arme : Arc en bois rustique et un vieux couteau abimé
Ce qu'on dit d'elle Tel que promis par son héritage de sang, du haut de ses seize ans, Khanrell Douhbée Fioreis est déjà une beauté fatale, le reflet de sa mère, bien qu'elle n'en ait aucun souvenir. Elle est petite et très mince, mais bien fournie avec des formes qui se dessinent généreusement malgré la maigreur de son corps malmené par une vie d'esclave et de fuyarde. Quelques cicatrices, bien cachées, témoignent de son ancienne vie d'objet de désir, de son enfance tourmentée, mais elle s'attarde toujours à les couvrir aux yeux des autres, et à ses propres yeux, dans l'espoir d'un jour oublier le mal qui la ronge. Son visage ovale et lisse est très délicat, ses traits sont harmonieux et jolis à regarder, bien qu'elle marche souvent la tête basse pour se cacher derrière un rideau de cheveux. Elle a une petite bouche en forme de cœur, avec des lèvres pleines, pulpeuses, à croquer. Ses yeux sont grands et d'une couleur vert-gris, entourés de longs cils épais, mais il manque à son regard le pétillement de la jeunesse, qu'on lui a volée trop tôt. Elle a une très épaisse chevelure rousse, qu'elle a toujours portée très longs, mais qui n'est pas en particulièrement bon état, ayant manqué de soins, elle doit donc les tresser car ils sont broussailleux, et elle sait qu'elle finira par devoir les couper. En un sens, cela la désole, mais en l'autre, elle sent que cela pourrait l'aider à oublier celle qu'elle était, car elle était particulièrement appréciée pour sa belle chevelure, au Manoir Ulyss, que les servantes s'acharnaient à rendre la plus soyeuse possible. L'adolescente a un caractère très réservée et timide, car elle craint toujours les regards réprobateurs de ceux qui pourraient avoir entendu parler de son ancienne vie, alors elle s'adresse aux gens en baissant la tête, soumise. Elle tente toujours de cacher les formes de son corps en serrant sa poitrine sous des bandages et en portant des vêtements trop grands pour elle, pour cacher ce corps trop désirable dont elle a honte, principalement car elle n'a pas confiance aux gens. Elle a particulièrement peur des hommes, traumatisée qu’elle est par Sir Ulyss et Morgoth. Elle a toujours peur de ne pas être à la hauteur des attentes et travail plus fort que tout le monde dans ses temps libres, plutôt que de jouer et socialiser avec les autres élèves de l'académie, dont elle ne comprend souvent pas la naïveté dans leur façon de vivre. Elle craint que si elle ne respecte pas les critères d'efficacité de l'école, elle sera expulsée et renvoyée au Manoir de son Maître, même si tout le monde ignore d’où elle provient et que le principal intéressé ne l’a jamais retrouvée. Cette crainte porte son fondement dans le fait qu'elle n'a jamais eut de maître d'arme, elle a appris l'usage de l'arc par ses propres moyens, et rien d'autres. Ces seules compétences sont donc la couture et le nettoyage des peaux et fourrures...
Lisez son Histoire - Chapitre 1:
L'histoire de Khanrell Douhbée Fioreis débute dans un minuscule village, même un hameau, fille d'un Chef de famille et d'une éblouissante femme, sang-dragon ayant raté l'épreuve de l'alliance, sa seule chance de se sortir de la misère. Le père voulait appeler son aînée Douhbée, alors que la mère désirait lui offrir le nom de feu sa propre mère, une Sang-Dragon incomparablement douée, Khanrell. Ils s'entendirent donc pour lui donner deux prénoms, bien que ce n'était pas coutume dans les petits villages comme celui où la jeunes fille passa les quatre premières années de sa vie. Tout ce qu'elle sait de cet endroit, et c'est parce que quelqu'un le lui a raconté, c'est la réputation des gens d'où elle provient. Les deux réputations à vrai dire. La première étant la pauvreté extrême de ces gens, les accablants de honte, nécessitant la quête pour survire à l'hiver, les dons de la terre ne leur suffisant pas douze mois par année.
Sauf que la quête n'est pas vraiment le fort des Aériens, disons même qu'ils sont plutôt égoïstes et profiteurs. D'où l'utilité de la deuxième réputation (parfaitement fondée elle aussi) de ce pauvre village : Les femmes, toutes les femmes, qui naissent de ces familles depuis des générations, sont absolument, délicieusement, splendides.
Bien que cet acte fut interdit sur tous les territoires de Neralith, à Aeria, les dirigeants ont tendance à fermer les yeux, ce qui arrange bien les esclavagistes, et malheureusement aussi les villageois, qui n'ont d'autre revenus que la vente de leurs filles. Lorsque la misère se faisait trop ressentir, que les femmes et les enfants souffraient de la faim, les chefs de famille devaient céder aux plus bas instincts de l'homme et sacrifier un de leur membre pour sauver le village. Cela ne leur plaisait pas, mais ils ne savaient pas, après des centaines d'années de tentatives, comment remonter la pente. Ainsi, ils sélectionnaient au hasard parmi les plus jeunes fillettes du clan, sans regarder la famille dont elle provenait, sachant qu'ils ne pouvait pas faire de pitié pour quiconque. Même les cadettes des Chefs eux-même étaient dans le tirage, qui ressemblait plus à une roulette russe. Ils ne sélectionnaient que celles en bas de cinq ans, en espérant qu'elle réussirait à oublier sa vie d'avant, puisqu'elle était très jeune, et qu'elle finirait par croire que son état d'esclave avait toujours été le même.
Khanrell n'avait quatre ans lorsqu'elle perdit au jeu de la roulette russe. Mais contrairement aux espoirs de sa famille, elle n'avait rien oublié de son passage parmi eux.
La gamine qu'elle était fut emmenée aux marchands d'esclaves et passée à l'inspection. Ils ne s'étonnaient plus de les voir arriver si jeunes et ne s'en inquiétaient pas, car la réputation des femmes de ce hameau était établie dans le béton : les femmes étaient toutes belles à tomber. On leur trouvait toujours des acheteurs. Ils validèrent la marchandise et l'échangèrent contre une énorme bourse pleine de pièces sonnantes et trébuchantes. Si les parents n'assistaient habituellement jamais aux ventes d'esclaves, celle-ci était une exception, car son père était un des Chefs, et nul autre que le négociateur du Clan.
Le départ fut déchirant, du côté de Khanrell Douhbée parce qu'elle ne comprenait pas ce qui se passait, pourquoi son père, un homme si fort et brave, la regardait avec autant de tristesse lui parlait d'une voix si faible. Du côté de son père, justement parce qu'il comprenait qu'il ne la reverrait jamais, et qu'il savait que l’intelligence de cette petite fille étonnante lui nuirait, il craignait qu'elle n'oublie pas. Il l'embrassa en laissant couler des larmes sur sa petite tête blonde, et fila rattraper le Clan sans se retourner, de peur de craquer, laissant entre les mains des marchands d'esclaves le sort de sa propre fille, le sang de son sang.
-Adieu Doudou, susurra-t-il à la nuit, sans que la principale intéressée ne puisse capter son au revoir. Je t'aimais...
*** - Chapitre 2:
Craintive, l'enfant suivit les étrangers, non de son propre gré mais parce qu'elle avait les pieds et les poings liés avec une corde la rattachant au chariot. Il ne fallait pas qu'elle trébuche, sinon l'attelage pouvait parcourir encore plusieurs mètres, qu'elle passerait traînée dans le sable, avant que quelqu'un ne daigne l'aider à se relever. De temps à autre, on échangeait l'un des esclaves assis dans le chariot contre un qui marchait, afin de ne pas trop les épuiser... Ils voulaient quand même en obtenir un bon prix.
Le voyage dura des jours, ou des semaines, peut-être des mois, dans la tête d'une enfant de quatre ans, ce n'est pas bien différent. Certains jours, elle admirait le paysage, se croyant chanceuse de pouvoir ainsi voir du pays, jusqu'à ce qu'elle se souvienne de ses liens, de sa condition d'esclave, puis elle pleurait, réclamant son papa. Lorsqu'elle se plaignait trop, elle recevait une gifle et on la faisait marcher à nouveau, pour la punir.
Puis elle arriva sur ce qui lui sembla être une grande cité, pour ce qu'elle savait de ces endroits. Elle avait quitté les villages de campagne pour pénétrer dans une vraie ville, pleine de nobles et de chics dames, et l'attelage se dirigea immédiatement vers un quartier commercial, où les riches et marchands s'attroupèrent rapidement autour de «l'étalage à esclave». Les garçons forts partirent rapidement, puis vint le tour de Khanrell, qui, malgré son jeune âge, démontrait déjà à quel point elle vieillirait jolie. Les enchères durèrent un moment, et ce fut un riche marchand d'étoffes et fourrures qui l'a recueillie, âgé d'une quarantaine d'année tout au plus, il avait le regard doux du bienfaiteur sur qui elle espérait silencieusement tomber. Par sa voix, son sourire, faisait penser au père de Douhbée.
Un peu curieuse, elle le questionnait sur son travail, avec son babillage enfantin, alors qu'il la guidait jusqu'à chez lui, dans un grand manoir luxueux qu'il habitait seul, outre quelques «employées», c'est ainsi qu'il les qualifiaient ... Les premières semaines de son arrivée à Carabas, chez Sir Ulyss, Khanrell boudait beaucoup, pleurait, voulait rentrer à la maison, malgré l'apparence calme et rassurante de son nouveau maître, qui la consolait en lui disant que c'était ici, sa nouvelle maison. Elle réclamait son père, et il lui répondait que c'était lui, maintenant, son père, et que ses mères, nombreuses, étaient la cuisinière, la femme de chambre, la jardinière... Du haut de ses quatre ans, l'enfant avait bien du mal à comprendre comment on pouvait tout bonnement changer de famille comme ça, mais elle finit par cesser de se plaindre, pour ne pas faire de peine à Sir Ulyss, qui était si gentil avec lui. Malgré tout, ses rêves étaient hantées par les larmes de son père, l'adieux silencieux que ses yeux lui avaient appris, le tremblement de sa main sur son épaule, le baiser sur sa tête.
Mais le Maître était si gentil. Les servantes étaient gentilles, et rappelaient à Khanrell chaque jour à quel point elle était chanceuse d'être tombée sur un maître aussi bon qui ne la battait pas, comme bien des esclaves, qui lui donnait du travail amusant. La gamine mit beaucoup de temps à comprendre le principe d'esclave, elle préférait se qualifier d'employée, car elle effectuait maintes tâches pour le marchand. Elle nettoyait les fourrures, les accrochait pour les sécher... Elle mesurait les pièces et leur donnait un prix, selon une charte simple que lui avait prêté Sir Ulyss. Même si elle s'ennuyait de sa famille, elle avait établis sa nouvelle petite routine, et ses compagnes d'infortunes l'aidaient lorsqu'elles avaient terminées leurs tâches quotidiennes.
Pour son travail, Sir Ulyss l'aidait beaucoup, il lui montrait tout patiemment, lui expliquait lentement, calmement. Khanrell Douhbée était une gamine intelligente, alors elle rendait fier son Maître, qui la félicitait d'une bonne parole, d'une caresse sur sa joue, dans ses cheveux...
Dans son dos...
Sur sa cuisse...
*** - Chapitre 3:
Khanrell mit beaucoup de temps à réaliser, pas avant d'avoir douze ans, que l'achalandage d'hommes, «clients» du Sir, était anormalement important dans le manoir, alors que Ulyss allait pourtant au marché pour vendre ses produits. Il fallu longtemps pour qu'elle comprenne que le commerce d'étoffes et de fourrures n'était qu'une couverture pour lui, presqu'un loisir, et qu'il devait sa richesse à la «vente» de ses femmes diverses, ses «employées», que la petite Douhbée savait être des esclaves... Comme elle.
C'est à la suite de cette réflexion qu'elle comprit qu'il n'était pas normal d'être touchée si proche de son intimité par un homme qui pourrait être 3 fois son père. Soudain, ses chuchotements, ses mots rassurants, ses «je t'aime» accompagnés d'un caresse, la rendait mal-à-l'aise. Elle avait beau ne pas comprendre pourquoi il l'aimait tant, elle, mais elle savait ce qu'il faisait de ses autres «employées», les soirs lorsque tous la croyaient endormie. Sa main se fit plus entreprenante, sur la frêle cuisse pré-pubert de Khanrell, assise à la table de travail, lorsqu'elle sursauta et perdit toutes confiance envers Sir Ulyss. Celui-ci, interprétant mal ses sursauts, sa tension, la rassurait toujours de sa voix chantante. L'enfant avait beau connaître depuis longtemps son charisme irrésistible, elle n'avait jamais cru que c'était grâce à cela qu'elle avait toujours eu confiance en lui. Toutefois, en cette heure, après les déductions qu'elle avait faite du vrai travail de ses nombreuses mères, elle compris qu'elle était trompée, que son maître n'était pas bon, qu'il ne devait pas toucher les jeunes filles, pas les toucher comme ça. Pas elle. Pas à 12 ans.
-Doucement, Doudou, tu as l'air fatiguée, viens je vais te raccompagner à ta chambre
La seule chose que songeait Khanrell en cet instant, c'est qu'elle n'aimait plus qu'il utilisa ce surnom que jadis employait son père. En faite, elle ne voulait même plus qu'on utilise le nom Douhbée à son sujet, Khanrell suffirait, après tout, c'était son père qui l'avait vendue, il ne méritait pas qu'elle garda le nom qu'il lui avait choisit.
Entraîné par Sir Ulyss par la main, elle eut enfin une vraie pensée cohérente, plus importante que tout le reste : elle ne voulait pas rentrer dans sa chambre, elle n'était pas fatiguée, mais apeurée, elle ne voulait pas être raccompagnée, surtout pas par lui. Mais il la pris dans ses bras, avec une délicatesse qui masquait le fermeté de sa décision, de son ordre même. L'enfant tremblait, et le Sir interprétait mal la raison de ses tremblements, ou alors il le faisait exprès...
-Tu dois être bien épuisée pour trembler autant, t'allonger te fera la plus grand bien.
Khanrell voulait lui demander de la lâcher, de la laisser marche seule, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Cet homme, qu'elle avait pris pour remplacer son père dans son cœur depuis huit ans déjà, ne lui inspirait plus que de la crainte. Le maître fit entrer son esclave dans la petite pièce exiguë et décorée sobrement, remplie d'un petit lit et d'une commode. Une larme coula sur la joue de l'adolescente, lorsqu'elle aperçue dans le miroir vieux et craquelé, et qu'elle remarqua pour la première fois les changements de son corps, qui s'étaient développé à son ainsi dans les derniers mois. Elle n'avait pas encore l'apparence de sa mère, pour le peu dont elle se rappelait, mais elle ne doutait pas de bientôt lui ressembler.
-Doudou... susurra son maître.
La jeune fille fronça des sourcils, lorsqu'elle vit un autre homme, qu'elle ne connaissait pas, entrer dans sa chambre à leur suite, elle se retourna vers Sir Ulyss et se mit en sangloter en le voyant souriant. Il lui expliqua qu'elle devait faire une bonne fille d'elle-même et travailler fort, pour le rendre fier. Travailler fort comme elle faisait tous les jours à sa table de travail. Le monsieur avait payé cher pour qu'elle lui rende un petit service, et c'était un bon client du Maître, il ne fallait pas le fâcher.
Puis le Maître partit, laissant son esclave seule avec cet inconnu, qui commença à se dévêtir rapidement, ce qui effraya Khanrell, qui ne savait pas à quoi s'attendre.
-Non... murmura-t-elle si faiblement qu'elle n'était pas certaine elle-même si ces mots, elle les avait prononcés ou non.
L'étranger ne dit rien, se contentant de lui empoigner la chevelure pour la forcer à s’agenouiller...
Et l'odeur...
*** - Chapitre 4:
Khanrell fut réveillée par la chaleur du soleil sur sa peau, qui brillait déjà bien haut dans le ciel et l'ébloui lorsqu'elle tenta d'ouvrir ses yeux lourds de fatigues. L'une des servantes-esclaves de Sir Ulyss avait ouvert ses rideaux, et l'invectivait de se lever, elle n'était pas logée et nourrie pour dormir jusqu'à midi! L'enfant essaya de se mettre debout, et une douleur cuisante lui rappela sa dur nuit de la veille, juste entre ses cuisses. Elle couina involontairement, attirant l'attention de la jeune femme qui l'avait réveillée. Celle-ci, soudainement compatissante, l'invita à se rallonger pour examiner ses cuisses, toutes bleuies à l'intérieur.
-Tu vas finir par t'habituer... chuchota-t-elle en baissant les yeux et en aidant Douhbée à se remettre debout. On s'y habitue toutes un jour ou l'autre, ma pauvre enfant... Si tu veux un conseil, ne résiste pas, ils seront plus doux...
L'adolescente ne dit rien, sachant qu'elle ne pourrait jamais se faire à un tel traitement, juste le fait que cette femme tentait de la rassurer l'effrayait au plus au point. Elle ne voulait pas s'habituer, elle ne voulait pas que ça recommence. Les images de sa soirée avaient hantées ses cauchemars, l'empêchant de se reposer, elle somnolerait debout toute la journée. Elle laissa l'autre esclave l'aider à se revêtir, puis pris appui sur elle pour retourner au bureau où elle travaillait, à l'étage en dessous. Chaque pas lui brûlait l'entrejambe, chaque marche qu'elle descendait se répercutait en un coup puissant, lui rappelant les mouvements pervers de l'étranger, la veille.
Sur une petite chose de douze ans...
Elle se sentait à nouveau comme la petite fille de quatre ans fraîchement arrivée au Manoir, qui réclamait à tout instant son père. Elle ne se sentait plus en sécurité chez son maître, et désespérait de retrouver sa famille.
Les jours qui suivirent se déroulèrent comme dans un rêve étrange et embué pour Khanrell, qui ne souhaitait plus que de trouver un moyen de s'échapper. Sir Ulyss agissait comme à son habitude, lui prodiguant conseils, astuces, apprentissage et mots d'amour, tout en l'appelant par ce surnom qu'elle détestait maintenant. Et il la touchait, toujours, mais ses effleurements qu'elle trouvait rassurants quelques jours plus tôt la rendait maintenant crispée, et elle ne pouvait retenir, parfois, un mouvement de recule.
Si la douleur physique de la nuit finit par s'estomper après quelques jours, la douleur psychologique, elle, ne disparu jamais.
Pendant plusieurs semaines, alors que le treizième anniversaire de Khanrell approchait, elle crut que l'agression (car c'en était une) dont elle avait été victime ne serait qu'un événement isolé qui ne se répéterait jamais. Naïve, elle espérait que son Maître avait compris sa douleur et qu'il la laisserait tranquille, ne se servant d'elle que comme esclave de travail, et non comme il utilisait les autres, qu'elle n'arrivait toujours pas à appeler par leur vrai métier, malgré tout.
Mais le jour de son anniversaire, elle eut un autre «cadeau».
Elle comprit ce qui l'attendait lorsque le Maître lui offrit de terminer plus tôt son travail, ce jour-là. Il lui expliqua que pour son anniversaire, elle aurait droit à un long et confortable bain chaud, ce qu'elle s'étonna à découvrir dans sa chambre, effectivement, parfumé d'huiles essentielles. Pour la première fois depuis des semaines, elle se détendit, jusqu'à ce qu'elle ressorte de cette paisible chaleur, une heure plus tard, et découvrit la tenue qui l'attendait, posée sur une chaise. Craignant une erreur, Khanrell chercha partout dans la pièce, mais ne trouva rien d'autre à se mettre, ces vêtements habituels n'étaient pas dans sa commode. Il n'y avait que ces grandes bottes noires, se lançant jusqu'aux genoux, cette jupe qui ne cachait même pas son postérieur, et un corset de cuir court, qu'elle devait porter en haut pour cacher quelque chose moindrement... Car c'est en vain qu'elle chercha une tunique à mettre en dessous.
Toujours aussi tremblante que la dernière fois, elle s'habilla maladroitement, et sursauta lorsqu'elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle se souvint alors où elle avait vu ce type de vêtements: le soir, lorsqu'ils la croyaient couchée, Khanrell avait parfois vu quelques unes des esclaves d'Ulyss porter un accoutrement semblable... Pour servir les clients... L'une de ses compagnes d'infortunes, l'air triste, l'installa devant son miroir, sans dire un mot, et coiffa ses cheveux épais, puis appliqua des fars sur son visage. La pauvre adolescente était incapable de parler, de toute façon, même si elle avait pu, elle n'aurait su quoi dire. Ses questions, elle connaissait les réponses. Ses supplications seraient restées veines...
Elle partit, la laissant seule avec elle-même, mais pas bien longtemps, car la porte s'ouvrit à nouveau sur un homme qu'elle ne connaissait pas. Il n'avait pas pris la peine de frapper, l'empoigna par le bras, et la poussa de force vers le petit lit, pendant qu'elle essayait de se libérer de son étreinte.
Encore.
Et cela repris, plusieurs fois encore, durant les deux années qui suivirent, de plus en plus régulièrement, jusqu'à ce que Khanrell en aboutisse à cette terrible conclusion : Elle était incapable de leur résister. Elle était trop faible, ils étaient trop forts. Le mieux, comme on lui avait déjà expliquer, c'était de ne pas essayer de leur en empêcher, ça faisait moins mal au corps. Pour ce qui était de son cœur, de son âme, elle les refoulait dans le plus profond de sa tête, jusqu'à n'être plus qu'un petit bout de femme robotisé, qui ne fonctionne que par ordres, sans réfléchir. Un magnifique, sublime, petit bout de jeune femme.
*** - Chapitre 5:
Ce jour-là, Khanrell avait été forcée de suivre son Maître au marché, il voulait qu'elle l'aide à vendre les étoffes, lui assurant qu'elle avait un charisme indéniable. Pas du tout naïve, l'adolescente compris de quoi il retournait lorsqu'il la fit vêtir comme lorsqu'elle recevait des clients dans sa chambre. Honteuse de sortir su peu vêtue, elle le suivait tête basse, malgré ses imprécations à garder la tête haute, pour que tous puissent l'admirer. La vérité, c'était qu'il voulait exhiber une toute autre sorte de marchandise que ce qu'il se plaisait à vendre au public, car faire connaître cette belle créature lui amènerait certainement des clients supplémentaires.
Après plusieurs minutes au marché, où Khanrell se surprit à effectivement vendre des fourrures à de gentes dames, le Maître s'éloignant, assurant sa «chose» qu'il ne partirait que quelques instants, le temps de parler affaires avec un «ami». À voir l'homme en question, l'adolescente ne mit pas longtemps à comprendre qu'il s'agissait plutôt d'un nouveau client, et qu'elle n'allait pas tarder à le revoir. Le pire, c'est qu'il était immonde, plein de verrues, les dents pourrîtes. La besace pleine d'or. Une bourse énorme passa d'une main à une autre, et Sir Ulyss lui fit un petit signe de la main, comme un au revoir, qu'elle ne comprit pas immédiatement.
L'étranger vint la chercher, et lui empoigna le bras pour l'obliger à le suivre. Inquiète, Khanrell jeta un oeil vers son Maître, mais il ne portait déjà plus attention à elle : il remballait ses affaires et retournait à son manoir. Pendant ce temps, l'esclave suivait toujours l'horrible chose vers une destination inconnue, un autre manoir, chez un autre noble. Déjà? Elle pensait plutôt être forcée de le recevoir plus tard en soirée, non? Alors maintenant, il fallait qu'en plus elle se déplace chez les gens, dans leur maison qui sentait la pourriture, pour céder à leurs caprices?
Dégoûtée, Khanrell cessa de respirer en entrant dans la demeure de son client, cachant son nez et sa bouche avec sa main. Étrangement, l'homme prit le temps de lui faire visiter chaque pièce, et lui donna même son nom, ce que personne avant n'avait fait, mais l'adolescente ne le retenu pas, croyant ne jamais le revoir. Eh bien, elle se trompait, car quand il lui montra ce qui était désormais «La chambre de mademoiselle», elle comprit enfin...
Elle avait été vendue. ENCORE!?
*** - Chapitre 6:
Les jeux pervers de son nouveau propriétaire étaient plus terrible encore que ce qu'elle n'avait jamais vécu. Non seulement vivait-elle dans la crasse, mais devait-elle supporter «l'affection» ignoble d'un personnage épouvantable, fou allié, et violent. Le corps de Khanrell avait commencé par se couvrir d'ecchymoses, puis de griffures, et chacune de ses nuits se faisaient de plus en plus douloureuses. Elle avait beau pleurer, geindre, hurler, il ne la privait jamais une seule nuit de ce calvaire.
Le jour, l'adolescente croupissait dans un coin de sa chambre, n'ayant rien à faire pour occuper ses journées que d'attendre avec angoisse que les heures s'écoulent et que son Maître revienne la tourmenter. Elle n'avait jamais la paix, même en son absence. Elle portait toujours les vêtements dans lesquelles elle s'était fait vendre, il ne lui avait rien acheté d'autre, ils sentaient la charogne et étaient déchirés par endroits. Mais elle s'en moquait, elle ne se voyait même plus, elle n'était qu'une épave, un corps vide de sens avec une âme détruite.
Son désir de s'évader, lui, se faisait plus fort de jour en jour, au contraire du reste de sa personne, l'envie de fuir était vivante. Au Manoir de Sir Ulyss, elle s'était rapidement rendu compte que c'était impossible, elle était trop surveillée, et il y avait des gardes. Toutefois, ici, il lui semblait bien être seule. Alors un jour, prenant son courage à deux mains, elle sortit de sa chambre et entreprit de fouiller la maison de Morgoth (elle avait fini par apprendre son nom, par la force...) et la trouva bel et bien vide de monde. Intriguée par cet absence incongrue de protection, elle ne savait pas trop si elle pouvait se risquer à mettre le pied dehors, ou si c'était un piège. Puis, songeant qu'ainsi accoutrée, elle serait facilement reconnue, elle chercha les appartements de son Maître, qu'elle trouva aisément, et vola une cape à capuchon de velours rouge. Ce qui l'étonna, c'était qu'elle était de bonne facture, il était même probable qu'elle provenait de la marchandise d'Ulyss. L'autre surprise, c'est qu'elle était à sa taille. D'ailleurs, elle ne tarda pas à trouver une somptueuse robe blanche, semblant avoir été taillée pour elle, et elle déglutit sur la moquette riche de la chambre, lorsqu'elle comprit ce qui l'attendait.
Paniquée à cette idée, elle se couvrit de la cape, bien qu'un peu trop voyante, et sortit du Manoir. Toujours rien. Sans se poser plus de question, elle courut tant qu'elle le put, dépassant les limites de son corps épuisé par les tourments qu'elle traversait depuis... depuis quand déjà?
Une éternité!
Khanrell fila vers la forêt sans se soucier des dangers, préférant de loin être mangée par un loup qu'épouser cette ordure qui la battait et la prenait de force. Elle courut tant qu'elle le put, la gorge asséchée, les jambes molles, jusqu'à ce qu'elle s'effondre dans le creux d'un arbre, et qu'elle laisse le sommeil l'emporter.
*** - Chapitre 7:
Le milieu de la nuit trouva Khanrell courbaturée, ayant dormi dans une position précaire et inconfortable, bien que ce n'était pas tellement changeant à ses habitudes. Ce qui la réveilla fut le hurlement de ce qu'elle pensa d'abord être un loup, lorsqu'elle réalisa que c'était plutôt des chiens. Des chiens flaireurs. Et des voix d'hommes, qui lançaient des ordres, qui cherchaient quelqu'un, une jeune fille, une adolescente, chevelure de feu.
Elle!
Tout à coup parfaitement réveillée, l’adolescente repris sa course effrénée, s'éloignant le plus possible de la source des cris. Mais le bruit de ses pas avaient certainement attiré l'attention des chiens, car elle entendit un homme crier de bonheur comme quoi ils avaient une trace. Haletante, la gorge toujours aussi sèche, Khanrell pria, bien qu'elle ne connu aucun Dieu à prier, elle pria son père, pour qu'il la sauve.
Et elle trébucha sur un truc, s'étalant de tout son long sur la terre dure. Elle se relevait avec peine, lorsque son oeil capta le reflet brillant de l'énorme objet de forme ovale, d'un bleu clair et luisant. Elle avait beau n'en avoir jamais vu, elle savait ce que c'était... Un œuf de dragon!
Comme pour confirmer ses soupçons, l'objet s'agita, puis se mit à craqueler. Le bébé dragon allait sortir! Il était entrain d'éclore, juste là, devant elle! Oubliant le danger, Khanrell s'attarda à aider le dragonneau en sortir, en brisant grâce à une pierre les morceaux déjà craquelés, puisqu'il ne semblait pas y arriver seul, et qu'elle craignait qu'il ne mourut asphyxier.
La petite chose, d'un bleu clair comme les cieux, s'ébroua pour faire tomber le liquide visqueux qui collait ses ailes sur son petite corps frêle. Ouvrant finalement ses grands yeux dorés pour se fixer à ceux, vert-gris, de Khanrell, la créature émit un petit couinement qui ressemblait à un gazouillis de bébé heureux. L'adolescente était en extase devant ce bébé dragon qui battait lentement les paupières, de façon apaisante, et qui vint la renifler en émettant un drôle de ronflement. Toutefois, le son acheva de guider les chiens chasseurs jusqu'à l'adolescente qui, paniquée, crut sa dernière heure venir. Au moins, cette dernière heure fut-elle radieuse, à contempler cet être qui lui était étrangement si cher, si attachante.
Radieuse comme un soleil d'été, par une journée dégagée. C'était la nuit, mais Khanrell vit, l'espace d'un instant, les bois s'éclairer aussi vivement qu'en plein jour. L'intensité de la lumière allant en croissant jusqu'à en devenir presque insupportable pour elle, mais elle tint bon, pour voir ce qui se passait...
Ce qui se passait d'étrange... Car si elle était capable de garder les yeux entrouverts, ses poursuivants, eux, ne purent que rebrousser chemin pour protéger leurs rétines. Probable qu'ils n'aient même pas eut le temps de voir la silhouette de l'adolescente avant qu'elle disparaisse derrière la lumière. Lorsqu'elle cessa, le silence régnait, tout comme la noirceur, dans les tréfonds de la forêt endormie. Les chasseurs étaient partis, loin, avec leurs chiens.
-C'est toi qui as fais ça? demanda-t-elle, impressionnée.
Pour tout réponse, le dragonneau se roula en petite boule sur le sol, et se mit à ronfler, déjà profondément ancré dans les bras de Morphée. Rassurée, Khanrell ne tarda pas à l'imiter.
*** - Chapitre 8:
Un an déjà. Un an depuis que Khanrell avait fuit le Manoir odieux, et que sa route avait croisé celle d'une jeune dragonne stellaire, qui avait choisit de passer sa vie avec elle. Le duo ne s'était jamais lâché, sauf pour s’acquiert de leurs tâches respectives. L'humaine se chargeait de pénétrer discrètement dans les villages pour voler des vivres, des outils de survie, et de quoi se couvrir l'hiver. Une fois, elle avait réussis à piquer une petit coutelas, grâce auquel elle s'était tailladé un arc et des flèches, qu'elle se découvrit naturellement habile à utiliser.
La dragonne, elle, chassait de petits animaux, que l'humaine faisait cuir sur le feu pour elle-même, alors que Shenyannelsa dévorait la viande sanguinolente. Après plusieurs mois de vie commune, Khanrell apprit, en suivant l'exemple de sa comparse, comme chasser le gibier, et bientôt, elles cessèrent de souffrir de la faim qui les tenaillaient depuis le début, puisqu'il était rare qu'elles mangeaient à leur faim.
Elles passèrent presqu'un an sur Carabas, n'ayant pas les moyens de se payer un bateau, et la dragonne étant trop fragile pour faire un long voyage. Après une dizaine de mois ensemble, alors que l'humaine frôlait ses seize ans, le duo commença à s'entraîner au vol, d'abord sur de courtes périodes pour ne pas épuiser Shenya, puis elles finirent pas traverser vers une autre île d'Aeria, vers Eleatora. Toutefois, traverser l'océan leur semblait encore chose trop ardue, et ce n'est que passé le premier anniversaire de la dragonne, après des heures d'entraînement, qu'elles entreprirent la route pour WaterField. Ce succès en poche, elles attaquèrent la distance vers Laragon avec beaucoup moins de peur au ventre.
Éreintées, les vêtements en lambeaux, n'ayant pu apporter quoi que ce soit de ces biens volés en voyage, Khanrell et Shenyannelsa mirent pied à l'Académie avec une confiance débordante, malgré leur allure dépravée. Cette union qui les liaient, toutes ces épreuves qu'elles avaient traversées, rien ne pouvait les abattre. Elles ne se surprirent donc pas à réussir l’Épreuve de l'Alliance du premier coup, et à être acceptées à l'Académie Lindorm.
***
Et Vous ? ✘ Pseudo Internet : Khan, Khanou, Khany, Khanrell ✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Par Facebook ✘ Le Code : validé par Rebelz
Dernière édition par Khanrell Fioreis le Mer 15 Juil - 23:12, édité 15 fois |
| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Mar 14 Juil - 3:24 | |
| Shenya "Sky is the limit STARS are the limit"✘ Nom : Shenyannesla ✘ Surnom : Shenya ✘ Âge : 1 an ✘ Type : Stellaire ✘ Don qu'il vous a légué : Passe-muraille : Khanrell ne pourra d'abord que passer au travers d'une porte banale ou de meubles, sans rencontrer d'obstacles, mais plus tard, elle pourra traverser des murs de pierres. Il s'agit là d'un pouvoir d'espionnage parfait, car les limites physiques ne la concernent plus. Le danger étant que, tant que son don ne sera pas maîtrisé, elle pourrai rester «coincée» dans l'objet qu'elle tente de traverser, si elle est déconcentrée. Il lui faudra alors retrouver sa concentration pour pouvoir se sortir de là, ce qui n'est pas chose aisée étant donné la douleur occasionnée par cette fusion dans un objet inanimé. Avec le temps, ces petits accidents disparaîtront. ✘ Nation d'origine : Aeria
Sa Description Très petite en rapport aux autres dragons de même âge et de race sembable, il semble que le début de sa vie, quelque peu appauvri et sauvage, ait affecté sa corpulence. Elle a une allure fragile, que son caractère doux et aimable ne détrompe pas. Elle a souvent peur de s'approcher des autres dragons, car elle se sent inférieur à eux, n'ayant pas eu de modèle Dragon adulte pour l'apprendre, mais elle est très amicale avec les autres humains, lorsqu'elle en rencontre. Elle a éclot spécialement pour Khanrell, elle se connaissent donc depuis qu'elle est née, il y a douze mois, et ne se sont jamais lâché, se supportant l'une et l'autre pour survivre dans le monde sauvage des hommes.
Dernière édition par Khanrell Fioreis le Ven 17 Juil - 0:34, édité 5 fois |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Mar 14 Juil - 7:03 | |
| Bienvenue officiellement Khan, bon courage pour ta fiche, si tu as des questions, n'hésite pas |
| | | + Date d'inscription : 04/07/2015 + Messages : 135 + Orbes : 122 + Âge du Personnage : 16 ans. + Année : 2ème + Nom du dragon : Ultear/Serpis + Type de Dragon : Eau + Le Don légué : Verre-Brume Ofelie Quinto | Mar 14 Juil - 7:09 | |
| Bienvenue sur le forum ! J'aime beaucoup comment tu as écris ton histoire courage pour la suite ! |
| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Mer 15 Juil - 3:00 | |
| Je crois que j'ai terminé! |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Mer 15 Juil - 7:19 | |
| Bonjour Khan et bravo pour cette fiche très bien organisée et très bien écrite. Il y a cependant quelques mini détails à corriger, mais rien de grave.
Je rappelle que l'académie Lindorm applique le droit de conscription, c'est-à-dire que les esclaves devenus dragonniers ne peuvent plus être réclamés par leur ancien Maître, ni vendu. On ne touche pas à un dragonnier, quel que soit son passé.
Lindorm est le nom de l'académie. Laragon est le nom de l'île sur laquelle se trouve Lindorm. Neralith est le nom des territoires.
Irianeth, où est-ce exactement en Aeria ? Vers la fin tu dis que tu es sur l'île principale, et que tu descends vers Carabas... L'île principale comme tu dis n'est fait que de Bianca, la capitale, et c'est une île céleste, en altitude, pas au niveau de la mer. Je rappelle de plus qu'à Bianca, l'esclavage n'a pas cour, mais seulement à Thanos et Carabas (ce n'est donc pas forcément la meilleure destination de fuite). Même s'il est bien sûr possible que sous quelques domestiques se dissimulent en réalité quelques esclaves, ils sont évidemment discrets, et le marchandage ne se fait pas au sus et à la vue de tous, comme on vendrait des pastèques.
Pour le reste ça me va, Shenya et toi rentrerez donc à la rentrée prochaine en septembre 1569 (la maj annoncera la fin des cours et le début des grandes vacances, on ne va donc pas te faire rentrer en cours maintenant ^^ en revanche tu seras dans ton groupe et tu auras ta place dans une des chambres du dortoir des filles. Lindorm deviendra donc ta nouvelle maison).
Après ces petites modifications, je pourrais te valider sans problème.
J'ai zappé de parler du don : il faudrait juste que tu le développes un peu, qu'on se rende compte comment il se manifeste, et à quoi il te sert.
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| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Mer 15 Juil - 13:50 | |
| - Sloan O'Leary a écrit:
- Bonjour Khan et bravo pour cette fiche très bien organisée et très bien écrite. Il y a cependant quelques mini détails à corriger, mais rien de grave.
Merci - Sloan O'Leary a écrit:
- Je rappelle que l'académie Lindorm applique le droit de conscription, c'est-à-dire que les esclaves devenus dragonniers ne peuvent plus être réclamés par leur ancien Maître, ni vendu. On ne touche pas à un dragonnier, quel que soit son passé.
Tu veux parler du passage où je dis que Khanrell a une certaine peur d’être revendue? Je sais que c'est impossible, mais j'imaginais que mon personnage l'ignorais, sachant qu'elle n'aura peut-être pas spécifié, à son arrivé à l'école, qu'elle est une esclave en fuite. Dois-je changer cela? - Sloan O'Leary a écrit:
- Lindorm est le nom de l'académie. Laragon est le nom de l'île sur laquelle se trouve Lindorm. Neralith est le nom des territoires.
Corrigé ^^' - Sloan O'Leary a écrit:
- Irianeth, où est-ce exactement en Aeria ? Vers la fin tu dis que tu es sur l'île principale, et que tu descends vers Carabas... L'île principale comme tu dis n'est fait que de Bianca, la capitale, et c'est une île céleste, en altitude, pas au niveau de la mer. Je rappelle de plus qu'à Bianca, l'esclavage n'a pas cour, mais seulement à Thanos et Carabas (ce n'est donc pas forcément la meilleure destination de fuite). Même s'il est bien sûr possible que sous quelques domestiques se dissimulent en réalité quelques esclaves, ils sont évidemment discrets, et le marchandage ne se fait pas au sus et à la vue de tous, comme on vendrait des pastèques.
J'ai changé pour dire que j'avais toujours été à Carabas. Je n'ai jamais été douée en Géographie dans ma vie :P - Sloan O'Leary a écrit:
- Pour le reste ça me va, Shenya et toi rentrerez donc à la rentrée prochaine en septembre 1569 (la maj annoncera la fin des cours et le début des grandes vacances, on ne va donc pas te faire rentrer en cours maintenant ^^ en revanche tu seras dans ton groupe et tu auras ta place dans une des chambres du dortoir des filles. Lindorm deviendra donc ta nouvelle maison).
Et la Maj a lieu quand justement ? Alors je commence le jeu pendant les vacances d'été et j'apprend à connaître mes copains c'est ça ? - Sloan O'Leary a écrit:
- J'ai zappé de parler du don : il faudrait juste que tu le développes un peu, qu'on se rende compte comment il se manifeste, et à quoi il te sert.
Ok Mais ce soir, là j'ai plus le temps, hum... j'écris la description à la suite de mon pouvoir c'est tout :P ? |
| | | + Date d'inscription : 29/05/2015 + Messages : 164 + Orbes : 118 + Âge du Personnage : 32 ans + Poste occupé : Professeur de Combat au CAC + Nom du dragon : Heimdall + Type de Dragon : Feu + Le Don légué : Poings de Feu + Inventaire : Un pendentif en forme de clé Grizel Lamont | Mer 15 Juil - 14:23 | |
| Alors, je vais tenter de répondre à la place de Sloan (elle est occupée) ^^ Pour le droit de conscription, c'est un fait connu, Khanrell est obligatoirement au courant La màj a lieu dans 2 semaines on y travaille en ce moment même pour être dans les temps Et tu peux détailler ton pouvoir juste après le nom de ton don ^^ Pour le reste, je pense que c'est bon, modifie déjà ce qui doit l'être, Sloan sera là bientôt et dira si quelque chose d'autre doit être changé |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Mer 15 Juil - 16:43 | |
| Je suis reviendue ^^ Alors en effet, le droit de conscription est une loi appliquée depuis longtemps, donc tous les esclaves en entendent parler à un moment ou à un autre. Ce serait dommage que la miss vive avec cette peur au ventre chaque jour qui passe et l'empêcherait de vivre pleinement sa vie d'étudiante. (au pire le règlement de l'académie le stipulerait, c'est la moindre des choses, elle l'a forcément parcouru après l'épreuve d'alliance quand elle a été inscrite à l'académie) Bah pour le reste c'est tout bon, j'attends juste que tu ai ajouté pour ton don, et ce sera ok Prends ton temps |
| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Mer 15 Juil - 23:18 | |
| Maintenant je crois que c'est bon ! |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Jeu 16 Juil - 7:53 | |
| Nous discutons de ton don avec Grizel et je reviens vers toi. |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Jeu 16 Juil - 17:30 | |
| Alors me revoici (avec le peu d'entrain que j'ai, désolée, c'est pas ma journée).
Donc concernant ton don, très sympa, mais j'aurai personnellement vu plus quelque chose par rapport à la cartographie, s'orienter avec les étoiles, quelque chose comme ça. Plus utile en tant de guerre, et même en condition de survie. Nous ne sommes pas tellement pour les dons comme la voyance, prédire le futur etc, car en rp c'est difficilement exploitable, sachant que tu ne peux pas deviner ce qui va se passer... il y a fort à parier que tes prédictions seront toujours à côté de la plaque, et c'est dommage.
Voilà, si tu peux revoir juste ce point-là, après ce sera bon.
Merci |
| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Ven 17 Juil - 0:37 | |
| J'ai écris d'autres choses, mais disons que je ne suis pas tellement imaginative pour les pouvoirs :/
Ma façon de voir mon pouvoir de «voir le futur» étant que je pourrais éventuellement servir aux admins pour des événements, en dehors de ça je ne verrais que des choses anodines et inutiles à l'intrigue, pour le plaisir de mon rp (je vais rencontrer quelqu'un de dangereux, de méchant, quand je sais que de toute façon je vais le jouer en rp :P des trucs du genre ^^) |
| | | + Date d'inscription : 02/07/2012 + Messages : 1692 + Orbes : 116 + Âge du Personnage : 19 ans + Année : 3ème + Nom du dragon : Kerinea + Type de Dragon : Eau + Le Don légué : Pluie d'automne Calisto Lionheart | Ven 17 Juil - 7:53 | |
| Ce n'est pas la question de savoir ce que tu peux voir ou pas ^^ Nous refusons simplement tous les dons de prédiction car les admins sont les seules à pouvoir prédire ce qui va se passer et que nous avons déjà vécu la mésaventure de laisser un tel don à un joueur qui nous a affirmé comme toi ne s'en servir que pour des choses anodines. Je suis navrée mais ce n'est pas négociable. Si tu veux, nous pouvons t'aider à trouver un don, mais tout ce qui concerne la voyance, on oublie |
| | | + Date d'inscription : 12/07/2015 + Messages : 34 + Orbes : 6 + Âge du Personnage : 16 ans + Année : 1ère + Nom du dragon : Shenyannelsa + Type de Dragon : Air + Le Don légué : Comprendre les messages des étoiles + Inventaire : Une cape rouge en velours, deux pierres à silex, un vieux coutelas abîmé, des vêtements déchirés et peu couvrants, et un arc taillé à la main accompagné de quelques flèches du même acabit Khanrell Fioreis | Ven 17 Juil - 13:34 | |
| J'ai déjà proposé autre chose en faite ^^
Je suis désolée je ne voulais pas m'obstiner, juste m'expliquer pour dire la façon dont j'avais l'intention de m'en servir (et je ne suis pas cette autre personne qui avait fait ceci ou cela enfin), si c'est non c'est non tempis XD |
| | | + Date d'inscription : 19/08/2014 + Messages : 390 + Orbes : 849 + Âge du Personnage : 21 ans + Année : 5ème + Nom du dragon : Vhaxas + Type de Dragon : Terre + Le Don légué : Séisme Sloan O'Leary | Ven 17 Juil - 13:38 | |
| Le problème avec ce genre de don, c'est qu'il n'y aucun rapport avec les étoiles... Or c'est le but : il faut que le don que le dragonnier développe soit en rapport avec l'élément de son dragon, de l'élément que le dragon a détecté chez le sang-dragon et qui l'a attiré vers lui. Passe-muraille, je ne vois pas la place des étoiles, même de loin. |
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