Débrouille toi mais apporte lui ça qu’il avait dit. Je ne serais plus là a ton retour qu’il avait aussi dit. Zain avait disparu. Ce n’était pas contre moi, ça je le sais, je le sais profondément, il m’avait laissé des adresses, il m’avait dit ou il serait si j’avais besoin de lui… Et moi ? Bah moi je devais partir de mon coté. Car pour lui, je ne retrouverais jamais la mémoire si je reste a ses cotés, si je ne tente pas d’en savoir plus sur mon passé. Sur mon don, sur la voix profonde dans ma petite tête. Si je ne tentais pas d’en apprendre plus sur moi. Tout simplement.

Pire que tout ? Je devais faire le coursier, apporter au Gouverneur, la lettre que lui a donné un bon ami, Idriss Taha, ou quelque chose dans le genre. Je crois. un gars mort.
Bref, on compte plus de trois jours de cheval depuis ça. Monsieur à eu la bonté de me laisser une monture, de l’eau et des vivres, rien de bien énorme mais de quoi me permettre de vivre avant d’arriver à l’adresse indiqué.

Bref, je traversais finalement la villen cherchant l’adresse indiqué, un gouverneur, c’est pas compliqué à trouver quand même… si ? Ah bah non, voilà le palais. Franchement ? Quoi de mieux pour un gouverneur qu’un palais. Vraiment, j’adore. C’est classe, c’est cool, c’est grand. Bref. Faisant fit de la petite voix dans ma tête répétant sans cesse mon nom. je m’engageais dans le grand chemin menant aux portes du palais. J’arrêtais ma monture et descendais pour remonter l’allé à pied. là, voyant les gardes ne pas bouger… Ni même m’adresser la parole…

Bien, je toussotais finalement, remettant ma paire de lunette sur le nez.

- Je dois voir le gouverneur.

Haussant un sourcil en les voyant faire, j’en voyais un partir prévenir le gouverneur en question ou qui sais-je et l’autre me faire entré dans le hall, m’intimant d’attendre là. Pas très regardant je soupirais, attendant cette homme en sortant de la lettre. La je rencontrais mon reflet… Je me dis que je n’ai pas vraiment changer en un an, des vêtement plus formel, une coupe un peu plus longue, les même lunette de repos. Je suis peut être un peu plus grand, un peu plus large. C’est tout.

Comme avant...J’en vient un à me demander si je rencontrerais mon passé un jour où l’autre, qui suis-je vraiment ? Et Ren… Qui est-il aussi et Naia, qui sont-ils, tous.

Tout est riche ici, presque trop même. Soupirant j’attendais, planté comme un piqué dans l’entrée avant que le garde en question ne descende pour me demander, d’un signe de main, de le suivre. Bien je montais les escaliers. Je suivais les couloirs en étant sur et certain que je ne retiendrais pas le chemin. Non. Ca c’est pas possible. Je ne peux pas. y’a trop de couloir.

Là, il me demandait mon arme. Pas trop tôt me dis-je intérieurement. Comment dire ? Je sais pas, je fais entrer un gar armé dans un palais, la première chose que je lui demande. Moi. C’est son arme, sait on jamais qu’il ne veuille tuer mon gouverneur. BREEEEEF. Là j’entrais avançant vers la masse rousse perdu sous les papiers. Dans son bordel organisé.
Voyant qu’il avait l’air concentré, un sourcil haussé, j’éclaircissait ma voix.

Il me répondait d’attendre…Non sans dec j’ai juste une lettre à lui donner, rien de plus et pourtant il m’emmerde ?
Soupirant j’attendais donc que sa majesté en draperie daigne remonter la tête pour le regarder, droit et formel.
.
..
…
Ca c’était avant qu’il ne sursautte, qu’il ne crit, qu’il ne soit blanc comme un linge et… A oui qu’il ne me demande de me taire. Encore.
Décidément, c’est une habitude. Il soufflait, parlant tout seul comme un demeurer avant de se reprendre et de me faire face de façon plus digne.
Bien. Je vais pouvoir lui tendre sa fichu lettre.

Ah non… Monsieur a encore décidé d’ouvrir la bouche. Pour poser beaucoup de question. Je le laissais faire. je le laissais ingérer l’information pour finalement hausser un sourcil.

On se connait ?

Fut ma première réaction. Non, c’est sérieux, se gar je ne le connais pas. En même temps a part Zain je ne connais personne. Comme ça c’est fait. Mais lui a l’air de me connaitre. Il a l’air d’en savoir pas mal sur mon passé aussi. Ca m’en donne presque mal à la tête.
Soupirant doucement, histoire de pas jouer l’inconnu notoire j’expire doucement. Il est déjà blanc comme un linge, lui faisons pas plus peur…

- Je suis amnésique. On a pu se connaitre. Vous pouvez me connaitre, mais moi, je ne vous connais plus. Je ne sais pas de quel académie vous parlez, ni même si j’y étais et je ne sais pas quel connerie à pu faire Ren. Je n’ai pas disparu… ou peut être que si. Enfin, je ne suis pas de retour, j’ai toujours été là. Je me souviens juste par bribe d’un labyrinthe et de Ren Natoryu… Ca fait 6 mois que je suis sortit du coma.

J’ai mal à la tête… J’ai l’estomac nouer, je sais que beaucoup de chose de me manque et pourtant je me sens tellement vide… Comme si une moitié une partie de moi même me manquait, comme si elle était loin et blessé.
Bref, soupirant à nouveau, je lui tendais la lettre que Zain m’avait demandé de lui remettre.

- Je suppose que nous nous sommes connu et si parler de mon… nos passés ne vous dérange pas j’en serais heureux, je n’aime pas sentir que j’ai la tête vide. En attendant mon mentor me donner cette lettre. Elle vous revient apprement de droit. Elle vient d’Idriss Taha.

J’haussais un sourcil à ses dire. Encore un nom qu’il pensait ne pas réentendre. Encore. Donc… Donc je ne devrais pas être là. Nous sommes brouillé ? Ennemie peut être ? Ou alors suis-je simplement mort. Considéré mort alors que je suis bien en vie, en cher et en os. Inspirant profondément je le suivais, acceptant son verre d’alcool en sentant que j’en aurait grandement besoin.

Je le suivait finalement restant debout alors qu’il était assis, il ne m’a pas invité à le faire après tout et ayant passé quelques jours à cheval j’ai grand besoin de délasser mes muscles endolorie. Là il parlait. Se présentant en bonne et due forme, il était temps. Indiquant au passage que je n’étais pas fou, que je n’avais pas rêvé ce labyrinth, nous y étions l’un comme l’autre. Mais a contrario de moi, il en est ressortit indemne. Drôle de situation vraiment.
Puis il continuais sur sa lancé indiquant que j’aimais Ren… Se que je doutais, indiquant le nom d’une autre personne, d’une dragonne d’eau. La… La mienne ?

Là je dois dire que j’ai du m’assoir, laissant mon postérieur tomber sur le sofa en face du sien, mon regard était surpris. Plus que je ne pourrais le croire.
Je n’avais pas le temps de me reprendre qu’il continuait avec l’académie Lindorm, ma cinquième année, la sienne, sa femme, ça fait beaucoup d’info d’un coup tout ça et mon aire perdu, paumé, à vingt mille lieux sous les mers devait se voir comme le nez en plein milieux de la figure.

Pour le coup je vidais mon verre cul sec. Laissant l’alcool me bruler la gorge comme ce fameux soir. Comme le moment ou Ren m’invitait à boire d’un défi idiot comme le soir où il marquait son passage à jamais. Ce soit ou nous avons tout donné de nous même à l’autre sans s’en rendre compte. Plus qu’un coup parait tant d’autre. Une étreinte muette et invisible…
j’accusais le coup… Retirant mes lunettes avant de les poser avec le verre; serrant l’arrête de mon nez.

- Je résume, t’es en train de me dire que je suis un dragonnier de l’académie Lindorm, disparu depuis plus de 6 Mois, que l’on m’a cru mort. j'étais en cinquième année, donc là j'aurais du fair mon service militaire ? Que je sortais avec Ren…

J’avais moi même du mal à y croire. Mais je n’avais pas d’autre choix, il ne m’e parait pas être un menteur, j’ai l’impression qu’il ne me dit que la vérité. Se qui en soit est une bonne nouvelle. Soupirant une nouvelle fois en me massant les tempes, je relevais la tête.

- Arthur ? Je peux te tutoyer ? Tu…. Tu as connu Naia ? Tu pourrais me dire à quoi elle ressemble ? Comment pourrais tu décrire le lien qui uni les dragons et les humains ?

Car plus que tout, mon coeur résonne à son nom, car plus que tout j’ai besoin de savoir comment elle était pour orienter mes recherches, j’ai besoin de savoir si elle est en vie. C’est un besoin pressant, sauvage, comme si elle était la clé de mes souvenirs, se qui me manque, le vide en moi…

Finalement je baissais la tête, croisant les doigts devant mes jambes légèrement écarté, j’ai du mal a m’en remettre. Vraiment.

- Nous étions donc en couple avec Ren ?… Quel imbécile, qu’est ce qu’il a fait ? Ta femme a disparu elle aussi ?

Honnetement. j'ai mal au ventre. j'ai l'impression néfaste d'avoir abandonné tout le monde. J'en ai la nausée, mes souvenir ne reviennent pas et pourtant je me sens tellement coupable.

Nous nous courrions après. Nous couchions ensemble… Comment définir une tel relation ? Et son… Mon tatouage. Celui qui part mon dos de ses trait fin semblable au vent, de son tribal sur l’épaule. Comment l’expliqué ? Somme nous seulement des amants ? Des compagnons ? Dur, très dur à dire. Je ne serais le décrire…
Je levais la tête vers Arthur, vers son dragon, je me levais simplement. Regardant le lézard avec appréhension, comm si c’était le premier que je voyais. Non, pas le premier, le Dragon de Zain était différent, mais un dragon aussi.

L’écoutant, j’haussais un sourcil. On dirait que je suis une attraction pour lui, un mort vivant dans tout ses états. Sérieux.
L’écoutant cependant, je fermais les yeux. Calme serein. Tentant de me remémorer sa forme reptilienne. Sa couleur bleu ses arabesque Jaune et sa morphologie abyssal. oui abyssale, ses beau yeux jaune. Ses grand ailes translucide et couverte, elles aussi d’arabesque jaune. Tout, je tentais de tout savoir, de me souvenir de tout.
Je dois dire que ce fut efficace, car je fut prit d’un flash, celui d’un petit garçon, d’une petite dragonne, puis d’un grand garçon et d’une immense Dragonne. J’avais mal à la tête, oui, je fus prit d’une migraine, massant mes tempe tant bien que mal.

Je savais que ce serait douloureux… C’est quelque chose que je ne pourrais jamais éviter, toujours supporter. Apprendre à vivre avec ça jusqu’au moment ou toutes les pièces seront remises en place. Alors je l’écoute encore. Je, j’analyse, je cherche à savoir où est la vérité, ou a-t-il raison, est elle là ? Cette présence douce et chaude ? Est elle enfoui dans mon coeur ? Réchauffant ce dernier.Rien. Le vide.

- Je me sens vide… Simplement vide. je ne serais dire se que cela représente, je… J’ai du mal a percevoir cette chaleur pour moi c’est un vide particulier, une souffrance, comme celle de ne pas être entier… Un froid.

Alors j’avançais finalement vers la fenêtre pour voir Tanaris, souriant nostalgique, amer, j’ai le sentiment immuable qu’elle a besoin de moi. Qu’en ce moment elle souffre, plus que tout, j’ai l’impression de perdre une partie de moi même et je déteste ça.

- C’est peut être elle qui me parle, elle qui m’appel, j’ai souvent l’impression d’entendre mon prénom…

Soupirant finalement, je me tournais vers le gouverneur, quittant le grand lézard pour aller chercher un fruit, j’avais besoin de quelque chose dans l’estomac pour éviter à la bil de remonter de façon acide, je ne suis pas sur de pouvoir le supporter. alors croquant dans le fruit, je réfléchissait. Ren est a ma recherche avait-i dit…

- Arthur ? Tu vas prévenir l’école du fait que je sois en vie ?

- Je tenterais. Il faut que je fasse le vide dans ma tête avant ça, j’ai trouve d’information qui se bouscule, trop de flash qui revienne.

Et toi me belle, Naïa… Naïa… Naïa, j’aimerais tant savoir à quoi tu ressemble plus que par les mots de Tanaris, j’aimerais pouvoir toucher la chaleur de tes écailles. La douceur de ta présence. J’ai le sentiments que tu as toujours était douce et enfant en ma présence, que ton physique n’était rien de plus qu’une façade pour cacher la beauté de ton coeur, j’ai le sentiment que tu cache bien des bonté.

Ma belle, ma puce. Je soupirais doucement en massant mes tempe et l’arrête de mon nez, tout ça m’a donné mal à la tête. Véritablement. Je l’écoutais d’une oreille. Vivante… Oui ça ne fait aucun doute.
Un visa ? Ok. pas de problème. Pourtant, la suite vint à me faire froncer les sourcils. Retourner là bas ? Dans cette école qui m’a presque mis en terre ? On ne peut pas dire que se soit l’envi qui me pousse à revenir, non, j’ai surtout un un fort sentiment de trahison.

Ma tête, douloureuse, trouvait naturellement le chemin du verre encore frais alors que je l’écoutais avec sagesse.
Une promesse… Il me coince, il tien à garder son honneur et son image. Il est gouverneur après tout et pourtant, au fond je lui en veux farouchement…

- Je te remercie de tout se que tu fais pour moi alors que nous n’étions pas aussi proche que ça. Tu aurais pu me balancer toute la vérité et me laisser comme ça. A la place tu me m’aides. Cependant.

Ma tête se tournait finalement vers Arthur. Soupirant doucement alors qu’il pouvait voir dans mon regard ses sentiments farouche qui me tienne aux entrailles. je ne peux le cacher, je suis mauvais mentaur, mauvais acteur. C’était Ren ça, pas moi…
Avançant finalement je me postais en face de lui soupirant doucement. Droit.

- Si je fais ce serment, si je signe ses écrits, c’est simplement pour obtenir ce Visa. J’y retournerais à Contre coeur voir même avec un dégout certain. Je ne pourrais pas te le cacher Arthur. Cette école… A-t-elle cherché à me retrouvé ? A-t-elle seulement penser au fait que je pourrais être vivant… Je récent et ressentirais très certainement une haine sourde envers cette école et c’est à contre coeur que j’y remettrais les pieds.

Finalement j’attrapais la bouteille et un verre, regardant cette dernière avant de remplir mon vers du liquide et de le vider, une fois de plus, cul sec, comme ce soir là. J’ai besoin de ça pour faire passer la pilule pour l’acte que je m’apprête à faire.

- Tu as l’air de ne pas avoir la côte autant que Gouverneur, si je le fais, c’est pour toi et ton image pas pour eux. pas pour moi, car je sais au fond, que je serais plus à l’aise à l’extérieur qu’à l’intérieur des mur de cette académie. Te mentir ne servirait à rien.

Nous faisons la paire ?
Peut être… Que nous sommes ainsi, si complémentaire et pourtant tellement différent. Lui et moi, moi et lui qui penserais que ça marcherait ? Qu’il irait à ma recherche, seul homme croyant encore au fait que je serais probablement en vie. Il avait tellement raison.
Il avait compris. Il savait pourquoi je disais ça, pourquoi je me sentais si mal depuis qu'il avait énoncé Lindorm et pourtant… Pourtant je comprend. Je sais pourquoi l’académie agit comme ça. je le comprend plus ou moins.

J’haussais finalement les épaules, souriant alors que je le rejoignais m’asseyant à nouveau sur le canapé en face du sien. Regardant mon verre. Moi qui pensais ne pas tenir l’alcool, je me sens vraiment bien après deux verres.

- Nous nous sommes bien trouvé…

C’était plus pour moi que pour lui que je disais ça. Je me pose vraiment la question, nous sommes nous bien trouvé ? Sommes nous si complémentaire que je le dis ? Faisons nous vraiment la paire… Je ne sais pas, j’ai simplement besoin de le retrouver, de retrouver Naia de voir se que ses futurs moments vont donner…

Soupirant doucement je l’écoutais quand au mensonge quand à Jillah le devine et Raphael Daragon. Quand il me demandais d’écrire à ses deux là, à Lindorm j’avais un rictus amer… Et pourtant.

- Je mentirais. Je verrais se que le temps me dicte. Je te fais le serment de revenir à Lindorm. Si elle arrive a apaiser ma colère.

Et pourtant ce serment n’est pas une promesse, ce n’est pas une parole que je donne. Rien. j’attendais, je le regardais faire. Regardant ce papier avec les deux noms qu’il me donnait. Je lui signifiais que j’allais faire de mon mieux, sans rien lui promettre, car même en temps de guerre ils n’ont pas cherché à apaiser les peurs de la famille Harald… Non leur enfant était simplement mort.
Soupirant doucement je le regardais à nouveau.

- Ca te dérange si je reste ici quelques jours ? Le temps de faire le plein et de repartir. Si ça ne te dérange pas biensur.

Changement de sujet ? Non, pas vraiment. Je prenais simplement les devant, pour partir à le chercher de Naia il faut que je puisse faire le plein, pour ça il me faut un endroit ou dormir et du repos…

Il acceptait, oui, j’aurais le droit de rester ici autant qu’il me plairait. C’est un bonne nouvelle, j’en suis plutôt heureux et c’est avec joie que je laissait enfin mon sourire revenir sur mon visage. l’espace d’un instant…

- Merci…

Mais car il y en a toujours un. Voilà qu’il commence a me faire une requête plus que personnelle. Je lui dois bien ça non ? Lui écrire si j’ai des nouvelles sur sa femme. 
Certe, j’étais apparement ami avec elle, Jordane, quelque chose comme ça. Je peux au moins lui faire cette fleur, si j’entend parler d’une jeune femme, alors je lui écrirais pour lui donner des nouvelle.

Pourtant, le reste me fit froncer les sourcils. Je regardais le portrait de la jeune femme ecarlate. le sourire au lèvres, l’ére serein qui pouvait penser que le poids de la guerre, des responsabilité, que la situation elle même pousserait cette femme marié, apparement comblé à partir loin de l’être aimé.
Alors qu’il continuait sa tirade j’avais retiré mes lunettes et ma veste. Remontant ma chemise fine le longe de mes bras. doucement jamais poser son portrait sur la petite table nous séparant et… J’avais simplement bouger les mains. Ca fait un moment que je me demande d’où vient se don que je maîtrise… Celui du sang. Non sans oublier la délicatesse, je le redressais l'immobilisant. Me postant, devant au dessus pour être plus précis.

- J’aimerais te rafraîchir la mémoire McCallan. Le plus à plaindre dans toute ces histoire, c’est Ren. Le plus courageux aussi, c’est Ren. Ta femme est partie. Elle a fuit, vous êtes marié pour le meilleur comme pour le pire et toi ? Où es tu au lieux d’être à sa recherche ? Où es tu alors que ta femme cavale ? T’as le cul posé sur ton fauteuil de Gouverneur. A croire que tu es marié à ta nation et pas à ta femme.

Je le relachais finalement, toisant de mon regard bleu, celui rouge de mon futur protecteur.

- Et après tu oses insinuer que Ren attire les ennuis. Réveil toi, arrête de boire et ouvre les yeux. Nous ne sommes pas marié… Nous n’étions même pas un couple et pourtant il est partie à ma recherche… Toi t’es dans un palais à te lamenter sur la disparition de ta femme. Je me demande lequel des deux vaut moins que l’autre.

Certe, il est gouverneur… Et pourtant sa réaction me dégoute. Il pouvait parfaitement nommé quelqu’un à sa place le temps de la retrouver, il pouvait prendre ses responsabilité, mais aussi tout faire pour arranger les choses.
Non, au lieux de ça, il se transforme en ivrogne…

- Je commençais à croire que tu était un type bien…. Mais finalement tu es plus pathétique qu’autre chose.Juste un type qui se laisse aller au lieux de prendre les choses en main.C’est pas comme ça que tu arrivera à diriger toute une nation.

Je n’ai pas du peser mes mots, non la colère de nos avis divergent avait prit raison de moi. Jusqu’au moment où il m’enfonçait son poing dans la joue, jusqu’au moment ou je pu sentir le sang s’écouler dans ma bouche.
Quel connard, vraiment. Pire que tout, me servir de mon don, maintenant, ne servirait à rien. Je ne sais même pas comment je fais pour le controler, c’est quelque chose de naturel chez moi. 

Alors. massant l’endroit endolorie, je le regardais faire, je l’écoutais finalement pour découvrir un homme bien trop droit dans ses bottes. J’aurais courru après jordane. Même si elle m’avait demandé du temps. Je lui aurait courru après… Car le temps que je la retrouve, elle aurait certainement eu le temps… A quoi bon perte marié alors ?
Nous avons une conception des choses bien différentes.

- Je te juge pas.

dis-je en essuyant ma lèvres inférieur alors qu’il avait la tête contre le mur.
Je n’approchait pas, restant à distance acceptable du verre. Je n’ai pas envie de finir en dorade.

- Je me base sur les faits. Si Ren m’avait fait se coup là. Je l’aurais recherché, même gouverneur, je mettais mon conseillé à ma place. décrétant qu’officiellement je partais en voyage et je serais aller le chercher. Même si il avait eu besoin de temps pour réfléchir nous aurions été marié je lui aurais montré la valeur de ce mariage et le soutien que je pouvez lui apporter. Mais… Nous sommes différents Arthur. Malgré se que l’on crois. Je ne suis pas aussi droit qu’il n’y parait. Je ne l’ai jamais été…

Non et ça, je le sais dinstinct, malgré ma carrure de premier de la classe, malgré mes lunettes et mes tenus parfaite. Malgré mon tempérament sérieux, je ne suis pas quelqu’un de droit. je suis fourbe et calculateur… Lui il est simplement lui, gentil. Dressé pour le patriotisme comme une bête de concours.

-j’ai l’impression que tu la gardes finalement loin de toi car, elle ne risquerait rien, mais par les temps qui cours… Elle est en danger partout. Enfin, ce n’est qu’une idée comme une autre. Je ne suis pas ici pour te juger. Comme déjà dit, nous sommes tout les deux différents, nos façon de penser le sont. Cependant, si tu ne veux pas être juger, ne juge pas les autres. Je doute que Ren soit à l’origine de tout ça…

Car au final c’est se qui me rend fou. Je ne peux pas dire que je le connait plus que quiconque car je n’ai que son nom et notre relation en tête… Cependant je doute fortement qu’il soit capable de pousser les autres à la désertion.
M’approchaint finalement je soupirais doucement.

- Arthur, je sais que ce que tu vis en ce moment n’est pas facile, que tout tes apparement tomber dessus l’un après l’autre. C’est pas facile, donc, si pendant que je cherche ma dragonne je trouve des informations, je te le ferais savoir.

J’approchais un peu plus, regardant ses mains et le verre par terre.

- Tu me laisse te soigner ?

- Mais tu aurais été là pour la protéger… Il faut que tu te relève Arthur, que tu vois ça comme une épreuve à traverser, pas que tu te laisse aller comme tu es actuellement entrain de faire en buvant.

Sous entendu, mon grand tu es alcoolique, réveille toi. Mais en douceur. J’attendais que tout ça se tasse pour aller chercher un linge propre et de l’alcooln suivant ceci un couteau ferait l’affaire. Zain me l’a apprit, il est aisé de soigner une plaie avec le peu qu’on a. Dans mon apprentissage d’Archéologue je me suis souvent blessé au main, il m’a véritablement aidé.

Je passais ainsi sous silence se qu’il me disais. Je n’avais pas mal pour Ren… Non, au fond de moi, je me sentais mal, sans moi Ren ne serait pas partit, sans moi, il n’aurait pas déserté, Jordane n’aurait pas déserté. Je ne serais pas entrain de courir après ma dragonne. Non, je serais simplement… Là ? A l’académie ? Sur le champs de bataille sous cette paix approximative.

Soupirant doucement, je regardais Arthur. La mâchoire encore endolorie par la droite qu’il m’a mit tout à l’heure.

- Arthur, je vais devoir m’en servir, désolé… Pas que je n’ai pas confiance en toi. Mais j’ai pas vraiment envie de me prendre une autre droite, ni même une électrocution.


Ainsi, comme une marionnette, je bougeais les mains pour qu’il me suive, pour qu’il s’assoit sur le Sofa. Me laissant ainsi libre accès pour ses mains. je ne regardais pas son visage, ni même les larmes qui le baignaient. Je soignais ses mains, enlevant les morceau de verre avant de désinfecter les plaies et de bander ses mains.

- Je m’impose, mais je vais rester ici quelque jour… Tu me guide vers ta chambre ? Faut que tu te couche.

Je vous ai vu bande de vicieux, je vais pas aller dormir avec, non. Je vais simplement aller l’emmener se coucher. Je m’arrangerais ensuite avec le reste. Cependant, se que je sais, c’est que je n’ai pas envie de le laisser tomber. Pas seul, pas comme ça… Ce ne sont pas comme ça que doivent se comporter… Des amis ?

J’attendais finalement qu’il se relève. Peut être que je culpabilise... Que je m'en veut. Au fond, le fautif de tout ça. C'est moi.

- Cesse de remuer tout ça. Tes cicatrices se fermeront avec le temps… Et peut être alors elle reviendra pour que tu te montre enfin à la hauteur. Prend du recul et du repos Arthur, tu en a besoin.

Soupire de ma part ? Oui, encore. D’un coup de main son corps passait d’assis sur un sofa à coucher sur l’autre. Pas que je sois du genre à border quelqu’un, je le faisais déjà pas avec Ren… Mais pour le coup, je me sens coupable. Si il est dans cet état maintenant. C’est à cause de moi.
Laissant faire le jeune homme je me pinçais finalement l’arrête du nez.

- Je vais te laisser te reposer… J’ai besoin d’aller prendre l’air.

Non sans prendre la bouteille à porter. Libérant son corps de mon emprise je prenais finalement place sur le Balcon, évitant soigneusement l’écailleux. Là, non sans pourvoir l’expliquer, je sortais un tube d’herbe. Ceux que Zain avait l’habitude de fumer et de me faire fumer lorsque je me sentais mal, lorsque je n’arrivais pas à dormir.
Comme ce soir. Je pense ne pas réussir à dormir. J’ai trop de chose dans la tête. Trop d’idée ou encore trop de questions qui n’ont pas de réponse. Qui n’en trouveront très certainement pas.

Je regardais l’horizon en allument la chose, tirant dessus avant d’expirer doucement la fumée qui me brulait la gorge.
Ca fait un bien fou, bizarrement… J’ai l’impression que ce n’est pas récent, mais bon. Regardant l’oscurité je soupirais finalement d’aise en laissant le vent balayer mes mèches bleus. Là, tout de suite je me sens bien…

Je me tournais finalement pour voir si Arthur arrivait à trouver le sommeil sous, certainement, les vague de douceur que pouvait lui envoyer son dragon. Je ne pense pas avoir besoin de lui parler a nouveau. Non, lui comme moi avons remué trop de chose pour l’instant. Nous avons besoin de faire le point, de tout remettre au clair pour avancer dans la clarté. Quelques que soient mes choix je me dois d’avancer pour moi, mais aussi pour Naia et l’équilibre que nous avions réussi à trouver.



(J'en profite pour clôturer de mon coté, merci <3)