Voilà qu’elle papillonnait des yeux. La lumière la gênant plus qu’autre chose. Elle avait mal à la tête, elle se sentait mal, elle avait mal…
Tentant de s’assoir, elle fut aidée par l’infirmière, assise de façon confortable. D’après elle, après des soins réguliers elle ne devrait pas en avoir longtemps, mais elle avait une ou deux côtes casser, quelque chose que l’on n’aurait pas pu prévoir.
Repos et interdiction de porter de poids… La marche longue lui était aussi déconseiller… Bref. Elle était dans la merde donc.

Puis il était arrivé avec sa tête des mauvais jours, sa gueule d’anxieux, d’inquiet, de quoi faire culpabiliser la fulgere pendant un bon moment.
C’était à elle de faire cette tête là et a lui d’être assis ! C’est ainsi qu’elle pensait.

Maintenant ? Comment dire ? Ca faisait maintenant plusieurs secondes qu’ils se regardaient dans le blanc des yeux, quelques secondes déjà qu’il y avait un arrêt sur image. Ca n’aurait jamais du arriver ! Elle n’aurait pas du être blesser comme ceci, jamais. Comment allait-elle faire maintenant pour le soutenir, pour être le pilier qui le portait quand il en aurait besoin ?
Elle… Elle était simplement inutile pour le coup.

Elle le laissait s’assoir, parler, elle le laisser dire sans pour autant le regarder, sans rien dire ou faire. Il était là, c’est tout. Il saisit sa main, alors qu’elle baissait le regard, honteuse.
D’un este presque mécanique elle caressait, frottait le vieil éclat de foudre qui parcourait son corps.

- … Je n’aurais pas du être blesser…

Même respirer trop fort lui faisait finalement mal. Caressant doucement la main du jeune homme du pouce elle le tira doucement pour lui montrer qu’il y avait assez de place pour deux sur ce fichu lit d’infirmerie.
Elle voulait qui soit, là, tout prêt, comme quand elle était malade, quand elle se sentait mal, qu’il soit simplement là pour veiller à son sommeil à pour lui changer les idées. Rien de plus, rien de moins, elle voulait simplement que le Ventus fasse comme d’habitude.

- Je suis désolée Nath, j’ai était trop indulgente… Je n’ai pas fait attention à se qui m’entourait et… Et… Indra, en voulant me protéger a été trop brusque…

Oui, elle s’en voulait clairement… Elle pouvait entendre et sentir comme Indra s’en voulait comme il ne pouvait pas se pardonner et pourtant elle s’en voulait plus à elle qu’a lui….

Le silence était alors d’or, on aurait pu entendre les morts se retourner dans leur tombe. Elle n’avait rien de plus que quelque côtés cassé et pourquoi, on aurait pu penser à la fin du monde si elle avait vu la tête de Nathanael au moment où il avait vu son buste bandé. Au moment ou il avait vu la vieille Cicatrice, la brûlure causé par Indra lors de l’alliance.
Plus que tout, elle avait envie qu’il soit plus prêt d’elle, qu’il soit là, à son contact, sans défaire. Car plus qu’un frère, plus qu’un amant, plus qu’un amour, ils n’avaient qu’une âme, un besoin maladif d’être là l’un pour l’autre. Peut être car aucune des deux n’avait jamais trouvé l’amour jusqu’à maintenant ? Peut être car ils avaient peurs de la solitude. Allez savoir. Elle avait simplement besoin qu’il soit là. Rien de plus.
Alors elle se taisait, elle fermait sa grande bouche pour doucement se blottir contre sa présence bienfaitrice.

Plus que tout, la jeune femme de ses excuses lancées écoutait les paroles de son égal. Il n’était que douceur et volupté, sa voix grave et suave expliquant combien il était dévorée par le regret. Celui de ne pas être là à ce moment là. Pourtant, cela paraissait logique à la Fulgere. Il ne séchait pas les cours. il ne se suffisait pas de ses notes excellentes pour se permettre de sécher se serait-ce qu’une heure. Chose fréquenté chez Silia qui ne supportait pas d’être loin d’Indra comme elle a du mal à tenir véritablement en place.

- Indra n’a fait que me protéger… Le dragon est arrivé tellement soudainement que je doute vraiment que tu ai eu le temps d’utiliser ton pouvoir. Les choses sont ainsi faite Nath…

Oui, Indra n’avait voulu que la protégé. Il n’avait voulu que la mettre à l’abri, prit de peur envers Arrad. Rien de plus, rien de moins… Nathanael pouvait s’en vouloir tout se qu’il aurait pu faire ne servirait à rien. Silia aurait tout de même était blessée. Douce demoiselle plus terre à terre que n’importe qui.
Alors qu’il lâchait doucement sa main pour remettre des mèches rebelles en place. Elle souriait doucement, presque tristement alors qu’elle voyait son visage se baigner doucement de tristesse, non, il n’avait pas le droit. Il ne devez pas montrer ses faiblesse alors qu’il n’y était pour rien. Qu’elle était la seule fautive dans tout ceci.

Doucement, lentement, profitant de son côté sein, elle vint à caresser doucement sa joue. Ses doigts parcouraient son visage, effleuraient ses lèvres, retraçaient l’arrête de son nez, elle montait doucement le long de sa joue pour finalement essayer doucement les larmes mouillant son visage. Se qu’il était était sali par des pleures insensé et incompris.

- Je t’interdis de dire combien tu es inutile. Car si tu n’existais pas… Si tu n’étais pas là. Je ne serais pas là moi non plus. Je serais certainement déjà morte. Tu es mon tout Nath, ma moitié, comme des jumeaux, une même âme dans deux corps et deux esprits. Alors je t’en supplie, ne dit plus jamais que tu es inutile…

Ca main avait quitté son visage pour se poser sur son coeur, tendre et douce, elle avait enjoin le geste à la parole. Prouvant combien il lui était important. Combien elle ne pourrait jamais lui en vouloir.
Elle était seule fautive.

Posant doucement sa tête sur l’épaule du jeune homme, elle soupirait doucement.

- Ce ne sont jamais que quelques côtes cassées. Cependant, d’après l’infirmière je vais devoir rester ici jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Voudras-tu t’occuper d’une éclopé qui ne fait pas attention à elle ?

Elle regardait nath’, le laissant faire, le laissant parler. Oui, elle avait toujours était là pour lui, oui, il était quoi ? Il était le petit garçn à qui elle tenait compagnie, il était le jeune homme avec qui elle avait grandit, le garçon dont le père, Iosif, lui avait doucement demandé de prendre soin, de protéger.
Silia accomplissait sa tâche sans chercher à réellement attendre quelque chose en retour, car même si cet homme en face d’elle avait une forte, une grande place dans son coeur elle exécutait les ordres.

Elle le laissait faire, elle le laissait dire, vider son sac sans prendre garde.
Puis l’infirmière est arrivée comme un cheveux sur la soupe, elle a finalement prit la situation comme un venait, ils étaient de sexe différents, ils étaient très, voir même trop proche. Il n’en fallait pas plus à Silia pour rougir comme une pivoine. Ils s’étaient un peu oublié, laissant les choses aller dans leur bulle de chaleur, leur cocon de douceur et elle revenait à la dur réalité.
Réveillée par le douleur de ses côtes.

- Il…. Il ne m’a pas abimée.

Non, c’était, elle et elle seule qui c’était fait mal, car elle avait été négligente. C’était elle qui s’était bêtement blessé, si Indra n’avait peu eu à la protéger ce ne serait jamais arrivé, JAMAIS. Aussi se redressait elle quand elle vit Nathanael faire les présentations.
Allons bon, sa folle journée ne serait pas encore terminé ? Après ça qui aurait pu encore venir la déranger ? Personne… Même dans sa tête c’était le vide. Indra ne parlait pas, il ne lui répondait pas, rendant la jeune femme amer.

- Mademoiselle l’infirmière… Loin de moi l’idée de défendre ses idées de jeunes goujats… Mais Nathanael est mon ami, je pense justement qu’il ne pensait pas a mal et il s’en veut de ne pas avoir été là… je… Je suis la seule fautive dans tout ceci… Je lui ai simplement demandé de m’apporter les leçons du jour, le temps que je sorte de l’infirmerie, je ne veux pas prendre de retard.

Bref, elle ne savait pas cela suffirait, mais elle en était là au final, avouant ses péchés et ses intentions, elle allait devenir soldat, elle serait un puissant soldat et pour ça elle ne pouvait pas prendre trop de retard.