Un son retentissant, une cloche qui vibre et la voilà qui quitte enfin le paysage du regard. Silia, douce Silia, n’aime pas se sentir enfermer, non, ce n’est pas pour elle les cages dorées, si seulement elle savait. Elle vit dans une cage dorée depuis sa naissance et pourtant elle l’ignore. Douce demoiselle. Notant le travail à faire, rangeant son sac et adressant un sourire poli à son professeur elle sortait finalement.
On pourrait penser qu’elle se rendrait dans une autre classe et pourtant, non… Elle préférait largement prendre du large. Gentille demoiselle, voilà qu’elle a un peu de mal dans tout ceci, elle déprime légèrement, se demandant pourquoi certain ont plus de chance que d’autre, pourquoi son père n’a jamais était là, pourquoi elle, tout simplement… Et bien d’autre question, elle a simplement un coup de blouse, un parmi tant d’autre.

En catimini, elle sortait de l’établissement, tentant avec toute la grâce et le naturel du monde de ne pas se faire attraper. Pas qu’elle n’aime pas ça, mais voilà, si elle pouvait éviter l’heure de colle en plus d’un bon bourrage de crane, l’Aerienne n’en serait que plus contente.
Ainsi la voilà dehors, petite souris à l’insu de ceux qu’elle considère comme des protecteurs et des geôliers à la fois.
Enfin, une fois tranquille, une fois sur qu’elle était hors de surveillance, la douce Fulgere partait vers les refuges. Douce, elle se faufilait entre les arbres, évitant le chemin, souple, elle esquivait les rocher pour finalement sourire en regardant le ciel. Dieu qu’elle se sentait mieux une fois libéré de ce poids. Elle qui n’avait fait que suivre son ‘’maître’’ et ami pour échapper à sa vie de servante, que ferait-elle après ça ? Mystère.

Doucement, elle voyait une ombre profonde descendre avec grâce. Le dragon se posait finalement devant elle, lui donnant un coup de museau doux qui la fit bouger de quelques centimètres.

~ Que fais-tu ici Lili ?

Doucement, elle posait ses mains sur le museau de l’immense bête, l’étreignant doucement. Il n’y avait pas besoin de plus pour que le pseudo père comprenne sa pseudo-fille, elle ne se sentait pas dans son assiette, rien de plus.
Elle desserra doucement son étreinte, mais n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit, que le voilà soulevant la tête pour la poser sur son dos nue. Là il se dirigeait vers un coin tranquille en bas des nichoirs, un endroit ombragé et à l’abri des regards, sans pour autant être totalement discret.

Là, elle descendrait doucement de son perchoir, grattant légèrement le ventre du dragon. Indra se couchait doucement sur le flanc, laissant à sa moitié le loisir de s’y calait.
Il le faisait doucement quand elle était plus jeune, après tout, Silia n’a jamais vraiment dormit, enfin si, contre Indra.
Elle ne tardait pas d’ailleurs, délaissant la première page de son devoir de Géopolitique pour s’endormir contre le corps chaud du dragon de foudre.

Lui restait éveillé, prêt à protéger sa fille adoptive.

Silia dormait d’un sommeil lent et réparateur. Le sommeil du juste comme on peut le dire. Son livre sur le ventre, sa tête contre le flanc de la bestiole, elle s’était endormit de façon presque instantanée, comme si Indra était la seule personne lui permettant de dormir tranquillement…
Elle ne faisait pas de cauchemar quand elle était avec Indra. Plus qu’Indra, elle ne faisait pas de cauchemar quand elle dormait avec Nathanael. Mais dormir avec lui serait plus compliqué.

Enfin, le grand dragon, quand à lui, veillez à se que sa partenaire, sa fille adoptive ne soit pas déranger, il chassait les mauvais rêve à la manière d’un capteur de rêve de Keven.
Il était le mur qui empêcher les mauvais esprits pour vouloir pervertir ses rêves. Le gardien de la belle aux bois dormant.

C’était sans compter un Goéland, une grosse bestiole bien grâce qui fonçait sur eux sans réfléchir à quoi que ce soit. Elle ne faisait pas attention et Indra, lui, la sentait venir à des kilomètres.
Tendant la tête, il ouvrit la gueule et… Niaqua la bestiole d’un coup sec, la serrant dans sa gueule puissante.
Tournant la tête, il eu, par contre, juste le temps d’attraper Silia dans ses griffe et de s’envoler pour éviter qu’un dragon ne leur fonce dessus.
Balançant son dragonnier sur son dos. Il se posa quelques mètres plus loin, engloutissant le volatil d’une traite. Il regarda finalement le dragon qui avait réveillé sa moitié.

Dressé droit, de toute sa hauteur, il s’approchait de la bête, restant sur ses gardes, menaçant. Silia, quand à elle, avait eu le temps de se réveiller, trimballer dans les serres d’Indra, puis finalement affaler sur son dos. Bon sang ! Que c’était-il passer pour que les deux dragons s’affronte ainsi du regard ?

- Indra, que…
~ Il a tenté de t’attaquer !
- Qu…
~ Ce dragon est fou, il nous fonçait dessus à toute allure ! Un peu plus et tu te retrouvais coupé en deux par sa mâchoire ! NE bouge pas de mon dos !

Elle n’eu pas le temps de faire quoi que ce soit, mise à part s’assoir correctement. Son ton était sans appel et elle ne pouvait pas lui désobéir… Comme un père à sa fille. Il ne tenait même pas compte du fait qu’il avait osé manger le petit déjeuné de son ‘’adversaire‘’.

- MAIS ENFIN, CALMEZ-VOUS !

Là maintenant tout de suite ? La Fulgere avait la trouille, jamais elle n’était tombé comme ça sur le dos d’Indra, jamais elle ne s’était imaginer que deux dragons puisse se battre ainsi pour se qu’il semble être un malentendu. Elle avait véritablement peur et elle se crispait finalement contre les écailles d’Indra, taisant la douleur lancinante qui lui avait prit le coté droit. Sans doute une ou deux coté fêlées voir cassées.

Enfin, pour le moment, le plus important était de se sortir de là, car voilà. Indra n’aimait pas vraiment le ton employé par son congénère, gonflant le torse pour montrer qu’il était plus grand et plus vieux que le dragon adverse. Pensez-vous un dragon de plus de 300 ans, ce n’est pas rien. Il dépliait les ailes, faisant apparaitre à son tour un peu d’électricité.

~ Je ne m’excuserais en rien, tu n’as pas a nous foncer dessus ainsi pour une proie que tu n’as même pas réussi à avoir. Tu as FAILLIT blesser mon Dragonnier !

Elle ne comprenait rien, perdu entre les grognements du dragon et la menace qui planait elle avait surtout peur de finir en cher à dragon si ces deux là prenait la peine de se voler dans les plumes !
Et c’était tout proche.
Tentant de s’approcher de la tête de son dragon elle respirait doucement, gardant un calme jusqu’ici olympien.

- Indra… Indra écoute moi, ce n’est pas le moment je jouer au male Alpha, s’il te plait Indra !
~ Il m’a demandé de m’excuser !
- Tu es adulte non ? S’il te plait Indra, ne vous battez pas.
~ Je vais tout faire peur, mais reste à l’abri sur mon dos s’il te plait. Quand à toi Dragon, je ne m’excuserais pas pour un Goéland et tu ne m’impressionneras pas ! Laisse-nous en paix, si tu mets mon dragonnier en Danger je ne te le pardonnerais jamais !

Silia s’asseyait finalement comme en cours, lors de la montée à crue, ainsi, elle pourrait avoir une certaine prise sur Indra. Doucement, elle caressait son cou, sachant cette zone là sensible alors qu’Indra reprenait son imposante carrure, tentant de protéger sa fille et d’inciter le dragon à se calmer.

~Va-t-en !

Dit-il en grognant alors que la jeune femme continuer à le calmer doucement… Regardant un peu partout si le dragonnier n’était pas dans le coin, avec les tensions dans l’air il avait au moins du le sentir comme elle sentait la colère d’Indra.

Silia n’en revenait pas, de ce qu’elle avait pu comprendre ils se battaient pour un pigeon un simple pigeon… UN PIGEON, un sale piaf… qui avait finit par lui briser les côtes. Vraiment, son année commençait bien, très biiiiien, elle était ravie.
Continuant à caresser les écailles de son dragon en tentant e le calmer lentement. Elle le sentait tendu, stressé, sur ses gardes, rien de rassurant à son regard, rien du tout.

~Tu m’insultes en plus ? AVORTON. Après on se demande pourquoi je ne fais pas confiance à certaine de mes congénères. DANGER !

Ca n’allait pas en s’arrangeant et pourtant, Silia, assaillit par la douleur n’eu d’autre choix, sans pour autant voir son professeur elle donna un léger coup sur l’encolure de son dragon, attirant son attention, assez pour laisser passer le courant entre eux, assez pour faire comprendre à Indra qu’il allait trop loin avec son congénère.

- C’est un dragon de foudre, comme toi, vous avez apparemment aussi mauvais caractère l'un que l'autre. Alors... Écrase et ENTENDEZ- VOUS !
~SILIA ! IL…
- INDRA ! TAIS-TOI !
~ Mais…
- ASSIS !
~ M…
- ASSIS J’AI DIT !

Alors le rand et sombre dragon prenait compte de l’ordre sans appel, s’asseyant sur son séant pour montrer que la jeune femme avait tout de même de la poigne et finalement une sacré poigne sur son partenaire.
Grognement de sa part il se laissa faire alors qu’elle caressait à nouveau ses écailles avec une grande tendresse, l’apaisant doucement. Lentement. Une fois qu’elle fut sur qu’Indra était enfin calme elle reporta finalement son attention sur l’autre dragon.

- Tu ne veux pas que je te comprenne, soit, mais sache que tu es un enfant de te mettre ainsi en colère pour un Goéland, d’après se que j’ai compris…
~ Puis je ne l’ai pas vu c’t’idiot…
- Je suis désolée de la part d’Indra.

Soupirant, grondant même, Indra s’allongeait finalement pour laisser descendre sa protégée, prenant garde à la soutenir pour que ses côtes ne s’aggravent pas.
Elle n’avait plus qu’à espérer que cela marche et apaise la fureur du lézard. Car se battre dans cette académie n’était pas une bonne idée.
Cependant, la douleur devenant trop importante elle finit par tomber genoux sur le sol, maintenant son coté blessé sous le regard paniqué de son dragon.

Elle avait mal, une douleur lancinante lui tiraillait les côtes. Un retour de bâton, elle allait très certainement se faire engueuler comme un poisson pourrie, mais au moins, elle avait réussi à calmer les deux gros lézards. Le sien approchant son museau prêt de sa tête pour lui donner un léger coup. Il se sentait coupable. Terriblement coupable et pourtant, Silia ne pouvait pas lui en vouloir.

Cependant, elle sursautait en entendant une voix masculine, comment dire ? Elle ne s’attendait pas a voir quelqu’un débarqué, remarque, si, ce dragon avait l’air de vivre ici, ça l’étonnait donc qu’a moitié, le dragonnier avait du ressentir la colère du dragon.
Il s’excusait d’ailleurs à la place de se dernier, servant presque de traducteur pour les grognements.
Indra, lui, ne cessait de montrer son inquiétude face à tout ceci.

L’étranger, adulte, s’avançait finalement au pas de course, laissant la Fulgere sur ses gardes, en trois ans elle ne le connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu, plus que tout elle ne lui faisait pas confiance et le suivit du regard alors qu’il se trouvait un peu trop proche.
Comme a l’accoutumé, des quelle se sentait en danger, sa peau commençait à crépiter légèrement, prouvant que la demoiselle n’était rien de plus qu’une anguille électrique, gare au bobo si il touchait sa peau sans sa permission.

- Excuse accepté.
~Qui êtes-vous ?

Indra avait posé la question qui lui brulait les lèvres. Il était couché derrière son dragonnier, l’entourant de ses pattes alors que son regard reptilien se posait sur l’étranger en question.
Silia, elle finit par basculer en arrière, les fesses poser sur le sol alors que ses côtes la tiraillait encore, elle avait certainement les côtes brisé par le choc. Mais plus que tout elle devait se rassurer d’une chose.

- Etes-vous professeur ou surveillant, je ne vous ai jamais vu.

Non, elle ne l’avait jamais vu, ou alors sa mémoire lui jouait des tours, la douleur prenant le pas sur sa raison et son orgueuil sur sa personne, elle tenta de se relever dans une grimace en écoutant les paroles de l’homme.
Cependant, incapable de faire le moindre pas, elle soupira finalement.

- Je vous propose un marché ? Vous me portez jusqu’à l’infirmerie, il se peu que j’ai une ou deux côtes flottante et en échange je ne dirais rien sur l’altercation entre votre dragon et le mien. Se sera un secret entre nous ?

Que deux dragons ai une altercation, d’accord, que ce soit le dragon d’un adulte était plus embêtant, que ce soit une élève qui ai réglé ça, c’était la honte.
Dans son sourire elle espérait omettre le fait qu’elle aurait du être en cours et pas ici, donc qu’elle était en tord.

Il pouvait entendre le crépitement de sa peau, celui signifiant que si il n’ose que l’effleurer il se pendra un coup de jus, voir même quelque chose de plus puissant, aller savoir. Pour le moment la fulgure voulait savoir qui il était, si il était signe de confiance ou simplement de suspicion. Elle voulait savoir !
Puis il se présentait. Professeur de son état. Un Narth d’après son nom, comme elle. Enfin, pour elle se n’était qu’une déduction. Une Supposition même pour oublier la douleur qui lui tiraillait les côtes.

Doucement, elle soufflait. Inspirait et expirait avec une lenteur folle pour calmer l’électricité qui émanait de son corps tout entier. Pouvoir décuplé par la proximité d’Indra et les effluve colérique datant de quelques minutes seulement.
Dans sa tête Silia restait une enfant avec les adultes, car elle n’avait jamais eu de père, car elle n’avait jamais eu de mère non plus. Elle ne savait rien de tout ceci, elle connaissait simplement les domestique. Tout enfant de dix-neuf ans qu’elle était.

Silia c’était calmé, elle avait proposé un marché, pour rire. Pour passer l’atmosphère lourde qui existait entre eux depuis le début. Elle n’était pas sérieuse et pourtant lui avait l’air de l’être au possible.
Enfin, il s’accroupissait finalement, passant ses mains sous le corps de la Fulgere pour la soulever avant douceur. Dieux qu’elle était peu habituer à tant de douceur de la part d’un adulte. Elle était même surprise.
Le laissant avancer, l’écoutant même, elle souriait doucement. Presque amusé par sa crédulité. Un rire ne pu, d’ailleurs, se retenir.

- Je rigolais professeur. L’atmosphère me paraissait simplement trop lourde. j’assumerais aussi mes actes, je n’avais rien à faire là.


Et ceux même si elle avait fait la prouesse de mettre son dragon au pas. Car elle savait, elle connaissait son dragon par coeur, ses points faibles et ses forces, elle avait une grande influence sur lui malgré ses origines de dragon de foudre.

Se tortillant lentement pour trouver une meilleure position, elle soupirait finalement avant d’hochait la tête quand il lui indiquait qu’elle pourrait lui dire quand elle voulait qu’il fasse une pause.
Le moment vint plus trop de prévu car rougissant presque de honte, l’Aérienne avait étouffer un léger « Stop » étouffer par une sursaut.
Elle avait besoin qu’il s’arrête un peu avant de reprendre.

- Vous pouvez me tutoyer vous savez, je n’ai fait que mettre mon dragon au pas. Je ne suis pas le directeur ou le gouverneur… Comment s’appelle votre Dragon ? Je suis désolé… Si je n’avais pas dérogé au règlement nous n’en serions pas là…

Il s’arrêtait à sa demande, doux, laissant le temps a la jeune femme de se faire à la douleur lancinante qui lui barrait les côtes. Le tout dans la bonne humeur puisque leur discussion était douce et volatil, presque banal.
Il resserrait, sa prise, elle rosissait de façon imperceptible.

Shaem ne lui reprochait rien et elle s’en sentait plus libre, beaucoup de geste invisible lui rappeler sa condition de simple servante, de presque esclave dans cette vie, elle n’était que la suivante de Nathanael après tout, une enfant de compagnie…
Pas une esclave mais presque.

Regardant Indra tant bien que mal elle souriait, le rassurant par la pensée, lui donnant des mots doux pour qu’il s’apaise, mais pour la première fois depuis leur rencontre, elle n’avait aucune réponse, elle n’avait rien, pour la première fois, son dragon ne lui répondait pas.
Un pincement au coeur, elle laisser faire, s’installant un peu mieux à son tour.
Inspirant doucement elle écoutait son professeur parler de son dragon, de son gros bébé de dragon, se qui fit rire la jeune Fulgere.
il lui demandait ensuite son nom, Puis il lui indiquer de lui dire quand elle voudrait repartir

- Vous pouvez repartir, ça va aller…

Dit elle alors qu’elle souffrit intérieurement du silence du dragon de foudre. Doucement elle laissait les choses ce faire, se décanter pour que sa voix ne tremble pas, pour que les larmes ne coule pas.

- Je m’apelle Silia Taha’ris. Un nom composé des deux noms de mes parents. Je suis en troisième année, mon dragon s’appelle Indra. Il a environs 4 siècles, il a mauvais caractère, mais il est plus protecteur que méchant…

Vrais, Indra n’était pas méchant. Taha, comme son père, Ris, comme sa mère. Mais elle n’avait jamais su pourquoi sa mère avait décidé de lui donner deux noms alors que son père n’était même pas là.
Laissant ce genre de chose de côté, elle souriait doucement de son habituelle joie de vivre.

- Vous êtes Narth ?

Question posé de façon légère, son teint lui rappelait le sien en été, sa mère était Narth, son père aussi, apparement, mais pour ça elle avait besoin de connaitre ses parent et son parent pour le moment c’était Indra. Indra qui se tairait dans le silence. Pour le moment elle tenter de ne pas y penser.

- Vous êtes rester longtemps dans l’armée?

Elle posait finalement beaucoup de question. Curieuse demoiselle.

Le mauvais caractère est une marque de fabrique chez les dragons de foudre, elle ne lui dirait jamais le contraire. Certainement pas !
Cependant, elle se contentait d’hocher la tête alors qu’il reprenait sa marche. Doucement, faisant attention à la jeune demoiselle.
Puis il répondait finalement à ses question, restant évasif à précis à la fois. D’origine Narth… Comme elle.

- C’était une supposition enfaite. Mais j’avoue qu’une fois qu’on le sait on en comprend tout le sens, sans vouloir vous offenser.

C’était un professeur après tout et elle venait tout de même de se permettre une certaine liberté la faisant tout de même rougir de gêne. Elle ne savait plus vraiment ou se mettre alors elle finit par se taire. Laissant au Narth l’envie de répondre à ses autres question, Larmée, les origines.
Jeune curieuse.

Elle apprit alors qu’il était rester 3 ans dans l’armée, le temps de la guerre en somme… Puis qu’il était Aerien, ou tout du moins qu’il avait vécu un long moment en Aeria se qui fit sourire la jeune femme alors qu’il lui retournait la question. Et ce fut le blanc… Silia ne savait pas vraiment d’ou elle venait, ni même qui elle était reelement… Une simple servante ?
Elle souffrait presque de ce peu d’information.

- D’après se que l’on m’a dit… Je suis Narth’ du coté de mon père que je n’ai jamais connu et Lostreg du coté de ma mère. Je suis née à Lostrego, mais j’ai toujours, du moins de se que je me souviens, vécu à Thanos en Aeria… Au service de la maison Castellanos.

Oui… Au service, même si ça la tue de le dire tellement son besoin de liberté est flagrant, elle qui déteste le fait de penser qu’elle doit obéir pour vivre. Et ceux, sans être esclave… Elle possède une liberté biaisé qu’elle ne pourra jamais brisé sans être sur de se qu’elle fera dans le futur.
Doucement, elle gigotait un peu pour se repositionner doucement avant de lui sourire doucement.

- Je suppose que je ne vais pas pouvoir participer à votre cours pendant un long moment…

Elle aurait presque un regard désolé, Silia aime apprendre, elle ne le cachera jamais…

Semblable et pourtant si différent, de part le temps et l’âge, de part leur passé même si Silia n’a jamais su et ne sera très certainement jamais qu’elle est née esclave. Libérée par son père alors qu’elle était a peine âgée de 6 ans.
Il achetait sa liberté et disparaissait à nouveau de sa vie. Comme ça, du jour au lendemain. Elle était encore dans ses bras protecteur alors qu’ils entraient dans la halle de l’académie, plus qu’a trouve l’infirmierie, qui, au grand damn de Silia n’était plus bien loin. non, vraiment proche même.

Elle avait passé sous silence ses paroles. Lourde de sens et tellement salvatrice. Elle comprenait… Elle savait parfaitement qu’il fallait pour elle et pour son bien qu’elle se décolle de Nathanael, il fallait qu’elle prenne du recul car aujourd’hui elle n’était plus son enfant de compagnie, aujourd’hui elle n’était plus sa servante.
Elle était… Son égal, son ami… Elle n’avait plus à compter sur lui pour prendre des décisions, pour choisir son futur. Elle devrait le faire seul après son service militaire obligatoire.

Alors elle souriait doucement, les joues rougies par ses paroles. Car elles sont tellement vrai, tellement véritable qu’elle a beaucoup de mal à lui dire quoi que ce soit, à dire le contraire. Elle préférait se taire, rien de plus.
Elle écoutait la suite, il déviait la conversation, repartant sur son cours.

- Nous volons ensemble depuis longtemps… C’est pour ça. Enfin je crois. Nous volions souvent entre les îles d’Aeria.

Elle souriait doucement, heureuse. Faisant fie de la douleur parcourant ses côtes elle laissait son imagination voguer, elle se revoyaitn plus jeune, voler sur le dos d’Indra, se laisser tomber en chute libre pour qu’il l’a récupéré un peu plus bas.
Silia était si libre à l’époque, elle se sentait tellement bien. Aujourd’hui elle ne pouvait plus vraiment se laisser tomber ainsi. Enfaite la seule fois ou elle avait tenter l’ancien professeur de monte l’avait rattrapé affolé.
Bref.

- Vous avez déjà tenté la chute libre ? Vous laisser tombe comme ça avant d’être récupéré un peu plus bas. On se sent tellement libre dans ses moments… Tellement serein…

Elle disait cela alors qu’ils arrivaient finalement à destination, l’infirmerie était proche du hall d’entrée, de ce fut pas compliqué et pourtant, Silia sentait finalement les ennuie venir les un après les autres. Quelle idée avait elle eu tien… Elle aurait mieux fait d’écouter sa raison pour une fois, pas son instinct.

Elle parlait de tout et de rien. Elle apprenait à vivre avec la douleur à ne pas en tenir compte, elle souriait doucement. Alors qu’elle parlait de tout et de rien. Qu’elle apprenait à connaitre son professeur sans faire de vague. Silia était contente, bien que triste et perclus par la douleur, elle restait heureuse… D’avoir quelqu’un avec qui discuter librement sans se tenir vis à vis de Nathanael.

Elle lui parlait de chute libre et de nouvelle sensation. De douce sensation, elle lui parlait de tout ce qui pourrait lui plaire, à lui, Narth professeur de monte draconique, elle parlait de tout et de rien. Surtout de rien. Oubliant même la conversation qu’ils avaient eu sur la liberté précaire dans laquelle ils se trouvaient. Dans laquelle elle se trouvait plus qu’un autre.

- Il me tarde vraiment de pouvoir remonter avec Indra, nous en avons besoin je pense. Autant l’un que l’autre. Je suis sur qu’il doit s’en vouloir… Et moi aussi d’ailleurs.

Alors ils parlait d’infirmerie et du fait qu’elle serait seule de l’autre coté. Qu’elle pourrait dire se qu’elle voulait. Silia hochait doucement de la tête. Laissant les choses se faire.
Finalement, l’infirmière ouvrait la porte, laissant au ‘’couple’’ le loisir d’entrer alors qu’elle regardait l’état de l’élève alors que Silia, elle, souriait doucement.

- Non ça ira. il n’y a personne a prévenir de toute manière. je n’ai plus de parent et la seule personne que l’on pourrait prévenir est le dragonnier de la soeur jumelle d’Indra… Il est très certainement déjà au courant. Mais, je vous remercie de votre gentillesse…

Doucement elle regardais l’infirmière. Soupirant pour ce donner un certain courage, il fallait qu’elle la laisse toucher sa peau, qu’elle se calme pour ne pas l’electrocuter, pour ne pas lui faire mal. Il fallait qu’elle soit soigné, la première fois depuis des années… Plus que tout il fallait qu’elle oublie cette après midi assez mal partie pour ne penser qu’à son professeur et a sa gentillesse.

HRP: