✘ Nom : Sørensen
✘ Prénom : Freya
✘ Surnom : //
✘ Âge : 18 ans
✘ Groupe : Civil
✘ Nation d'origine : Nordheim
✘ Métier : Esclave
✘ Arme : aucune pour le moment mais sait manipuler le fouet

Freya n’est pas quelqu’un que l’on peut appeler d’aimable à première vue. Plutôt froide et distante au premier abord, la demoiselle sait qu’il ne faut pas se fier aux apparences et semble ne pas vouloir trop s’engager avec des gens pour ne pas être déçue. Mais cela n’est qu’une pure et simple réaction de peur face à l’inconnu auquel elle commence à être confronté au vue de son âge. Dans sa vie quotidienne, on peut voir la personne qu'elle est vraiment et c'est cette face qu’elle montre aux gens. Une jeune fille douce, gentille, timide, simple mais qui a quand même du caractère.

Freya est quelqu’un qui aime aider les autres, mais ce n'est pas la peine d’essayer de l’aider car elle refusera préférant se débrouiller seule ou bien rester dan les ennuis. Mais la jeune fille a aussi un besoin intense de se sentir libre et de ne pas être entravée ce qui n’est pas évident avec sa condition d’esclave. Elle rêve d’un jour pouvoir s’échapper et fuir loin de là. Peut-être retrouver sa famille mais ce n’est pas forcément ce qui l’intéresse en premier lieu. Pour finir, c'est quelqu’un de très observateur, qui sait reconnaître si quelqu’un ne va pas très bien. D'un simple coup d'œil sur les attitudes et les mimiques des gens et elle pourra dire dans quelle condition morale se trouve la personne lui faisant face.

Demoiselle de petite taille et d'allure plutôt fragile, Freya ne doit être guère plus lourde qu'un sac à patates. Elle a donc tout pour être discrète sauf que sa longue chevelure blanche ondulant sur ses épaules n'a de cesse d'attirer les regards. Elle l'a hérité de ses origines du Nordheim d’après ce que lui a dit Sergeï. Elle est fière de cet héritage et en prend bien soin. De beaux yeux verts et quelques traits encore très enfantin complètent le visage plutôt gracieux de la jeune fille. Elle ne sourit pas ou presque peu ne trouvant pas vraiment la situation idéale pour un tel comportement.

Ses tenues ne sont guère très voyantes, à l'identique de celle des autres esclaves féminines comme le veut leur maître. Ca permet aux demoiselles de se mettre en avant uniquement avec leurs comportements mais Freya aime surtout ces tenues pour l'allure discrète et non désirable que cela lui donne. Etant très discrète, Freya a tendance à se déplacer de façon plutôt silencieuse, à la manière d'un fantôme ou d'une ombre. Ca joue aussi sur sa façon de se tenir et elle regardera rarement une personne droit dans les yeux, sauf si on le lui ordonne et même encore là, le regard sera plutôt fuyant.

Elle déteste se comporter ainsi mais elle ne veut pas déchainer les foudres de son maître au risque que ce dernier ne finisse par découvrir la présence de Chocoloff.

Tu sais la vie n’est pas toute blanche ou toute noire, même dans les ténèbres on peut trouver la lumière, il suffit de bien la chercher …

Du plus loin que je me souvienne, je n’ai jamais connue mes parents. La personne qui pourrait le plus se rapprocher d’une figure paternelle, c’est surement Sergeï, le marchand d’esclaves avec qui j’ai vécu pendant huit ans.

Je devais avoir au alentour des deux ans quand j’ai été vendu à Sergeï. D’après lui, je viens d’une famille pauvre des fjords qui comptait pas moins de neuf enfants. Comme ils n’avaient pas besoin d’une bouche de plus à nourrir, mon père m’embarqua avec l’un de mes frères, Alrik, de trois ans mon ainé en direction d’Aeria pour être vendu et ainsi obtenir un peu d’argent. Je n’ai aucune souvenir de mon père, ni même de mon frère et Sergeï m’a avoué avoir réussit à le revendre très rapidement.

Pourquoi suis-je restée aussi longtemps avec Sergeï ? Et bien parce qu’il n’a pas pu me vendre du fait de ma carrure trop frêle et de ma grande timidité. Du haut de mes tout juste deux ans, je n’étais encore qu’un gros bébé, un bébé auquel il a fini par s’attacher et par refuser de vendre. On dit que les marchands d’esclaves sont impitoyables et n’ont pas de cœur et pourtant je peux t’assurer que Sergeï en avait un. Sinon pourquoi se serait-il embarrasser d’une gamine comme moi ?

Elevée par le vieil homme, j’ai appris rapidement à parler différentes langues afin de me faire comprendre des esclaves que mon « père » avait en attendant de les vendre. De la petite fille timide et délicate, je suis vite devenue sûre de moi et endurante. Les mots de Sergeï étaient parfois difficiles à comprendre mais il ne m’en fallait pas plus pour me donner envie d’en apprendre plus.

De mes nombreux voyages au côté du marchand, j’ai retenu que le monde était dur et qu’il fallait savoir y faire sa place. A huit ans, je savais déjà manier le fouet et les mots comme n’importe quel fils de marchand d’esclaves. Sergei voyait en moi son successeur et bien que je n’étais pas sûre d’en être capable, j’étais contente de faire la fierté de mon père de substitution.

C’est à cette période là que j’ai trouvé cette belle et curieuse pierre noire. Comment aurais-je pu savoir que c’était un œuf de dragon alors que je n’en avais jamais vu auparavant. Même Sergei n’y prêta pas attention quand je la lui montrai. Il fallait dire que je m’étais approchée alors qu’il était bien occupé … J’ai donc gardé cette précieuse « pierre », prenant soin d’elle comme si c’était le plus grand trésor. Ce qui n’était pas tout à fait faux, mais ça je ne le découvrirais que bien plus tard …

Je venais de fêter mes dix ans quand nous avons été attaqués par des pirates qui tuèrent Sergei avant de s’emparer des esclaves, moi y compris. J’eue beau crier, frapper, dire que je n’étais pas une esclave, rien n’y fit. Envoyer avec les autres, je pleurais jour et nuit jusqu’à ce que nous arrivions en Aéria.

Vendue comme les autres, je me retrouvai chez un vieux couple qui vivait en compagnie de leur fils d’une trentaine d’année. Je fus d‘abord envoyer à travailler aux cuisines avant de passer au service quand j’atteignis l’âge de quinze ans. C’est là que le fils me repéra …

Demandant à ses parents à ce que je passe à son service, je me retrouvai à m’occuper de sa chambre, ses vêtements mais aussi …de lui. C’est seulement à ce moment là que j’ai compris véritablement le travail de Sergei. Nous n’étions que de la marchandise, de simples objets que les plus riches utilisaient et jetaient quand nous étions trop usés. Je ne comptais plus les nuits que je passais à pleurer, serrant ma pierre précieuse contre moi en souhaitant être loin de tout ça.

C’est d’ailleurs lors d’une nuit toute récente que l’œuf a éclos … Un petit être aussi sombre que la nuit venait d’ouvrir ses grands yeux jaune pour m’observer en silence. Mon cœur fondit instantanément et je me fis la promesse de tout faire pour le protéger même si cacher un tel animal deviendrait plus difficile au fur et à mesure qu’il grandirait … De qui je parle ? Mais de toi mon petit Choco !

Récit raconté à Chocoloff, dragon Ténèbres né il y a à peine quelques semaines.

✘ Pseudo Internet : Roxy/Lyraelle
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? DC
✘ Le Code : validé par Rebelz.

✘ Nom : Chocoloff
✘ Surnom : Choco
✘ Âge : A peine quelques semaines
✘ Type : Ténèbres
✘ Don qu'il vous a légué : //
✘ Nation d'origine : aucune idée

Actuellement Silvère atteint à peine la taille de vingt centimètres. Agé d'à peine quelques semaines, il passe son temps dans le grenier qui sert de chambre à Freya. Préférant la nuit au jour, il empêche parfois la jeune fille de dormir, voulant à tout prix qu'elle joue avec lui. On ne sait pas quelle taille il va atteindre et la demoiselle n'a personne pour la renseigner sur ça.

Pour ce qui est du contact avec les autres, Freya le garde à l'écart par peur qu'on ne le lui enlève et du coup, le dragon n'a jamais eu l'occasion de voir vraiment d'autres humains et encore moins des dragons.

Question caractère, Silvère est du genre têtu et solitaire mais reste joueur de part son jeune âge. A voir comment il va évoluer quand il rencontrera plus de monde ...