✘ Nom : Jung.
✘ Prénom : Mi-Cha.
✘ Surnom : Mimi, ou encore "Chacha" cela dépend de l'humeur de Akairo, son dragon. Venant de la part des autres, il faudrait assez de proximité relationnel pour qu'il tolère l'usage de surnom.
✘ Âge : 17 ans.
✘ Groupe : Terra - 2ème Année.
✘ Nation d'origine : Lostrego [Archipels Wuweishu]
✘ Métier : Étudiant de 2ème Année.
✘ Arme : N'a pas encore découvert ce qu'était son arme de prédilection mais semble plus à l'aise au bâton et à la lance...

Pardon ? Comment…Je suis ? Et bien, déjà, je ne suis pas très grand. Tout juste un mètre cinquante-huit…et je ne donne pas l’impression de grandir beaucoup plus. Mais je garde espoir, sait-on jamais. Si j’ai bien une qualité, c’est celle d’espérer. Ou est-ce juste « être rêveur » ?
Mes yeux sont deux billes vertes, comme ma mère. Il semblerait que c’est un trait récurrent de la famille principale des Kazehiro…Mais bon, comme je n’ai pas déclamé avoir envie de suivre un chemin religieux et que je suis à Lindorm, on a établi que porter le nom de mon père était préférable.

Ma chevelure est comme changeante selon la luminosité ambiante. De nuit, ou avec une faible lumière, ils sont d’une teinte proche de la terre elle-même. Un marron relativement clair mais bien là. Pourtant, sous les rayons du jour, ils semblent briller et vont à la limite de l’argenté. Ce n’est qu’une illusion d’optique mais cela me distingue un peu du reste de ma famille. Mon frère et mon père ayant les cheveux marrons clairs eux.
Il parait qu’une de nos tantes a une chevelure semblable d’ailleurs…Bah, on hérite parfois de traits plus lointain de la famille il faut croire !

J’ai une peau pâle, car je ne m’expose que peu souvent au soleil. Rester à bronzer au soleil est une honte pour un noble. Nous nous devons de préserver notre teint de lait, car ce sont les paysans des champs qui brûlent au soleil. Tout du moins, c’est l’avis de ma famille. Moi, j’ai juste un peu peur de devenir aussi rouge qu’une écrevisse avec, probablement, la même sensation que lorsqu’on l’ébouillante. Délicat ? Je le suis sûrement.

Je me déplace avec grâce et fluidité. Toujours le visage droit, à regarder droit devant moi. Je respecte les hiérarchies établies et les protocoles. Et ne parle que lorsqu’on m’y autorise…En dehors du privé. Dans le privé, je dirais ce que je pense, quand je le pense. Mais je me sens rarement assez en confiance avec les gens autour de moi pour leur parler « librement ».
Mes atours sont généralement des vêtements traditionnels de Wuweishu. Cela a souvent surpris mes camarades de Lindorm mais je ne me sens réellement bien que dans nos robes. Car oui, c’est ainsi que l’on nomme ces étoffes. Bon, certaines portent le nom de Kimono et j’en porte aussi de temps en temps. J’ai bien des vêtements plus proches de la mode de Lostrego, et donc, de la mode extérieure…mais je ne vins à les enfiler que pour les cours pratique. Et encore, c’est si le professeur estime qu’une tenue de dojo n’est nullement adéquate à la pratique de sa matière. Alors, je me plis aux exigences de ce qui, pour moi, est un autre monde.

Fin, petit, délicat…j’ai surpris certain me qualifier de « poupée de porcelaine ». Pourtant, si je garde le silence, lorsque je m’exprime mes mots viennent par souvent du cœur.
Je suis un oiseau en cage, incertain de son futur, et dont on vient subitement d’agrandir l’unique monde qu’il connait. Je sens une myriade de nouveauté, et j’en suis autant excité que j’en ai peur. Et si cela m’écarte de ma voie, est-ce un bien ? Puis-je prétendre à me trouver moi-même ? A être en harmonie avec la nature, dans un tel monde ?

Je suis emplie de doute, mais j’ai espoir. Espoir en un futur meilleur. En un monde qui me ravira. En une harmonie entre chaque pays et chaque être. J’aspire à cette unité. Cet équilibre des forces. Car l’un ne peut vivre sans l’autre. Car la nature est intrinsèque : au même titre que les humains entre eux. Seul, que serait-on : n’est-ce pas ? Aussi, je garde la foi en l’Homme.
Et j’apprends. J’apprends afin de comprendre ce monde qu’un an auparavant encore : j’ignorais.

Avant de vous parler de moi, je pense que je me dois de vous parler de ma famille. De ce qu’implique le fait de naître en tant que « Jung » dans les archipels Wuweishu.
Le nom « Jung » est le nom d’une famille connue et respectée, car ayant toujours été liée à l’armée. Dans les temps anciens, à l’époque même où nos terres étaient vaillantes et indépendantes, avant même que l’empereur Hi Quonq ne se mette les Dieux à dos, en ignorant les prédictions du Yunnan.

Le clan Jung a servit fidèlement les armées impériales. Et, une fois annexée, il fut difficile à notre lignée de se soumettre. Mais l’empereur ordonna, aussi : le clan s’exécuta.
Longtemps, les Jung ont continué de défendre la famille impériale. Et voilà seulement quelques décennies que le pays en lui-même fut aussi défendu par notre sang. Dragonnier comme guerrier, tel est la destiné normale d’un Jung. Enfin…pour les purs Jung.

Je suis le second fils de Jin-Mori Jung, lui-même second enfant de la lignée principale des Jung. Mon oncle est l’actuel chef du clan Jung. Et il fut marié à une cousine du même sang afin d’offrir un héritage soi-disant viable, avec le sang de guerrier des Jung.
Mon cousin est d’ailleurs dans l’armée, et la famille a de nombreuse attente à son sujet : sur son avenir de soldat de haut rang. Car on attend bien plus de lui que de rester simple combattant d’un escadron d’élite. Mais son histoire n’importe guère…à l’image de l’histoire de mon autre oncle : Yu-Jin Jung.

Non, moi, je suis le fils de Jin-Mori Jung qu’on a marié à plus jeune que lui. Qu’on a marié à la Prêtresse de Haut-Rang Kazehiro Yukina. Un mariage arrangé, afin de réconcilier les branches Jung et Kazehiro.
Les Kazehiro sont une lignée de prêtres et prêtresses depuis aussi longtemps que les Jung sont des militaires. J’ai suffisamment appris mes leçons pour savoir qu’on attend de toutes personnes de ce sang, une compréhension de notre religion unique absolue. Après tout, la lignée Kazehiro a déjà compté pas moins de cinq Yunnan dans son histoire. Je vous rassure, son histoire remonte au-delà même de l’annexion par le Lostrego.

Ma mère est l’héritière de cette lignée…Aussi, se fut sans surprise que mon frère aîné se retrouva à porter le nom de cette-dernière, en tant qu’héritier. Kazehiro Norito. Il est l’espoir du clan Kazehiro de voir un nouveau Yunnan. Le prestige étant plus grand encore que le statut de Conseillère en Religion à la cour impériale, auprès de la dynastie ayant succédée aux Hi, que porte notre mère.
Car que cela soit les familles Jung ou Kazehiro, l’une comme l’autre, ont leurs entrées dans la Cour de l’Empereur. L’une comme l’autre ont le respect du peuple, et son admiration.
Au final, le prestige, les jeux de cours, sont une chose courante. Pourtant, l’influence de la famille impériale n’a lieu que sur le peuple de Wuweishu, et pas même sur le gouverneur du Lostrego, qui a une politique bien différente de notre axe traditionnaliste ! Mais ce sont ces mêmes traditions qui emprisonnent nos lignées dans ces jeux. Ces destins déjà écrit. Ces routes que l’on trace à notre place.

Je suis né dans une cage. La Cage de la noblesse de Wuweishu. Enfermé entre le pouvoir, et la guerre…j’en viens pourtant à souffrir pour cette religion qui devient un simple prétexte aux puissants. Alors même qu’elle est aussi fluide que la nature elle-même.
Basée sur les préceptes des éléments, elle suit un cycle de destruction et de création bien spécifique.

« L’Eau éteint le Feu. Le Feu consume l’Air. L’Air souffle la Terre. La Terre absorbe l’Eau. »
« Le Feu et l’Eau font naître la Terre et l’Air. »

Si la phrase de destruction parle toujours, y compris aux gens qui ne sont de Wuweishu…il est parfois plus difficile de comprendre notre cycle de création. Pourtant, c’est bien ce feu intense qu’est le Magma, qui en contact avec l’eau des Océans donna naissance à notre archipel, libérant un Air marin pur et offrant une Terre forte et vaillante. L’Alliance est créatrice quant la Séparation est destructrice. Un Yunnan se doit, par exemple, de comprendre les forces de la nature et de savoir en interpréter les flux, les signes, afin d’être le messager de la nature à l’attention des hommes. Il est une porte entre les forces divines, supérieures, et la Nature qui nous dirige. Car nous sommes esclave de ses caprices. Au même titre que la famille Impériale est son enfant chéri.
Tout n’est que notion d’équilibre. Et nous-mêmes, nos actes et choix, influent sur cet équilibre…

Je ne saurais dire si ma naissance est la volonté de la nature, mais si j’existe, je dois me considérer comme béni par cette chance offerte par les dieux des éléments. Car, en moi, en chacun de nous, vit un morceau des énergies de nos dieux. Ils veillent sur nous, font partit de nous, mais c’est à nous de trouver l’équilibre qu’ils recherchent. De trouver la paix. Et pourtant, je me sens déchirer par des héritages que ni moi, ni la nature, n’ont décidés.

Mais j’imagine que vous voulez que je poursuive mon histoire personnelle ?
…
… …
Donc, mon nom est Mi-Cha Jung. Second fils du frère du Chef de famille Jung, je ne suis pas celui qui est né pour un grand avenir. En fait, lorsqu’il était plus jeune, mon frère aîné Norito était de faible santé. Je suis né comme pour être son « remplaçant » à l’héritage. Charmant, n’est-ce pas ?
Contrairement aux liens qui unissent mon oncle Yu-Jin et sa femme Esmeralda…mes parents ne se sont pas mariés par amour mais par obligation familiale.

Les Kazehiro cherchait du « sang neuf » et un bon partit. Les Jung a croître dans l’influence politique de la Cour Impérial. Moi, je ne suis que le paquet cadeau supplémentaire et dont, désormais, on se fiche un peu.
Ma personne, et ma lignée, ne seront qu’une réserve de « sang neuf » pour les générations futurs des lignées principales. Rien de bien transcendant.

Je n’ai pas eu une enfance joyeuse, mais pas une malheureuse non plus. Bien que ma famille soit riche, et puisse vivre dans l’opulence, sa simplicité due à son lien puissant avec la religion atténue légèrement cela. Mais la Cour, elle, beaucoup moins.
Lorsque j’eu dix printemps, mon frère Norito partit pour Lindorm. Il avait seize ans, et avait été choisit par Soumei. Ce dragon a toujours vécu auprès des Kazehiro sans jamais se lier à l’un d’entre nous…Il était comme la « sagesse » du clan. Et en choisissant mon aîné, il me libérait de toutes importances pour ma famille. Il était désormais certain que Norito serait un élément important à l’équilibre naturel, et qu’il était guidé par nos Dieux.

Mais ce que personne n’avait prévu, c’est que l’œuf de Soumei finisse par éclore : pour moi. J’avais quatorze ans lorsque cela arriva…et cet œuf, qui était resté en repos durant des siècles venait de naître dans la demeure familiale : devant moi. Pour moi.
Il faut dire qu’on m’avait confié la charge d’entretenir son autel et de veiller sur l’œuf. Comme pour m’apprendre les responsabilités. Et le lieu étant à l’écart de la propriété, en plein dans la forêt de bambous du domaine, cela devait me permettre de me libérer et de méditer, afin de trouver la voie de l’harmonie. Ordre de mère.

La naissance de Akairo, fils de Soumei, fit jaser. Mon père, Jin-Mori, semblait fier de voir la naissance d’un dragon pour moi. Ravi de savoir que j’allais pouvoir honorer le sang des Jung, en devenant Dragonnier. Mais le fait que Akairo soit le fils de Soumei faisait que, au contraire, on pensait que je devais me lancer plus dans la religion…Afin de prêter main forte à mon aîné.
Parfois, j’enviais ma cousine Loreleï qui, au fin fond de son village d’Aoun, semblait vivre la vie qu’elle voulait. Un mariage d’amour apporte donc des enfants avec autant de volonté et de joie de vivre ? Je l’envie, elle et son demi-frère.

Lorsque j’eus seize ans, mon frère revint de Lindorm et surtout, de son année obligatoire en Keven. Moi, j’avais l’âge minimum pour l’alliance. Et Akairo avait désormais deux ans et donc, pouvait lui aussi passer l’alliance.
Je n’ai pas eut le choix. Que cela soit la lignée Jung ou celle des Kazehiro, les deux attendaient de moi que je me lie à mon dragon afin de pouvoir, dans le futur, devenir un bon partit et servir au mieux mon sang. Que se soit en étant marié pour de quelconques vieilles alliances. Que ce soit en devenant l’aide de mon frère. Que se soit en entrant dans les armées. Je n’eus pas le choix.

Le hasard voulu que l’épreuve se fasse en Lostrego…Dans une île solitaire et perdue de Wuweishu ! Ironie. Je connais notre climat. Je connais notre faune et notre flore. Akairo aussi même s’il est plus jeune.
Attaqué par la faune locale, la présence d’un Tigre-Cerf solitaire fut ce qui fit couler mon sang et celui de mon dragon. Ce fut ce qui servit de déclencheur à ce mélange. C’est ce qui nous a permis de réussir l’épreuve au bout du sixième jour.

Sortit de là…Akairo et moi, nous étions félicité par la famille. Cela me fit, bizarre. D’habitude, mère m’ignore pour se consacrer à son devoir auprès de l’empereur. Répondre à ses questions concernant nos Dieux. Mon père est bien trop occupé avec sa place de protecteur du Palais Impérial pour même me prêter attention. Mon frère étudie au sein du temple de Chen Sou, en tant qu’apprenti afin d’un jour, prétendre à devenir Yunnan…et faire briller le nom de notre sang maternel.
Et les serviteurs m’ignorent…Je ne suis qu’un remplaçant. Pourtant, là, je reçu un sourire et une tape fier de la part de mes géniteurs. Mon frère me prit dans ses bras et félicita. Oncle Yu-Jin me fit parvenir une missive aussi. J’étais…heureux. Et Akairo fut félicité par son père, Soumei.

C’est donc avec le cœur léger et de l’espoir que j’ai intégré Lindorm. Pour vivre la désillusion.
Je n’avais connu que mon monde entre quatre murs. Ce monde traditionnaliste coupé de tout le reste. Coupé du progressisme du Lostrego. Coupé de la guerre qui bien qu’elle ait envoyé mon père au front. Bien qu’elle ait saccagé des terres, me sembla lointaine.
J’étais frappé par la réalité. J’avais seize ans, et tous les pays étaient en guerre. Et je ne le comprenais que maintenant. Moi qui vivait dans ma bulle, ma cage, isolé et inconscient. Lorsqu’à la fin de ma première année, la guerre fut annoncée comme stoppé. Je fus soulagé. J’avais peur qu’elle ne perdure et qu’une fois diplômé je finisse sur ces champs d’horreur.

La peur me dévore toujours…Et mon avenir me semble de plus en plus incertain. Serais-je, finalement, un pion des Jung et des Kazehiro ? Un pion de l’armée ? Ou ces années d’études qui m’attendent encore m’offriront la réponse à cette indépendance que je convoite ? A cette vie que je jalouse…Comme eux deux. Comme une majorité de mes camarades.
Ces émotions qui font un tumulte en moi, finiront-elles par se calmer et me permettre d’obtenir une douce harmonie ? J’y aspire. Mais ce ne sera pas enfermé dans la politique que je trouverai ma voie.

✘ Pseudo Internet : Lou/Arthur/Ren/Fenrisulf...Au choix ? *w*
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Graouuu ?
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Akairo [Prononcer Aka-Iro]
✘ Surnom : Aka', tout simplement. Parfois Iro. Cela dépend des jours. "Petit" aussi revient souvent...malgré sa taille.
✘ Âge : A peine 3 ans.
✘ Type : Dragon de Terre.
✘ Don qu'il vous a légué : Shikigami.
Le don que Akairo a fournit à son Dragonnier lui permet de créer des marionnettes de terre qu'il peut manipuler par la pensée. A l'heure actuel, Mi-Cha ne peut en contrôler plus de trois en même temps...et n'arrive pas à leur donner plus qu'une taille humaine. Mais il peut les façonner afin qu'elles l'aident à des activités et des tâches...même si les maintenir est éreintant. Pour trois de taille "adulte", il ne peut tenir que quelques minutes. Quant pour une seule de la taille d'un enfant, il peut tenir quelques heures.
✘ Nation d'origine :Lostrego [Archipel Wuweishu]

Akairo porte son nom, en hommage à son œil Rouge et celui Gris. Ses yeux vairons ont donné son nom à ce dragon qui, a sa naissance, était déjà un chat aussi gros qu'un tigre.
Car son apparence a ça de choquant qu'il ne possède nullement d'ailes et ses uniques écailles sont cachées sous son ventre...comme une cotte de protection. Mais cela n'est peut-être pas étonnant lorsque l'on voit son Père : qui est un étrange mélange entre un chat/loup blanc géant.
Son œuf était gardé dans un autel de la famille Kazehiro depuis déjà deux siècles. Entretenu, prié, vénéré. Mais il attendait son heure. Il attendait son élu. Il attendait Mi-Cha.

Mesurant, debout sur ses quatre pattes, un bon mètre soixante-dix...il est toujours en pleine croissance. Encore jeune, il est impulsif, vif, parfois un peu agressif. Mais il obéit aveuglément à son père et son dragonnier qui sont, pour lui, tout.
Inexpérimenté...il respecte les vieux Dragons même s'il déteste qu'on se moque de son apparence de chat. D'ailleurs, il n'aime pas les moqueries du tout car il a tendance à s'en prendre physiquement à tout ceux qui l'insulte lui, ou Mi-Cha.

Son comportement reste souvent proche de celui d'un félin...Mais son jeune âge le rend ouvert à une éducation et il tend à se calmer avec le temps.
Pour ce qui est de l'alliance...il est tout aussi conscient que son Dragonnier qu'ils ont eut de la chance, car le territoire leur était favorable. Et puis, il n'allait pas perdre contre un chat plus petit que lui ! Non mais oh ! Pfff...