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Rapid Eye Movement under "Illumina"

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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeMer 24 Sep - 23:43

C’en était trop.

En même temps, Maenoîllabent l’avait prévenue mais Riheb ne pouvait pas se permettre de montrer sa faiblesse. Pour elle, les professeurs étaient des exemples à suivre, des buts à atteindre. Ce fut après une petite sieste en attendant que les couloirs se vident de la journée achevée qu’elle s’extirpa de son futon. Ses muscles crissaient sous la contrainte, hurlaient leur douleur et pourtant, le visage de Riheb demeurait intact, une mise en bouche de ce qu’elle traversait depuis le retour d’Hattusha et ce qu’elle allait traverser au moins pour faire bonne figure devant les élèves et les surveillants.

Après une ascension du volcan éteint puis une Chasse dans les règles de l’art pour Hine-nui-te-uira, son corps avait juste du mal à rattraper ses efforts. Même sous la plainte silencieuse de ses nerfs, la Tammi roula son futon pour le mettre sous le lit et alla dans sa salle d’eau où elle fit ses ablutions afin d’aller prier aux autels dédiés à Tammuz, Oayim et à Hine-nui-te-uira. Pour les siens, pour sa Reine et pour les proches retournés au Feu Originel. Cette chambre, si nue, si sombre, à peine éclairée par des bougies. Non qu’elle crache sur les inventions lostregs mais en qualité de fille du feu, elle préférait la chaleur tamisée des bougies. De toutes façons, généralement, elle n’accueillait personne en ces lieux.

Le soleil s’endormit dans les eaux de Laragon. Riheb était déjà dehors. Telle une ombre silencieuse, droite dont les yeux cherchaient toutes formes de vie et scrutaient tous détails, Riheb alla vers l’infirmerie. Elle entendit des pas pressés dans les escaliers, sans doute des élèves qui avaient veillé aux études sans avoir vu le temps qui filaient vers un automne clément. Elle alla tout de même s’assurer qu’ils ne déambulent pas dans les dortoirs et malheureusement, ils avaient été pris en flagrant délit par deux surveillants. Aussitôt, elle s’empressa à l’étage. Ils avaient effectivement des livres entre les mains, raison de plus pour les secourir.

- Une minute, messieurs. Ils étaient avec moi, nous n’avions pas vu le temps passer. J’en prendrai toute la responsabilité.

Apparemment, elle fit sursauter plus d’un. Oui, encore une fois, elle n’allait pas penser à tout et essayer de faire du bruit les pieds nus n’était pas rapidement à sa portée. Au moins, les surveillants, sûrs d’avoir faits leur travail continuèrent leur ronde et Riheb s’approcha des deux élèves de première année.

- Les soins vétérinaires… Vous ne voulez plus que vos dragons respectifs soient blessés à l’avenir n’est-ce pas ? interrogea une Riheb qui se voulait douce malgré son entrée feutrée.
- Heu… Oui, madame Riheb… On est désolés. On a un peu de mal avec le coucher et le lever ici…

De jeunes Nordheimirs. Il était aisé de les reconnaître : ils étaient pâles, souvent blonds aux yeux bleus et les gens qui risquaient le plus d'être déboussolés par le climat tempéré de l'île. Les reliefs de Nordheim raréfiaient l'air et accrochaient de lourds nuages qui masquaient les rares rayons de l'aube comme du crépuscule. Et apparemment, ces deux jeunes gens avaient peiné à réussir leurs épreuves d'où leur intérêt sur la santé de leurs dragons. Bons garçons.

- D’ici trois jours, vos corps s’habitueront au climat et aux heures de soleil de Waterfield. Il est vrai qu’au Nordheim, vous n’êtes pas habitué à autant de jour. Les nuages sont moins denses et des reliefs plus écrasés sur une île. Filez à la douche et dormez bien, un autre jour aura lieu demain.

Apparemment, ils ne savaient pas que leur professeur de survie pouvait être gentille. En même temps, vu la terreur qu’elle avait imposée aux élèves punies par Shaem Nazarian et son imposante taille, Riheb devait réussir à alimenter pas mal de légendes urbaines…

En douceur, le souffle un peu manquant, la Tammi descendit les escaliers en douceur, rasait les murs pour rester droite sans éveiller de soupçons.

Personne à gauche, ni à droite. En quelques coups légers à la porte de l’infirmerie, elle s’annonça. Elle aurait espéré les premières impressions sous de meilleurs hospices avec Mademoiselle Lunndörrsfjäl. Les joies de la nécessité.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeVen 26 Sep - 19:45

Le soleil tombe doucement à Waterfield, envahissant le ciel de tons aux couleurs automnales, virant vers un beau rouge profond, au fur et à mesure qu'il disparaît sous l'horizon d'une manière calme et progressive.

-Je ne m'en lasserai jamais, soupirais-je, observant la fin du ballet des dragons dans les airs, les voyants prendre le chemin vers les refuges, la main sur un nouveau livre de contes que j'ai hâte de faire découvrir à Vishthra. Car cela est l'avantage d'être dans une académie militaire, qui a une grande et belle bibliothèque. Parmi les manuels d'enseignement sur le combat, les livres d'histoire et les mille et une façon de faire honneur à son titre d'ailier, on peut parfois tomber sur un livre comme celui-ci, une vraie petite douceur pour les yeux dans un écrin de papier:" les contes de Lostrego". Dans les contes, on peut découvrir le passé d'un pays et ses héros, souvent à moitié oublié mais pour lesquels ses livres sont comme des épitaphes glorieuses qui nous donnent une leçon tout en nous laissant rêveurs.
J'envoie en pensée à ma dragonne de glace une image du livre et d'un lièvre bien dodu, lui faisant comprendre que je la rejoindrais un peu plus tard et que oui, elle pouvait chasser. Je lui lirais un passage pendant qu'elle digérera son repas. En retour je reçu une image totalement brouillé dans ma tête : le décalage est dur pour elle, qui s'est habitué pendant un mois à voler de nuit et à être au calme. "Enfin", me dis je en souriant, "elle a pu récupérer son fameux rocher". Elle se l'est approprié d'office, après avoir gelé tous le tour pour bien montrer que c'est son territoire. Je me sens parfois un peu seule et j'ai hâte de la rejoindre: son aura rassurante me manque et un petit vol nous fera le plus grand à toutes les deux.
Je sors de ma contemplation en me recentrant sur la pièce qui est désormais mon lieu de travail: l'infirmerie est immaculée avec ses draps de coton blancs, ses tentures blanches et pour finir, mon bureau totalement impeccable, si ce n'est les petites marques discrètes que l'on pouvait voir sur le bois.

-Il faut vraiment que je perde cette habitude, murmurais-je.
Il n'empêche, l'endroit est plus chaleureux que ce dont je me souvenais et faire partie du prestigieux personnels me rend fière de moi, qui ne suis pas encore médecin, mais peut-être, me laissais-je rêvasser, que cela n'est pas encore très urgent.
Il n'empêche que je suis inquiète à cause d'une rumeur sur un meurtre, si proche de l'académie. Déjà que certains étudiants stressés ont essayé de se faire porter pâle pour éviter leurs premiers cours de vol... Vu comment je les ai renvoyé en cours, je pense qu'ils ne sont pas près de revenir pleurer dans mes jupes de sitôt!
J'en ai également rassuré quelques-uns leur disant " l'académie n'accueille pas d'assassin", leur avais je dis. "Et tant que vous respectez le couvre-feu, vous êtes en sécurité."
Un petit rappel ne fait pas de mal, sachant que le crime avait été découvert au petit matin sur ce que les rumeurs racontent .L'heure étant venue pour les étudiants de retourner à leurs dortoirs; je commence à ranger mes affaires dans mon sac, mes mains s'activant avec la force de l'habitude, triant tout méticuleusement, caressant l'adage familial du pouce au passage.
À ce moment précis, j'entendis frapper à la porte, étonnée malgré tout de ne pas avoir entendu les pas de mon visiteur tardif dans les couloirs.

-Entrez.
Si c'est un étudiant qui veut squatter l'un des lits, il va comprendre qui est le responsable de l'infirmerie, foi de Vivi !
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeDim 28 Sep - 0:18

Une voix ferme féminine invita la Roroa à entrer et ne se fit pas prier et découvrit cette pièce qui n’avait nul pareil, un vrai tapis de propreté et de draps d’une blancheur aveuglante témoignant du professionnalisme réglé comme une horloge de la demoiselle à la chevelure pivoine. Encore un détail surprenant que Riheb ne laissait transparaitre pour ne pas tenter le diable : même devant quelqu’un de visiblement compétent, la Roroa avait un minimum de fierté et d’envie de faire au mieux même dans un lieu et dans un moment où cela s’avèrerait inutile.

Avec respect, Riheb inclina la tête qui lui permit de constater les traces de coupures nettes sur le bois du bureau et la présence d’un livre qu’elle avait déjà lu. Elle retint un sourire complice, ne voulant pas brusquer l’infirmière par une familiarité dont elle n’était sans doute pas habituée. Un trait Pakeha que Nicodemus lui avait appris en priorité, un trait culturel drastiquement différent à l’aisance des rapports entre Roroas. Après tout, on pouvait lire le même livre sans pour autant avoir les mêmes goûts et à voir des traces d’une habitude sale et nerveuse au cœur même de cette pièce en disait long sur les journées chargées alors que Lindorm commençait son année. Paix avec une guerre en filigrane qui trouvait partout son allégorie à une échelle plus petite : sous l’apparente tenue des lieux et donc un contrôle sur un territoire, quelques gestes avec un instrument voué à soigner semble déjà entaché d’une violence prise en otage dont seuls des soubresauts étaient visibles.

Etait-ce finalement une si bonne idée de venir ? Après tout, si des élèves s’en sortaient…

- Bonsoir. Je suis Riheb, professeur de survie. Enchantée, s’introduit-elle dans une précision minutée.

Riheb prit la liberté de prendre un siège histoire d’être plus basse que l’infirmière. Après tout, une masse noire grande d’un mètre quatre-vingt-deux sur un fond blanc alors que la nuit s’installait risquerait d’exciter la part de nervosité de sa collègue.

- Je viens vous consulter car j’ai usé trop de mon don en ayant pris une pilule de combat. Mon corps ne s’en remet pas aussi rapidement que je ne l’aurais espéré et je dois continuer mes cours.

Simple. Concise. Une brève pensée pour l’état chancelant de Liam ainsi que sa façon de lui adresser la parole. Mano a mano comme par lettre, les contacts avec cet homme ne se faisaient qu’en quelques touches. La Tammi espérait juste ne pas copier le même comportement avec l’infirmière. Reproduire le même schéma n’avait rien de poli, ni d’utile. Soit tout soit rien. Pour une fois que c’était semblable à sa culture, elle n’allait pas s’en priver. Et comme une valse, il fallait accompagner sa partenaire et jauger son niveau.

A voir le sien, un comportement entre chien et loup, Riheb était résolue à passer outre la couverture.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeDim 28 Sep - 20:29

La porte s'ouvrit doucement, sans précipitation, sur une grande silhouette qui sortit des ombres dès que je permis à mon visiteur nocturne de pénétrer dans la pièce. Contrairement à ce à quoi je m'attendais - c'est-à-dire un élève qui m'aurait demandé le chemin vers les dortoirs, car totalement égaré dans un nouvel environnement- ce fut une grande femme qui émergea de l'obscurité du couloir.

Une Roroa. Virindianna chercha dans sa mémoire et se souvint que des Roroas font également partie du corps professoral. Elle scruta rapidement l'arrivante qui bien que droite et fière, ne pouvait venir que pour deux raisons dans une infirmerie : se soigner, ou demander de l'aide pour soigner quelqu'un d'autre. Un examen rapide lui donna sa réponse, étrécissant légèrement ses yeux, tandis que son sourire de bienvenue s'épanouissait sur ses lèvres et que son visage devenait beaucoup plus amical.

Traits tirés, muscles légèrement tremblants, transpiration aux tempes malgré l'air frais du soir, œils aux aguets, pieds nus. Ce fut surtout ce détail qui l'intrigua, peut-être est-ce une coutume du désert, ou peut-être qu'elle a si chaud que les dalles fraiches des couloirs ont apaisé un feu intérieur causé par de la fièvre?pensais je.
Se recentrant sur son visiteur -le coup d’œil avait duré le temps de trois à quatre seconde-Elle remarqua également l'air curieux de la femme sur le livre et sur le bureau.
Encore une qui va la prendre pour une enfant a coup sur...

Rendant le salut à la femme en inclinant légèrement la tête à son tour, elle se présenta rapidement :
-"Bonsoir Riheb, je suis Virindianna. La nouvelle infirmière, enchantée". Répondis-je avec un sourire sincère. Riheb ne semble pas le moins du monde agressif, et l'air frais du crépuscule rougeoyant sonne comme une rencontre prometteuse envers une autochtone d'un peuple qui vénère le feu.
Ce qui amène Riheb me fut servi sur un plateau. Trop d'utilisation de son Don... Des pilules de combat? Juste pour assurer des cours? Cette femme ne fait pas les choses à moitié dis donc. Je suis presque tenté de plaindre les élèves pendant un moment. Presque. Souriais-je intérieurement.
-On va regarder ce qui pourrait vous détendre suffisamment pour vous permettre de récupérer. déjà j'aimerais savoir si vous avez des douleurs, courbatures, fièvres? dis-je, tout en récupérant rapidement le nécessaire dans mon sac que je pose sur la table. "Il vous faut au moins un relaxant pour vos muscles, vous avez des difficultés à dormir? Et si vous vous posez la question, vous ne me dérangez pas du tout " . Je débitais tout un flot de questions, montrant par là, pour moi, qu'elle n'a pas à faire de faux-semblant. Une infirmerie est loin d'être un spectacle théâtral et plus vite je saurais ce qui l'amène, plus vite elle sera dans de bonnes conditions pour la reprise de son quotidien.
J'envoie rapidement un message à Vishthra: je serais en retard à notre rendez-vous nocturne. Je recu un grognement en retour, je sais qu'elle n'aime pas les imprévus dans son planning si chargé (oui c'est purement ironique) et la vision de la fenêtre de l'infirmerie. Nous ne pouvons pas communiquer sur de longues distances donc elle va se rapprocher, curieuse comme tout, pour savoir ce qui monopolise autant mon attention sur cette fin de journée.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeSam 4 Oct - 16:45

Deux professionnelles. A croire qu’un désert de glace ou de sable ne faisait aucunement de différence face aux mortelles qu’elles étaient, sous le feu du soleil écrasant ou de la glace mordante, les mêmes cicatrices, les mêmes faits et gestes ne trompaient personne : elles étaient sculptées par la survie et amenées ici pour des raisons différentes sans doute. Riheb se promit de connaître l’infirmière hors de cadre du travail car tout était bon à comprendre pour le bien de son peuple et de cet établissement. La jeunesse avait de cette sagesse qu’un ancien ne pouvait que soit rabrouer ou intégrer dans son esprit pour le transmettre à celui qui n’en avait pas. Riheb était loin d’être une ancienne mais autant préparer l’inévitable en prenant les bonnes décisions dès cet instant.

Amicale, agréable et précise dans ses faits et dires, la demoiselle Virindianna s’affairait sur le cas de la Roroa avec soin. Quel courage, la rentrée offrait rarement des instants de répits surtout avec les premières et troisièmes années : les débutants les plus jeunes étaient moins prudents avec leur dragon et les supposés plus compétents troisièmes années se rendent compte du poids à traîner dans une arme à manier en plus d’utiliser leur Don et leur Dragon.

Résultat : des blessés.

- Des courbatures généralisées sur tout le corps. Pas de fièvre ou maux de tête. Quelque fois, après un effort soutenu, j’ai la tête qui tourne et je dois juste me reposer plus que de raison et…

Riheb rit doucement en cachant un peu son sourire et sa dent taillée par politesse.

- Excusez-moi. Je suis amusée quand j’ai droit à une personne aussi intuitive que moi. C’est toujours plaisant et surprenant.

Rapide et précise, Virindianna savait prendre le pas sur les pensées de Riheb. D’un coup, elle eut une tendre pensée pour Hattusha qui se surprenait de ses gestes qui pour une fois n’étaient pas mesurés. Et aussi pour les élèves trop facilement impressionnables mais c’était une autre histoire.

- Pour vous répondre, je dors plutôt bien ces derniers temps. Même avec cette histoire de meurtre. Le désert et ses dangers n’ont jamais réussi à brusquer le sommeil d’un Roroa. On reste prudents et parés, cela va de soit.

Etrangement, c’était quelque peu réparateur d’être face à une personne faite du même feu. Il n’y avait pas réellement à se complaire dans les tests de ressentis pour savoir où l’on mettait les pieds. Le seul Pakeha avec qui tout était naturel fut Nicodemus. A croire qu’il avait envoyé exprès cette Nordheimir par les fils du destin pour ne pas laisser son successeur seul en attendant Hattusha.

Hattusha.

Il faut qu’elle connaisse cette infirmière. D’abord le devoir, ensuite les surprises.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeDim 5 Oct - 18:38

J'écoute tranquillement les réponses à mes questions que me donna Riheb. Pas de faux-semblant, de surestimation de soi ou de ses capacités. Une franchise rafraîchissante que je ne peux qu'apprécier en cette fin de journée.
Je note rapidement ce qu'elle me dit, des courbatures, pas de fièvre et une fatigue nerveuse. Tant mieux. Quand je l'ai vue entrer, j'ai supposé un petit état grippal de début d'automne. Mais ce n'est apparemment que du surménage.

- Ça doit être le résultat de la rentrée pour un nouveau professeur et d'un entrainement intensif. Pour un peu j'aurait aimé être une de vos élèves car vos cours doivent être intéressant. Dis je en souriant, allant récupérer un baume et des gélules, tout en me déplaçant silencieusement dans l'infirmerie. J'avais troqué mes petits escarpins contre des ballerines pour la fin d'après-midi, afin de ne pas déranger les personnes présentes dans les lits proches.

Je me retourne en entendant son rire discret.
-Ne vous excusez pas, j'aime entendre autre chose que des lamentations de temps en temps. Je revins sur mon bureau et dépose le baume et les gélules sur la table, avant de les insérer dans un petit sachet.
-Vous avez le contrecoup d'une pilule de combat apparemment et une fatigue musculaire intense. Votre organisme cherche à récupérer des forces et augmente peut-être un peu votre temps de repos pour s'en remettre. Une gélule pendant vos repas, sur une durée de 2 jours. Ne prenez pas de gélule de combat pendant cette période et essayez de ne pas trop forcer sur vos muscles et votre don.
Enfin si vous y arrivez.

Je lui donne ces indications sans savoir si elle va les suivre. Étrangement, je ne pense pas qu'elle connaisse le mot repos. Sûrement juste une impression.
-J'en ai entedu parler des éleves de ce meurtres. Je ne pense pas que quelqu'un qui soit lâche au point de s'attaquer a un enfant vienne par ici. La tranche d'age est trop haute et quasiment tout le monde sait se défendre.

Je me dirige tranquillement derrière la Roroa en terminant ma phrase.
-Je vais vous soulager un peu de votre tension dorsale, ça va vous aider en attendant que les gélules fassent effet. Vous en prendrez une dès ce soir, ça vous soulagera.

Je vis Riheb acquiescer doucement, légèrement surprise. Peut-être qu'un massage est une chose étrangère aux Roroas? Je dois me renseigner plus avant car j'ai le sentiment que nous nous reverrons assez tôt.
Je pose mes mains sur ses épaules, délicatement, commençant à me concentrer pour faire usage de mon Don. Je roule et malaxe les muscles, la texture granuleuse de sa tenue -étrange comme sensation au toucher- me facilite grandement la tâche, me permettant d'y aller tranquillement sans avoir besoin d'user mes forces pour traverser le cuir ou le tissu. J'use de mon don par petite touche, ne voulant pas la rendre amorphe, juste plus à l'aise, moins tendue. Je remonte vers le cou et redescend sur les vertèbres d'une main experte. Je la sens enfin se détendre.

Qu'est-ce qui te prend autant de temps? La voix mentale de Vishthra proche, très proche, je relève les yeux de mon ouvrage et à ce moment précis j'aperçois l'un de ses yeux observer la scène avec la curiosité d'un chamallo depuis l'extérieur de la fenêtre, occultant un peu la lumière.
-Elle a mal , je soigne. Comme les massages que je faisais à Bôkmal. Pas de quoi faire des gros yeux Vish'...
Je dis cette dernière phrase à voix base, concentrer sur mon ouvrage, mes yeux plus mats, comme sans vie, pendant que j'use de l'anesthésie de mes doigts.
Tout en disant ça, je prends l'un des bras de Riheb et passe doucement mes doigts dessus, d'un geste délicat. Je peux presque sentir ses muscles hurler quand je les touche... Comment fait-elle pour avoir une démarche si naturelle avec des muscles dans cet état?!
Je passe au deuxième braset effectue les mêmes gestes.

-On fait la même chose sur les jambes? Vous aurez moins de mal à retourner dans votre chambre comme ça?Je demande ça de manière simple et directe. Les yeux de celle que je considére comme ma tante sont actuellement braqués sur moi, comme des flammes d'un bleu glacial, observant la scène.
Je relâche son bras, toujours derrière son dos en attendant sa réponse.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeVen 10 Oct - 21:52

Le propre d’un Roroa : être vrai surtout dans son domaine d’expertise. Première chose qu’elle apprit de son propre frère qui, soucieux de la future génération de chasseurs, se devait de montrer toute la beauté et la cruauté du désert et de ses habitants. Car jamais dans ces dunes, un chasseur ne serait seul. Quelque part, les appréciations de l’infirmière, malgré le fait qu’elle n’ait rien dit sur le pourquoi de son surmenage, lui firent du bien comme si même loin des siens, Riheb donnait réellement le meilleur de l’enseignement Te-Kaipara. Du plus dur des matériaux, l’on pouvait tomber sur une utilité inouïe. Cela avait beau partir d’une supposition, le filigrane d’une réalité tangible pressait un nectar sucré dans le cœur de la Tammi.

Au premier plan dans son esprit, Riheb buvait la posologie qu’elle retint à la lettre comme devant le doyen Tammi de son ancienne tribu. C’est fou comme les vieilles habitudes ne se délogeaient pas. Elle avait l’air pourtant mignonne avec ses couettes roses et pourtant, elle semblait voir une de ces femmes Te-Kaipara qui punissait au moindre faux pas ou à la moindre trace d’impertinence. Rien avoir avec l’âge ou le respect mais dans des zones dangereuses, il fallait sculpter son corps et son esprit comme le vent sculpte les dunes : inlassable, cruellement chaud et désagréable.

Virindianna en était l’antithèse physique : jeune et agréable à la vue venant du nord.

- Je pars du principe que je ne suis dans la tête de personne et je me méfie des gens. Feu mon mentor me disait qu’il n’y avait pas pire animal que l’homme de par le monde. Plus les années passent et plus je me dis qu’il avait raison. Capable du pire comme du meilleur. Je ne me demande même plus pourquoi nous restons fascinants aux yeux des Dragons, conta la Roroa, persuadée qu’un meurtre est un terreau fertile à la philosophie.

Enfin, la Nordheimir se mit derrière et proposa un massage. Inespéré et très ingénieux. C’était simple et cela accorderait un assouplissement de ses muscles. Cette Pakeha était surprenante dans ses similitudes avec les Roroas que c’en devenait grisant pour la Tammi. Comme une lueur timide aux aurores d’une aube prochaine d’une possibilité de se comprendre entre différents clans puis d’une ethnie face à d’autres. Un plaisir à dérober comme il se présentait.

- Je ne vous remercierai jamais assez, mademoiselle Lunndörrsfjäl.

En douceur, Riheb amincît la couche de sable pour lui laisser une meilleure appréciation du toucher et de ne pas blesser ses doigts dans la pression. Enfin, elle ramollît la texture en relâchant la cohésion des grains. Que du bonheur ce toucher glacé. Comme si le voyage éprouvant pour ramener sa Reine en sécurité n’était plus que le doux souvenir de sa rencontre. L’inflammation s’endormit avec les nerfs, promesse d’une nuit paisible sur son futon. Ses épaules semblaient si légers, un bras après l’autre et heureusement que sa tête continuait à être soutenue sinon elle aurait crié à la magie d’avoir transformé ses muscles en pâte à dattes. Oui. A la magie et non à la malédiction. La pâte à dattes reste un met fort délicieux et prisé en Narthan entier et pas que chez les Roroas.

A sa question, Riheb se souvint d’un coup qu’elle n’était certainement pas dans sa chambre mais dans un repère sacré d’une femme jouissant d’un statut glorifié dans sa culture et ouvrit les yeux…sur d’autres prunelles grosses comme deux lunes farouches et demandeuses d’autres tributs sanglants.

Riheb sourit, émerveillée.

- Quelle…beauté.

Réalité revenue.

- Pardon…je me suis perdue un tantinet dans mes pensées et dans la contemplation. J’aimerais bien pour mes jambes mais…est-ce votre frère ou sœur de sang qui nous regarde présentement ?

Après une adaptation à la vision de ces flammes bleues, Riheb constata avec amusement que cette créature n’avait pas de peau. Juste des os. Incroyable. Il fallait à tous prix qu’elle en dise plus à Maenoîllabent.

Je suis en train de voir une créature extraordinaire, mon frère…

Oui. Je vois à travers tes pensées. Il s’agit de Vishtra.

Comment la connais-tu ?

On se souvient facilement des dragons qui jurent avec le décor une fois éveillé.


Riheb n’était pas sûre de comprendre mais cela rajoutait son grain de sel dans l’observation non dénuée d’un intérêt scientifique enrobée d’une fascination aigüe.


Dernière édition par Riheb le Dim 19 Oct - 22:36, édité 4 fois
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeSam 11 Oct - 16:04

Je me focalise sur Riheb en enttendant ses remerciements. Apparemment je n'ai pas trop perdu la main, et je ne masse pas tout le monde, mais là...mesure d'urgence. Je retiens mes questions impertinentes. Si jamais la Roroa veut m'expliquer la raison de sa fatigue musculaire, libre à elle de le faire, mais je ne vais pas lui poser des questions qui risquent de la braquer ou de la vexer... Et de toute façon, elle m'en parlera si elle en a envie.
En entendant la fascination dans la voix de Riheb, je dirige mon regard vers Vishthra, qui fidèle à sa curiosité dès que cela me concerne, ne peut s'empêcher de venir voir ce qui se passe.

Elle est surprise! Je crois que c'est la première fois que quelqu'un a part moi la trouve belle. Mais c'est vrai qu'elle est splendide. Froide comme la mort, et pourtant si vivante quand on la connaît! Seul Harbard connaît la raison de son existence mais je m'en moque, c'est ma tante bien-aimée, celle sur qui je peux compter quoiqu'il se passe. Et la lueur amusée dans ses yeux me remplit de joie.
Un rire froid et sec se fait entendre en même temps que je l'entends rire dans mon crâne. Vish' braque son regard dans les yeux de Riheb et je comprends d'un coup son intérêt: Elle n'a jamais vu d'humain de cette couleur, et elle me dit qu'un petit bout serait sûrement plus intéressant que les différents cadavres qu'elle a déjà boulotté.
Je répondis à Riheb.

-Si vous voulez me faire plaisir, appelez-moi Virindianna et prenez soin de vous. Il y a des sources chaudes près du volcan, c'est proche du sommet et je suis sure que ça vous relaxera un peu. Enfin si vous en avez envie. Ce n'est pas une prescription de l'infirmière mais simplement une suggestion. Je sais que vous aimez la chaleur, vous les Roroas. Je me demande parfois comment vous faites pour l'aimer autant! riais-je.

Je me déplace vers la fenêtre, l'ouvre et caresse doucement le contour de l’œil de la dragonne de glace, tout en lui disant mentalement qu'elle n'a pas à manger d'humain vivant: trop simple à poursuivre, pas intéressant pour une chasse. Mort, pourquoi pas, mais elle ne la gèlera pas pour en croquer un morceau.

Si jamais l'humaine sombre meurt, je me ferais une joie de la déguster.
Je décide d'ignorer la dernière remarque de Vishthra.

-Voici Vishthra, ma sœur de sang, ma tante bien-aimée. Et elle vous entend puisque je vous entends. C'est vrai que c'est une beauté pour une dragonne du Noiroc. Mon regard est empli d'affection alors que je referme la fenêtre. Vous pourrez la voir dans la journée si elle vous intrigue autant...mais je vous conseille d'y aller avec votre dragon: elle vous trouve très à son goût.

Vishthra redescend au sol dans une masse qui devient vite invisible dans les ombres allongées de la bâtisse, comme un rocher en bas de ma fenêtre, si ce n'est ses yeux qui se tournent vers moi jusqu'à ce que je m'éloigne. J'ai averti la Roroa de faire attention de manière subtile. Et Vish' n'aime pas être réveillée.

J'attends.

L'impatience dans sa voix me fait comprendre que je vais sûrement rester avec elle le reste de la nuit et que je devrais peut-être prévoir un coussin au cas où.
Je prends l'un des paravents stockés près d'un mur et entoure l'un des lits de cette protection visuelle.
-Installez-vous.

J'ai vu l'état de son dos et de ses bras et à mon avis le pire doit être les cuisses et les jambes. Je la regarde s'installer tranquillement sur le lit. Je vais chercher une huile à l'arnica et cligne des yeux. Je dois être plus fatigué que ce que j'imaginais, j'ai eu l'impression que ses vêtements se sont désintégrés. Sûrement la fatigue.
Je m'attelle à ma tâche, ses jambes sont dures comme du bois, je n'ose même pas imaginer les courbatures. Je fis donc un massage plus énergique, enlevant la tension, pétrissant les muscles, anesthésiant les nerfs. Je monte jusqu'à mi-cuisse plissant les yeux, me mordillant la lèvre inférieure, gardant un contrôle sur mon don, ne voulant pas l'immobiliser par mégarde.
Au bout de trois ou quatre minutes, je relève les yeux des membres de Riheb et en souriant lui lâche un:
-Terminé! Demain vous serez presque comme neuve. Je vais vous aider à retourner dans votre chambre.

Ce n'est pas une question, et il est hors de question que je la laisse s'effondrer sur le sol...et j'ai bien envie de tester cet ascenseur qui me fait de l’œil depuis que je suis arrivé.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeDim 19 Oct - 22:59

Apparemment, elle a faim.

Tout comme ma tribu a faim de « justice », me vois-tu trembler pour si peu ?


Maenoîllabent soupira. En même temps, c’était de sa faute, c’est lui qui l’avait aidé pour se renforcer pour se donner les moyens de parvenir à son objectif et tel un roseau, la Roroa pliait de temps en temps pour ne jamais rompre, laissait écouler du temps pour habituer ses yeux dans une nuit noire et faire face à ses cauchemars. Au moins, la Dragonne était vivante sous son air de cadavre animé par une magie douteuse.

Aussitôt, les conseils et les interrogations comiques de Virindianna lui arrachèrent un petit rire. Elle s’était demandé la même chose des hommes du Nord la première fois qu’elle était allée au Nordheim.

- Disons que c’est comme l’hiver au Nordheim, le soleil au zénith dans le désert de Firthan, on ne l’aime pas mais nous le respectons autant que nous le subissons. Vous êtes nés du Souffle d’Harbard comme nous de la chair et du sang de Tammuz : deux pères qui ne veulent pas que leurs enfants soient des faibles, dit-elle en douceur en laissant l’infirmière dorloter sa tante.

Avec politesse, Riheb laissa le duo en paix sans venir vers elles et sans commentaires supplémentaires. Elle comprenait cette complémentarité et se souvint de la jeune Nordheimir nommée Leïla. A croire que ces gens, quoi qu’il advenait, étaient vus comme différents car Jan Wennerström aussi était crainte. Elle avait regagné sa patrie. Quel dommage. La Roroa avait été ravie par deux femmes du nord sans la troisième. Silencieusement, Riheb pria pour qu’elle revienne un jour. En meilleure santé si possible.

Prompte à obéir l’esprit doyen du nord, Riheb s’installa puis désolidarisa les grains formant sa jupe fendue et les intégrer à la cape le temps du massage laissant une simple jupette de sable ne voulant pas offusquer Virindianna quand bien même la nudité faisait partie intégrante de sa profession. D’un coup, la Tammi sourit au souvenir du comportement de l’allier dans la Tour Perlée. Eux aussi avaient de quoi apprendre auprès d’une cadette.

Soudain, elle reconnut l’arnica, qu’elle adorait cette odeur, souvenir de son mentor qui utilisait beaucoup cette crème pour ses grands travaux. A avoir beaucoup servi les Territoires sans se préoccuper des conséquences, son corps était devenu sec comme le bois qu’il coupait et entreposait. Si seulement il avait eu une infirmière comme celle qui manipulait ses nerfs et ses muscles. Si. Elle se gifla mentalement pour avoir osé penser comme une enfant. Elle ne l’était plus depuis ses huit ans, corps et âme voués à entretenir l’esprit du feu résidant dans chaque cœur roroa. Celui d’élèves en plus à présent. Ainsi que sa Reine plus que tout. Et à sa façon, Virindianna entretenait sa sainte mission par la magie passant par ses doigts. Rien que pour cela, Riheb lui était redevable.

De même pour Maenoîllabent, grogna le Dragon avec respect.

- Terminé ! Demain vous serez presque comme neuve. Je vais vous aider à retourner dans votre chambre.
- Qu’il en soit ainsi
, se résigna Riheb toujours dans la logique qu’on ne doit pas faire front devant un esprit doyen.

Reformant la jupe de sa tenue, Riheb attendit patiemment que l’infirmière se lave les mains aussi soigneusement que rapidement pour sortir du temple blanc qu’était ce cabinet pour aller en direction de sa chambre où elle allait prier pour bien dormir. Demain allait être une journée chargée.
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AnonymousInvité
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Message Rapid Eye Movement under "Illumina" I_icon_minitimeMar 28 Oct - 19:14

Je me dirige vers le petit lavabo pour me laver les mains, tout en prenant mon temps pour laisser à Riheb l'occasion de faire réapparaître ses vêtements disparus je ne sais où. L'odeur de l'arnica est persistante et j’insiste bien pour la faire disparaître, évitant tout de même de frotter comme une forcenée.

Je lance un coup d’œil à l'infirmerie par habitude: le calme apaisant qui m'entoure me fait du bien, et je remarque à peine l'étrangeté d'une femme noire dans ce domaine de blancheur. Son immobilité donne une impression surréelle à la scène. Comme un tableau ...Elle a bougé, l'illusion disparais aussi vite qu'elle est apparu et je reprends pieds avec la réalité en douceur, appréciant l'air frais du soir qui commence à envahir les lieux.

Je laisse encore un peu de temps à Riheb de se reprendre, je sais que mes massages peuvent être...trop relaxant et c'est la raison pour lequel j'évite d'en abuser: c'est fatiguant et ça me donne une faim terrible d'user de mon don toute la journée. Autant le dire , là, maintenant, tout de suite, je mangerais bien un petit pot au feu.... avec un gros steak saignant...et des petits pois. J'aime les petits pois.

J'espère que mon estomac ne va pas trop faire de bruit, je me suis donné faim comme une imbécile!

Je remets le paravent en place, m'assure que tout est impeccable et me redirige -enfin- vers Riheb.

-J’espère ne pas vous avoir trop fait attendre. Si vous êtes prête -je jette un rapide coup d’œil a sa tenue restaurée, il faudra que je lui demande impérativement comme elle fait ce tour- je le suis aussi.

J'enlève ma blouse et m'étire dans un sourire, l'infirmerie est rangé, et ce petit interlude m'a agréablement changé de ma routine nocturne. J'insère rapidement le livre de conte dans ma sacoche en même temps qu'un trousseau de clé dans le tiroir de mon bureau.


-Ça vous dit un petit tour sur une machine Lostreg pour éviter les escaliers?


L’ascenseur est à deux pas et j'avoue que j'aimerais m'enfoncer dans mes draps sans attendre. Dur dur les journées de Lindorm! Mais bientôt la fin de la semaine et enfin ma grasse matinée tant méritée. Dormir. Sans être réveillée à l'aube par Vish'...Le pied. Et si un élève a le malheur de me réveiller pour une petite blessure, je lui balance ma hache à la tête !
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