AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

"Illumina" those missing letters

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AnonymousInvité
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeMer 17 Sep - 0:02

Au plus proche du feu, au plus proche de la pierre, Riheb persévérait dans l’ascension entreprise depuis l’aurore. Il n’y avait aucune raison, elle était remise du sauvetage d’Hattusha et de Shamaash, son corps devait se renforcer pour les défis à venir. Les Wyrms se débrouillaient seuls, pourquoi pas un dragonnier de Lindorm ? Une Roroa comme elle devait embrasser toutes les voies, ses principes tout en essayant de comprendre les traditions des Pakehas. D’appui en appui, son corps nu à l’exception de l’extrémité des pieds et des doigts se hissait le long du volcan éteint de l’île de Laragon fouetté par un vent vivifiant du nord. Rien de tel pour se mettre en selle et se parer au cours qu’elle préparait pour les élèves de quatrième année.

Faisant des tours et détours, Maenoîllabent veillait à ce que l’entraînement drastique de son amie ne soit pas perturbé. Non que les Dragons de feu soient taquins mais on arrivait vite à un petit jeu de chat et souris qui pouvait tourner mal alors qu’il y avait juste une envie de s’amuser avec un autre mortel autre que le dragonnier.

Arrivée en haut d’un morceau de flanc assez boisé, il était temps de veiller sur la reconnaissance d’éléments nutritifs sur place : des champignons, quelques rares fruits de saison et un lapereau des hautes terres, tout pour manger tranquillement avec le soleil qui éclairait toute l’île faisant miroiter la surface de l’eau au loin au sud. La vue était imprenable. Dommage que le sommet soit déjà occupé, elle aurait bien aimé avoir un bon bain chaud mais ce serait grossier de déranger des Dragons à peine la rentrée arrivée. Elle allait pouvoir organiser ça en hiver pour tonifier sa peau et ses muscles. Et pourquoi pas un entraînement dans la neige ? Maenoîllabent atterrit sur le flanc, s’accrochant à la paroi non loin de la Tammi pour prendre le soleil. Ayant fini son repas, Riheb finit par l’imiter en prenant place sur sa barbe drue blanchie par l’âge on ne peut plus vénérable de son ami et prit le soleil en laissant son feu de camp timide danser dans son foyer sécurisé par des petits rochers.

Avec du repos et la digestion finie, la descente serait assurée et impeccable.
Revenir en haut Aller en bas
Tenebrae
+ Date d'inscription : 10/09/2014
+ Messages : 314
+ Orbes + Orbes : 733
+ Âge du Personnage : 32 ans.
+ Année : 1ère
+ Poste occupé : Capitaine - Armée Territoriale. [Transféré à Lindorm]
+ Nom du dragon : Vayri
+ Type de Dragon : Ténèbres
+ Le Don légué : Cage du Néant
Fenrisulf Heirleif
Fenrisulf Heirleif
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeSam 4 Oct - 21:20

L’Île de Laragon, hein ? J’en ai encore pour un ou deux jours, avant de pouvoir rentrer à Prima. Au moins, Moïra des Comètes m’a bien dépanné hier. Enfin, alors que je flânais dans les alentours de l’île, à la recherche d’un coin tranquille où je pourrais méditer et me calmer l’esprit…mon regard fut attiré par le volcan éteint de l’île. Mais, surtout, par une silhouette y virevoltant.

« Maenoîllabent ? » Murmurais-je, en fronçant les sourcils, incertain sur le fait que peut-être, ma vue me jouait des tours.

Le doute étant en moi, je regardais l’endroit avec attention. Avant de me décider de m’y rendre. Au vu de l’heure, et de ce que je voyais, je vins à préférer prendre le chemin de montagne. Il y aurait quelques zones d’escalades, et des parcelles du terrain dangereuses. Mais bon, j’irais plus vite que si je me décidais à escalader sa surface.

Récupérant des baies sur le trajet, dont je pouvais me nourrir en déplacement, je grimpais certaines zones et continuait mon ascension. Je voulais savoir si c’était bien lui. Car, si tel était le cas, elle devrait être avec lui : la roroa Riheb.
Celle-là même que celui que l’on prétend frère de Karathion aurait choisit. Celle-là même qui m’intriguait. Une culture si différente. Un corps à la fois semblable au notre, mais en plus robuste. Comme forgé pour la vie difficile du désert, et les champs de bataille. Une religion qui encore m’échappe. Une langue que je n’ai put que rarement entendre. Et une société clanique unique.

Je voulais assouvir ma curiosité. Observer. Comprendre. Analyser. Déterminer ce que mes yeux ont vu. Aussi, je continuais. Jusqu’à apercevoir un filet de fumée. Un foyer devant avoir été allumé. La journée s’étant bien continué, au vu du trajet que j’eu à faire.
Me dirigeant vers ce « signal », je traversais les parties forestières de ce flanc de montagne. Le volcan étant éteint depuis bien des années, la végétation y ayant repris des droits depuis lors.

Me faisant silencieux et discret, je pus alors voir un dragon et une silhouette de femme. Reconnaissant sans peine, Maenoîllabent et Riheb. Malgré les années, on ne peut mentir sur le fait que le Dragon n’a pas changé. La roroa, elle, ayant l’air d’avoir gagné en force et en assurance. J’eu un petit sourire, alors que je quittais les fourrés sans chercher à cacher ma présence.
De nombreux branchages avaient du se perdre dans mes cheveux, et ma tenue devait faire complètement débraillé vu l’absence de soin que j’ai porté à cette ascension. Mais je n’en avais cure. Le visage serein, je saluais alors ce duo :


« Riheb, Maenoîllabent…cela fait longtemps. »
Revenir en haut Aller en bas
http://folio-adark.voila.net/ http://lindorm.forum2ouf.com/t1003-un-visage-ne-peut-etre-oublie#16802 http://lindorm.forum2ouf.com/t998-pacifisme-comme-guerre-se-font-de-rencontres#16773
AnonymousInvité
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeMar 14 Oct - 17:09

Cette voix ?!

Riheb se mit debout d’un bond, pensant qu’elle devenait folle à force d’éprouver son corps et fut aussitôt rassurée quand elle sentit le sourire se dessiner dans l’esprit de son frère dont seul les yeux rieurs trahissaient sa joie en vue d’extérieur. Maenoîllabent avait toujours adoré Aoun et ses habitants, certainement pour l’endroit, le mode de vie mais apparemment pour une autre raison, quelque chose qui ressemblait à de la reconnaissance. Encore une fois, son lien avec Karathion, voie divine d’Aoun dans l’esprit comme dans le corps.

Il n’avait pas changé. Un vrai reflet, un homme qui s’il était plus bronzé s’y méprendrait à être un Roroa. Son regard était quelque peu comme celui d’Hattusha, comme éteint, signe de l’esprit éprouvé par les torts et travers de la guerre. Les chefs Pakehas n’en avaient que faire du nombre de fils et filles qu’ils avaient envoyé au front contre des Wyrms ? Si déjà un dragonnier avait du mal…

- Fenris ?
- Maenoîllabent est heureux de te revoir, Fenrisulf, fils du nord et du sud…


Promptement, Riheb sauta sur la tête de Maenoîllabent pour qu’il ait la place de se hisser et renifler Fenris comme pour prendre de ses nouvelles.

Ha. Il a été en contact avec une femelle.

Pas étonnant. Un guerrier doit donner de sa personne pour alléger l’esprit.


Riheb se sentit d’un coup beaucoup plus à l’aise avec cette information car un, elle était toujours nue et de deux, cela parait d’un coup plus facile de glisser sur le terrain aussi noir que son sable : la culpabilité.

Loreleï. Qu’allait-elle dire à son propre frère ? La Roroa s’en voulait mais elle ne pouvait garder cela pour elle alors que sa propre hoa avait besoin de ses lumières.

Elle aussi allait devoir alléger son esprit et pour une fois diamétralement opposée à la façon de Fenrisulf.

- Je suis désolée, je ne t’ai joint aucune lettre depuis notre rencontre. Nous avons tous les deux mûri très rapidement, n’est-ce pas ?

Autant ne pas jouer au chat et à la souris.

La tête de Maenoîllabent posée près du capitaine, Riheb en profita pour réajuster sa position assise en seiza pour favoriser l’échange avec lui comme elle avait appris à Aoun. Ils étaient égaux et elle le respectait malgré le temps qui les séparait.

Malgré un océan, un désert et une montagne de morts qui les séparaient.

Personne ne trompait qui que ce soit.
Revenir en haut Aller en bas
Tenebrae
+ Date d'inscription : 10/09/2014
+ Messages : 314
+ Orbes + Orbes : 733
+ Âge du Personnage : 32 ans.
+ Année : 1ère
+ Poste occupé : Capitaine - Armée Territoriale. [Transféré à Lindorm]
+ Nom du dragon : Vayri
+ Type de Dragon : Ténèbres
+ Le Don légué : Cage du Néant
Fenrisulf Heirleif
Fenrisulf Heirleif
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeMer 15 Oct - 14:36

Je ne m’étais nullement trompé. Cette silhouette, je l’avais bien reconnu. Et c’est une lueur de joie qui traversa, l’espace d’un instant, mes prunelles. Ces mêmes yeux qui trahissaient, pour ceux m’ayant connu avant la guerre, à quel point j’avais changé en côtoyant la mort. En me demandant si demain serait notre dernier jour, à mes hommes et moi.
La nudité qu’elle abhorrait m’amusait quelque peu : elle n’a pas changé. Ce point de culture Roroa concernant le corps était vraiment intriguant. Et, parfois, je me demandais si le fait d’être un peuple de terres arides n’était pas la cause. Pourtant, on dit qu’il faut mieux se couvrir que de rester à nu face aux durs rayons solaires. Mais les croyances dépassent les sciences, cela s’est souvent constaté.

J’acquiesçais à l’interrogation. Et l’approche de cet estimé dragon, qui me renifla et vint donc prés de moi m’honorer. Ainsi que les mots qu’il vint à employer. La majorité des gens ont tendance à ne voir en moi que le fils de ma mère. Et le beau-fils de Yu-Jin. Savoir qu’il pense au sang de mon père, à ce sang nordique dont je suis fier, c’est une félicité pour moi. Car je n’ai plus grande fierté, en dehors d’Aoun et sa culture, que mes origines et ma famille.


« Je suis, moi aussi, heureux de vous revoir tous deux, Riheb, Maenoîllabent. J’ai l’impression que des siècles se sont écoulés depuis notre dernière rencontre. »

Oui. Des années en guerre en fait, séparent notre dernière rencontre de cette retrouvaille impromptue. De quoi biaiser le regard du temps. De quoi donner l’illusion d’une année en un jour. Et de siècles pour des années. La pression ne commençant à peine à retomber, et encore. Je suis incertain sur cette actuelle paix, je mentirais en disant le contraire.
Néanmoins, je ne m’attendais pas à des propos d’excuses en premier échange réel. La voyant en seiza, je fis de même restant proche du vénérable dragon. Je l’observais attentivement…décryptant la lueur que j’avais aperçue dans son regard. Et interprétant ses mots.


« Je pense que ces excuses n’ont lieu d’être, mon amie. Je n’ai, moi-même, tenu échanges réguliers durant ces temps difficiles…Si quelqu’un devrait s’excuser, cela devrait être moi qui n’est pas eu la force de transmettre ma situation ne fut-ce qu’à ma famille. »

Une façon de les protéger ? Je n’ai jamais osé faire envoyer la moindre des lettres que j’ai rédigé. Me disant que les garder dans l’ignorance, et bien, « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » : non ? Mais je sais que lorsque je verrais ma mère j’en prendrais plein la tronche.

« En effet, nous avons mûrit. J’imagine que la guerre à cet effet sur toute personne y étant confrontée de prés. »

Marquant une courte pause, je reprenais néanmoins tout en la détaillant de mes yeux améthystes.

« Mais, vous m’avez l’air plus fort que lorsque je suis partit. Plus lié que jamais même. Comme si tu avais été libéré de ce qui te rongeait lors de ton arrivée chez nous, afin d’exprimer toute ta beauté et ta force, en duo avec Maenoîllabent. »

Oui. Son corps est taillé et robuste, je le lis à ses muscles. Et son regard, insondable terre ambrée, me laisse à penser que la sagesse d’un ancien dragon s’est mêlé à celle d’une fière Roroa. Mais son expression grave…et ses excuses…je ne les comprends que difficilement en cet instant. Y aurait-il quelque chose qu’elle se reproche de ne guère m’avoir dit ? C’est dérangeant de ne pas savoir, ou plutôt, comprendre. Mais je ne fouine pas non plus dans les tréfonds des gens, parlé et apprécier quelqu’un ne permet pas de l’analyser de façon impudente et irrespectueuse. Les questions sensibles, je n’ai à les poser que si elles s’y prêtent réellement. A moins que… ? Loreleï ? Y aurait-il eu quelque chose avec ma sœur ? Je ne comprend pas ces excuses…Ne valant mieux dans le contact. Et je crains que cette fugace incompréhension ne soit, ne fut-ce que par instant, lisible dans mon regard.
Revenir en haut Aller en bas
http://folio-adark.voila.net/ http://lindorm.forum2ouf.com/t1003-un-visage-ne-peut-etre-oublie#16802 http://lindorm.forum2ouf.com/t998-pacifisme-comme-guerre-se-font-de-rencontres#16773
AnonymousInvité
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeLun 20 Oct - 6:02

Ainsi, beaucoup de temps mais surtout beaucoup d’eau saumâtre s’était évacué sous les ponts avec le reste. Néanmoins, Riheb était ravie d’entendre quelque chose de précieux venant de lui comme si enfin, on la voyait autrement que par le lien qu’elle partageait avec son vieil ami aux écailles noires pétrifiées avec le temps ou par sa propre peau noire dont les regards curieux avaient commencé à pétrifier son cœur à son arrivée à Lindorm. Etre quelqu’un d’unique était enrichissant mais connaissait ses aléas. Il avait forcément dû avoir goûté à cette part acide dans cette délicieuse tourte qu'était sa vie alors que cela fait partie intégrante de son corps et son esprit, son passé et son devenir. Un fils du nord comme un fils du sud qui avait rencontré une femme noire portant le nom des quatre coins du monde.

Providentiel.

- Nous avons fait des erreurs tous les deux. Aujourd’hui, avant de célébrer nos retrouvailles, cher Fenrisulf… commença Riheb, déterminée à se montrer bien plus nue qu’elle ne l’était aux yeux du combattant d'Aoun à crinièr si claire.

En un saut, elle se retrouva devant lui, leste, sans le moindre bruit s’échappant de ses pieds, devançant un quelconque geste pour se remettre debout, elle mit un genou à terre et posa sa main sur le torse du capitaine en ployant sa tête, fermant les yeux.

- Je dois confesser mes torts envers toi et ta famille, ami.

Elle le vivait encore, la scène projetée sur ses paupières, comme si elle y était une fois de plus. Condamnée devant les conséquences de l’absence de ses actes.

- J’ai vu l’échec de la deuxième épreuve de ta précieuse sœur dans le désert de Firthan. J’accompagnais bon gré malgré mon mentor quand j’avais entendu qu’il allait être l’examinateur. J’ai failli car si j’avais pris la peine de parler de mon pays à Loreleï, elle aurait eu plus de chances d’accéder à son accomplissement.

Maenoîllabent couvrit sa dragonnière de sa barbe drue blanche en grognant la tristesse qu’il ressentait. Lui qui était méfiant envers ledit mentor, Nicodemus, cet homme éprouvé par les batailles au cache-œil, il avait prouvé ce jour-là qu’il n’était pas sans cœur. Oui. Il l’avait laissée rester en observatrice tout en lui jurant qu’elle allait tout de même passer par une punition méritée. Riheb était élève à ce moment-là et être Roroa n’allait pas l’aider. Le Dragon était sûr qu’il avait fait en sorte que cela soit fait en toute équité. Peu de Roroas étaient passés par Lindorm et les pionniers étaient toujours les plus malmenés. Si ce n’était pas Mère Nature, l’égoïsme de l’Homme prenait le relais.

Et pendant tout ce temps, Riheb n’avait retenu que sa culpabilité envers celle qui l’avait aidée et non ceux qui l’avait punie. Comme si finalement cela n’avait aucunement servi. L’échec de Loreleï suffisait à lui claquer si fort la joue que la douleur était encore présente. Les Roroas et l’honneur. Le Dragon finit par se demander si depuis le début son amie ne filtrait pas ses sentiments pour ne pas le brusquer. Car si cet évènement avait causé une blessure qui avait suppuré, qu’en était-il de sa défection envers sa tribu ? Finalement, Riheb pleurait réellement seule ?

Tuakana. Je l’ai toujours été. Tout comme tu filtres le poids du temps, je filtre la violence de mes tourments.

Du temps. Il en fallait tellement. Le Destin avait besoin de grains pour remplir ses sabliers.

- Je ne te demande pas le pardon. Je demande une chance et du temps pour regagner l’estime que vous avez placé tous en moi.

Enfin, Riheb rouvrit ses yeux rouges, se fixant dans ceux de Fenrisulf et ceci pendant plusieurs secondes comme cherchant une piste pour l’aider à son tour.

- Tu as toujours ces lettres, n’est-ce pas ?

Comment le sais-tu ?

- C’est normal, tu t’es relu comme tu le pouvais mais ce que tu as vu était le reflet d’une triste vérité, ai-je raison ?

Ça ne répond pas à la question de Maenoîllabent…

- Je vais te dire la vérité. Il n’y a pas plus triste que l’oubli, que l’absence de mots. Un trou que tu refuses de remplir quand tu le rencontres est une chose mais quand tu continues à marcher, il ne te suit pas et tu n’auras plus aucune occasion de le remplir.



- Et les êtres vivants ne sont guère des trous à remplir, Fenrisulf.

Du temps. Assurément. Maenoîllabent a compris.

Et Riheb sourit gracieusement.
Revenir en haut Aller en bas
Tenebrae
+ Date d'inscription : 10/09/2014
+ Messages : 314
+ Orbes + Orbes : 733
+ Âge du Personnage : 32 ans.
+ Année : 1ère
+ Poste occupé : Capitaine - Armée Territoriale. [Transféré à Lindorm]
+ Nom du dragon : Vayri
+ Type de Dragon : Ténèbres
+ Le Don légué : Cage du Néant
Fenrisulf Heirleif
Fenrisulf Heirleif
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitimeMer 12 Nov - 11:29

Je mentirais si je disais que je n’ai pas été surpris, ou choqué ?, par le fait que Riheb vienne ainsi demander une rédemption. La finesse de ses gestes ne me surprenaient pas, elle a toujours était fluide comme un félin. Silencieuse dans sa gestuelle surréaliste. Mais sa main sur mon torse, sa tête inclinée, et son discours. J’étais honoré qu’elle me nomme « ami », mais triste de ce qu’elle pensait d’elle-même. En partant, j’ai confié ma précieuse Loreleï à son regard pendant un temps : et ce choix l’a fait souffrir. C’est moi qui devrais demander une rédemption, un pardon.

Alors que j’allais porter réplique, ou plutôt, répondre à ses mots…son regard plongea dans le mien. Fixement, je pense que nous nous sommes tous les deux sondés. Car ce fut elle, la première à s’exprimer. Et mon corps et mon regard suffirent à répondre que, oui, j’ai conservé ces lettres. Suis-je donc si transparent à un regard semblable au mien ? Il faut croire que oui.


« Le reflet du sang, de la violence, de la haine…et de la perte de tout espoir, assurément. » Répondis-je en un souffle.

Cette guerre, du côté de notre armée, était une boucherie. Un wyrm avec dragon est plus puissant que plusieurs soldats d’un escadron d’élite ! Alors, des hommes et des femmes n’ayant que leur âme, leur sang, leur corps et leur hargne…nombres de braves ont été envoyé au carnage. A la mort. Que ce fut des camarades, ou des subordonnées, dans tous les cas : ils étaient mes frères et mes sœurs dans cet enfer.

Ce qu’elle ajouta eut pour effet de poignarder ma chair et atteindre mon âme. J’ai conscience de cela, et c’est surtout ma propre faiblesse qui m’a empêché d’offrir cette vérité nue à ma famille. Et mon honneur qui m’empêchait de leur mentir sur la réalité.


« Merci, Riheb. » Commençais-je alors, après avoir fermé un court instant mes yeux…Pour les rouvrir dans les siens.

Posant ma main sur la sienne, je la détachais de mon torse pour l’emprisonner entre mes propres mains. La serrant avec délicatesse. Ceci avant de reprendre, de la reconnaissance dans le regard.


« Je te remercie d’avoir veillé sur elle durant son épreuve. Et tu n’as guère à croire ton honneur atteint de ne lui avoir parlé de chez toi. Au vu de ton arrivé, jamais nous n’aurions put te questionner sur ta terre natale. Tu as raison, les êtres vivants ne sont pas des trous à remplir…Car ils ne sont pas dénués de sentiments. Et ma famille et moi, nous ne voulions pas que la douleur de ton passé te tourmente par des questions indiscrètes. »

Je marquais une pause, avant de reprendre :

« C’est à moi de te demander une chance de pardon. Je t’ai confié, de façon égoïste, un protectorat que j’aurais dû mener. Et tu as souffert d’une tourmente que tu ne méritais nullement. Ton honneur, ta dévotion, je pense au contraire que tu as gagné d’autant plus mon mérite, que mes choix me semblent plus honteux a contrario. »

La franchise et l’honnêteté, telles étaient les expressions de mon visage, et de mon corps…mais aussi, du timbre de ma voix. Car la honte m’asseye, d’avoir manqué de force et de courage…sous l’excuse faussée d’une protection qui n’avait lieu d’être !

M’inclinant à mon tour, comme elle l’avait fait, je vins alors à terminer…


« Je te remercie pour tes paroles, et tes actes, Riheb. Et je jure de me montrer à la hauteur de l’honneur qu’est le tien désormais. Sans manquement aux miens, et sans souffrance à mes amis. »

Levant mon regard et l’ancrant dans ses orbes, je poursuivais ma tirade :

« Tu mérites bien mieux que la souffrance, ma chère amie. »

[HRPG : J'ignore encore si tu comptes revenir ou non...aussi, je poste cette réponse et l'éditerai pour une cloture, si je vois qu'on ignore encore ta décision finale à mon retour, le 24 Novembre ^^' ...Sait-on jamais, peut-être aurais-je une bonne surprise le 24.11...]
Revenir en haut Aller en bas
http://folio-adark.voila.net/ http://lindorm.forum2ouf.com/t1003-un-visage-ne-peut-etre-oublie#16802 http://lindorm.forum2ouf.com/t998-pacifisme-comme-guerre-se-font-de-rencontres#16773
Contenu sponsorisé
"Illumina" those missing letters Empty
Message "Illumina" those missing letters I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

"Illumina" those missing letters

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Rapid Eye Movement under "Illumina"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lindorm :: La Taverne du Flood :: Le Grenier de Lindorm :: Les Archives RP :: Rp V2 saison 1-