AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez

Au petit matin, les papillons sommeillent encore.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 21 Sep - 10:57


Dans l'air frais de ce matin de septembre, les rues de Larragon étaient encore calme. Il était tôt, le soleil s'était à peine levé et peu de gens avaient suivis la course du soleil. Le fond de l'air était frisquet et humide, la rosée se déposant encore doucement sur les fleurs qui décoraient les fenêtres de quelques maisons. Point de tumulte ou de bruit en ce petit matin. Même les gens qui passaient gardaient la tête baissée et ceux qui bavardaient se taisaient en voyant la silhouette avancer au milieu de la rue.

Malgrés sa petite taille et sa frèle apparence. Malgrés les papillons et la légéreté qui émanait de chacun de ses mouvements, Celeste était imposante et impressionnante. Le pas pressé et altier elle faisait claquer ses bottes sur les pavés. Le visage fermé et les sourcils froncés il semblait évident à tous qu'il valait mieux se faire tout petit en sa présence. L'uniforme de l'Escadron d'Elite sur le dos, ses cuissardes aux pieds et son beret officiel sur la tête, le lieutenant Avedissian était en mission et elle n'avait pas le temps pour les salutations ou les badinages. Son esprit était ailleurs, fermé, sérieux et aussi un peu inquiet.

Un homme de la milice était venu la réveiller au beau milieu de la nuit alors même qu'elle était encore en permission. Les propos qu'il lui avait tenu avaient cependant éveillés l'interêt de Celeste et l'avaient propulsés hors de son lit. Elle aurait pu se plaindre, dire que cela ne la regardait pas, qu'elle était en vacances. Mais le crime qui avait eu lieu la veille réveillait les instincts chasseurs de Celste. Un meurtre. Dans sa ville. Dans la ville la mieux protégée de tout le territoire. Naturellement, ça arrivait de temps à autre, mais rarement de cette nature. Un cadavre calciné. Cela ne pouvait signifier qu'une seule chose : un dragon ou un dragonnier étaient à l'oeuvre.

Le pas pressé et le dos droit, Celeste se rendait sur les lieux du crime, la tête remplie de pensées. Plusieures pistes étaient possible. Mais avant d'en choisir une elle devait d'abord voir la scène de crime. Elle n'aimait pas ça. Bien qu'habitués aux dragons et aux dragonniers, les civils ne pouvaient pas faire autrement que de les craindre bien souvent. Et ce crime ne ferait qu'augmenter cette peur latente qui vivait au fond de chaque humain. Il ne fallait pas croire que les Escadrons d'Elite étaient vus comme des héros ou forçaient l'admiration. Beaucoup avaient peur de ces humains qui s'étaient liés aux dragons et avaient gagnés des pouvoirs dépassant les limites humaines. Les soldats classique les regardaient souvent avec un oeil de travers. Mais c'était normal. Beaucoup des dragonniers des escadrons n'étaient là que pour un service militaire de courte durée. Ils n'avaient pas la loyauté de ceux qui s'enrollaient dans l'armée par passion et devoir. Seuls les officiers et les vétérans trouvaient grâces aux yeux des gens. Et Celeste avait su s'imposer, prouver à tous ce que les mots devoirs et loyauté signifiaient.

La courte veste ornée du blason des Lianes Terrestres se gonfla sous une petite bourrasque mais le lieutenant ne ralenti pas alors qu'elle avançait au milieu de la rue, rejoignant l'hôpital avec détermination. Elle qui était une pisteuse et une enquêtrice reconnue par ses pairs était toute désignée pour cette mission. Ses talents pour interroger les suspects n'étaient plus à prouver non plus. Alors lorsqu'ils ont réalisés qu'elle étaient en vacances à Laragon, ils n'avaient pas hésités à faire appel à elle. Car qui mieux qu'un dragonnier pouvait arrêter un autre dragonnier ? Un autre officier devait la rejoindre sur les lieux lui avait-on dit mais elle ne savait pas encore qui.

Peut-être le capitaine Mac Lochlainn qu'elle avait rencontré l'autre jour. Certainement pas Bryne, elle était bien trop occupée avec l'académie pour être choisie. Mais Celeste ne faisaient pas de grandes spéculations. Cette information n'avait pas autant d'interêt que le crime qui avait été commis. L'odeur d'ailleurs parvint bientôt à ses narines alors qu'elle contournait l'hôpital. L'odeur de la chair brûlée flottait dans l'air. Posant le regard sur le sol elle aperçut des traces de vomi mais ne s'en préoccupa pas. Il était normal pour les gens de réagir de la sorte. Elle même en avait des haut le coeur. Mais elle avait l'habitude - malheureusement.

"Lieutenant Avedissian," fit-elle d'une voix stricte et sérieuse lorsqu'elle aperçut un des miliciens en charge de l'affaire. "Je viens vous assister dans votre enquête," rajouta-t-elle avec un salut parfait.

"Ah... lieutenant... oui, merci. C'est par ici," fit l'homme, le visage creusé par une longue nuit. "Quand nous sommes arrivés il était encore en train de brûler... nous n'avons pu éteindre les flammes que depuis deux heures..." expliqua l'homme succintement.

Celeste passa la barrière placée par la milice et s'avança dans l'herbe humide. Elle écoutait d'une oreille attentive ce que lui disait l'homme. Mais soudain son regard se posa sur le corps calciné et elle s'arrêta net, ses yeux s'écarquillant de stupeur. Elle s'était attendue à beaucoup de choses... mais pas à ça.

"Qu...."

"Sa mère nous as rapporté sa disparition en fin d'après midi... c'est un passant qui a été attiré par la lumière et l'odeur qui la trouvé..." rapporta la voix grave du milicien.

Le masque toujours sérieux de Celeste se brisa. Son visage mua en une expression d'horreur et de pitié. Un enfant. Quelqu'un avait osé faire ça à un enfant. Elle avait vu les horreurs de la guerre, des attaques pirates... mais ça. Qui pouvait rester insensible face à un tel spectacle. Il fallut une longue seconde à Celeste pour retrouver ses esprits et reprendre contenance. Une chose était sûre, quiconque avait commis ce meurtre allait le payer très cher.

Le visage à nouveau fermé, Celeste s'accroupit à l'orée du périmètre calciné. Ses mains aux gants de cuir vinrent carresser le sol. Tout était brûlé. Un civil n'aurait jamais pu faire ça. Se redressant, la femme observa la scène, les mains sur les hanches. Elle devait attendre l'officier qui devait l'accompagner pour commencer. Dans un recoin de sa tête elle se surpris à penser à Ivar. Soudain son amant lui manquait. Car Celeste n'était pas une machine, elle restait une femme dont le coeur, bien qu'endurcit par la guerre, ne pouvait rester insensible face à un tel spectacle. Pourtant elle restait droite et stoïque, comme si rien ne la choquait.
Revenir en haut Aller en bas
Professeur
+ Date d'inscription : 12/09/2014
+ Messages : 228
+ Orbes + Orbes : 725
+ Âge du Personnage : 37 ans
+ Poste occupé : Professeur d'Athlétisme.
+ Nom du dragon : Sleipnir
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Visions des Abysses
Ivar Björnulf
Ivar Björnulf
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 21 Sep - 20:14

Ce n'était pas une histoire sordide qui menait Ivar à Laragon. En vérité c'était plutôt tout le contraire. Seuls les hauts gradés étaient au courant et le Nordeheimir était des plus impatients quant à l'événement. Il n'aurait vraiment su dire pour qui son cœur s'affolait. Mélé à l'agitation de l'île, dans la fraîcheur d'un petit matin blême. Les marchands commençaient à peine à achalander leurs étals et il régnait une odeur de pain chaud. L'odeur le faisait saliver et il sentit son ventre gronder. Il n'avait pas eu le temps d'avaler quoi que ce soit, tiré de son lit par une bleusaille balbutiant des propos décousus sur un meurtre sordide. Être réveillé en sursaut était une chose courante lorsque l'on était capitaine d'escadron.
Vêtu de son uniforme des Mirages Aquatiques, d'un bleu profond comme la mer, il fendait la petite foule des premiers badauds sur la place du marché, où l'on s'écartait sur son passage avec ce mélange familier de crainte et de respect qui animait toujours les civils.
Malgré les années de carrière, il appréciait toujours autant de voir les yeux des jeunes filles s'embraser d'admiration. Autrefois, le prestige de l'uniforme lui ouvrait de nombreux bras. Il était rare alors que ses draps restent froids lors de permissions. A croire que les choses changeaient. Il avait repoussé la veille une fille de taverne peu farouche. Oh, la mignonne aurait été plus qu'à son goût mais il se refusait à tomber dans ses travers, à présent qu'il tentait de construire tant de choses et de mettre un peu d'ordre dans sa vie.

Ses longs cheveux attachés en une simple queue de cheval ondulaient dans son dos, fins filins d'or brillant dans les premiers rayons de l'aurore. Il sentait dans son esprit la présence lointaine de Sleipnir, familière et agréable. Son humeur était plus légère, pourtant, malgré l'interruption de son repos. Car sa partenaire d'enquête n'était pas n'importe quelle dragonnière...

Approchant de la scène de crime, Ivar remarqua la silhouette gracile mais tellement familière, entourée de papillons à l'accoutumée mais ces derniers reposaient sur son béret et dans les courtes mèches de ses jolis cheveux. Il était même trop tôt pour les papillons.
Cependant, alors qu'il avançait, l'odeur de chair brûlée le prit à la gorge. Heureusement aguerri lors de ses combats, il savait se maîtriser mais la faim passa aussitôt. voyant sa compagne reculer, il songea qu'il y avait un problème plus grave que ce qu'il s'était figuré, car Céleste n'était pas femme à d'effaroucher d'un rien.
Instinctivement, fendant les soldats et badauds rassemblés, il se plaça dans son dos, la sentant buter contre son torse. Son bras s'entoura autours de ses épaules, en un mouvement tendrement protecteur.
Son regard tomba sur le cadavre. Un enfant ? Troublé un instant, le Capitaine contempla le pauvre corps carbonisé, l'estomac noué.
"Ça va aller." Dit-il doucement pour la rassurer, au creux de son oreille, pour ne pas être entendus des gardes. Fugace instant d'intimité.

Se tournant vers le chef des Miliciens sa lance d'or dans le dos, il lança d'une voix instinctivement autoritaire : "faites protéger le périmètre par vos hommes. Y avait-il quelqu'un en faction dans ce secteur ? Des témoins ?" Ses yeux d'ambre se posèrent de nouveau sur le pauvre petit corps, il ajouta : "Dites à la mère de nous attendre à la caserne. Nous l'interrogeront sitôt les lieux étudiés." Son bras enlaçait la taille de so amante, non pas qu'il la pense incapable de se maîtriser mais il était soulagé de la revoir malgré la gravité du contexte. Elle lui avait manqué, simplement. "Céleste, tu sens des phéromones inhabituelles ?" Son regard s'adoucissait a chaque fois qu'il se posait sur elle.
Revenir en haut Aller en bas
http://lindorm.forum2ouf.com/t981-ivar-les-eaux-tumultueuses-de-nos-amities#16428
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 21 Sep - 21:05

Souvent les jeunes recrues pensaient Celeste insensible et sans coeur. Sa rigidité n'avait d'égal que son manque total de pitié lors des entraînements. Rarement la femme laissait transparaître les émotions qui bouillonnaient au fond d'elle-même. Mais elle était loin d'être un monstre. Elle était une femme de devoir. Elle se battait pour ce qu'elle croyait juste. Alors oui, la vue de ce petit corps calciné lui soulevait le coeur. Elle ne pouvait s'empêcher de ressentir de l'empathie pour sa mère qui avait dû apprendre la nouvelle. Ce devait être terrible de perdre son enfant puis de le savoir lâchement assassiné. Car il n'y avait que les lâches pour tuer des enfants.

Celeste, toujours droite dans ses bottes habituellement ne pu retenir un petit geste de recul. Mais ce faisant elle butta dans la personne derrière elle et senti le rouge lui monter aux joues. Quelle honte. Mais rapidement une présence familière se fit sentir autour d'elle. Une odeur musquée qu'elle connaissait bien. Des mains chaude se posant sur ses épaules. Et cette voix ainsi que ce souffle contre son oreille. Elle se détendit instantannément, laissant échapper un souffle qu'elle n'avait même pas remarqué retenir.

"Ivar..." souffla-t-elle d'une voix douce, rassurée.

Levant la tête, elle aperçut le profil de son amant alors que ce dernier donnait déjà ses ordres. Il pouvait être si doux à son égard quand il le voulait. C'était aussi ça qu'elle aimait chez lui. Sans parler de son indéfectible talent de meneur d'homme. Reprenant contenance, Celeste fit un pas en avant et se retourna. Faisant claquer ses talons l'un contre l'autre elle offrit un salut parfait au capitaine des Mirages Aquatiques.

"Capitaine Björnulf ! C'est un honneur," fit-elle avec toute la déférence qu'elle avait pour le grade.

Leur relation n'était un secret pour personne. Mais ils étaient en mission officielle et ne se voyait pas lui lancer des fleurs ou lui faire des petits clins d'oeil. Surtout lorsque le crime avait cette envergure. Les miliciens autour d'eux s'affairaient à contenir les badauds. Celeste fronça les sourcils. La nouvelle allait se répandre comme une traînée de poudre. Bientôt les habitants seraient assoiffés du sang du meurtrier. Car elle connaissait bien les Laragonnais. On ne touche pas à leurs enfants sans en payer le prix.

"Monsieur," fit le milicien en charge, saluant Ivar tendu comme un élastique. "Nous n'avons pour l'instant aucun témoin... juste les personnes qui ont découvert le corps... ils sont déjà à la caserne. La mère... est à l'hôpital en état de choc," rajouta-t-il en baissant les yeux. "Vous pourrez certainement lui parler lorsqu'elle sera remise,"

Celeste observait le périmètre calciné, le visage fermé. A nouveau Ivar l'enlaça et elle ne retint pas ses propres mains alors qu'instinctivement elle recherchait le contact de son amant. Il lui avait manqué. Elle ne pouvait le nier. Ce n'étaient pas les retrouvailles les plus romantiques, certainement pas, mais sa présence allégeait le coeur de la jeune femme. S'appuyant légèrement contre le torse musclé elle ferma les yeux et déploya ses pouvoirs.

Les différentes odeurs parvinrent à ses narines. Ignorant les phéromones que dégageait Ivar, elle se concentra sur l'herbe calcinée. Mais il lui fallut rapidement se rendre compte de l'évidence.

"La terre est souillée..." commenta-t-elle en ouvrant à nouveau les yeux.

Se détâchant d'Ivar d'un geste souple elle s'avança. Ses yeux se posèrent tout autour d'elle alors qu'elle marchait sur la terre brûlée. Les papillons s'envolèrent autour d'elle et se posèrent sur le corps. Celeste les observa un instant comme l'on observe un rituel. Parfois elle se demandait si les papillons n'étaient pas les messagers de l'au delà, souvent ils se posaient sur les corps avant de reprendre le cours de leur petite vie. Même si elle savait bien que c'était juste l'odeur de la mort qui les attiraient. Etranges créatures.

La femme fit à nouveau quelques pas alors que les papillons s'envolaient à nouveau. S'acroupissant près du corps, Celeste fronça des sourcils. Tournant la tête, elle regarda autour d'elle avant de se tourner vers les miliciens.

"Est-ce que quelqu'un à vu son bras ?" demanda-t-elle, la voix sèche.

Tout le monde se tourna vers elle, étonné. Personne n'avait remarqué ce détail encore. La langue de Celeste claqua contre son palais et elle se redressa. Elle commença à faire le tour du corps sans pour autant le toucher.

"Il faudrait déterminer quel type de pouvoir à pu faire ça... " fit-elle pour elle-même autant que pour les autres.

"Interrogez tout le monde qui se trouvait aux alentours de l'hôpital hier ! Quelqu'un à bien dû voir quelque chose !" ordonna-t-elle.

Jettant un oeil à Ivar elle croisa son regard mais ne s'adoucit pas pour autant. Pourtant... que sa présence la soulageait. Mais ils n'avaient pas le temps pour le badinage. Retrouver le meurtrier était une priorité. Qui que soit cette personne... elle était dangereuse.
Revenir en haut Aller en bas
Professeur
+ Date d'inscription : 12/09/2014
+ Messages : 228
+ Orbes + Orbes : 725
+ Âge du Personnage : 37 ans
+ Poste occupé : Professeur d'Athlétisme.
+ Nom du dragon : Sleipnir
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Visions des Abysses
Ivar Björnulf
Ivar Björnulf
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 21 Sep - 22:37

Thème


Ivar n'avait jamais aimé que l'on s'en prenne aux plus faibles. C'était pour lui le symbole même d'une lâcheté d'esprit. Il valait toujours mieux se battre contre un adversaire à sa mesure. Quelle gloire pourrait-on retirer de maîtriser un enfant ? Il éprouvait un dégoût semblable à celui de sa compagne, une colère silencieuse et glacée comme les noires abysses. Le meurtrier, quel qu'il soit, aurait a répondre de ses actes.
Céleste, sa douce Céleste, s'appuya contre lui, en un mouvement discret. Il sentait son désarroi, la connaissant trop bien pour ignorer ce genre d'état d'âme. Elle qui se battait pour la justice était confrontée à un crime odieux, que personne ne semblait pour le moment en état d'expliquer. Pas de traces ? Pas de témoins ? Le gamin ne s'était pourtant pas embrasé tout seul. Mais quelque chose l'intriguait, sans qu'il puisse mettre le doigt dessus. C'était indubitablement un pouvoir de feu qui avait causé la mort. Le souffle d'un dragon ? Cela lui semblait plutôt peu probable : les dragons se remarquent bien plus qu'un dragonnier. Quoi que cela pouvait être un dragon de petite taille ?

Le chef des miliciens de Laragon semblait nerveux. Il pouvait le comprendre : se retrouver confronter à un tel meurtre était éprouvant pour les nerfs de n'importe quel homme. Leurs pouvoirs de dragonnier effrayaient déjà bien trop la populace : inutile d'en rajouter. Ils suscitaient une admiration au moins proportionnelle à la crainte et leurs dragons ajoutaient encore à ce sentiment.
Ivar s'efforçait de se montrer solide et assuré afin d'aider au mieux sa compagne à surmonter sa répulsion. Non pas qu'il n'éprouva pas la même aversion, mais c'était là son devoir d'homme et d'amant que de la soutenir.
Son propre don n'était pas du plus grand secours et il n'avait pas plu depuis trop de temps : inutile de compter sur une flaque inopinée pour y lire quoi que ce soit. Se détachant de sa belle, il rôda à son tour autours du corps, le long du périmètre du cercle calciné, étudiant chaque détail, laissant Céleste et ses papillons évoluer sans les troubler.
Concentré sur ses propres sens, il fut tiré de son introspection par la voix de Céleste. Son bras ? Et ce fut là que son esprit tiqua. L'enfant était manchot. Mais où était ce bras ? S'accroupissant dans l'herbe brûlée, ses doigts frôlèrent la terre brunie, comme pour y chercher une réponse. Sourcils blonds froncés, oublieux de son environnement et de la rumeur de la petite foule de badauds attirés par l'horreur que tentaient d'éparpiller les hommes de la milice, il ramassa machinalement un gros copeau de cendre grise, le faisant tourner entre ses doigts, avant de remarquer quelques autres copeaux semblables éparpillés sur la pelouse rase, tranchant sur le vert un peu plus loin. Oh, ils étaient peu nombreux mais le dragonnier murmura tout bas pour lui-même : "Le bras..?"
Se redressant, il laissa la jeune femme donner ses ordres, s'approchant de nouveau d'elle, afin de pouvoir lui parler près de l'oreille afin de ne pas être entendu.

"Je crois que ce n'est pas un feu extérieur..." Dit-il pensif. Le feu aurait attiré l'attention des passants. Trop voyant, il se serait de plus considérablement étendu sur l'herbe. Une boule de feu, un jet de flammes était trop peu probable. Mais il n'en était pas sûr, rien n'était sûr. "Tu ressens quelque chose ?" Il se reposait en partie sur son don. Le sien était par trop aléatoire. Il n'avait jamais pu vraiment compter dessus pour quelque enquête : mais pour prévoir les mouvements potentiels des troupes ennemies, il n'avait pas plus précieux élément que lui.
Malheureusement, les phéromones étaient par trop volatiles et Ivar lança à la ronde des Miliciens : "Faites circuler les civils. Établissez un périmètre gardé. Trouvez des témoins. C'est du feu qui est à l'oeuvre, vous n'allez pas me faire croire que personne n'a été fichu de voir des flammes embraser cet endroit. Vous..." - il désigna un milicien au hasard - "Dites au médecin de la mère de rester disponible et que l'on va tenter de l'interroger." Il jouait volontairement à l'inverse de ses propres premières déductions. Cela leur permettrait de trier les véritables témoignages. Le jeune milicien claqua des talons et s'en fut, tout empourpré d'avoir été choisi.

S'accroupissant de nouveau près du cadavre, Ivar frôla le bras restant, puis les doigts, de la cendre grisée se déposant aussitôt sur le gantelet de son armure. Il appuya un peu et le doigt céda aisément, la cendre s'éparpillant sur la terre brunie par la chaleur dégagée à cet endroit. Cela confirmait pour le bras. Comment expliquer que le gosse ai perdu un bras et soit encore entier en tombant à la renverse si la cendre était si friable ? Cela ne pouvait signifier qu'une chose : il n'avait pas entièrement brûlé lorsqu'il était tombé mais son bras avait été tenu par quelqu'un puisqu'il avait été le premier à disparaître.
Se redressant comme un diable hors de sa boîte, il se rapprocha de nouveau de sa compagne, lui indiquant l'hôpital d'un signe de tête. Inutile de parler ici : qui savait si le meurtrier était encore dans les parages ? "Messieurs. Gardez-nous cette zone en parfait état." Posant sa main dans le dos de Céleste, il attendit de s'être assez éloigné des indiscrets, trouvant rapidement un coin de mur un peu avant l'hôpital suffisamment discret pour pouvoir parler.
Remettant tendrement une mèche de ses cheveux derrière son oreille, il prit le temps de lui demander doucement : "Comment te sens-tu ? Je savais que j'allais te trouver à Laragon. Ils ont eu de la chance de nous avoir sous la main, finalement." Du pouce, il indiqua les lieux qu'ils venaient de quitter. La situation était grave mais elle n'allait pas s'envoler. Il préférait d'abord prendre quelques précieuses minutes pour s'enquérir de sa compagne. Cela faisait des semaines qu'ils ne s'étaient pas vu et elle lui avait manqué.
Revenir en haut Aller en bas
http://lindorm.forum2ouf.com/t981-ivar-les-eaux-tumultueuses-de-nos-amities#16428
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 21 Sep - 23:31

Deux dragonniers d'Elite sur une scène de crimes. Deux amants cherchant des réponses à un meurtre sordide. Et pourtant ils restaient stoïques malgrés les murmures horrifiés au loin. Les miliciens étaient comme des enfants perdus, peu habitué à ce genre de scène. Mais eux étaient différents. Se battre contre des dragonniers et participer à la guerre permettaient aux gens de se créer des barrières. Les deux officiers avaient chacun eu leur lot d'horreur à surmonter. Chaque expérience étaient gravées dans leur mémoire, leur permettant de faire face aux atrocités.

Etudiant la terre calcinée et le corps, ils étaient méticuleux. Celeste tentait de ressentir les différents phéromones de la zone mais c'était là une tâche bien compliquée. Entre le feu, le temps passé et les passants... il n'y avait pas grand chose à lire. Mais elle espérait trouver quelque chose. Malheureusement ce qui l'assaillait n'était que de la peur. Des signaux de défense. Les gens tentaient de mettre des barrières autour d'eux. Ivar inclut. Il était sérieux mais il ne pouvait cacher les signaux silencieux de son corps. Il défendait à quiconque de l'approcher. Il n'était qu'un homme comme les autres finalement... mais c'était mieux ainsi. Celeste ne l'aurait pas respecté si ça n'avait pas été le cas.

Pourtant il s'approchait d'elle et venait se pencher à son oreille. Elle si petite comparée à lui. Elle fronça les sourcils, comprenant parfaitement ce que le capitaine avait voulu dire. Combustion spontannée, ou pas si spontannée que ça. Observant les alentours elle réfléchit. Quel genre de dragonnier oserait s'en prendre à un enfant en plein Laragon ? Les wyrms étaient comme des enfants capricieux mais ils n'étaient pas stupide. A moins que le gamin se soit trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Pourtant elle délaissa cette supposition. C'était bien trop voyant et remarquable. Et s'il y avait des wyrms à Laragon, ils feraient leur possible pour être discret. Quitte à tuer un témoin génant, ils l'auraient fait à l'arme blanche.

Relevant la tête, le regard de Celeste se posa sur les hautes tours de l'académie se dessinant au loin par delà les arbres. Un étudiant ? La femme fronça les sourcils. C'était une hypothése comme une autre. Et il ne fallait négliger aucune piste. Si jamais un étudiant avait perdu le contrôle et s'était enfui... ce n'était pas pardonnable pour autant. Loin de là.

Ce fut Ivar qui la sortie de ses pensées. Visage fermé elle jetta un oeil à la direction qu'il lui indiquait et hocha imperceptiblement la tête. Mieux valait discuter loin des oreilles indiscrète. Ils allaient devoir mener cette mission avec attention. Ce n'était pas seulement la sécurité de l'île qui était en jeu mais aussi la réputation des dragonniers. Suivant le mouvement elle ne gratifia d'aucun regard les miliciens et rejoignit son amant dans un coin tranquille. Elle sentait les regards sur eux mais personne n'osa venir les arrêter ou les suivre.

Finalement seuls. Celeste releva la tête vers Ivar et se laissa aller à lui offrir un petit sourire. Elle était encore en mode travail mais était déjà bien plus détendue que quelques minutes auparavant. Elle était contente de voir son amant. L'absence avait été si longue. Il dégageait de la douceur. Ses phéromones lui signalait qu'il voulait la protéger. Elle s'en senti flatté. Il était ouvert à elle. Tous ses phéromones hurlaient à qui aurait pu les voir qu'elle était à lui et qu'il ne la laisserait pas. Tout du moins en cet instant.

"Ca va, merci... drôle de façon de passer ses vacances mais bon..." elle roula un peu des yeux, gardant sa voix calme et posée. Elle sourit doucement, s'appuyant contre le mur. "Pauvre gosse... il a dû tellement souffrir..." fit-elle finalement, baissant les yeux et sa défense par la même occasion. "Je suis cependant contente que tu sois là... " releva les yeux elle les plongea dans ceux de son amant. "Ivar... tu m'a manqué," avoua-t-elle dans un souffle.

Il y avait tellement de choses qu'elle aurait souhaité lui raconter. Mais ce n'était pas forcément le moment. Peut-être iraient-ils dîner plus tard... elle lui raconterait ses recrues, le départ de Bryne... son séjour à Laragon. Elle aurait souhaité le revoir dans d'autre circonstances. Mais elle était néanmoins heureuse qu'il ait été là. La scène de crime était plus supportable avec lui à ses côtés.
Revenir en haut Aller en bas
Professeur
+ Date d'inscription : 12/09/2014
+ Messages : 228
+ Orbes + Orbes : 725
+ Âge du Personnage : 37 ans
+ Poste occupé : Professeur d'Athlétisme.
+ Nom du dragon : Sleipnir
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Visions des Abysses
Ivar Björnulf
Ivar Björnulf
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeLun 22 Sep - 0:14

Elle lui avait manqué aussi. Férocement. Comme pour pallier aux impardonnables sentiments pour Fergus, il avait préféré ne plus le revoir. Son absence était un supplice adouci par la présence de Céleste. Il voulait vraiment être un type bien. Il le voulait de toutes ses forces. Elle méritait quelqu'un qui la rendait heureuse, pas un connard de tombeur alcoolique troublé par son meilleur ami. Il voulait vraiment changer, et s'y était évertué pendant trois ans. Trois longues années passées à construire leur complicité et leur amour.

A présent, Céleste était son amante. Il ne voulait pas le cacher. Il n'en avait jamais eu la force. Peut-être y avait-il eu aussi l'infime envie que, depuis son lointain piédestal inaccessible, Fergus l'apprenne. Qu'il soit quoi ? Jaloux ? C'était ridicule. Il devait être heureux avec sa pétasse à gros seins. Et lui ? Quand se déciderait-il à construire réellement quelque chose avec Céleste ? L'idée était tentante. Mais ils étaient des soldats, avant tout. Pourtant, avoir une famille, des enfants... C'était là un doux rêve pour lui qui était orphelin. Et il mourrait de trouille à l'idée de ne pas être à la hauteur...
Doucement, sa main s'égara sur la joue du lieutenant, son pouce traçant délicatement la forme de sa pommette. "Tu m'as manqué aussi, ma belle." Il l'embrassa sur le front, d'abord, puis sur les lèvres, retrouvant le plaisir simple de leurs baisers. Ils étaient sollicités pour une mission mais qu'importe, Ivar avait toujours été un peu plus frivole qu'elle.
"Pauvre gamin, oui... On va coincer ce fumier." Il l'embrassa encore. La scène l'éprouvait aussi. Un enfant, un pauvre gamin... Quel genre de monstre pouvait tuer un gosse en le cramant de la sorte ?

"Je ne pense pas qu'il ai véritablement brûlé de l'extérieur. Je pense qu'il a brûlé au contact de quelqu'un, de l'intérieur, comme de la combustion spontanée. La scène est trop évidente. Il a dû le tenir par le bras, c'est la partie qui s'est détachée en premier et est tombée en cendres..." Machinalement, son regard se porta sur les hautes tour de l'académie, qui dominaient toute l'île.
Lui aussi avait des doutes. Ils étaient nombreux à ce stade. Point de certitudes hâtives, cela ne ferait que les mettre sur une fausse piste. "La question c'est : pourquoi plus que comment..?"
Reportant ses yeux d'ambre dans ceux de son amante, il l'attira un peu plus contre lui. "Je savais que tu étais en permission. Je suis en quelque sorte en mission mais quand j'ai su que tu étais là, ça m'a définitivement persuadé de venir faire des heures supplémentaires." Il lui sourit, charmeur de pacotille, avec cette moue qui faisait fondre les filles de taverne tout en se passant une main dans ses lourds cheveux blonds. Les papillons voletaient entre eux, agaçants et charmants à la fois - mais parfois vraiment très envahissants.
"On pourrait enquêter sur tous ça... mais quand on aura fini, je loge dans une taverne pas loin... La chambre est grande et le lit définitivement froid." Il lui sourit, taquin. Il espérait lui sortir de la tête quelques instants l'atrocité du meurtre. Il était difficile d'être confronté aux pertes civiles lorsque l'on est militaire, plus encore aux pertes innocentes. C'était là le pire pour eux tous. Il y avait parfois besoin d'exutoires, afin de relativiser et de pouvoir garder la tête froide. Il voulait lui changer un peu les idées, ne serais-ce pour quelques minutes - et apaiser son propre nœud à l'estomac.
"On devrait y aller, ils vont jaser encore plus..." Dit-il en lui faisant un léger clin d’œil, lui crochetant tendrement le bras tout en reprenant le chemin vers l'hôpital. Avec Céleste, il se sentait mieux. Lui aussi souffrait de voir dès le matin que l'on tuait des enfants en pleine rue. Cependant, il fallait mettre de côté ses sentiments personnels. C'était cela, être un soldat.
Revenir en haut Aller en bas
http://lindorm.forum2ouf.com/t981-ivar-les-eaux-tumultueuses-de-nos-amities#16428
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeLun 22 Sep - 10:23

Ivar était charmeur, badineur. Il était un homme au grand pouvoir de séduction. Il pouvait avoir n'importe quelle femme à son bras quand il le souhaitait. Beau et officier à la fois, il avait tout pour lui. Mais Celeste avait toujours été différente de ces femmes qui recherchaient les bras de celui qui était à présent son amant. Elle se souvenait encore de la première fois qu'il avait éhonteusement essayé de la draguer comme la première fille de ferme venue. A cette époque elle ne le connaissait que de réputation et l'avait congédié sans même réfléchir à sa proposition, décidant que ce n'était pas un homme pour elle.

Mais il avait fait de si gros efforts. Alors, de temps à autre, elle le laissait être un peu frivole, comme pour le récompenser. Alors bien qu'un peu ennuyée de fricotter dans un coin comme des adolescents alors qu'ils étaient en mission, elle laissa Ivar l'embrasser. Et puis, elle devait avouer que ses lèvres lui avait manqué. Juste posée sur sa peau. Si doux, comme une carresse. Mais elle ne devait pas succomber. D'ailleurs bien qu'elle se laissait faire, elle n'engagea pas de mouvements vers Ivar. Elle ne savait pas si elle pourrait se contrôler si jamais elle se laissait aller.

"Au mauvais endroit, au mauvais moment ?" réfléchit Celeste à haute voix, son regard se portant sur la scène de crime au loin. "Un wyrm aurait-il eu l'audace d'utiliser ses pouvoirs ? Cela me semble peu probable... A moins que ce ne soit une diversion. Dans ce cas.... je ne donne pas cher de leur peau,"

A nouveau elle senti le regard doré sur elle et elle offrit un petit sourire de convenance au capitaine. Jamais elle n'avait menée d'enquête de cette façons... elle allait devoir composer avec la présence de son amant. Il la draguait maintenant. Arquant légèrement un sourcil dubitatif. Celeste se sentait flattée mais pris néanmoins un air outré.

"Seriez vous en train de me faire une proposition indécente en plein travail Capitaine Björnulf ?" fit-elle, le ton sec alors qu'elle se redressait. "Dans une taverne qui plus est," rajouta-t-elle, le port altier. Dépassant Ivar de quelques pas, elle s'arrêta et se retourna, offrant un petit regard malicieux à son amant. "Alors que j'ai mon propre appartement...?"

Par l'Unique. Elle était en train de faire des avances en plein travail. Réajustant sa veste Celeste accepta néanmoins le bras d'Ivar et se laissa guider vers la scène de crime une nouvelle fois. Ils eurent droit à quelques regards mais la lieutenant avait déjà remis son masque de sérieux et de rigidité. A peine arrivée qu'elle se détâcha du capitaine pour retrouver le corps.

S'accroupissant à nouveau, elle observa cette fois-ci la terre autour du corps. Peut-être avaient-ils laissés échapper quelques indices sur le sol. La preuve que quelqu'un se trouvait là. Pourquoi ? Pourquoi tuer un enfant de la sorte ? Quel pouvait être le mobile ?

Rien. Le sol était vierge. Le feu avait brûlé le moindre indice qui aurait pu se trouver là et l'eau qui avait servit à éteindre le corps avait terminé le travail. Faisant le tour du périmètre elle tenta de retracer le chemin de l'enfant. Il n'avait pu venir que de la grand rue. Mais pourquoi s'était-il aventuré dans un endroit éloigné et sombre ? Bien sûr... un enfant perdu et effrayé irait-il de lui même dans un endroit noir et effrayant ? Fronçant des sourcils elle observa en direction de la rue. Sentant la présence d'Ivar près d'elle elle lança :

"Il faut que nous parlions à la mère. Nous devons savoir ce qu'il se passait dans la tête de cet enfant. En retraçant son chemin nous aurons peut être un indice," confia-t-elle, bien décidée à ne plus se laisser distraire par la présence de l'être aimé.
Revenir en haut Aller en bas
Professeur
+ Date d'inscription : 12/09/2014
+ Messages : 228
+ Orbes + Orbes : 725
+ Âge du Personnage : 37 ans
+ Poste occupé : Professeur d'Athlétisme.
+ Nom du dragon : Sleipnir
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Visions des Abysses
Ivar Björnulf
Ivar Björnulf
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeLun 22 Sep - 11:44

Loin des lieux communs sur les dragonniers d'eau, il y avait Ivar, qui n'était ni détaché, ni impartial. Il était une mer tumultueuse, dominée par ses sentiments. Une eau bouillante comme la mer déchaînée qui avait englouti toute son existence dans les abysses avant que surgisse un dragon millénaire et qu'il soit propulsé en temps que dragonnier. Homme de pulsions, il avait lutté toute sa vie contre ses démons, l'exutoire facile de l'alcool et des femmes. Puis, il y avait eu Fergus, qui ne le verrait jamais. Fergus, l'inaccessible objet de sa convoitise, un fruit interdit et dangereux. Quel genre d'homme était-il pour désirer autant la présence de son meilleur ami ?
Alors, avec ce qui se préparait, l'angoisse lui nouait le ventre : revoir Fergus après deux ans à se torturer volontairement et en plus que Céleste soit présente... L'affaire qui le menait à Laragon aurait dû le réjouir mais il se demandait sincèrement si quelque chose de bon pourrait en résulter.
Alors, badiner avec Céleste lui permettait de se contrôler, de calmer ses démons. Elle était sa compagne, il devait être un homme bien pour elle, sinon il la perdrait. Perdre Céleste était la dernière chose qu'il voulait. Il l'aimait sincèrement, voulait qu'elle soit sa femme, la mère de ses enfants. Sans pour autant encore oser mettre des mots sur ce sentiment, sur cette envie stupide de fonder une famille avec elle.

Evidemment, elle repoussa, tout offusquée, sa proposition. Il avait l'habitude. Il ne fit que soupirer, prenant son air penaud qui lui donnait plutôt l'air d'un chiot grondé que d'un fier capitaine d'escadron. Cependant, alors qu'elle mentionnait son appartement, il redressa la tête, caracolant aussitôt à ses côtés. "Nous verrons ce soir, alors." Il n'était pas comme elle, comme Fergus. Il savait être sérieux mais il avait besoin de faire l'idiot pour dédramatiser. Il était d'un naturel facétieux, et ses subordonnés savaient qu'il était parfois sévère mais plus doux que ce que son apparence intimidante laissait présager. Tout le monde avait droit à une seconde chance, avec lui. Sauf les Wyrms. Mais ça c'était une affaire personnelle. L'erreur était cependant humaine, il en était le meilleur exemple.

"Non pas un Wyrm... Ce n'est pas leurs manières..." Réfléchit-il à haute voix en revenant sur les lieux aux côtés de sa compagne. Se plaçant dans l'axe du corps, il observa son environnement. La ruelle. Droit devant lui, le mur grisâtre. Il n'y avait rien là, qui aurait pu inciter un enfant à s'arrêter. Sauf la personne qui l'avait tué. Point de fenêtre, juste les toits. Il était facile de s'enfuir par là... Les toits aux tuiles claires de Laragon étaient peu pentus. Mais il n'y avait aucune gouttière toute proche ou même prise facile sur le mur pour y grimper. Le meurtrier était sûrement parti à pieds. Un dragon était bien trop remarquable. Il avait dû vouloir ne pas être vu. L'enfant avait-il surpris une activité louche ? Etait-il une cible ? Un témoin gênant ? Et puis, pourquoi être parti en laissant tout sur les lieux ? Etait-ce une grossière diversion ? Le meurtrier avait-il paniqué ?

"Allons interroger la mère. Nous passerons à Lindorm. Ils doivent avoir une liste des dons des élèves. Ils seront tenus de nous la communiquer." Dit-il finalement, rejoignant Céleste, retrouvant son sérieux. Malgré tout le bref intermède d'une porte cochère l'avait apaisé. Il avait besoin de cela, parfois, pour affronter le monde. Il n'était pas aussi fort que Céleste ou que Fergus. Il avait fini par en prendre son parti.

Prenant le chemin du grand bâtiment hospitalier, il songea à haute voix : "Tout près de l'hôpital ? Est-ce que notre tueur attendait quelque chose ? Quelqu'un ? Ou bien peut-être n'est-ce qu'une coïncidence..." Il s'arrêta un instant, frappé de remarquer à quel point est-ce que l'on voyait bien les allées et venues de la cours du bâtiment depuis l'endroit qu'ils quittaient. "Que guettais-tu ?" Murmura-t-il en reprenant sa marche, de plus en plus préoccupé. Et si les Wyrms avaient eu vent de ce pourquoi lui-même venait ? Prépareraient-il quelque coup fumeux ? C'était le genre de chose dont ces pourritures seraient capables, après tout.

Entrant dans le hall blanc du bâtiment, ils délaissèrent le pauvre corps, Ivar se présentant auprès de l'accueil : "Capitaine Björnulf. Escadron des Mirages Aquatique et Lieutenant Avedissian, Escadron des Lianes Terrestres. Nous venons voir la mère du garçon tué ce matin." Il savait tout de même faire les choses dans les formes.
L'homme à l'accueil répondit aussitôt, visiblement nerveux : "Elle est dans l'aile ouest, chambre 30, Capitaine. Je vais dire au médecin de garde de vous rejoindre là bas."
Le remerciant d'un mouvement de tête, Ivar prit aussitôt la direction indiquée, suivi de Céleste.
"Ca ne me dit rien qui vaille, cette histoire. Est-ce que cela ne cacherait pas quelque chose de plus gros ? Ou bien est-ce simplement un accident ?" Il détestait l'idée de laisser un tueur d'enfant errer à Laragon impunément.

Revenir en haut Aller en bas
http://lindorm.forum2ouf.com/t981-ivar-les-eaux-tumultueuses-de-nos-amities#16428
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeLun 22 Sep - 12:15

Visage fermé et professionnel, Celeste avait le cerveau qui tournait à cent à l'heure. Car malgrés les apparences, la femme était quelqu'un de plus impulsif qu'elle n'en avait l'air. Elle faisait de gros efforts pour se maîtriser chaque jour et avoir l'air sereine en toute circonstances. Toute cette affaire semblait bien trop grosse pour que ce soit un de leurs ennemis. C'était tout sauf discret. Un tueur fou ? Un accident ? Ou était-ce réellement un coup des wyrms. Ca ne leur ressemblait tellement pas. Suivant Ivar vers l'hôpital elle remarqua elle aussi la position de choix pour observer.

"Surveiller un hôpital... ? Pourquoi ?" demanda-t-elle plus pour elle même que pour Ivar.

Les deux soldats avaient leur propres idées, leur propres spéculations. Mais c'était une affaire qui necessitait du doigté et de la finesse. Cela pouvait tout aussi bien être une diversion. Toute la milice aurait les yeux tournés vers ce meurtre grotesque. Par simple précaution peut-être devraient-ils augmenter la sécurité... mais si c'étaient les wyrms, ils y auraient sans doute pensés. Ils n'étaient pas idiots, ce n'était pas leur mode de fonctionnement. Mais on ne savait jamais.

Les hall blanc et aseptisés de l'hôpital acceuillèrent les deux officiers. Leur uniforme ne laissaient pas indifférent et leur visage sérieux montraient qu'ils n'étaient pas là pour rigoler. Du coin de l'oeil Celeste vit les gens les regarder entre crainte et curiosité. Laissant à Ivar le soin de faire les présentations elle observa l'endroit. Peut-être leur tueur avait un complice dans l'établissement, ou peut-être était-il même un patient. Ce n'était pas une piste à négliger.

Emboîtant le pas de son amant, Celeste garda un oeil sur son environnement. Cherchant un indice, quel qu'il soit. Elle n'aimait pas spécialement les hôpitaux, en général elle y allait pour rejoindre un camarade blessé au combat, voir mourrant.

"Il faudra interroger le personnel aussi," commenta-t-elle alors qu'ils arrivaient devant la chambre indiquée. Un homme déjà les attendait, nerveux. Sa blouse blanche impéccable et des petites lunettes sur le dessus de son crâne chauve. Les traits tirés par une nuit mouvementé et par la nouvelle qui déjà se répandait dans les couloirs. Les patients étaient nerveux, posaient des questions.

"Ah... Officiers... bonjour," fit l'homme en jettant quelques coup d'oeil à la porte qu'il gardait.

"Docteur," fit Celeste, offrant un sourire poli à l'homme. "Serait-il possible d'interroger la mère de l'enfant ?" demanda-t-elle, sa voix douce et posée malgrés les intonnations rigides et sérieuses.

"Elle est en état de choc, je lui ai administré un calmant. Je peux vous laissez quelques minutes mais, je vous en prie, ménagez là," fit l'homme, reprenant un ton professionnel.

"Naturellement," fit Celeste avant de se tourner vers Ivar. "Ce serait peut-être mieux que j'y aille seule... entre femmes," proposa-t-elle.

Sans doute la mère serait-elle moins perturbée d'avoir à parler à une autre femme. Mais elle préférait demander au capitaine. Il était son supérieur, c'était à lui de prendre les décisions.
Revenir en haut Aller en bas
Professeur
+ Date d'inscription : 12/09/2014
+ Messages : 228
+ Orbes + Orbes : 725
+ Âge du Personnage : 37 ans
+ Poste occupé : Professeur d'Athlétisme.
+ Nom du dragon : Sleipnir
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Visions des Abysses
Ivar Björnulf
Ivar Björnulf
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 5 Oct - 23:19

Ivar avait tout confiance en Céleste ; elle était sa compagne, son amante - et potentiellement sa future femme - mais également une lieutenant sérieuse et réputée pour ce trait de caractère. C'était ce qu'il admirait tant chez elle : elle était de la même trempe que Fergus, sérieuse, forte et mesurée. Par conséquent, il hocha la tête lorsqu'elle mentionna qu'elle ferait mieux d'y aller seule ? Ce serait certainement mieux que ce soit elle qui s'occupe de cette femme : qu'y connaissait-il après tout en enfants ?
"Je t'en prie." Fit-il posément. Il s'occuperait du personnel mais avant toute chose de ce pauvre médecin, visiblement peu à l'aise à l'idée d'être interrogé par un dragonnier.
"Avez-vous vu quelque chose de suspect aux alentours de l'hôpital, hier ? Rien qu'un détail anormal, ou surprenant ?"
"Non, non Capitaine. C'était comme tous les jours. Tout était normal. Même Elva qui était à l'accueil n'a rien vu avant que... l'odeur et tout... Nous fasse découvrir le petit. Ce sont les cris de la mère qui nous ont alertés en premier, à vrai dire."
"Elle a dit quoi que ce soit ?"
"Je ne sais pas, elle était extrêmement choquée, elle était dans un état second dès qu'on lui a administré un calmant. Sinon elle était totalement hystérique, elle a hurlé plus que parlé. Elle n'arrêtait pas de répéter "pourquoi tu t'es éloigné ?" C'était réellement... éprouvant."

Ivar hocha doucement la tête. Oui bien sûr. Il glanerait peu de choses de ce côté. Visiblement la mère avait perdu le petit des yeux. Une situation classique pour le petit. Mais vu la particularité du don, visiblement centré sur le feu, peut-être que les réponses seraient à Lindorm ? Un recueil des dons était tenu par années et classes. Vu la puissance et si c'était un élève et pas encore ces saloperies de Wyrms - ou pire - il était certainement dans ses dernières années. Un élève ? C'était peu probable... Le médecin s'pongeait le fond, appréciant le répit quand il reprit, le fixant de ses prunelles ambrées avec un sérieux qui tranchait sur l'Ivar que la plupart côtoyaient dans l'intimité.
"Est-ce que vous avez vu quelqu'un rôder dans les parages ? Ou avez-vous admis un patient louche ? Quelqu'un qui pourrait avoir un lien quelconque avec un dragonnier, légal ou illégal ?"
"Non, personne, je vous jure Capitaine. On n'a vu personne. Je vous le dirait, je vous le jure. Quant aux admis, et bien, rien qui ne me semble très louche, mais je peux aller vous faire une copie de la liste des admis du jour ?"
"Faites."
Le petit homme sembla soulagé et Ivar, pensif, repéra les toilettes. Bien, il allait avoir besoin d'un peu d'eau. Il se pourrait qu'il ne Voit rien, mais il se devait de tenter le coup. Délaissant la porte et laissant le médecin courir recopier ce qu'il avait à recopier, il gagna la petite pièce et, après un bref coup d’œil pour s'assurer qu'il était seul, remplit l'un des lavabos en faïence d'un fond d'eau, penché sur la vasque, se concentrant peu à peu. Cela ne serait pas aussi efficace que de tenter cela sur les lieux précis du crime mais l'on ne savait jamais...

Une valse. Fergus ? Il dansait avec une femme. De longs cheveux verts... Il secoua la tête. Non, il ne devait pas se laisser distraire. Longuement, il fixa le fond du lavabos, ses mains finissant par se crisper sur le rebord, jusqu'à blanchir ses jointures. Une silhouette, sombre, effrayée. Un décors familier, étrangement connu. Une chambre ? Une enveloppe blanche. La silhouette paniquait, portant les mains à son coeur... Mais il ne la distinguait pas, elle n'était qu'une ombre sans visage aux longs cheveux sans couleur. Mais elle se tourna, comme si...
"Capitaine ? Vous allez bien ?"
Ivar sursauta violemment, et dans un mouvement réflexe, s'arracha du lavabos, un instant désorienté, du sang gouttant légèrement de son nez. Le médecin le regardait, inquiet, ses papiers dans les mains.
"Ca va." Fit-il d'une voix plus rauque, sortant un mouchoir pour s'éponger un peu le nez. Il était en nage. Merde. Il n'avait pas pu voir son visage. "je vais voir si mon lieutenant a terminé. Ha, merci." Dans un état un peu second, sonné par sa vision, il prit le papier, rejoignant la porte de la chambre, espérant trouver Céleste. Il était soudain profondément épuisé.
Revenir en haut Aller en bas
http://lindorm.forum2ouf.com/t981-ivar-les-eaux-tumultueuses-de-nos-amities#16428
Ventus
+ Date d'inscription : 31/08/2014
+ Messages : 294
+ Orbes + Orbes : 120
+ Âge du Personnage : 18 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Rarzamlet
+ Type de Dragon : Air
+ Le Don légué : Illusion Field
Ophelia Laertes
Ophelia Laertes
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitimeDim 19 Oct - 11:56

La porte de la chambre s'ouvrit lentement, laissant passer Celeste qui agissait avec calme et douceur. Elle retira son berêt et laissa ses cheveux se libérer de leur carcan de tissus pour quelques minutes. Tenant le couvre chef entre ses mains elle ne fit pas de grand salut, elle ne se raidit pas en allant directement au but. Pas devant cette femme allongée, les yeux bouffis et cernés... cette femme n'était pas seulement un témoin ou une victime, elle était la mère d'un enfant sauvagement assassiné. Elle n'avait que faire des ronds de jambes militares de Celeste. Cela n'aurait fait que rajouter à son drame. Alors le lieutenant s'avança prudement, relâchant des phéromones aussi appaisant que possible. Montrant qu'elle était une alliée et non une ennemie.

"Madame Lang ?" appella-t-elle d'une voix calme et posée. "Je m'appelle Celeste, j'aurais aimé vous demander quelque chose," fit-elle en s'approchant du lit, s'asseyant aux côtés de la femme qui tourna un regard vide vers elle. Ce ne serait pas facile.

"Mica.... Mica... où est Mica...?" appella la femme d'une voix coassante et fatiguée.

Celeste grimaça un instant mais se ressaisit et prit la main de la mère dans la sienne. "Madame Lang... s'il vous plait... pouvez vous me raconter votre journée d'hier ?" demanda-t-elle calmement, serrant la main dans la sienne.

"Mica... j'étais... avec Mica... je voulais faire des courses mais... il n'arrêtait pas de me demander de s'arrêter,"

"Pourquoi voulait-il s'arrêter ?"

"Je ne sais pas, il tirait..il n'arrêtait pas de tirer sur ma robe..." la femme étouffa un sanglot. "Il voulait des bonbons, puis il voulait des fleurs... il voulait tout... il me dérangeait alors... alors..."

"Il est parti ?" demanda Celeste, son coeur se serrant en écoutant l'histoire de la femme qui peinait à parler.

"Je ne sais pas.... je pense... je l'ai grondé et puis... je l'ai ignoré.... j'ai commencé à discuter et quand je me suis retourné..." la voix de la mère s'étrangla et elle se mit à pleurer, portant ses mains à son visage. "Il n'était plus là ! Il n'était plus là !" elle s'agita et Celeste tenta tant bien que mal de la maîtriser et de l'appaiser. "Mica ! Pourquoi ?! Pourquoi ?!" hurla la pauvre femme.

---

Soupirant et tenant son berêt entre les mains, Celeste sorti de la chambre. Elle avait l'habitude des interrogatoires difficiles, mais cela ne voulait pas dire qu'elle y était insensible. Relevant la tête elle croisa Ivar, un mouchoir contre son nez. Immédiatement elle se précipita vers lui et avança sa main pour se saisir de celle qui tenait le bout de tissus.

"Ivar... est-ce que ça va ?" demanda-t-elle, apercevant quelques gouttes de sang sur le mouchoir blanc. "As tu vu quelque chose ?" s'enquit-elle en se reculant, les quelques papillons qui la suivait s'étant percé dans ses cheveux pour ne plus en bouger comme des décorations capillaires. Tournant la tête vers la chambre son regard s'assombrit. "Je n'ai pas pu tirer grand chose de la mère... mais, l'enfant s'est éloigné de lui-même... visiblement il avait fait des caprices toute la journée..." elle fronça des sourcils.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Au petit matin, les papillons sommeillent encore. Empty
Message Au petit matin, les papillons sommeillent encore. I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Au petit matin, les papillons sommeillent encore.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Au petit matin... Départ.
» Du thé et des papillons.
» Un petit RP
» Un petit peu de RP ?
» Ah! Que le Monde est petit!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Lindorm :: La Taverne du Flood :: Le Grenier de Lindorm :: Les Archives RP :: Rp V2 saison 1-