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Narthan et les Roroas

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MJ/PNJ
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Limlug
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Message Narthan et les Roroas I_icon_minitimeMer 6 Aoû - 9:19

Narthan et les Roroas

Si vous souhaitez incarner un Roroa, il vous faudra connaître ces lignes.

Les Roroas, Fils & Filles du Feu
Les Roroas sont une peuplade semi-nomade établie dans le désert de Firthan, où les Pakeha -les non-Roroas, parfois simplement appelés les Blancs- les ont complètement repoussés après la Déchirure. Initialement premier peuple de Narthan, ils sont un peuple fier et combattif. Les Roroas sont extrêmement grands (en moyenne 1m80 pour les femmes et proches des 2m pour les hommes), le teint sombre, les cheveux entre le blonds et le blanc et le corps souvent très puissant. C'est une nation de guerriers, où la force et la bravoure sont de grandes valeurs. Ils s'habillent de couleurs vives, portent des parures de plumes et d'os. Le rang social chez les Roroas se remarque aux parures de plumes, de plus en plus voyantes à mesure qu'on gravit les échelons.

Il existe quatre castes parmi les Roroa: les Isharii, la classe du Peuple (dirigée le plus souvent par les femmes), les Annunakû (au singulier Annunaki), la caste des Guerriers, les Tammû (au singulier Tammi), la Caste des Prêtre de Tammuz et enfin les Dvapara, la caste des dirigeants, reconnaissables à leurs impressionnantes parures de plumes. Les familles régnantes de la caste des Dvaparas ont d'ailleurs des noms finissant en -dvapara. Chaque caste se croise sans tensions, vivant en harmonie. Les Roroas vénèrent leur dieu unique, Tammuz, l'Homme-Dragon ont ils disent descendre directement; une divinité secondaire est le Feu, idée animiste de la vie: il est célébré dans toutes les fêtes, et on danse souvent autour. Le feu symbolise la vie, la famille, le foyer et la puissance. D'autres dieux sont célébrés selon les tribus mais toute autre religion est rejetée.

Les Roroas sont en général polygames, mais rarement plus que bigames. Les mariages sont un évènement important de leur vie, et toujours source de réjouissances gargantuesques où Tammuz et le Feu sont loués; on y sacrifie en général un cheval, ou un chameau. Les Roroas se nourrissent le plus souvent de viandes et de fruits, ainsi que d'un breuvage à base de lait et de sang mêlé. La consommation de chair humaine est devenu un délit puni de mort par les Dvapara depuis leur premier exil.

Actuellement, les Roroa sont scindés en six tribus :

- Les Bepetvapata-Te-Roroa, alliés à l'armée des Territoire, menée par la reine Hattusha Bepetvapata-Te-Roroa, fille de l'ancien roi Enkidu. Ils sont farouchement opposés au génocide des Pakeha et la reconquête sauvage de leur pays, mais pour obtenir Narthan par d'autre moyen, plus pacifiques. Ils veulent vivre avec les Pakeha, mais à la tête de Nathan, comme jadis avant que les Blancs ne les destituent.

- Les Anudvapara-Te-Varua, faction modérée contre le génocide des Pakeha, mais opposée à la reine Hattusha car considérant son alliance avec l'armée territoriale comme déloyale. Ils s'opposent également aux Wyrms du pays et observent à la lettre la religion de Tammuz, produisant le plus grand nombre de Tammû, les prêtres Roroas.

- Les Ngadvapara-Te-Kaipara, partisans de la reconquête de Narthan et d'un génocide sur les Non-Roroa, opposés aux deux autres tribus, opposé à tout non-Roroa, Wyrms, habitants du Territoire, militaires ou autre. Ils furent jadis cannibales durant les combats (ils dévoraient le cœur de leurs adversaires pour absorber leur force) mais cette pratique fut interdite depuis la fin de la Déchirure.

- Les Aodvapara-Te-Umaga, une tribu opposée au génocide Pakeha et soutenant la reine mais disposant de peu de membres. On les surnomme également "le peuple bleu" car ils vivent proches du littoral sud de Narthan et ils disposent d'une image de culte supplémentaire en Matuku-tangotango, le Grand Requin, fils des Océans, symbolisant pour eux l'esprit combattif des guerriers, le prédateur ultime et la force brute. La Mer quant à elle représente la Première Mère et le Ciel, le Premier Père.

- Les Ratadvapara-Te-Rotorua, une tribu mineure soutenant les Ngadvapara-Te-Kaipara vivant non loin des Monts Cendrés. Les Te-Rotorua sont de farouches guerriers issus de plusieurs autres tribus disparues pendant les guerres récentes et s'étant rejoins en une seule tribu qui méprise les Pakehas et fait fort de faire regretter les incursions dans leur territoire par ces derniers. Ils entretiennent une puissante rancune envers les Blancs.

- Les Papadvapara-Te-Arawa, une tribu favorable aux Pakehas vivant en plein désert et servant souvent de guides à ceux qui désirent le passer. Ils se disent capables de parler au vent et de comprendre comment se déplacer dans Firthan grâce à ses murmures.

On peut également cité un cas à part que les Roroas surnomment les "Hine-nui-te-pō", ou "Enfants de la grande Dame de la Nuit. Ils sont les parias de leur peuple, rejetés de leur tribu pur des raisons diverses et variés, condamné à l'exil. De nombreux affronts conduisent à devenir un paria mais ils diffèrent selon les tribus.

Tammuz, l'Homme-Dragon
Il y a plus de deux milles ans, selon une légende très ancienne, un être unique naquit dans les sables du désert de Firthan, né du sable soufflé par le vent: Tammuz, l'homme-dragon. Ni un humain, ni un dragon, il parcouru le désert et rencontra les Huminas -les Humains- dont il aimât les Filles. De ces unions naquirent les Premiers Enfants de Dragons. Les Fils et les Filles du Feu; l'ont dit que les Roroa, nomades du désert, sont les descendants de ces Fils et Filles du Feu; c'est du moins ce que dit une très vieille légende Roroa, que les Pakehas prennent de haut. Tout les Roroa vénèrent leur ancêtre: le dieu Tammuz, mi-dragon, mi-homme: du sang de dragon coulerait dans les veines de chaque Roroa, selon l'idée populaire.

Tammuz est dépeint comme un être humanoïde aux caractéristiques reptiliennes, muni de quatre bras le plus souvent armés, et d'une longue queue préhensile; on le dit terrible: il est le dieu de la Guerre et de la Force, n'acceptant pas les faibles, se nourrissant exclusivement du sang de ses ennemis, dévorant parfois leurs cœurs.

Seuls les Roroas vénèrent Tammuz, de manière différente pour chaque tribu. Les anciens rites exigeaient des offrandes de fruits et de viandes, ainsi que -suprême offrande- celui d'un adversaire capturé, tombé au combat. La religion de Tamuz glorifie les exploits martiaux, le courage et la force. Certains Roroa pensaient que dévorer le coeur de leurs ennemis leur permettaient d’acquérir leurs forces et leur bravoure, mais cette idée s'est perdue après la Déchirure. Consommer des reptiles leur est strictement interdit et lorsqu'on veut se débarrasser de quelque chose, la religion est formelle: il faut le brûler. Les enterrements se passent de cette manière: on brûle le mort pour le renvoyer dans le désert. Si cela n'est pas fait, on dit que son fantôme reste sur le champ de bataille.

Les autres dieux Roroas
En plus de Tammuz et du Feu, les Roroas ont quelques autres dieux. On peut citer les plus importants d'entre eux, à savoir Ranginui et Papatuanuku (surnommé Rangi et Papa), le Couple Primordial: le Père Ciel et la Mère Océan qui reposent ensemble, étroitement unis. Ils ont beaucoup d'enfants, contraints de vivre dans l'étroitesse de l'obscurité qui les sépare. Selon les Roroas, le monde serait né des amours du Ciel et de la Mer.

Matuku-tangotango, le Grand Requin, est un esprit vénéré principalement dans la tribu Aodvapara-Te-Umaga comme l'incarnation de la Force et de l'esprit combattif, roi de tous les prédateurs. Il dort dans la mer et se réveille lorsque la mer se déchaine. Lorsqu'il est bien disposé, comme disent les Te-Umaga, Makutu-tangotango offre des pêches miraculeuses. S'il est contrit, il déchaine la mer en de terribles tsunamis.

On parle aussi avec crainte de Hine-nui-te-uira, la Grande Dame de la Nuit, première fille de Rangi et Papa. Déesse de la nuit et de la mort, elle juge les guerriers sur leurs œuvres passés. Cette déesse est représentée constamment entourée de Rhipidure à collier, un oiseau sensé porter les âmes des morts. Elle est la maitresse de tous les secrets de la terre et les Roroas la vénèrent certes moins que Tammuz, mais ont le plus grand respect pour elle. Elle est également la protectrice des Hine-nui-te-pō, les parias Roroas.

Enfin, il existe une légende parlant de Kupe, l'Homme Errant. C'est un personnage légendaire dont les origines remontent à la création de Narthan et qui ne peut pas perdre la vie, car il a perdu la mort : il erre donc dans le monde entier et apparaît de temps en temps.

Trois concepts importants: le Hoa, l'Inannu et le Radu
Les Roroas sont un peuple de traditions, fier et plus rigide qu'il n'y parait pour lequel les liens amicaux et amoureux revêtent une valeur toute particulière. Il existe ainsi trois termes du quotidien que le Peuple du désert n'utilise pas à tort et à travers: Hoa, Inannu et Radu.

- Hoa, signifiant "ami" en Roroa, est un concept proche du frère de cœur. Le Hoa est uen personne choisi par un Roroa pour devenir son meilleur ami mais aussi son compagnon, celui qui surveille ses arrières et s'occupera de ses proches s'il meurt. Un Roroa a souvent une confiance aveugle en son hoa puisqu'il est pour lui une sorte d'ami au delà de la vie et de la mort. Les légendes et chansons parlent souvent d'épiques bataille de héros et de leur hoas. Les hoas sont souvent nommés à vie et retirer ce titre équivaut à une insulte pour beaucoup, voir à une trahison mortelle pour certaines tribu comme les Bepetdvapara-Te-Roroa qui donnent énormément d'importance à la parole donnée.

- "Inannu" pour les hommes et "Inanna" pour les femmes, signifiant "bien aimé(e)" est le terme que les Roroas utilisent pour désigner l'élu(e) de leur cœur. On nomme quelqu'un Inannu pour lui montrer combien nos sentiments pour lui ou elle sont puissants et sans faille: les Roroas étant polygames, l'amour est pourtant une donnée rarement frivole pour eux. Étrangement malgré ces unions multiples, il n'est possible de nommer qu'un seul Inannu. Il n'est pas nécessaire non plus que l'Inannu soit l'époux ou l'épouse du Roroa, pouvant être quelqu'un d'autre et peut-être du sexe opposé comme du même sexe. L’amour n'a pas besoin d'être partagé: on nomme Inannu celui ou celle qu'on aime peu importe si les sentiments sont partagés. Un Roroa a le devoir moral de protéger celui ou celle qu'il a nommé son Inannu jusqu'à la mort.

- "Radu", signifiant "Feu tout proche" est le terme que les Roroas utilisent pour parler de leur rivaux dans la tribu. Le peuple cherche souvent des rivalités positive, adepte de la compétition pour s'émuler en combat ou tout autre domaine. Il pourrait s'agir d'une sorte de "Némésis" comme on dirait en Pakeha, avec un intérêt de progrès.

En plus de ces trois concepts particuliers, le vocabulaire Roroa s'enrichit de quelques notions spécifiques à son mode de vie tels que:

Shamshu (Shamshu Inanna au féminin) : Terme honorifique, signifiant "Soleil bien-aimé des cieux", donné par les Tammi pour un roi ou une reine. Le rituel d'intronisation se fait en grandes pompes toute la nuit où de grands feux de joie sont érigés pour faire danser le futur monarque sur des braises accompagnés de Tammi pour le bénir par Tammuz et le Feu. Aux aurores, au pied des Cracheurs, un animal est sacrifié. On récolte le sang pour le partager avec toute la tribu et on brûle le sacrifice pour le donner au Feu et à Tammuz. Si une éruption a lieu au moment du sacrifice, c'est un signe de règne prospère à venir.
Shamshu/Shamshu Inanna, texte écrit par Riheb

Tuakana : signifie "frère" en Roroa. Sœur se dit "Tuahine". "Tipuna" signifie mère et "Tipuni" père.


Crédits © Hattusha Bepetdvapara)


Dernière édition par Limlug le Sam 18 Oct - 12:28, édité 22 fois
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Message Narthan et les Roroas I_icon_minitimeJeu 7 Aoû - 10:07

La Situation des Roroas sur Narthan
L'histoire du pays du Feu se divise entre deux ethnies: les Roroa et les Pakeha. Dans les premiers âges, les Enfants de Tammuz furent largement majoritaires, entretenant des rapports neutres avec les Blancs, les Pakeha. Cependant les Roroas subirent une colonisation et un génocide sauvage de la part des autres Narths en raison de leurs pratiques religieuses incluant des sacrifices humains. Certains Roroas, de la tribu des Ngadvapara-Te-Kaipara, étaient également cannibales pour des raisons mystiques.

Considérés comme des sauvages et des monstres, les Roroas entrèrent en guerre avec les Blancs avec lesquels ils n'avaient à la base aucun litige particulier: la guerre dura plus de vingt ans et il en résultat l'exil des Enfants du Feu dans le désert de Firthan, où ils s'organisèrent en six tribus qui écumèrent le désert. Pourtant les différentes tribus restaient très indépendantes, et essuyèrent nombres de petites guerres civiles, de sorte qu'on dit souvent que les Roroas furent toujours en guerre. De là reçurent-ils leur réputation d’implacables guerriers, qui ne connaissent pas la paix.

Se réclamant posséder du sang de dragons, les Roroas furent les seuls Humains à se ranger de l'autre côté durant la Déchirure, devenant les ennemis mortels de tout autre Humain, sortant de leur désert pour suivre la guerre du côté des dragons, et chercher vengeance pour leur génocide d'il y a plusieurs siècles; ils furent encore une fois repoussés dans le désert, obligés d'accepter les termes de la trêve choisie.

Les siècles passèrent et les vieilles rancœurs disparurent peu à peu, les Roroas acceptant de refaire du commerce avec les Blancs. Un jour, un Roroa du nom d'Enkidu Bepetvapata-Te-Roroa décida de rallier toutes les tribus en une seule. Il commença par épouser la princesse Bêlit Anudvapara-Te-Varua, la fille de son ancien pire ennemi. Par ce mariage, Enkidu scella une grande alliance. Il rallia les autres tribus par la force, durant une guerre qui dura une dizaine d'années. Cette paix ne dura pourtant qu'une vingtaine d'années...


En 1563
Avec la déclaration de guerre aux Wyrms, deux tribus profitent du chaos général pour se rebeller contre le roi Enkidu, l'assassinant car il était favorable à une entente avec les Pakehas et les "étrangers". Les alliances forgées éclatèrent et une nouvelle guerre civile prit le peuple du Feu à la gorge, annihilant purement et simplement deux des tribus secondaires. D'autres s'allièrent ensembles, de sorte à ne former plus que trois partis. Firthan devint un véritable champ de bataille et certains Roroas prônent même une politique de "reconquête de Narthan"...


Situation Actuelle
La reine Hattusha Zababa Bepetvapara-Te-Roroa, fille du roi Enkidu, dirigeait les forces sympathisantes avec les Pakeha, désireuse de ressouder les Roroas et faire perdurer ainsi les idées de son père et les alliances de paix qu'il tentait de forger. Elle s'opposa avec sa tribu, dont elle avait prit la tête par la force, aux Ngadvapara-Te-Kaipara, partisans d'un génocide sur les Pakeha et de la reconquête de Narthan. La reine Hattusha s'était alliée avec l'armée des Territoires, ce qui a provoqué la colère de la tribu des Anudvapara-Te-Varua, auparavant neutres, et qui a généralisé le conflit.

Pour autant, personne ne s'est allié avec les Wyrms : c'est un conflit ethniques alimenté de vieilles rancœurs xénophobes. La guerre cruelle des Roroas se moquent des revendications des Wyrms. Cela ne cessera que lorsque Narthan sera soit à feu et à sang, ou redonné à son peuple, d'origine. Cependant, même si elle combattait les partisans du génocide sur les Pakehas, la reine Hattusha a exprimé son vœu de voir Narthan revenir aux Roroas, ne reconnaissant pas l'autorité du Gouverneur, ce qui provoqua quelques tensions avec l'armée territoriale, malgré leur but commun de faire cesser la guerre.

Portée disparue durant la guerre contre les wyrms, Hattusha n'était pas là pour calmer les ardeurs des tribus Roroas dont l'alliance vole en éclat, rendant les guerriers plus dangereux que jamais. Narthan n'est plus la nation soudée et forte qu'elle était autrefois, le gouverneur devant faire face à de nombreux attentats un peu partout, surtout près du désert de Firthan. Elle réapparait auprès de son peuple en automne 1568, décidée à unifier pour de bon les tribus par un Traité en cours de rédaction, s’entourant d'un parlement et proposant l'insertion dans les institutions politiques Narths avant une réelle prise de pouvoir directe.


Dernière édition par Limlug le Sam 18 Oct - 12:30, édité 3 fois
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Message Narthan et les Roroas I_icon_minitimeSam 18 Oct - 12:24

La monarchie Roroa


La monarchie Roroa, ou Kingitanga (Esprit de la Flamme) est une bien étrange chose pour les autres peuples du monde car elle fonctionne complètement différemment du système de gouvernance des pays actuels et ne s'inscrit dans aucun des gouvernements. Le Kingitanga n'obéit effectivement qu'à lui seul et n'estime que sa propre autorité, royauté indépendante de Narthan. Se proclamant aussi vieux que la création de Narthan, aussi ancien que les sables du désert, le Kingitanga régnait autrefois sur Narthan avant la colonisation Narth et la Déchirure: il perdit sa suprématie sur le pays lorsque les Pakehas Narths repoussèrent les Roroas dans le désert de Firthan suite à la guerre. Le Kingitanga est par la suite devenu un mouvement pan-tribal et national doté d'une autonomie propre, suffisamment puissant pour résister aux pressions Pakehas.

Le Traité de Damkina fut signé après la Déchirure, faisant de Narthan une colonie libre de Keven, peut être considéré comme l'acte de fondation de Narthan en tant que nation. Ce traité et l'interprétation qui peut être faite des mots forgés dans sa version en Roroa occupent encore une place importante dans la politique Narth moderne et reste l'objet de vives controverses... notamment sur le fait que le traité n'assure pas les même droits au sujets Naths et Roroas, faisant du peuple du Feu une minorité ethnique isolée des Narths sans pouvoir politique.

Le fonctionnement du Kingitanga n'a rien de dynastique: devient le roi celui qui prouve sa valeur aux yeux de son peuple ou prend le pouvoir par la force. Il est autorisé de provoquer l'actuel roi en duel pour revendiquer sa place, hors temps de guerre. Cependant cette règle a toujours été pernicieuse: c'est le roi lui-même qui établi si oui ou non le peuple est en tant de guerre et certains souverains n'ont pas hésité à utiliser cette astuce pour garder le pouvoir. L'ancien roi peut également désigner un héritier, mais il est rare qu'ils 'agisse de ses propres enfants: le sang n'a aucun mérite pour les Roroas qui se basent sur les actes plus que les paroles. Ainsi, chaque tribu a la possibilité de prendre le pouvoir: c'est l’apparente simplicité du droit à la succession et cette liberté de revendiquer le pouvoir qui fut la source des incessantes guerres tribales qui secouèrent le peuple du Feu tout au long de son histoire.

Actuellement, celle qui règne sur les Roroas est la reine Hattusha Zababa de la tribu Bepetdvapara Te-Roroa, succédant à son père Enkidu Zabubu. Son objectif est de créer une Déclaration d'Indépendance des "Tribus Unies" en revenant sur la signature du Traité de Damkina, le refusant en bloc. Elle est pourtant pour une normalisation des relations avec les Pahekas mais demande la réhabilitation du peuple Roroa comme premier peuple de Narthan, peuple visible et non plus minorité, et puissance politique. Sa priorité est l'intégration du peuple Roroa aux institutions politiques Narths. En 1568, la reine se dote du Kauhanganui (Tribu de la Sagesse), le parlement du Kingitanga; ses membres furent nommés par les autorités des tribus constituantes du Kingitanga, et servent d'intermédiaire entre la reine et ses sujets.

L'Amurru (nom qu'on donne en Roroa pour désigner la fumée issue du feu) est la cour dont se dote le souverain Roroa. Quelque soit sa tribu, chacun est libre de rejoindre l'Amurru, même les Pakehas. Mais comme tout concept Roroa, l'intégration à la cour royale demande des épreuves: celui qui prouve au rois a valeur au combat ou en amitié et sa fidélité la plus sincère peut intégrer la cour. Le souverain peut également choisir des membres qu'il veut honorer, son hoa, ses compagnes ou compagnons. Certains rois Roroas avaient également des favorites ou des amants dans leur Amurru, qu'ils ne cachaient pas. La famille directe fait d'office partie de la cour royale, comme on s'en doute. La reine Hattusha tout comme jadis son père tend à s'entourer de Tammû, les prêtres de la religion de Tammuz, mettant les Dvaparas un peu de côté ce qui créer un peu de tension au sein de l'Amurru actuel. L'Amurru a le devoir d'accompagner le souverain durant ses déplacements officiels, de s'occuper de sa sécurité et de son bien-être, garant de l'image du peuple Roroa partout où se rend le monarque.
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