Dragon dans le Labyrinthe [Groupe 2]

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Dragon dans le Labyrinthe [Groupe 2]

Bienvenue dans le Labyrinthe de Kalithëa !

Première chose à faire, lire ce topic important : Event Flash : Dragon dans le Labyrinthe, Part 1.

Sachez avant toute chose que ce labyrinthe n'en était pas un. Avant que le pouvoir se développe sur cette contrée, Kalithëa était une plaine sans cesse parcourue par la brise qui rapportait milles odeurs des forêts environnantes. Une plaine que les habitants du Territoire empruntaient pour se rendre à Orëa, la capitale de la nation Keven.

Mais depuis peu, des remparts en pierre solides et quasiment infranchissables se sont élevés. Des gens ont essayé d'y entrer, des dragonniers et leurs alliés ont bien tenté de survoler l'endroit mais une très forte magie les en empêchait. Comme si elle attendait quelque chose de spécial... Ou quelqu'un.

La rumeur court très rapidement un peu partout, à la manière d'un torchon qui brûle. Les paroles vous ont tous atteint... Certains d'entre vous auraient pu ne pas écouter les mots, mais une fois qu'ils sont entrés dans vos esprits, impossible pour vous de ne pas passer à côté de la tentation d'aller y jeter un coup d'oeil... Mais juste un ! Comme si quelque chose vous poussait intimement à vous rendre à Keven, sans même savoir pourquoi...

Et alors que vous vous apprêtiez à vous y rendre de votre propre chef, ou que vous ayez décidé finalement que ça n'en valait pas la peine, un courant d'air vous traverse de part en part... Et pouf ! Vous voilà subitement debout, devant les murs qui n'avaient pour le moment que fait travailler votre imagination ! Vous pouvez sentir quelque chose venant de ces murs mais vous n'arrivez pas à mettre le doigt dessus tellement la sensation vous est étrangère...

La magie des lieux vous manipule, assurément. Que pensez-vous trouver à Kalithëa ? Je vais vous le dire...

Peu importe comment, peu importe avec qui, vous vous trouvez donc devant un des murs immenses en pierre. Vous pouvez ne pas vous trouver devant le même mur, vous pouvez décider de faire cavalier seul, rien ne vous retient...

Vous aurez beau tenter de le détruire, toutes vos attaques et celles de vos dragons seront absorbées par une substance invisible qui a l'air d'entourer le labyrinthe... Mais alors que vous vous approchez de votre pan de mur, une inscription apparaît devant vous, comme si elle vous attendait...

Le message s'est effacé...

Une forme ronde apparaît sous les écritures fines et déliées, telle une lune qui diffuse une douce lueur en plein jour. Cette forme vous appelle, déclenche en vous un frisson que vous n'arrivez pas à identifier, et pourtant, vous vous dites que juste en appuyant dessus...

Début de l'Event

Les murs sont indestructibles, insurvolables à dos de dragon. C'est tout ce que vous avez à savoir pour le moment.

Bonne chance à tous !

Cela faisait plusieurs jours, maintenant, que Tanaris semblait anxieux : en proie à une forte gêne. Une influence, étrange et néfaste, semblait le rendre plus irascible que jamais avec tout autre que moi. Je ne comprenais plus son comportement, et lorsque j’essayais d’éclaircir les choses avec lui sur le sujet, il se contentait de grogner et de se renfrogner, en me disant que je n’étais qu’un stupide deux-pattes.
Néanmoins, un soir où je me rendis chez Milos pour l’aider sur une grosse commande alors qu’il s’était fait un léger tour de dos, je vins à apprendre via des racontars une étrange nouvelle. La plaine Kalithëa ne serait plus réellement une plaine, mais elle abriterait désormais un immense labyrinthe selon les dires.

Trouvant cela complètement fou, je me suis occupé de mon travail avant de rentrer. Mais je ne voulais pas aller de suite rejoindre ma femme, qui passait probablement du temps avec ses amies ou cette tête brûlée de dragueur de Natoryu.
C’est la raison pour laquelle je me retrouvais au nichoir à raconter ma journée à un Tanaris un peu sur les nerfs…mais tranquille depuis que je l’avais menacé de le faire dormir entouré de souris. Lui racontant ces bêtises au sujet du labyrinthe, il me questionna étrangement sur la durée de cette rumeur. Au fil des questions et de la discussion, je me sentais comme attiré par cette rumeur, cet endroit loufoque et impossible…Mais ma raison me dicter que tout n’était qu’idiotie et racontar de taverne.

« Tanaris…ce n’est pas car tu ressens quelque chose d’anormal que cette histoire est vrai voyons.
- Arthur…je t’apprécie comme deux-pattes, mais là : c’est une trop grosse coïncidence ! Cette rumeur perdure depuis autant de temps que ce qui commence à me taper sur les nerfs !
- Tu ne vas quand même pas croire que… »

Je ne pus finir ma phrase qu’un étrange vent s’empara de moi. Un frisson me parcourut, et je ne me rendis à peine compte d’avoir fermer les yeux que je les rouvrais…sur un mur qui n’étais pas là, un Tanaris qui était à côté de moi et non devant moi.
Clignant des yeux à deux-trois reprises, je lâchais un simple « humpf » au commentaire élaboré de Tanaris :

« Je ne dirais pas que je t’avais dit que cette histoire de labyrinthe n’était peut-être pas idiote Arthur…mais, je te l’avais dit ! »

Je m’étais approché de cette parcelle de mur, mais les mots complètements stupides de ma bestiole favorite m’avaient poussé à le détailler lui, en haussant un sourcil.

« Je ne noterai pas ton absence de logique dans tes formulations mon ami…En tout cas, essayons de survoler ces murs tu veux ? »

Je ne fit pas attention au fait qu’il semblait faire rouler ses yeux dans leurs orbites…que je montais sur lui, avec l’habitude gagné en trois ans d’entraînement…Mais nous ne pûmes pas le moins du monde passer ses murs !
Une fois de retour à terre, au même point, mon regard fut attiré par un texte. Je sentais l’irrésistible envie de caresser cette lune…et je le fis alors même que Tana’ m’invectivait :

« Tu ne vas pas… ! »

Trop tard, mes doigts touchait la surface étrange de ce mur…

- Quand est ce qu'on rentre ?

Nahel n'était pas du genre impatient mais cet endroit lui donnait la chair de poule. Ces marécages étaient vraiment nauséabonds et l'idée de devoir y plonger peut être à un moment donné rendait le pauvre Wyrm nauséeux. Ondine rampait dans ces lieux sinistres comme une louve ayant reniflé sa proie. Elle leva seulement la tête pour jeter un regard noir à son allié.

- Ca suffit Nahel, arrête de faire ta chochotte. Je t'ai dit que je ne retournerais pas en mission tant que je n'aurais pas éclairci ce mystère.

- Mais ça fait six jours qu'on tourne dans ces marais immondes et on a un rapport à faire pour Philip je te rappelle.

La Dragonne s'arrêta pour se pencher au dessus de son Dragonnier, bien décidée à le faire plier une bonne fois pour toute.

- Et qu'est ce qui est plus important pour toi ? Philip ou moi ?

- …..

Le jeune homme ne répondit pas mais il savait à quel jeu malsain Ondine voulait jouer. Elle savait très bien que pour rien au monde il ne se séparerait d'elle et que sa volonté prévalait celle des autres. Il en avait toujours été ainsi. Assis sur le long corps de sa Dragonne, Nahel croisa les jambes et les bras, comme un enfant que l'on aurait privé de dessert. Son visage s'était renfermé et il n'attendait qu'une chose : que la lubie d'Ondine cesse le plus vite possible. Depuis que ses sens s'étaient émoustillés et qu'une drôle de rumeur courrait sur l'apparition soudaine d'un on-ne-savait-quoi sur les Terres des Keviis, l'alliée du Lostreg n'arrivait plus à fermer l'oeil ni à penser à autre chose. Il FALLAIT qu'elle aille voir ce mystère de ses propres yeux, n'en déplaise à son humain de compagnon.

Le temps était vraiment long et Nahel s'ennuyait fortement au milieu de toute cette puanteur sans fin. Mais un courant d'air frais lui surgit au visage, une bourrasque tellement puissante qu'elle semblait le traverser, lui glacer le sang à l'intérieur même des veines. Le Wyrm en frissonna et ferma même les yeux sous cette sensation désagréable.

Lorsqu'il les rouvrit, tout le paysage avait changé. Il n'était plus sur Ondine mais devant elle, face à un mur si haut qu'on ne pouvait y voir la fin. Le Lostreg resta bouche bée quelques instants. Ce n'était pas logique. Comment était-il arrivé là ?

- Ondine... je crois qu'il y'a un truc pas clair i-...

- Mais tais-toi donc Fils ! Tu ne vois pas que j'essaie de trouver une faille à cet obstacle !

Nahel se retourna et effectivement, de presque toute sa longueur, la Dragonne s'était dressée pour tenter de voir par dessus ce drôle de mur. Imaginez un peu un long serpent de plus de 18 mètres se mesurer à une muraille toute aussi élevée... Le garçon ne pouvait distinguer que les couleurs lumineuses de ses voiles de tête et de sa crête.

Et quelque chose sembla apparaître devant le jeune homme, une inscription se gravant directement sur la pierre dans une écriture italique très particulière... Et cette énorme lune qui émet une aussi douce lumière que les écailles d'Ondine. Immédiatement attiré par cet halo, le jeune Nahel ne peut pas résister et quand bien même la voix de sa Dragonne lui hurlait de ne pas s'en approcher...

Trop tard ! Le bout des doigts du Wyrm avait caressé ce rond phosphorescent et encore une fois. Tout avait changé. Il ne savait plus où il était, plus vraiment ce qu'il faisait mais une chose était sûre, il n'était pas seul.... Une chevelure flamboyante semble briller dans cet endroit sombre mais avant même que Nahel ne puisse faire un pas, le corps d'Ondine s'était enroulée autour du jeune homme, le protégeant peut être contre sa volonté, mais, il fallait au moins ça.

- Qui es-tu, Humain... ? Et dis à ton compagnon d'arrêter de se cacher, je peux le sentir à trois kilomètres.

Toujours très agréable cette Ondine avec les étrangers mais ce qui l'inquiétait n'était pas tellement le gringalet devant elle mais bien l'aura électrique qui enveloppait la pièce … salle … Arène … Elle ne savait pas non plus où est ce que son stupide Dragonnier les avait transporté.

Mes doigts effleurèrent à peine ce qui ressemblait à une lune, que déjà, le décor changeait. Je ne pouvais pas spécialement détailler et voir où nous étions réellement…encore abasourdit par le brusque changement. Tanaris, qui devait avoir été coupé dans sa phrase, la termina sur le champs, l’air incertain :

« …toucher cette marque. Et bien si, tu l’as fait : bravo Arthur !
- Roh, tu ne vas pas te plaindre alors que jusqu’ici, c’était toi qui insistais pour fouiner Tanaris. »

Et voilà, monsieur à décider de bouder ! Je pensais observer les alentours, détailler le genre d’endroits où nous avions atterrit…mais une soudaine apparition me stoppa. Mon sourcil droit se souleva, alors que je pouvais voir un autre humain et…une imposante dragonne.
Les mots vinrent, et à leur entente, Tanaris fut devant moi, grognant et menaçant :

« Je ne me cache pas…et ne l’approche pas. »

Ooook…On va avancer loin comme ça !
Posant ma main sur un flan écaillé de mon dragon, je m’avançais de façon à ne plus être caché par lui. Mon regard était serein, alors que j’ordonnais à Tanaris de se calmer via notre lien mental. Il cessa de grogner, et pris une posture défensive, moins menaçante.

« Excusez Tanaris, il a le sentiment protecteur…Néanmoins, il est d’usage de se présenter avant d’ordonner quoique se soit, non ? Enfin…j’imagine que, comme nous, vous êtes arrivé ici sans comprendre grand-chose. Quoique, vous savez peut-être ce qui nous attends… »

La nature de l’endroit est étrange…en tout cas, je voyais en cet humain et sa dragonne, de potentiels alliés plutôt que des ennemis. Qui sait où nous sommes réellement ?

« Je me nomme Arthur, et voici mon allié : Tanaris. Et vous ? »

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En touchant la lune, vous avez été téléporté dans une immense salle carrée avec une seule entrée qui donne sur deux passages : un à droite et un à gauche.

La salle est immense mais vide, à l'exception d'une petite pierre de forme octogonale, pas plus grosse qu'un poing et qui se trouve par terre, près de la sortie. Elle émet une petite lueur et vous pouvez y sentir la magie s'en échapper...

Éléments Hrp

Aldo vous a rejoint avec Azula.

Le Wyrm se dégagea de l'emprise de sa Dragonne pour voir ces étrangers qui avaient débarqués en même temps qu'eux dans cette grande salle vide et noire. Les cheveux flamboyants appartenaient à un jeune homme qui se dit prénommé Arthur. La fière bête à ses côté s'appelait Tanaris et comme Ondine l'avait si rapidement décelé, il s'agissait d'un Dragon de Foudre. Nahel s'avança d'un pas tandis que son alliée s'enroulait sur elle-même, tel un ressort, histoire de pouvoir contrôler sa longueur avantageuse quand elle le désirait. Après tout, contrairement à son congénère, elle ne possédait ni aile, ni patte, seul son corps immense lui servait d'arme. Elle restait farouche, ses grands yeux bleus sans pupille surveillant attentivement les faits et gestes des nouveaux arrivants.

- Nahel, et voilà Ondine.

Le Lostreg n'était pas très prolixe, comme à son habitude. Il avait simplement désigné d'un geste sa Dragonne qui respirait lourdement. Puis il leva le regard pour observer un peu ce nouvel environnement qui n'avait strictement rien à voir avec les marécages boueux et puants d'il y a quelques minutes.

- Mais où est ce qu'on est tombé ….

Plus une pensée dite à voix haute qu'une question. Nahel se gratta la tête tentant de chercher une réponse à son interrogation. Il essayait de se souvenir de tout ce qu'ils avaient traversé avant d'arriver ici, dans cette salle. Mais plus il réfléchissait, moins il comprenait. Puis ses yeux se rivèrent vers derrière la créature qui s'appelait Tanaris et sans même faire attention, il s'était déplacé jusque là. Ondine n'aimait pas que son humain se meuve avec autant d'insouciance surtout en présence de personnes inconnues mais ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'elle le mettait en garde. Ce petit aurait sa peau, il était tellement imprévisible.

- Regardez, là …

Au fond de la salle, on pouvait apercevoir une faible luminosité, cela devait probablement être la sortie.

* Je vais jeter un œil *

Nahel avait parlé uniquement à Ondine, s'adressant à elle grâce à son canal télépathique. Il accéléra le pas, presque en trottinant pour voir où menait cette lumière. Déception totale. Cela ne menait à rien, si ce n'était deux passages. Un à droite, l'autre à gauche. Le Lostreg se gratta de nouveau la tête.

- Par où on est arrivé … Et quel chemin on prend ?

Le jeune Wyrm tourna le visage en direction d'Arthur et lui cria juste quelques mots.

- Je crois qu'il y a une sortie par là.

Ondine, restait en arrière pour surveiller les deux étrangers soupira. Mais alors qu'elle pensait que seul son humain avait trouvé quelque chose dans cette pièce, son regard se posa sur une drôle de pierre qui émettait de la lumière, comme elle. Elle rampa silencieusement jusqu'à arriver à sa portée mais ne désira pas y toucher.

- Cette chose est magique, j'en suis sûre, mais ça ne me dit rien qui vaille....

°° Je ne peux pas le survoler, ma soeur. Quelque chose m'en empêche°°

Liatris ne répondit pas immédiatement à la remarque mentale de Léthé, contemplant les murs extérieurs de l'étrange construction. Léthé vira sur la gauche, frôlant la cimes des arbres de son long corps serpentin, avant de se poser dans la clairière, près des murs.

"Les villageois étaient terrifiés." Fit Liatris en sautant à terre. "Pas étonnant. C'est magique, tu crois ?"
"C'est tellement énorme que cela ne peut qu'être magique. Les murs ne poussent pas du sol en si peu de temps et sans signe avant-coureur."
"Helleborus niger... Il y en a beaucoup trop.... Et nous n'en trouvons normalement pas ici..."
La dragonne hocha de son énorme tête tout en suivant de ses cinq yeux - elle était borgne du sixième - la direction que désigna Liatris.
Tout cela ne lui disait rien qui vaille.
"Mais nous devons essayer de tirer cela au clair." Fit la jeune femme comme si elle avait lu les pensées de son alliée, en repoussant son capuchon brun de son front, libérant ses cheveux longs, proprement nattés. "Les villageois n'osent plus passer par ici, ils disent que les lieux sont maudis... Mais c'est le chemin le plus rapide pour eux et le plus sûr."
"...Trois caravanes marchandes qui sont victimes de bandits..."
"... Nous devons donc faire quelque chose."
"Si nous le pouvons." Termina Léthé en rampant lourdement sur la terre meuble, laissant dans son sillage un sillon de terre, l'herbe s'accrochant par endroit par touffes à ses écailles sombres.

Liatris s'avança sans renchérir, étudiant les étranges symboles de ce mur imposant, promenant ses doigts sur la pierre, pensive....

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Éléments Rp

Liatris et Léthée rejoignent donc Arthur, Tanaris, Nahel, Ondine, Aldo et Azula.

Liatris, tu as pu sentir un courant d'air, différent de ce vent que tu connais si bien en temps normal. Tu peux voir la grande pièce dans laquelle vous êtes tous les huit, la sortie qui donne sur un long couloir perpendiculaire, et la petite pierre octogonale qui luit doucement mais qui dégage une aura étrange, un peu comme le courant qui vous a tous traversé au moment où vous avez touché le symbole de la lune.

A peine la dragonne avait-elle décollé du sol, qu'Aldo sut que quelque chose ne tournerait pas rond... comme un pressentiment. Cet endroit n'était pas "normal", une magie étrange régnait ici, il ne pouvait donc pas s'agir d'une simple sortie...

Et au moment où il se disait qu'il était en train de virer parano, il sentit comme si lui et Azula traversait un voile ténu, et une frisson lui parcourir l'échine.

-Aldo ! Il s'est passé quelque chose.

Indubitablement, puisqu'ils étaient revenus dans la première salle où ils avaient pénétré la première fois après avoir touché la lune sur le mur... Sauf qu'il n'était plus ni avec Luka, ni avec ce mystérieux Ryan, mais il avait en face de lui Arthur, un précieux ami, mais qui aurait dû se trouver à Lindorm en compagnie de sa femme, et d'un autre jeune homme qui se présenta en tant que Nahel, et qui présenta sa dragonne. Lassé des rpésentation, Aldo inclina simplement la tête, en silence et lança un regard étonné à Arthur, sans broncher.

Le dénommé Nahel décida d'aller voir vers les différentes sorties qui leur était de nouveau proposées. Le regard d'Aldo était cependant complètement attiré par la lueur de la mystérieuse pierre un peu plus loin. Azula se colla contre son allié, et Aldo lui caressa machinalement l'encolure, tout en réfélchissant, quand soudain, une bourrasque les sortit de leur torpeur. Liatris et sa dragonne Léthé les avaient rejoint !

-Nom d'un dragon ! Liatris ! Furent les seuls mots qu'Aldo pouvaient pour le moment prononcer. Il n'était ni leur ni l'endroit pour des retrouvailles et il fallait penser à sortir de ce labyrinthe. Il se tourna alors vers les autres.

-Ecoutez, j'ignore ce qui se passe ici, mais je vous conseillerai de ne toucher à rien. J'étais ici un peu plus tôt, avec Luka Harald et un certain Ryan, que nous ne connaissons pas. Nous avons été séparé à peine sortie de cette pièce, et lorsque j'ai enfin trouvé une issue... cela m'a ramené ici-même. Alors encore une fois, mieux vaut ne toucher à rien et rester grouper. Qui sait ce qui se cache derrière ces murs...

Une bourrasque et puis voilà, aussi simplement que cela, elles furent aspirées par le mur.
"Woa." Fit Liatris, non sans un certain flegme, regardant autour d'elle avec une curiosité ingénue qui semblait presque déplacée dans un endroit aussi étrange.

Elle sentait Léthé derrière elle, son lourd museau projetant dans son dos un souffle régulier. Une pièce et deux couloirs. Et... Une tête blonde autrefois connue.

"Aldo ? Ca faisait bien longtemps..." Fit-elle sans vraiment oser y croire avant de se rendre compte que s'il connaissait son nom, s'il était capable de la reconnaître, c'était bien qu'il était son ancien ami. Il semblait plus... Grand... que dans ses souvenirs. Elle sourit gentiment à son adresse, non sans ressentir ce pincement familier au cœur : si Aldo était ici, y avait-il une infime chance pour que...
°°Mieux vaut ne pas se faire de fausse joie, ma sœur.°°
La voix de Léthé en elle la ramena sur terre. Elles n'étaient pas ici pour se rappeler le bon vieux temps.
Grattant légèrement le sol de terre battue du bout de ses bottes brune montantes, elle observa les deux autres hommes. L'un d'eux était familier... Etait-il à Lindorm ?
Bah, peu lui importait. L'autre en revanche était totalement inconnu. Elle les salua d'un signe de tête.

"Visiblement, je ne suis pas la seule à avoir voulu jeter un coup d’œil..." Dit-elle d'une voix amusée, semblant à la fois innocente et pourtant assurée. "Voyons voir..."

Elle se dirigea d'un pas vif et souple en direction de l'un des chemins, près de la pierre. Quelle étrange lueur... Ses doigts ne firent que la frôler de loin, éprouvant la sensation étrange qui en émanait avant qu'elle ne se retourne, sans cesser de sourire avec candeur.
"Bon, on va par où, puisqu'on doit rester en groupe ?"
Léthé, silencieuse, semblait préférer réfléchir plutôt que de se mêler aux autres dragons ou même leur parler. Mais Liatris savait que la dragonne cachait sa vigilance derrière son attitude paisible.

J’observais d’un œil la salle immense, et d’un autre, j’observais cet inconnu qui se présenta sous le nom de Nahel. Nahel…ce nom me dit quelque chose. De qui ai-je put l’entendre ? Bof, ça doit probablement être l’un des nombreux étudiants, ou ex-étudiants, de l’académie. Cela ne me surprendrait nullement. En tout cas, je l’avais remercié du regard pour l’identité…quand, soudain, une nouvelle tête apparu. Ma réaction fut assez simple :

« Aldo ? Que ?
- Je t’avais dit que cet endroit était étrange… »

Mon regard lourd de sens sur ma bestiole sembla la calmer dix secondes…En tout cas, ce furent les dix secondes nécessaires au dénommé Nahel pour observer l’unique voie de sortie. Mon regard capta celui d’Aldo, qui semblait perplexe de me voir ici. Mes lèvres murmurèrent un simple « On parle plus tard… »
Le questionnement de celui que je ne connaissais pas vraiment me poussa à répondre :

« Je pense que nous sommes arrivés comme Aldo… »

Je ne put finir ma phrase, car déjà, une nouvelle personne arrivait ! Et pas des moindres !

« …Et Liatris.
- Vive la magie…
- Range ton cynisme Tanaris…
- Humpf. »

Toujours obligé de l’ouvrir celui-là ! En tout cas, le dragonnier d’élite du coin, mon cher ami, semblait plus au courant que les pauvres idiots paumés que nous avions l’air d’être : Nahel, Liatris et moi-même. Pourquoi ai-je parler de cet endroit avec Tana déjà ?

« Aldo…quel chemin de sortie avais-tu pris ? Vous étiez trois, non ? Or, nous n’avons que deux sorties…Tu as bien suffit au moins un chemin en compagnie de quelqu’un. Comment avez-vous put finir séparé…
- Et qui dis que cet endroit est le même aussi ? Peut-être qu’il y a plusieurs pièces comme ça dans cet endroit…tout est sous magie ici, ça se sent à plein nez. »

Je crois que le fait que je dévisage mon dragon prouve qu’il sort rarement des remarques décentes et intelligentes. Enfin, il n’en reste pas moins que là, nous sommes quatre : il faut qu’on se décide !

« Si tu nous racontais ce que tu as vu, nous pourrons peut-être décider ensemble de la meilleure des démarches : non ? Je pense, comme Liatris, que tu as raison pour que nous restions groupé...mais, il faudrait qu'on en sache autant que toi afin de mieux apréhender la suite, et s'y préparer. »

Oulala que de monde tout d’un coup, le Lostreg se sentit tout chamboulé par ces arrivées soudaines. Lui qui n’aimait pas les gens se retrouvait avec des inconnus tout autour de lui. Il en était profondément perturbé. D’ailleurs, ça se voyait à son visage qu’il était un peu mal à l’aise, un peu tendu. D’un autre côté il s’en fichait royalement, ces personnes n’étaient pas des amis ni des compagnons ni rien du tout. Eux par contre semblaient se connaître mutuellement. Liatris, Aldo, Arthur, des noms qui étaient passés dans son esprit mais qui y étaient vite ressortit. Nahel en avait déjà assez de toute cette faune, d’autant plus que chacun possédait un Dragon et le Wyrm savait à quel point cela pouvait agacer son alliée.

Le jeune homme rejoignit toute cette clique dont il ne faisait pas partie et se retrouva au même niveau qu’Ondine, à observer cette drôle de pierre lumineuse. Elle brillait comme sa Dragonne, Nahel était fortement attiré par cet halo qu’elle émanait bien qu’il sentait la magie s’en dégager. Il n’écoutait pas les paroles des autres. Dangereux, pas dangereux, en avaient-ils seulement parlé ? Le Wyrm n’en avait aucune idée et il n’y prêtait pas attention.

Alors que sa main s’approchait dangereusement de la pierre, Ondine tenta vainement de l’en empêcher en le retenant par le dos.

* Nahel ! NON ! *

Trop tard, les crocs accrochés au veston du jeune homme, la Dragonne n’avait pas réussi à le retenir à temps. Sa main était maintenant pleinement posée sur le dangereux objet mystérieux et inconnu.

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Nahel : Dans un tel endroit, n'en faire qu'à sa tête peut être fatal parfois...

En touchant la pierre, tu as provoqué quelque chose dont tu ne soupçonnes même pas la portée. Le contact avec l'artefact te fait te téléporter immédiatement vers une pièce immense mais de plafond plus bas que précédemment. Tu peux voir un pentagramme magique briller intensément au sol et les murs reluirent sous les symboles qui brillent avec la même intensité que le symbole par terre. Tu peux voir qu'hormis ces sources de lumière, c'est le noir complet ailleurs. Mais il n'y a pas que ça...

Un monstre énorme est en train de sortir du pentagramme. Tu es démuni de tes pouvoirs dans cette partie du labyrinthe et les seules sorties que tu puisses voir se trouvent devant toi (donc derrière la bestiole) et sur ta gauche. Enfin, tu peux aussi te battre mais...

Arthur, Aldo et Liatris : l'imprudence de Nahel a déclenché une onde de pouvoir dans le labyrinthe et vous pouvez voir les murs se couvrir de tout un tas de symboles impossibles à déchiffrer. Le sol tremble de nouveau, vous pouvez sentir quelque chose se déplacer sous terre et arriver dans votre direction sans forcément le voir.

Et dans vos têtes, ce n'est pas une parole mais plutôt un sentiment qui surgit en vous :

*Vous avez été choisis...*

Éléments Hrp

Nahel, tu changes de topic pour aller ici : Groupe 1. Tu tombes sur le même monstre que Ryan vient de fuir mais tu ne l'aperçois pas, étant donné qu'il a pris un chemin que tu n'as pas vu avant que tu arrives.

Pour les autres, bonne chance ^_^

Fallait-il que ce garçon soit fou, songea Liatris en regardant Nahel toucher l'artefact. Bon sang, on ne touche pas à n'importe quoi dans un labyrinthe magique...
Mais la jeune fille demeura extérieurement très calme, comme un peu détachée, dans son propre monde. En vérité, elle conversait avec son alliée, tentant de se mettre d'accord sur ce qu'il convenait de faire. A vrai dire, elle avait espéré que ce fichu labyrinthe disparaîtrait pour que les villageois soient tranquilles. Mais comme les lieux n'avaient pas l'air de vouloir encore disparaître dans le néant dont ils étaient issus, il convenait qu'elle fasse quelque chose. Mais quoi ? Bonne question.

Alors que Nahel était téléporté elle ne savait trop où par magie, une lourde onde de choc sous ses pieds lui indiqua l'inéluctable. Quelque chose approchait. C'était gros. Et rapide. Les murs soudains recouverts d'étranges symboles ne présageaient rien de bon.

"... Je ne sais pas ce que vous voulez faire, mais courrez." Fit-elle finalement, en tirant de leurs fourreaux ses deux dagues attachées de part et d'autre de sa taille, détalant avec une vitesse étonnante pour qui l'avait autrefois connue.
Elle fonça dans le premier couloir venu, sans trop se soucier de la droite, la gauche ou le tout droit, Léthé rampant vivement derrière elle comme un gros serpent ailé, tentant de mettre le plus de distances possible entre elle et ce qui arrivait. Aller, avec un peu de chance, elle trouverait certainement le cœur du labyrinthe totalement par hasard... Car si son pressentiment était juste, ils étaient là précisément pour cette raison, non ?
Il ne fallait pas trop rêver, mais le principal était déjà de fuir les ennuis et de voir si elle ne pouvait pas trouver la clé du mystère. Elle ne s'inquiétait guère pour Aldo et Arthur : ils avaient très certainement les moyens de se défendre... Et puis cela lui éviterait de dangereux ennuis : après tout, elle était une déserteuse... Autant fuir les grosses bêtes ET les questions gênantes.

Il était sur le point de répondre aux questions d'Arthur. Après tout, sa maigre expérience de ce lieu pour le moins étrange leur apporterait peut-être un semblant de réponse. Mais alors qu'il ouvrait la bouche pour parler, il vit Nahel avancer la main vers la pierre luminescente... et disparaître !

-NOOOON ! Cria Aldo par réflexe. Et voilà que ça recommençait. Le jeune homme avait probablement été téléporté ailleurs, comme lui-même un peu plus tôt. Mais il n'eut pas le temps d'y réfléchir plus qu'une onde les traversa, les murs se couvrirent de symboles, et le sol trembla. Plus étrange encore, une sensation le traversa, comme une phrase non formulée. Se sentant soudain prétentieux, il préféra reporter son attention sur Liatris mais il voyait déjà celle-ci courir dans le couloir, Léthé sur ses talons.

-ATTENDEZ ! Leur cria-t-il, mais elles étaient déjà loin. Il se mit à courir lui aussi et s'engagea, comme Liatris un peu plus tôt, dans le premier couloir qu'il vit. Il pensait que la jeune femme était passé par là. Ce n'était peut-être pas le cas.

-Aldo ! On est perdu !

-Continu d'avancer Azula ! On s'en sortira, je te le promets.

La dragonne poussa plus fort sur ses ailes, baissa la tête et envoya Aldo valser jusque sur sa selle. Le jeune homme s'y installa de nouveau et ils continuèrent d'avancer.

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