Prénom & Nom : Philip Stratton
Fonction : Dirigeant des Wyrms
Dragon : Altaf - Dragon de glace
Arme(s) :
- Un Katana
- Un couteau de chasse (au cas ou)
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Inventaire :
- Un baume pour les brulures et blessures
- Pas mal de bandage
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Évolutions : Que dire sur ces trois dernières années ? Sur celles qui ont si changer la face de notre civilisation ? Je ne serais vous raconter tout en détail, mais les éléments principaux sont là non ? A l’aube de cette guerre j’avais des doutes… Comment cela allait-il se passe ? Comment nous nous en sortirions ? Allions nous seulement réussir ? Une discussion avec Douglas m’a ouvert les yeux à ce moment-là… Nous, je, ne me bas pas pour moi, je ne combat pas pour la liberté d’un présent, mais pour nos idées futur, pour que la prochaine génération nos enfants, les leur et ce d’après, trouve un territoire en paix où la souffrance n’est plus, un territoire où nous ne sommes plus des pariât.

Nous nous sommes donc préparés à ce moment. Laissant nos problèmes derrière pour le futur et mener les Wyrms dans le bon chemin. Puis j’ai osé tomber amoureux… osé… Non, je suis tombé amoureux, comme tout homme en ce monde, je ne suis pas un surhomme, il est des choses que même un Wyrm ne peut combattre. Nous sommes des pariât oui, mais nous restons humain.

Dans nos étreintes, mes sentiments se sont assurés même si j’ignorais tous des siens. Son sourire était là pour nous rappeler que nous étions ce que nous avions perdu, une famille de substitution et Sunny, Scatha et son sourire éternel en était la bonne humeur vivante…
Une grande sœur pour ce qui souffre de cet éloignement, la source de mes sentiments, pour moi. Nous étions une communauté grandissante, une armée en proie à la vengeance, à l’envie de changer les choses, nous n’étions que ceci…
Les enfants rebelles de Limlug… Ce qu’il n’a pas pu tenir sous sa griffe, sous ses lois stupides, voilà ce que nous étions.
Puis, elle s’est éloignée, son sourire, cet état jovial disparu et à ce moment-là, j’ai eu peur, peur d’avoir fait quelque chose de défendu, de l’avoir repoussé plus qu’autre chose… Je ne serais trop vous dire ce que je ressentais, mais ça m’a tenu aux tripes pendant un long moment, jusqu’au moment où elle a su me dire ce qui n’allait pas. La bêtise que j’avais faite. Cette bêtise nous a rapproché, nous a lié l’un à l’autre par ses larmes, ses sourires, ses rires et ses mots… Nous l’avons attendu 9 mois et finalement là voilà, notre fille : Rozenn.

Nous étions heureux au final. J’avais construit ce que je n’avais jamais eu… Et je compte bien ne pas la détruire ainsi. Je me bats pour notre futur, pour ma fille, pour qu’elle et les autres puissent vivre dans un monde en paix.
C’est peut être idéaliste, mais si je dois mourir pour que tout ceci cesse, pour que Limlug se rende compte de son erreur, alors je le ferais…

Dans tout ceci la guerre a commencé… Féroce, Sauvage, je ne sais pas combien de mort nous pouvons compter, même si, au fond, nous ne voulons pas en faire… La mort n’est pas notre but. Cela fait trois ans qu’elle dur, trois ans que Limlug ne veut rien entendre.
N’entend-il pas les plaintes et les blessures de son peuple ? Les cris et les pleures de tristesse qui déchirent ce qu’il a créé… Tout ceci à cause d’une simple Loi.
Je ne pouvais pas laisser les choses comme ça, alors j’ai pris part au combat, pour tenter de lui montrer notre sérieux, les blessures qu’il a laissé à ce qu’il a lui-même rejeté. Allais-je simplement arriver à mes fins ? Je ne serais vous le dire.

Cette dernière année, m'a montré que nous n’étions pas plus différents des autres, je fus blessé… Dans un combat je pris un coup dans le bras. Dans ma tête, c’était fini, mal soigné, il me serait devenu inutile, j’étais prêt à le trancher net, à me débarrasser d’un poid mort au moment où je fus soigné… Au moment où je suis tombé en face de mon ami d’enfance… Ervin, nous étions, au final, comme le feu et la glace.
Je ne sais plus vraiment ce qui nous a poussé à nous entraider mutuellement, il a soigné ma blessure et m’a fait réaliser que… Nous étions identique, pourquoi se battre contre notre propre espèce ? Pour un problème d’idée oui, mais pourquoi au final? Que laissons-nous aux générations futures? à nos enfants? qu’est-ce-que je laisse à Rozenn dans tout ceci? Des ruines, des blessures, des cicatrices… Mais une liberté… Une égalité... Et encore, la connaitra-t-elle un jour?

Ma fille à l’âge de la guerre, trois ans. J’aimerais qu’elle connaisse autre chose que ces temps de trouble…
Mais quelque chose me chiffonne, depuis sa naissance Altaf est plus doux, plus protecteur aussi, bien qu’il garde son fichu caractère le vieux lézard… Il ne m’a jamais dit pourquoi… Mais maintenant je sais qu’il me cache bien des choses…

Et voilà fini l'évolution du petit Philou