Dès mon arrivée chez les Wyrms, j'ai su tout de suite que ça ne passerait pas avec lui. Bon sang, à croire que j'avais eu une fichue prémonition. Si j'ai le malheur de le croiser au détour d'un chemin de traverse ou dans l'un des camps, il faut que ça parte en vrille. On se rend bien les piques et les jolies mots enjolivés et plein de grâce que nous affectionnons tous les deux, imaginez un peu l'enfer que c'est devenu lorsqu'il a été promu bras droit. Vous savez, je ne suis pas mariée avec l'autorité et Douglas m'ordonne - du moins essaie - toujours pleins de choses. Oui, oui, ça parait normal mais... non. Alors nos petites joutes verbales reprennent de plus belle et deviennent rapidement pleines de venin. Enfin ça, c'est le petit côté que j'aime bien montrer... à vrai dire, je le respecte. Il est l'un de mes supérieur. Un modèle ? Je ne sais pas si j'irais jusque là, cependant il fait partie des individus puissants que je ne peux qu'admirer. Et puis, parfois, lorsque l'envie me prend et que je le vois avec sa mine patibulaire et son regard sombre, je ne peux m'empêcher d'aller le taquiner, chercher moi-même la bagarre pour mon seul plaisir, je l'avoue. Je ne sais pas s'il peut vraiment aimer ça mais... je l'apprécie, au fond.