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La Vérité n'est pas Toujours Aimée

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Haut-Dignitaire
+ Date d'inscription : 07/09/2012
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+ Âge du Personnage : 25 ans
+ Poste occupé : Représentant du Peuple Narthes [Gouverneur]
+ Nom du dragon : Tanaris
+ Type de Dragon : Foudre
+ Le Don légué : Electrifier ses Armes
Arthur Apostam
Arthur Apostam
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Message La Vérité n'est pas Toujours Aimée I_icon_minitimeJeu 4 Oct - 22:37

Bon, je devais faire une Fanfic relatant l'obtention de "réponses" d'Arthur auprès de sa famille. Cela se passe directement après le Rp d'Arthur : Rencontre Prédestinée.
J'espère que cela ira ^^"


Je sens qu’il va falloir revoir nos définitions communes à Lui et moi. Sérieusement…Comment j’en suis arrivé là déjà ? Assis sur le dos d’un Dragon de Foudre, fendant les airs en direction du Village de Dali, au cœur de Narthan. Bon, si encore le mot « De Foudre » était « De Feu », je pense que je serais juste extatique. Mais là, j’étais surtout perturbé, en proie à des questions, une peur d’être rejeté et aussi, du doute. Je doutais de moi…serait-je capable d’expliquer ma journée à ceux dont j’attendais des réponses, un soutien, une aide ? Et puis, je n’ai plus vraiment parler avec eux depuis que j’ai commis cet acte, celui d’embrasser Jordanne, ma sœur, est de vouloir l’aimer au-deça de toutes morales. Je les fuis presque, car je suis incapable de leur mentir correctement, ou de mentir tout simplement.

Bref, en attendant, j’étais cramponné comme un forcené, car un satané reptile semblait avoir mal compris ma requête d’y « aller molo » ! Non mais sérieux, il croit quoi ? Que je peux voler moi aussi ?
Trois fois ! J’ai faillit glisser et tomber à prés de trois reprises ! Et quand je le lui signale, monsieur se marre et se moque de moi ?!
Il va voir ce qu’il va voir. Parole de McCallan, je lui montrerais de quel bois je me chauffe à ce petit…OUAAAAH !


« Bordel ! Tanaris ! Vole moins vite !
- Fais pas ton rabat-joie tu veux ? On est arrivé. »


Mon rabat-joie ? Que ? Encore heureux que l'atterrissage est en douceur, pas comme quand il a fait fuir mon cheval avec ma charrette tantôt. Me laissant glisser, je soupire d’aise lorsque mes pieds ressentent la terre ferme. Je suis à la fois soulagé de la sentir, et un peu grisé de l’absence de l’air.
Mais bon, quand vous avez un cheval fou en aide, je pense qu’il vaut mieux être rassuré seulement.
Plusieurs personnes du village ont sortit la tête de leurs maisons, ou commerces. Ceux qui travaillent dans les champs ont dû nous voir aussi.

Moi, en attendant, je vois Père et Mère débouler respectivement de la forge et la maison. Ils ne peuvent empêcher leur regard de passer de Tanaris à moi. D’ailleurs, lui, il se pavane gentiment. Il expose son séant, ses écailles, fais le beau et gonfle son poitrail.
Mais bon, lorsque passe un dragon de feu plus gros que lui, comme pour le narguer, je remarque qu’il boude. Super, j’ai récolté du gosse !


« Arthur…qu’est-ce que ?
- J’étais en route pour vendre quelques unes de nos armes à Bianca quant…il a débarqué.
- Rentrons, ça sera mieux. »


Je sens une certaine réserve chez père…et mère, elle, semble assez gênée. Je ne saurais dire ce que c’est : de appréhension ? Je ne comprends pas…
Partageant un regard avec mon probable futur allié, je suis rentré à la suite de mes parents. Mon dragon, cela me fait bizarre de dire cela, resta dehors et s’allongea comme un gros chat, laissant paresser ses écailles au soleil. Feignasse va !

En tout cas, je me suis retrouvé assis devant Père et Mère, dans la table de la cuisine. Je me sentais pris au piège…Pourtant, j’étais celui qui avait des questions : une multitude de questions ! Mais, j’ignorais par OU commencer.
Me mordant la lèvre inférieur, je réfléchissais, et je cherchais à mettre mes idées en place. Pourtant, ce fut Père qui brisa le silence en premier :


« Que t’a dit ce Dragon ? »

J’étais surpris par la question subite, mais je répondis néanmoins…reprenant mes aises.

« Il se nomme Tanaris…et, il m’aurait choisi comme allié. »

L’espace d’un instant, je vis un éclat de joie et de fierté dans leur regard. Ceci me fit chaud au cœur, sans aucuns doutes. Mais, lorsqu’ils échangèrent un regard…je sentis comme une ambiance gênante : pesante.

« Je…Pourquoi ai-je été choisi par un Dragon de Foudre, et non de Feu ? Je…Pourquoi vous n’avez pas l’air plus surpris que ça ? Choqué même ?! »

Je m’étais levé en parlant, mes mains posées sur la table de bois. Je ne comprenais rien à rien. Je m’étais attendu à un esclandre, pas à ce genre de regard ni à cette ambiance. On ne se ment pas dans la famille, enfin si on oublie Jordanne et moi…alors : pourquoi ?

« Que me cachez-vous ?! »

Mère se leva, et commença à refermer les volets légèrement, comme pour écarter toutes présences d’intrus potentiels. Père, lui, me détaillait la mine grave. Vous allez m’annoncer quoi ? La fin du monde ?! La victoire de ces salauds de Wyrms ?! La mort de Limlug ?!

« Tu dois te calmer Arthur…
- Je suis calme, Papa. Pour le moment en tout cas…Mais je pense que là, maintenant, j’ai le droit à des réponses. Je croyais qu’on ne se cachait rien ! »


Venant de moi…c’est la pire des choses que j’ai dîtes. Et mon ton, hargneux…je deviens fou ma parole.

« Mesure tes propos Fils ! »

Je grognais et me rasseyais en réponse, camper sur ma décision de savoir ce qu’ils me cachaient : tous les deux.

« Nous avons gardé le silence pour ton bien Arthur, pour ta sécurité.
- Que veux-tu dire maman ?
- Il y a 21 ans, la maison du gouverneur a été attaqué par les Wyrms, et les rebelles de Narthan. Toute la famille a périt dans cette attaque, tant et si bien qu’il ne restait que ruines. C’est là que…que nous t’avons trouvé. Ta mère, enfin, Morgane venait de faire une fausse couche aussi, lorsque nous avons vu ta couleur de tes cheveux et de tes yeux, nous avons pensé à faire de toi notre fils. Tous le monde a ainsi crut qu’il n’y avait aucuns survivants du massacre…et que la grossesse de Morgane avait été un succès. »


Je n’en croyais pas mes oreilles. Je voyais mère, qui semblait déchiré par ce que père raconté. Moi, je ne pouvais qu’hocher de gauche à droite ma stupide tête.
Non, c’était faux : n’est-ce pas ? Je…Je ne suis pas un McCallan ? Je…Je suis un…étranger ? Mes yeux se remplissaient d’horreur au fur et à mesure, et je sentais monté en moi une colère et une tristesse s’égalant l’une et l’autre.
Mes mains se portèrent à ma tête, je fermais les yeux ne voulant plus voir ces lèvres débitaient ce flot de…de mensonges !


« Assez ! Assez !
- Non Arthur ! Tu dois savoir ! »


Mes mains me furent attrapé, et je constatais que père était là, devant moi. Enfin, père…Il ne l’est pas en fait. Mais si ? Il me regardait, et vain à rajouter :

« Nous n’avons peut-être pas le même sang…Mais tu es Notre Fils. Nous t’avons élevé et aimé Arthur ! Tu es de la Famille. »

Famille…Ce mot me semblait complètement fou, détruit. Je n’avais vécu et juré que par ma famille, seulement par elle. Et là, une évidence me vint. Jordanne…
Mes yeux s’agrandirent à la pensée de ma sœur…Non…de la femme que j’aimais. Tous ce temps…Tous ce temps, nous nous sommes flagellés elle et moi car nous nous aimions. Nous avons pensé être horribles, dégoûtants. Nous ignorions d’où pouvez provenir une attirance indigne d’un frère et d’une sœur ! Mais là, maintenant, tout s’éclairait. Au fond de nous, nous savions. Nous ne sommes pas du même sang, nous avons donc…avons-nous donc le droit de nous aimer ?

Je n’entendais plus ce que me racontais Père et Mère. J’avais le regard dans le vide, un peu fou. Je crois que j’étais en train de voir tous ce en quoi je crois…tout, absolument tout…exploser.
Et Lui alors…il n’était pas mon Frère ? Il…Ce n’est donc pas comme s’il m’avait abandonné moi ? En fait, je suis juste le « laissé pour compte » dans cette histoire.
M’adopter pour me sauver ? Me protéger ? Plus cette idée se répétait, plus je voyais les dégâts que cela avait causé. Les plaies qui s’étaient gravés en moi se rappeler. Et là, larmes aux yeux, je me levais et je lâchais ce qui me pesé tant, toute cette folie qui envahissait ma tête, me rendait fou !


« C’est faux ! Pour vous…je n’ai été qu’une substitution ! Un moyen d’oublier votre vrai fils mort avant la naissance : c’est ça ! Et à moi, vous avez pensé à comment je me sentirais ? »

Généralement, on gifle son enfant. Mais là, c’est bien un poing que je reçu au visage. Celui de mon père…alors qu’au final, j’avais été propulsé contre le mur, mon dos tapant fortement contre ce-dernier.
Du sang perla de mes lèvres, attestant que je m’étais mordu l’intérieur des joues avec ce coup.


« Ne dit plus Jamais, que tu ne comptes pas. Jamais. »

Ma colère folle tombait, mais il y avait toujours ce sentiment de…détresse. Les larmes qui ne coulaient pas encore, commencèrent alors à tomber. Non pas de douleurs, mais car je ne comprenais plus rien à rien.

« Pourquoi ?! Pourquoi nous l’avoir caché ? Nous étions une famille, n’aviez-vous pas confiance ? Vous ne pouviez pas me le dire depuis toujours ?! Si j’avais sû…si j’avais sû…Tout aurais été différent. Oui, tout ! Je n’aurez pas eut à jalouser mon frère et ma sœur. Je n’aurais pas eut à craindre mes sentiments…Je… »

L’expression de Mère se fit plus…soucieuse ? Elle fronçait les sourcils, comme cherchant à comprendre ce que j’avais débité dans le labyrinthe de pensées qu’était mon esprit. Père se retourna vers elle, et moi je la regardais. Avait-elle compris ? Non, ce n’est pas possible…n’est-ce pas ?

« Chérie ?
- Je ne suis pas sûre mais…Arthur, de quels sentiments parles-tu ? »


Pas sûre ? Elle n’est pas sûre ?! Je ne savais pas quoi répondre. Tout ça c’était…trop : beaucoup trop. Mon corps tremblé car je n’avais pas le cran de parler, mais pourtant, mère continua :

« C’est au sujet de Jordanne ? »

Père semblait ne pas comprendre, lui…Mais moi, je suis qu’elle avait tout compris. Ou plutôt, mon regard à ses mots vint à suffire pour elle, elle qui nous a élevé et nous connait si bien. Je m’attendais à l’esclandre, mais elle resta calme.

« Depuis quand Arthur ?
- Quant quoi ? Depuis quand j’aime ma sœur comme une femme ? Ou depuis quand nous nous sommes confessé l’un à l’autre ? »


J’étais…cynique. Je n’avais pas de meilleurs mots. La suite ? Je crois avoir entendu Père hurler, faire un esclandre, parler que c’était inadmissible. Que Jordanne en entendrait parler elle-aussi. Mais Mère, elle, resta calme. Elle soupira calmement, et j’ignorais comment elle faisait pour ne pas avoir envie de me jeter dehors en cet instant.
Ne venais-je pas d’avouer que j’avais fauté avec ma sœur ? Quand bien je ne suis pas leur Fils, je pensais l’être lorsque j’embrassais Jordanne ! Ne devrait-elle pas exploser comme le faisait Père ? Au point qu’il aille s’enfermer dans la forge pour ne pas casser quelque chose ?!


« Arthur…
- Je ne sais plus…depuis quand je l’aime différemment. Probablement depuis toujours…
- Je vois. Je vais parler à ton père, tu devrais rejoindre ton dragon et te reposer. Il y a eu assez de nouvelles de chaque côté cette après-midi. Je ferais un courrier à Jordanne et à l’Académie afin qu’on est une entrevue en famille concernant tout ceci. On ne peut laisser les choses telle qu’elle.
- Bien…
- Arthur. J’ai déjà perdu deux Fils, je ne veux pas en perdre un autre. »


Deux fils…Oui…Douglas et celui que j’ai « remplacé ». Le pas lourd, je suis sorti. L’air chaud de Narthan me semblait plus pesant qu’autre chose. Néanmoins, lorsque je vis Tanaris caché derrière une meule de foin, terrorisé par une souris, je crois que j’ai senti mon cœur se calmer un peu. Après tout, je pleurais, oui, mais de rire.
Le reste est assez vague. Vu que, finalement…Je me suis contenté de faire connaissance avec ma boule d’écaille. Finissant par m’endormir contre lui, le cœur un peu moins lourds…Mais toujours préoccupé.
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