~ Tu es sur qu’elle y sera ? Avec Rozenn ?
- Je connais ma compagne aux dernières nouvelles. Si elle a sentit un grand danger pour Rozenn, sachant que je n’étais pas là, je pense qu’elle a du aller se mettre en sécurité. Avec la paix toute relatives qui règne si elle n’est pas parmis les Wyrm, elle sera dans un coin perdu, là où elle se sentira le plus en sécurité. Quoi de mieux qu’un lieu d’enfance ?
~ Rien… Tu as raison, mais fais attention tout de même.

Je me taisais à cette mise en garde. J’ai l’habitude de faire attention. Ca fait un an que vous sommes constamment sur nos gardes, lui, comme moi. Un an que j’attend ce moment. Celui de pouvoir resserrer ma fille dans mes bras et celui de revoir le beau sourire de Scatha… J’espère qu’elle sourira. Je l’espère grandement.
Pour le moment j’intimais à Altaf le fait d’amorcer une descente, laissant à le froid de l’altitude bruler mes poumons encore fragile. J’avais entendu parler d’un femme avec une petite fille et un dragon d’eau. Une native revenu au pays. J’avais besoin de savoir.

Altaf se posait, laissant ma carcasse caresser le sol. J’avais voulu éviter les problèmes, atterrissent un peu plus loin. Là, nous continuons à pied le reste de chemin. Caressant la verdure renaissante de cette endroit. Il est bon de voir que la nature n’a pas trop souffert de cette guerre. J’ai bien assez de culpabilité comme ça… Détruire se qui nous est le plus cher, je pense que j’aurais eu beaucoup de mal.
Enfin, doucement, j’intimais a mon dragon de suivre le plan et d’aller dire à cet abruti de dragon d’eau, si il s’agit bien de lui, de se taire et de me laisser faire. Combien même m’en voudrait-il d’avoir disparu pendant tant de temps. On ne choisit pas de mourrir et je dois dire que j’ai eu une chance insolente malgré mes blessures encore fraiche et ouvertes pour certaine.

Doucement, lentement, j’approchait de cette maison, remarquant ma fille, ma douce petite puce entrain de jouer tranquillement. Approchant, doux, pour ne pas l’effrayer, je lui faisais un signe de silence alors qu’elle me remarquait et je tendait mon bras valide pour qu’elle vienne s’y loger. Elle ne se faisait pas prier et doucement, d’abord réticente, elle me fonçait finalement dessus pour me sauter au cou, joyeuse, souriante, rayonnante. Rozenn, mon rayon de soleil.
A mi mot elle m’indiquait que je lui avait manqué, elle pleurait et souriait à la fois, laissant mon coeur se serrer un peu plus en réalisant combien j’avais été absent. Alors, dans un acte doux, je lui demandais d’appeler sa mère, il était temps de nous réunir, de prouver que j’étais bien là, présent, en vie, bien que blessé… Il était temps de tout relancer correctement.

- MAMAN ! VIENS VOIR.

Fit elle de sa voix d’enfant alors que je me relevais doucement. la portant dans mes bras.

Alors ma fille appelait sa mère de sa voix d’enfant, me faisant à la fois sourire de tristesse et de joie. je les ai enfin retrouvé, ma fille, ma femme, les deux femmes de ma vie je les ai enfin retrouvé après tant de recherche et d’envie d’en finir. J’en avais presque perdu espoir pensant que ma dame ne serait plus trouvable à l’heure qu’il était.

Alors elle vint, aussi belle Qu’au moment ù nous n’avons été qu’un homme et une femme lors d’une nuit. Pourtant, mon regard ne peut qu’être attiré vers cette chevelure de neige. Vers ce petit être à la belle peau caramel tournant la tête vers moi. Me laissant, au fond de moi même choqué et a la fois triste de ne pas avoir été là. Car je sais et je ne doute pas être le peur de cet enfant…

Cat… Je…

J’allais dire quoi ? ouhou je suis en vie ! Je suis là ! Vivant ! alors que j’ai été absent pendant plus d’un ans, alors que je n’ai pas donné de signe de vie pas même a ma femme ? j’aurais pu demander a Altaf de la chercher de lui donner un message si il la retrouve. Je me hais, je me déteste et pourtant, je ne peux que m’approcher, je ne peux que m’arrêter tout proche d’elle. Doux, tendre en serrant Rozy de mon bras valide.

J’aimerais avoir une excuse, une explication plausible, mais non, je n’en ai pas. pas plus que je ne pourrais réellement me pardonner mon absence.
Alors, posant Rozy au sol. je souris doucement, passant une main sur la joue de ma compagne, dans un sourire qui fait que je suis moi. Un sourire doux et protecteur. Amoureux. Car elle est la mère de ma… Non mes filles. Car je l’aime tout simplement. Cette femme forte et courageuse.

Excuse moi de ne pas être revenu plus tôt Scatha.

Alors, je bouge doucement sa main. Effleurant ses lèvres des miennes pour lui montrer que je suis là. Vivant. Coupable mais vivant. DOux, Tendre, je baisse finalement mon regard sur ce bébé, adorable, souriant. Et je souris avec tendresse.

Je suppose que je ne suis bon qu’à faire des filles ? Comment elle s’appelle ?

Car dans ses traits on ne peut voir qu’une adorable petite fille, la troisième femme de ma vie…

- Que veux tu je reste un homme. Je ne suis pas très fin et je perd souvent mon chemin.

Et elle sourit. Mon petit rayon de soleil haut dans le ciel. Elle a se sourire qui lui va sui bien. Ce sourire que l’on veut toujours voir peint sur son visage. J’avais mal au coeur de la voir ainsi les yeux plein de la larme. De la voir a la fois heureuse et à la fois soulagée.
Alors, douce et tendre elle me tend ma fille. Ma nouvelle petite puce, une piece de plus dans mon trésor, et j’ai un sourire paternel. Je la lovais doucement contre moi. alors que Rozy attrapait ma main inerte pour me conduire dans la maison où je notais des sacs et des affaires en pleines préparation. Imperceptiblement. Je fronçait les sourcils. Elle allait partir… Un peu plutôt et je me retrouvais à nouveau seul. Ayant perdu la dernières piste que j’aurais eu.

Soux j’envoyais un signal à Altaf, lui indiquant qu’il pouvait se reposait dans la crique que tout aller bien maintenant et je m’assayait sur le canapé, calant la bébé contre mon bras immobile et câlinant Rozenn en souriant. Je serait devenu accro ? Tellement je ne veux pas les lâcher, ni l’une, ni l’autre ?
Peut être oui…
Pour le moment je l’installais confortabelement au même titre que sa petite soeur alors qu’elle commençait à rejoindre celle ci dans le sommeil. je voyais Cat’ revenir. Croisant un regard que je n’avais jamais vu jusqu’ici ou tout du moins auquel je n’avais jamais fais attention.
Je l’a laissais s’installer. Poser ses questions les unes après les autres, dans un doux silences.

- Vous m’avez manqué aussi. Plus que tout. Je culpabilise de ne pas avoir pu te soutenir pour Calista comme je l’ai fait pour Rozenn. De ne pas avoir été là. Ce jour là. Ils se sont mit à 5 contre moi. Un dragon de chaque élément était présent… J’ai cru que je ne m’en sortirais pas vivant. j’ai réussi a en geler trois. Mais les deux autres m’ont finalement eu… J’ai du tomber en état léthargique. Quand je me suis réveillé, j’étais dans un repère de partisan en Lostrego… J’ai du subir plusieurs opération. J’ai du attendre deux mois pour marcher… D’autre blessure ne sont pas encore totalement remise. Comme mon bras… j’avais déjà un handicap avant de partir. Je ne sais pas si je pourrais me resservir de mon bras un jour. Mais j’espère. Ne serait-ce que pour pouvoir porter nos filles… La guerre, les wyrms… Pour moi il est temps de baisser le Rideau Cat’ et de passer a l’arrière plan… Je pense aider dans la l’ombre maintenant.

De ma main valide. Je caressait doucement sa joue. Souriant doucement avant de lui donner un nouveau et vrai baisé. Souriant doucement.

- Ne dit pas de bêtise… Tu étais enceinte.C’est moi qui aurait du être à tes cotés pas le contraire. Je me suis un peu trop écouté dernièrement. Le plus important étant que nous soyons a nouveau réuni. Là. Ensemble.

Puis je tournais la tête vers les sac. Curieux.

- Tu comptais partir ?

Son doigts sur mes lèvres et un ordre sourd, tendre. Non, je ne dois pas m’en vouloir, je ne dois pas rester ainsi prostré a penser que ma femme… ma compagne à souffert seule de sa situation… Je suis un idiot. un idiot d’homme. Mais je l’écoute me raconter son recit son aventure. un sourire baignant doucement mes lèvres.
Elle est si forte, si courageuse. Si admirable. Et moi ? Moi je ne suis plus qu’un homme blessé pa les horreur de la guerre. Je me hais au final. Je me hais tellement de nous avoir séparé ce jour là.

Elle prenait doucement Calista dans ses bras. laissant à Rozenn le loisir de prendre la place de sa soeur. Au creux de se bras inutil. Et l’autre vint se poser sur sa taille. Doux, protecteur alors que ma tête se pose doucement sur les siennes.
Et silencieux. Je l’écoute, je dévore ses paroles et avale ses pensée pour finalement m’en vouloir un peu plus. Si j’avais été lus rapide.

Mais dans tout ceci, je ne peux que sourire. Doux, Tendre. Alors qu’elle me demande si je vais rentrer avec elle. En doutait elle ? Non, je ne suis simplement venu lui faire un coucou c’est tout.

- Bethleas. Selebor. C’est chez nous… Je veux rentrer chez nous et Doug est déjà au courant du fait que je reviendrais une fois que je vous aurez retrouvé. J'ai pu le contacter par langage critère en ancien draconique. Car je ne voulais pas rentrer seule. C’est égoïste ? De vouloir rentrer avec les siens…

Je posais finalement, doucement, mon front contre le sien. le rubi de mes yeux dans l’émeraude des siens.

- Je viens a peine de vous retrouver. Ce n’est pas pour vous quitter à nouveau Scatha. Et puis… J’aimerais que tu deviennes véritablement ma femme plus que ma compagne…

Quoi ? OUI c’est la demande en mariage la plus pourrie depuis des siècles, mais je suis là, elle est là, nous avons un intimité biaisé par le sommeil de nos filles et pourtant je trouve se moment parfait. Effleurant une nouvelle fois ses lèvres. Je souriais doucement, quittant son front pour repartir sur une note moins joyeuse en attendant sa réponse.

- Je ne compte pas prendre parti. Nous sommes finalement d’une ancienne Génération de guide. Ryan, Shan Yuan, Kaïs, Kamuzu. Tous sont là pour montrer que la nouvelle génération de wyrms, ceux qu’ils appellent les progressiste sont finalement puissant. Conseil et discipline, apprentissage. C’est tout se que nous pouvons faire maintenant. Et puis…

A mes mots, mon regard se posait doucement sur Rozenn, la rose parfaite qui a su grandir et embellir notre jardin secret, Puis sur Calista, la plus beau des rayons de soleil. Mes filles. Je ne veux pas qu’elles soient Orpheline de mère ou de père. Non. Je veux qu’elles connaissent un destin plus heureux de ceux de leur parent… Qu’elles aient une famille qui les aimes et ne les rejète pas.

- Je veux que Rozenn et Calista. Grandissent dans la joie et le bonheur, entouré d’une mère, d’un père et de beaucoup de frère et soeur. D’un grand père et d’un oncle à écaille. C’est une page qui se tourne pour nous Cat’, laissons leur le temps de l’écrire à notre place…

Et ma main serrait la sienne avec douceur. Tout ça et murement réfléchi et je le sais. plus qu’un chef ou un ex chef, je veux être un guide pour les plus jeune. Un professeur. Un maître et un frère. Je veux être un mari et un père exemplaire. Je veux voir mes filles rire et grandir avec le sourire de leur mère sur le visage.

- Le départ est pour quand ? Je prendrait Rozy sur le dos d’Altaf si tu le souhaites…

Il est claire que deux des 5 noms nommé n’allaient pas forcément aimé d’être ainsi nommé, pourtant… Pour moi ces deux là était comme des petits frères, je les avaient eu sous mes formations, l’un tout de moins. Il avait été un sous fifre, un homme de confiance malgré ses problèmes.
Mais le plus important pour le moment : Elle avait dit oui. Elle avait accepté la demande en mariage la plus pourrie de l’univers. Mais elle avait dit oui et le sourire sur mon visage montrait, démontrait et prouvait que j’avais besoin de sa réponse. De savoir que nous serions une famille, une vrais, une douce et composé. Que nous serions une famille parmis les notre, nos frères et soeurs d’armes.

Alors nous parions d’avenir, de retour.
Nous discutions alors que ma prise se resserrait doucement sur sa taille, un sourire de benêt sur les lèvres. Je suis heureux, simplement heureux.

- Cette règle est une bénédiction. Avec ça j’espère qu’ils n’oublieront pas que nous sommes en paix. Ni toi. Ni moi n’avons eu a nous reprocher quoi que ce soit ces derniers temps. Nous n’avons faire que Survivre.

Dis-je finalement en raffermissant ma prise sur la taille de ma fille, la serrant dans mes bras. Rozenn tout comme Calista elle devait être exténué, beaucoup de problème, beaucoup de soucis, d’inquiétude et d’incertitude en si peu de temps. Il était normal qu’elle soit fatiguée, exténué, qu’elle dorme du sommeil du juste.
Nous avions tout le temps nécéssaire maintenant. Le plus important étant finalement que nous soyons ensemble…

Nous allions prendre notre temps. Pour le moment je les voulais toute les trois proches de moi. Avec moi, je ne voulais pas les lâcher, quitte à aider ma futur femme pour tout finir en vitesse ensuite.
Ma joue sur son front, les bras serré, je souriais doucement, avec une grande tendresse.

- Je t’aime. Je vous aime.

Beaucoup vont me haïr, me détester, mais je n'en ai cure.