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+ Date d'inscription : 28/11/2014
+ Messages : 261
 + Orbes : 419
+ Âge du Personnage : 40 ans.
+ Poste occupé : Professeur d'Herboristerie Avancée ▬ PP Tenebrae (Intérim)
+ Nom du dragon : Katastroféa a.k.a Féa
+ Type de Dragon : Ténèbres
+ Le Don légué : Dévoreur de Vie
+ Inventaire : /
 Killian V. MacElurst  |   Mer 3 Déc - 11:53 | |
| « Féa…je vais juste en salle des professeurs, tu sais ? Il ne va rien m’arriver.
- Mais…Et si bébé arrive ? Tu ne vas pas l’accueillir ? C’est notre bébé !
- Féa…Cordélia est une grande fille, d’accord ? Et nous ne savons pas encore si elle arrive aujourd’hui, ou demain. Nous n’avons pas eut confirmation de la date. Alors, tu veux bien me lâcher ma chérie ? »
Prise en étaux entre les mains blanches, au cuir épais, je vis clairement les yeux de ma dragonne avoir un air triste. Effleurant doucement le haut de sa tête, juste au-dessus de sa gueule béante, j’y déposais un léger baiser lorsqu’elle daigna me relâcher.
Là, je pris la direction de ma salle d’eau, afin de me préparer à cette journée qui débutait. Nous sommes un Samedi, il n’y a donc pas spécialement de cours de prévu. Mais je me dois d’aller à la salle des professeurs, récupérer quelques dossiers. Et surtout, en apprendre un peu plus sur les Tenebraes. Ils sont, après tout, mes nouveaux protégés.
Quittant la chaleur de l’eau, je savais ma tendre Féa dans le salon. Là où ses ailes ne la gêne pas à se mouvoir. Aussi, je pris le temps de me préparer. Démêlant ma longue chevelure, pour la laisser lâchée. Enfilant une de mes sempiternelles robes noires. Me maquillant doucement, et enfilant des gants, je prie le chemin de la sortie.
Dans le salon, Féa vint poser sa main en une caresse dans mes cheveux, me tirant un sourire. Escarpins aux pieds, je prenais ma cape au vu des températures hivernales, et je terminais donc :
« Ne t’en fais pas, je serais rentré d’ici quelques heures. Au pire, tu n’auras qu’à venir à la terrasse de la salle des professeurs. Repose-toi un peu quand même avant, tu n’as pas dormi de la nuit : inquiète pour Cordélia. »
L’embrassant à nouveau sur son « front », je partais alors en direction du rez-de-chaussée. Saluant les étudiants que je pouvais croiser, certains se rendant à leur chambre, d’autres, en extérieur ou à la bibliothèque. Mon pas était fluide, alors que je passais la porte de l’antre du personnel. Les fameuses viennoiseries que notre collègue concierge s’évertuent à y déposer. Attrapant un croissant, je me servis un café noir avant de m’installer à une table. Une pile de dossiers y étant restée…à ma demande express.
« Voyons ce que nous avons là… » Murmurais-je, observant le nom et le portrait de mes protégés. Ceci non sans, parfois, regarder le tableau annonçant l’arrivée prochaine mais à date non-fixe, de Cordelia. Ma fille venant enseigner les arts vétérinaires…L’inquiétude enserrant mon cœur.
Elle se remettait sur le navire de son père après tout…Et avoir des nouvelles du Zéphir a toujours été délicat. Grignotant, j’essayais vainement de me concentrer. Lâchant un énième soupir d’inquiétude, et de fatigue cumulée. Je n’aurais pas dû trop veiller hier, en travaillant sur ce baume de soins…pour tromper mes craintes naissantes.
Enfin, c'est vrai qu'il y a eu de nombreux changements depuis la rentrée. Le départ de la remplaçante de Gwen...et son retour. Une femme que j'apprécie comme une amie, de ceux que je laisse libre de me nommer Killian ou Vanora, selon son bon plaisir. Une collègue de longue date, que je suis ravie de retrouver.
le jeune Nicola que nous pensions tombé durant un long moment. Le départ de Liam. L'arrivée prochaine de ma fille. Et ces nombreux nouveaux, et jeunes professeurs...Dont le remplaçant de Jan. Tant de nouveautés, en si peu de mois. Est-ce sain pour les enfants ? |
| | | |  Invité | | Mer 31 Déc - 21:43 | |
| Cela me fait tellement longtemps, cette école n’avait presque pas changé. Cela me faisait sourire, même si mes appartement n’étais plus ceux que j’avais connus, je me sentais ici plus à l’aise que chez moi. C’est ici que j’ai passé mes plus belles années, c’était ici que j’avais pu redevenir celle que j’avais été. C’est grâce à cet endroit que j’ai pu devenir ce que je suis. Enfin bref je me sentais bien ici…
J’ai aussi envie de voir si certain de mes collègues étaient les même que ceux que j’avais connus étant étudiante.. C’est pour cela que j’ai rapidement passer l’une de mes jolies tenues, un empilement de plusieurs robes assez légères, qui forme un tout harmonieux. Je ne porte pas ces tenues qui me viennent de mon pays d’origine. Bref je disais que je ne portais pas ces tenues en cours parce qu’elle était des fois un peu encombrante. J’avais choisi des tons rose et bleu assez doux..
Avant de coiffer de mon mieux mes cheveux… C’était difficile… Soudain j’entendit la voix de mon dragon résonner dans mon esprit..
** Tu devrais demander à l’une de tes cousines de venir t’aider.**
« Non pas si elles n’ont pas de dragon et puis j’y arrive bien toute seule. »
Et en effet la jeune femme réussis à faire un beau chignon qui laissait une partie de sa chevelure couler sur son dos. Elle se regarda doucement dans le miroir, elle avait un meilleur teint qu’il y a quelque semaine. Mais son épaules lui faisait encore très mal.. Bon il fallait que je me rendes a la salle de professeurs..
Mes pieds chaussés de chausson en cuir claquant doucement sur le sol. J’aime tellement cette école… J’aimais ce que j’étais... Doucement je pousse la porte en souriant.. Je ne suis pas souvent venue ici, mais l’ambiance est celle que j’imaginais.. Mon regard passa un instant sur la salle jusqu’à se poser sur un tableau.
« Cordelia MacElurst ?»
Je fronce un peu les sourcils, alors que la voix mentale de mon dragon monta dans mon esprit… Il écoutait toujours quand je parlais, même quand je donnais cours.
**C’est la damoiselle que tu as aidé à sauver.**
« Oui c’est elle Embarr, je me demande si elle vas bien, il faudra que je l’ausculte. »
Puis mon regard se posa un instant sur la personne présente et je me sentit doucement je ne l’avait pas vue tout de suite.. Presque par instinct je repris une habitude que j’avais étant élève, bref je m’incline doucement.
« Désolée de vous déranger Professeur MacElurst. »
Lors de ma dernière année en cours je lui avait poser pas mal de question, j’adorais son cours en fait.. Je me redresse lentement l’observant en silence, elle n’avait pas tellement changé. D’un pas lent je m’approche pour prendre place en face d’elle, avec dans ma main la liste de mes futurs élèves, et ce que le professeur avait donné comme cours avant…
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Killian V. MacElurst | | Sam 3 Jan - 14:41 | |
| Je lisais et observer le dossier de nos nouveaux étudiants Tenebrae. Notant par exemple, les problèmes sociaux que risquerait d’avoir la jeune Anthea. Ou l’étrange personnalité de ce dénommé Johann. Il faudrait que je vois à réunir les rares Tenebrae de l’établissement désormais…Ceci afin de voir à une présentation de ma personne. Ils ne m’auront pas en cours avant de nombreuses années. Et puis, selon leur choix d’option, je ne serais probablement jamais leur professeur. Et j’aimerai éviter d’être une ombre dans leur quotidien, surtout s’ils ont des soucis. Je suis bien placée pour savoir que les Dragons de l’essence de Féa ne sont pas les mieux vus…
La porte s’ouvrit, mais je me devais de finir de noter un petit encart sur le dossier d’Anthea. Comme quoi il me faudrait aussi voir à parler à son parent, son dragon, pour vérifier sa façon de pensée et aider à la sociabiliser. Qu’elle ne se sente nullement exclue. Mais une voix qui ne m’est nullement inconnu prononça le nom de ma fille.
Levant le visage de mes papiers, j’observais alors XiangLiang. Je me souviens très bien d’elle…Je l’ai eut pour étudiante dans le passé. Dans mes premières années en fait. C’est donc elle, le nouveau professeur de premiers secours ? C’est vrai qu’elle a toujours eut un talent dans les soins. Mais, connait-elle Cordelia ?
Ausculter ? Cordelia ? Elle m’a juste dit qu’elle était fatiguée et se reposée sur le Zéphir…Lui serait-il arrivé quelque chose ? XiangLiang aurait-elle rencontrée ma fille ? Si oui, où ? Je ne dois trop y réfléchir…Ou Katastroféa va ressentir mon état d’inquiétude. Et j’aimerai bien qu’elle ne débarque pas en furie ici. Lorsqu’elle me vit, je ne pus m’empêcher de revoir la jeune femme que j’avais eu en étudiante. Ah, dans ce genre de situation, je sens que le temps passe…même si mes traits perdurent de part mon « don ». Lui offrant un léger sourire, je lui faisais signe de s’installer à ma table si elle le désirait, ajoutant :
« Vous ne me dérangez nullement, et je ne suis plus votre enseignante. Vous pouvez m’appeler Killian désormais. »
Marquant une courte pause, je continuais donc :
« Mais, je vous en prie, installez-vous. Vous devriez essayer l’une des viennoiseries. Notre concierge apprécie de nous en laisser tous les matins. Un café, ou un thé ? »
Je n’ai plus parlé avec cette damoiselle depuis qu’elle a quitté l’académie. Je crois avoir lu lors de son arrivée qu’elle était désormais mariée : son nom ayant changé. Mais, surtout, j’étais assez inquiète et curieuse désormais…aussi, je ne pus m’empêcher de demander.
« J’espère ne pas vous déranger en vous questionnant mais...Vous connaissez ma fille, Cordelia ? »
Et je bus alors une gorgée de mon thé, refermant les dossiers scolaires de mes protégés Tenebrae. Reportant cela à plus tard…Jetant un œil à l’heure, et envoyant mentalement Féa aller récupérer notre bébé au port.
Ajout EDIT : Alors que je discutais, je vins à apprendre l'état de santé de ma famille. Ma dragonne, au même moment, me renseignait. L'apprenant aussi. Et les choses s'enchaînèrent. Me levant subitement, je m'excusais poliment envers mon ancienne étudiante. Et je filais. Je me devais de rattraper la bêtise de mon alliée. Le coeur de Cordélia, comme le mien, devait pleurer. Je trouvais honteux que l'armée ne m'est rien dit, moi, professeur de l'académie et mère ! Mais je trouvais d'autant plus grave l'absence d'information sur mon ancien compagnon. Mon ex-mari. J'ignorais même son décès ! C'est outrant, dévastant...et la douleur est puissante. Mon bébé, ma fille, elle a besoin de moi. Maintenant, plus que jamais.
Alors, je courrais. Katastroféa arrivant, me prenant dans ses bras, et m'emmenant là où je pensais trouver mon enfant. Là où je pourrais parler avec elle. Se camouflant dans les ombres, disparaissant, se faisant petite et lointaine. Oui, elle sait que c'est moi qui doit agir, pas elle.
Et si elle est triste des mots qu'elle a subit, elle s’inquiète. Alors, c'est à moi de la rassurer. Tout comme c'est à moi de consoler mon unique enfant. Le fruit de mes entrailles, et de mon amour passé. |
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