✘ Nom : Zefirinos
✘ Prénom : Anthéa.
✘ Surnom :On l'appelle parfois Anthy.
✘ Âge : 18 ans.
✘ Groupe : Elève Première Année Tenebrae
✘ Nation d'origine : Lostrego
✘ Métier : Elève à Lindorm.
✘ Arme : Aucune pour le moment.

Anthéa est une fille que l'on pourrait qualifier de mignonne, bien qu'elle ne se perçoive absolument pas ainsi. Ayant trop peu été en contact avec les Hommes, elle a du mal à évaluer quoi que ce soit la concernant. Ses jolis cheveux noirs sont coupés courts depuis sa rentrée - elle les avait auparavant très longs et embroussaillés mais trouve cette coupe plus pratique. Elle a une peau très pâle, presque lunaire, et de grands yeux d'un bleu limpide. Son visage est particulièrement expressif et elle est plutôt réservée et sauvage, bien que très curieuse des autres élèves.
Son corps gracile cache une grande agilité physique et une grande résistance immunitaire. Il vaut mieux ne pas se fier à son apparence délicate, à ses membres fins aux articulations faussement fragiles. Ayant grandi auprès de sa dragonne, Anthy a appris très jeune à lutter contre le froid et le climat peu clément, tombant presque jamais malade et elle a une condition physique plus proche de l'athlète que de la frêle jeune fille. Capable d'une grande endurance, elle sait extrêmement bien se débrouiller seule et se montre plus autonome et dégourdie que beaucoup d'humains. Elle a une taille fine, surmontée d'une poitrine harmonieuse, souvent dévoilée par des décolletés plongeants, sans chercher à être aguicheuse : les cols lui serrent désagréablement la gorge.

Anthy passe pour une fille timide mais il n'en est rien : elle ne sait simplement pas vraiment pourquoi est-ce que les humains ont tant besoin de verbaliser, elle qui connait mieux les dragons que les hommes et qui déteste parler à tord et à travers - pourquoi faire ?
Pragmatique, elle aime les vêtements pratiques et confortables, qui ne gênent pas ses mouvements, bien que la découverte des styles vestimentaires l'enchante particulièrement : toutes ces étoffes, ces bijoux... Elle n'a jamais vu de choses si jolies et est bien souvent éblouie par les étals du marché de Laragon.
Anthéa a une voix douce, assez basse, clairement féminine. Elle aime chanter pour le simple plaisir de vocaliser, sachant combien Adamantios peut aimer l'entendre chanter. Malgré son éducation incroyable, Anthy a apprit à lire et à écrire mais aussi des choses qu'aucun humain n'aurait pu effleurer. La sagesse de sa mère et ses connaissances la rendent plus mature que son âge et elle se sent parfois séparée de ses camarades par un profond fossé. Cependant, elle reste une jeune fille, qui s'émerveille d'un rien et de petites choses si évidentes pour ceux qui ont vécus parmi les Hommes... Elle a du mal à appréhender le concept de pudeur, ne voyant pas ce qu'il y a de mal à dévoiler son corps lorsqu'elle se change, pourquoi est-ce qu'elle aurait à rougir de la manière dont la nature l'a faite. Et pourquoi, lorsqu'il fait chaud, devrait-elle se couvrir autrement qu'avec le minimum de vêtements.

Anthéa n'a jamais connu la faim ou la peur, elle a toujours été protégée et choyée par la formidable entité qu'est sa mère. Par conséquent, son enfance fut paradoxalement plus douce que beaucoup de ses pairs. Sous son visage juvénile et doux se cache un être différent des autres, une fille pragmatique, réfléchie et élevée dans un mode de pensée qui n'a rien d'humain. Elle n'a pas la même notion du bien et du mal que les autres : ce sont des choses terriblement prosaïques lorsque l'on se considère comme un dragon à visage humain. Capable de bonté et de douceur, car son éducation fut faite dans ce sens par Adamantios, elle est cependant parfaitement capable de se montrer impitoyable et dépourvue d'émotion lorsqu'elle doit se battre pour quelque raison qui lui semble juste. Et sa notion du juste est parfois un peu personnelle...

Anthéa ne se bat pas avec des armes mais à mains-nues, ainsi que lui a inculqué sa mère : elle se sert de ses armes naturelles : ongles, dents et autres coups de poings et de pieds. Il n'est pas question ici de l'art du combat d'Aoun : Anthy est une pugiliste pure et dure qui se sert de manière brouillonnement organisée de son corps pour attaquer. Et pour cause, sa mère lui a appris à chasser et la jeune fille est parfaitement capable de venir à bout d'un animal de taille moyenne par ses propres moyens comme une biche ou un chien mais aussi de mener une chasse efficace. Elle aime d'ailleurs bien le goût de la viande crue : cela lui rappelle sa nourriture première auprès de sa mère.

♫ Thème

Il était une fois, un tout petit enfant qui pleurait à s'en rompre les poumons. Mais les pleurs du bébés n'avaient d'autres échos que ceux de la nuit alentour.
La toute petite fille, tout juste un nourrisson, dans son couffin, pleurait et pleurait encore dans le calme des bois, dérangeant une chouette qui s'éloigna de son vol feutré. Et le monstre, entre les arbres, rôdait. Ses écailles noires et bleues luisaient sous la lune. Sa gueule aux lames mortelles s'ouvrit sur un grondement. Pattes de velours, elle s'approcha du bébé. Personne aux alentour, ni âme, ni demeure. Et, lorsque la gueule entrouverte aurait pu ne faire qu'une bouchée de cette petite chose, le bébé se tut et chercha, de ses pauvres petites poings à toucher la gueule menaçante. Il n'y eut bientôt plus un son, ni pleurs, ni cris, alors que la dragonne emportait la petite dans sa gueule jusqu'à sa tanière.

Anthéa Zefirinos, c'était le nom gravé sur une petite médaille autours du cou du bébé. Mais de ses parents ou de leur identité, les traces s'évanouirent dans l'obscurité. Adamantios devrait parfois songer qu'elle aurait mieux fait de croquer cette source d'ennuis en tout genre dans les années à venir. Mais elle n'avait pas pu. Lorsqu'elle avait croisé deux yeux aussi bleus que les siens, la vieille dragonne n'avait pu s'y résoudre. Laisser la loi de la nature faire son office : manger ou être manger. C'était un destin trop cruel pour cette petite chose qui avait sourit lorsqu'elle avait voulu la faire taire. Car elle avait vu le Sang-Dragon sous la peau rose. Ce fut le début de tout : le début d'une histoire étrange. Celle d'une petite fille élevée par un dragon.

L'enfant aurait pu mourir dès le premier hiver. mais elle le protégea de la faim et du froid. Elle vola des couvertures dans un village, de quoi protéger le bébé. Elle lui laissait sa part de viande après l'avoir mâchée, elle dormait auprès d'elle, son aile déployée pour faire un rempart de son corps. Elle trouva même une petite grotte pour y dormir ensemble. Contre toute attente, la petite fille grandit, atteignant les premières années. Ses premiers pas, ce fut accrochée au museau d'un dragon qu'elle les fit. Anthéa était précoce et pour cause : elle n'était pas élevée comme les autres humains. Elle apprit toute petite à se débrouiller pour beaucoup de choses. Elle apprit aussi à parler, lorsqu'elle fut en âge. Puis à lire. Puis à écrire. Et loin du monde des hommes, une drôle de fleur grandissait. A la fois élevée comme une mortelle et comme une dragonne, Anthéa devait demeurer toujours un peu partagée entre deux mondes. Adamantios était cultivée et ses histoires n'avaient aucune pareille. Elle lui parlait de choses défiant l'entendement, de batailles titanesques, de cités perdues et de royaumes engloutis. Et elle, la dragonne qui s'était toujours passionnée pour la culture des humains, trouvait à présent un but à toutes ces choses qu'elle avait appris autrefois.

Si elle avait eu des compagnons mortels, elle ne le raconta jamais. Si elle avait été liée à qui que ce soit, elle n'en fit jamais mention. Mais elle déploya pour celle qui l'appelait "maman" des trésors de patience dont on n'aurait pu imaginer un dragon être capable. Ainsi Anthy eut une éducation complète et peu orthodoxe, grandissant en force et en en grâce auprès de sa mère. L'enfant ne savait pas qui était sa véritable famille, ni pourquoi est-ce qu'on l'avait abandonnée aux prédateurs. Mais ce ne fut jamais une chose qui la blessa : elle avait une famille, aussi étrange que ce soit et savoir qui étaient ses géniteurs ne ferait que la priver de sa véritable mère, celle qui l'élevait et l'aimait. Car oui, c'était de l'amour, dans les yeux bleus de la grande dragonne. Un amour sincère pour le petit être qui gagnait en indépendance et en facultés. Voler ensemble, chasser de concert, contempler des paysages incroyables, voilà ce que fut sa vie hors normes. Au delà des limitations humaines, Adamantios lui apprit aussi les usages des humains - qu'elle connaissait étrangement bien pour un dragon et lui offrit en secret un choix crucial : celui de pouvoir un jour rejoindre le monde des hommes ou de demeurer dragonne.

Lorsque sa fille eut seize ans, Adamantios lui enseigna ce qu'était l'Alliance et l'académie de Lindorm. Anthéa apprit qu'elle pourrait ainsi être plus proche encore de celle qui l'avait élevée : en mêlant leurs sangs, n'en seraient-elles pas encore plus mère et fille ? Cependant, l'idée de vivre parmi ses semblables l'intimidait et elle préféra ne pas tenter l'alliance. La dragonne lui concéda ce choix. Mais, subtilement, leurs discussions tournèrent de plus en plus autours du monde humain, et elle laissa plusieurs fois la toute jeune fille rejoindre le marché de quelques villages à proximité de leurs refuges. Elle n'était jamais très loin, l'attentive maman, qui regardait sa fleur éclore doucement, avec la patience des êtres qui ont tout leur temps. Mais si Adamantios pensait que sa fille finirait par rejoindre les humains et l'oublier progressivement pour reprendre sa juste place, il n'en fut rien. Ce fut vers elle qu'elle s'en retourna, toujours.

L'idée prit du temps pour mûrir. Les graines pour germer. Ce fut un peu après ses dix-sept ans qu'Anthéa se déclara prête à tenter l'Alliance : elle voulait être plus proche de sa mère et découvrir le monde des mortels. Adamantios trouva donc un officier des Territoires et l'affaire fut rondement menée. Elles furent envoyées en Nordheim, sur des terres hostiles et glaciales. Mais elles étaient si complices, et Anthéa en tel accord avec sa mère qu'à la fin de la semaine, le sang ne fut pas versé et elles échouèrent donc paradoxalement, nonobstant leurs capacités de survie. Anthéa trouvait étrange qu'elles ne mêlent pas tout simplement leurs sangs en se coupant mutuellement : pourquoi attendre qu'une bête fauve s'en charge pour elles ?
Mais c'était les règles du jeu, lui dit sa mère et elle s'inclina. Elles tenteraient encore une fois. Après quoi, elles ne le feraient plus jamais : aucune des deux ne souhaitaient être séparées pour toujours, au fond d'elles. Rejoindre les Wyrms ? Leur cause leur était indifférente et Adamantios voulait que sa fille ait une réelle éducation, auprès du plus grand nombre de mortels possible afin qu'elle se forge à cette facette de sa nature. Un dragonneau ne reste pas éternellement avec sa mère, après tout...

La seconde fois, elles furent envoyées en Aéria et les choses se corsèrent légèrement : Adamantios n'avait jamais été la meilleure pour voler, à cause de ses ailes très particulières et elles furent prises dans un violent typhon. Ballottée par des vents trop violents, la chute faillit leur être fatale, quand la dragonne parvint au tout dernier instant à rouvrir ses ailes et elles s'écrasèrent dans un bosquet, les branches les malmenant considérablement et c'est couvertes de plaies et de bosses qu'elles échangèrent leur sang. Et l'enfant pleura quand la voix profonde de sa mère pénétra son esprit pour la première fois. Enfin, elles étaient du même sang. Enfin, elles n'étaient plus qu'une.
Leur affection sincère s'en trouva conforté et c'est ainsi qu'elles rejoignirent Lindorm. A présent, c'est à Anthéa d'apprendre ce que signifie vraiment être humaine.

✘ Pseudo Internet : Livia.
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Par une pochette surprise.
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Adamantios
✘ Surnom : Adam, Adaman. mais Anthéa l'appelle tout simplement "maman".
✘ Âge : Elle ne l'a jamais dit à quiconque.
✘ Type : Ténèbres.
✘ Don qu'il vous a légué : Théâtre des Ombres : Anthéa peut manipuler sa propre ombre en l'étirant ou en la réduisant et, si cette dernière touche celle de son adversaire, elle prend le contrôle de ses mouvements et de sa parole comme si l'adversaire devenait une simple marionnette aux fils invisibles. Elle maîtrise bien son don malgré son jeune âge à cause de sa relation profonde avec Adamantios. Cependant elle ne peut prendre possession pour le moment que d'une seule personne à la fois et ne peut étirer son ombre de plus de trois mètres à la ronde.
✘ Nation d'origine : Lostrego

Adamantios est une imposante dragonne aux airs de félin, malgré ses écailles acérées noires et bleues. Ses pattes avant griffues supportent des ailes courtes mais puissantes peu faites pour le vol longues distances mais lui permettant de planer efficacement et de s'élever d'urgence. Ses ailes sont d'une petite envergure de quatre mètres, pour un corps d'une longueur totale de huit mètres. Au garrot elle atteint facilement les deux mètres. Sa tête agressive s'orne de deux énormes canines démesurées qui lui servent à déchiqueter la chair de ses proies. Sa queue se termine d'une excroissance osseuse impressionnante en forme de demi-lune particulièrement coupante dont elle se sert comme d'un fléau à l'allonge redoutable en balayant autours d'elle de sa puissante queue. Comme tous les dragons de Ténèbres, elle est plus à l'aise la nuit et évolue principalement à la tombée du jour.

Malgré son apparence intimidante, Adamantios a un caractère plus fin que ce que l'on pourrait s'imaginer. Elle a beau avoir toujours eu un mépris certain du genre humain, cela ne l'a pas empêchée d'élever Anthéa, qu'elle traite comme sa fille : et pour cause, elle fut son unique parent depuis les premiers mois du bambin. Envers les autres dragons, elle se montrera impitoyable, femelle alpha particulièrement féroce et combative, bien qu'elle sache se faire plus rusée et stratégique lorsque la force brute ne suffit pas.
Adamantios est cultivée - à l'échelle d'une dragonne et étrangement bien plus que la plupart des humains - et elle a prit plaisir à apprendre à Anthéa tout ce qu'elle savait : le savoir d'une dragonne à l'âge avancé est vaste et la jeune fille en fut la dépositaire. Elle a a cœur le bien-être de sa chère Anthéa et l'a toujours défendue et protégée. C'est une mère attentive mais exigeante. Elle sait lire la plupart des langues humaines et écrire en plusieurs langues. Elle use pour cela de ses griffes sur de la pierre ou la terre. Elle a une conscience accrue du bien-être de sa protégée et c'est la raison de sa présence à Lindorm : sa petite dragonne sans écailles doit apprendre à voler parmi ses semblables.
Cependant, Adamantios reste une créature secrète et complexe, aux desseins troubles. Nul ne sait jamais trop ce qu'elle pense réellement, car elle est souvent égale et parle peu en dehors de la nécessité.