✘ Nom : Stratton
✘ Prénom : Philip
✘ Surnom : Fost
✘ Âge : 38 ans
✘ Groupe : Wyrm
✘ Nation d'origine : Waterfield
✘ Métier : Ancien chef des Wyrms, aujourd'hui à la retraite, donc... Saint chef des Wyrms ?
✘ Arme : Un katana et un wakizashi traditionnels

On peut dire que chez moi il y a deux personnes, deux Philip. Je suis et ne suis pas à la fois, j’ose jouer sur les apparats, les illusions. Il y avait le chef et Philip, le père, le frère, l’amant Philip, celui que seul Altaf et mes proches connaissent, celui qui est meurtri de ne pas pouvoir rentrer chez lui, celui qui éprouve des remords pour son échec, pour avoir fait endurer ça à son éternel ami, celui qui rage de ne pas encore avoir retrouvé sa femme et sa fille… Celui qui veut rentrer à tout prix sans se poser la moindre question. 


Puis l’ancien chef, car s'ils me pensent mort, je doute fortement que la place de chef me soit encore disponible, il y a celui qui espère que tout va ben, que rien ne cloche… 

Globalement je suis quelqu’un de calme, je ne m’énerve jamais ou très rarement et il ne vaut mieux pas être là. Patient aussi, j’attends toujours le bon moment, le moment qui me paraitra le plus opportun pour agir. Je suis aussi réfléchi, il m’arrive de passer pas mal de temps à penser, immobile, allongé.


Patient, calme, réfléchi, je suis comme la glace, je ne montre que très rarement dans la colère pourtant, je reste un fin manipulateur, par les mots, les gestes, j’arrive à faire trembler bien des personnes, à ce que l’on fasse ce que je dis et simplement ce que je dis. 
De même je ne suis violent qu’en de rares occasions et pourtant il ne vaut mieux pas être dans les parages…



Souriant, bien que nous soyons des exilés, des personnes à l’âme vengeresse, moi, je ne peux m’empêcher de sourire de façon paternelle. Je suis un conjoint et un parent… Etre wyrm ne m’a finalement pas empêché de trouver ma propre famille et pourtant ça ne suffit pas. J’aimerais apporter à cette famille le moyen de vivre sur le territoire et nullement en paria.



Physiquement ? 

Comment dire ? 

S'il y a bien quelque chose qui est à noter chez moi c’est le blanc de ma chevelure, parfois caché par une teinture noire. Non je n’ai point fait de décoloration et autre petite chose dans le genre, je suis simplement né comme ça… j’ai les cheveux blancs et les yeux écarlates, ma peau est également moins mate que la moyenne des habitants de Waterfield.



Je suis un homme à la stature construite. Un bon mètre quatre-vingt et finalement un corps musclé, travaillé par des heures de travail, d’errance, de survie. 

Je suis ainsi, une taille moyennement haute, un corps travaillé, des jambes galbées et solides, des bras développés et finalement un torse et un dos à la fois musclé et marqué par les efforts du temps, par les moments endurés, voir subis. On notera la présence d’une cicatrice sur mon torse, vestige de l’échec qui fit de moi l’être que je suis aujourd’hui.



On note un visage ovale, légèrement marqué par l’âge et encore, plus mature du vieux, je n’ai que trente-quatre ans après tout, ce n’est pas énorme non plus. Des lèvres fines, un nez discret, quoi que, légèrement retroussé et deux yeux de taille moyenne d’un rouge profond, témoin du mal qui me ronge.



Pour le coté vestimentaire on peu dire que je suis pas un homme bien compliqué, quoi que, habillé de façon apparemment classe et soignée, souvent de noir et de broderies ce sont pourtant des vêtements qui disparaissent au fil de la journée bien que ça ne plonge jamais de l’indécence. Souvent faits de matières robustes et légères pour palier à la chaleur. Un mélange de divers tenues cependant, je ne sais pas mais j’aime beaucoup ces vêtements, ils me permettent d’être moi.

Que dire sur mon enfance ? Je ne suis pas un martyr.

Né à Waterfield, j’ai grandit là bas avec ce handicap qu’est le mien : l’albinisme, effectivement au lieu d’avoir la peau mate et une chevelure sombre comme la plupart des habitants de ma nation, je suis né les cheveux blanc, les yeux rouge et la peau claire… Faible de santé, de constitution. 
Enfin c'est e que mes parent pensaient, pourtant je ne souffre d'aucun mal.

Pourtant il y a autre chose, quelque chose que tout le monde sait et finalement tout le monde tente d’ignorer. Peut – être le fait que je ne sois pas le fils de ma mère. Je suis le fruit d’un adultère de la part de mon père.


Mes parents traversaient une mauvaise passe, ils désiraient un enfant qu’ils n’auraient surement jamais et se disputaiett pour bien des choses.


Malheureux, en période trouble mon père est allé voir ailleurs comme on dit, il est allé noyer son chagrin entre les bras d’une autre femme. Mais… Qui aurait cru ? Pensé ? Que de cette union donnerait un enfant ? Un enfant dont la mère ne voudra pas. Comment faire ? Comment expliquer ? Il n’a pas su, mon père ne l’a pas fait… Il m’a mit dans les bras de sa femme et c’est tout, rien de plus, rien de moi.

Je fus un fils sans l’être et finalement ne plus l’être du tout à la naissance de ma sœur.


J’ai grandi dans ce contexte, choyé sans l’être, un enfant normal, le fruit d’un adultère. Tout le monde a tout ignoré, tout le monde ne m’a jamais rien dit, malgré mes différences, malgré les regards parfois honteux de mon officielle et supposée mère… 


Mon enfance fut simple et douce. Peu d’années de séparation avec ma petite sœur, nous nous entendions très bien… Parfaitement bien même.


Je suis passé par l’adolescence, moins douce que l’enfance. Je voyais ma sœur, grandir, devenir forte et intelligente et moi toujours enfermé dans cette peur de mal faire, de blesser quiconque en faisant, disant, quoi que ce soit, alors je suis resté réservé, derrière. J’étais la personne calme et sans histoire, patient, qui attendait son heure… Je le suis toujours d’ailleurs, on ne change pas les bonnes habitudes comme on dit.


Puis elle a rencontré son dragon, j’étais jaloux de ce moment, voyant la majesté de son dragon d’eau, si jeune soit elle… Quel âge déjà ? Peut être treize ans ? Quelques choses comme ça, je devais en avoir quatorze à ce moment là et la jalousie me tenait aux tripes. 


Mon père m’a regardé d’un air désolé, ma prétendue mère, elle, m’a gentiment dit que ce ne serait pas pour tout de suite. Mon tour ne viendra peut être pas et que ce n’était pas ma faute. Je m’en suis senti blessé, ses paroles avait prouvé que fond, elle ne me considérait pas comme son fils. La famille de mon père n’avait jamais été choisie par les dragons, j’avais le sang de mon père et elle n’avait pas manqué de me le rappeler…


Pourtant je pense lui avoir fait ravaler ses paroles le jour de mes seize, le jour où est apparu Altaf alors que nous faisions une balade sur l’île qui m »a vu grandir. Un Dragon de Glace, grand imposant, presque effrayant. Sa voix enraillée ma conquis, il m’a tout expliqué, de ce que nous allions devenir au but de sa présence, ce que je représentais pour lui.


Il a attendu des années avant de venir me voir et j’avais à peut près six ans quand il a su que je serais son allié.

Tous les deux, nous avons appris à nous connaitre, il m’a appris à avoir confiance en moi, à vivre avec mes faiblesses, à apprécier ma différence. Tout ceci a duré deux ans et une fois prêt, d’après lui, nous avons décidé de passer l’épreuve de l’alliance, ensemble. 



Le premier passage fut lourd et douloureux, Altaf ne faisait rien, enfermé dans son caractère de Dragon de Glace. Tant que ça ne le touche pas directement, il ne s’en mêle pas, aussi je me suis retrouvé seul… Dans cette épreuve là… Le sang n’a pas été coulé de sa part…. mais moi en revanche, je fus sauvé avant de tomber dans les limbes et éliminé…

Altaf s’en est voulu, il a changé aussi, la cicatrice sur mon torse étant la preuve qu’il avait échoué, lui personnellement, j’avoue ne jamais avoir compris…



Nous nous y sommes présentés une seconde fois et cette fois, je ne sais pas mais il m’a trop protégé, son sang a coulé… Pas le mien, j’étais comme un enfant, quelque chose de plus fragile qu’un vase de porcelaine ou du verre. Nous avons fini l’épreuve, mais avec disqualification car Altaf refusait que mon sang coule.


Nous avons finalement attendu moment avant de nous représenter, je devais avoir dix-neuf ans environs, peut être allais-je sur la vingtaine, je ne sais plus vraiment.


Nous nous sommes présentés pour la dernière fois, en égaux, résignés, mais mon albinisme nous a rattrapé les températures hautes, le soleil de plomb. Mon sang avait coulé, le sien aussi, ils étaient mélangés, mais j’ai du être sauvé. Une nouvelle fois.



Face à ce nouvel échec, Altaf et moi nous avons été séparés, je ne pensais pas que ce serait aussi difficile de rentrer chez moi. Leurs visages faussement compatissants et cette femme, ma prétendu mère qui avait osé faire siffler ses mots, une nouvelle fois. ‘’C’est dans le sang ‘’, voilà ce qu’elle m’a dit, simplement c’est dans le sang… C’en fut trop, j’ai quitté ma famille, bien décidé à m’exiler quelque part où personne ne me connaitra. J’ai commencé à divagué par-ci par-là.



J’étais à Narthan quand je l’ai revu, nous, liés par une différence qui est nôtre. Nous avons eu peur l’un de l’autre, que l’on nous attrape et finalement, l’un comme l’autre, dans un commun accord, nous sommes partit tout les deux. 



Nous avons erré sans nous faire remarquer et finalement, nous avons tenté de nous rebeller, de faire entendre nos voix à l'unisson. Mais cet acte nous a fait connaitre l'exil, à la fois salvateur et dur, suivant des rumeurs, nous sommes sortis du territoire pour trouver ceux que l’on nomme les Wyrms. Je les ai rejoint, j’ai grandi parmi eux, nous avons grandi parmi eux. Puis, à la mort de leur ancien chef, je suis passé à leur tête, j’étais simple membre, puis bras droit et finalement chef… Je les dirige, ou du moins j’essaye de les diriger, comme l’a fait l’ancien chef, comme l'a fait, celui qui m'a appris tout ce que je sais aujourd'hui.



Nous grandissons ensemble dans cette oasis, ce désert. Nous attendons notre retour sur le territoire, notre retour pour changer les lois et faire ravaler ses écailles au vieux Limlug.



Puis 5 ans sont passés. Il y a eu la guerre …


Nous nous sommes donc préparés à ce moment. Laissant nos problèmes derrière pour le futur et mener les Wyrms dans le bon chemin. 
Puis j’ai osé tomber amoureux… osé… Non, je suis tombé amoureux, comme tout homme en ce monde, je ne suis pas un surhomme, il est des choses que même un Wyrm ne peut combattre. Nous sommes des pariât oui, mais nous restons humain.


Dans nos étreintes, mes sentiments se sont assurés même si j’ignorais tous des siens. Son sourire était là pour nous rappeler que nous étions ce que nous avions perdu, une famille de substitution et Sunny, Scatha et son sourire éternel en était la bonne humeur vivante… 
Une grande sœur pour ce qui souffre de cet éloignement, la source de mes sentiments, pour moi. Nous étions une communauté grandissante, une armée en proie à la vengeance, à l’envie de changer les choses, nous n’étions que ceci…

Les enfants rebelles de Limlug… Ce qu’il n’a pas pu tenir sous sa griffe, sous ses lois stupides, voilà ce que nous étions.


Puis, elle s’est éloignée, son sourire, cet état jovial disparu et à ce moment-là, j’ai eu peur, peur d’avoir fait quelque chose de défendu, de l’avoir repoussé plus qu’autre chose… Je ne serais trop vous dire ce que je ressentais, mais ça m’a tenu aux tripes pendant un long moment, jusqu’au moment où elle a su me dire ce qui n’allait pas. La bêtise que j’avais faite. Cette bêtise nous a rapprochés, nous a liés l’un à l’autre par ses larmes, ses sourires, ses rires et ses mots… Nous l’avons attendu 9 mois et finalement elle venait au monde, notre fille : Rozenn.



Nous étions heureux au final. J’avais construit ce que je n’avais jamais eu… Et je compte bien ne pas la détruire ainsi. Je me bats pour notre futur, pour ma fille, pour qu’elle et les autres puissent vivre dans un monde en paix. 

C’est peut être idéaliste, mais si je dois mourir pour que tout ceci cesse, pour que Limlug se rende compte de son erreur, alors je le ferais…



Dans tout ceci la guerre a commencé… Féroce, Sauvage, je ne sais pas combien de morts nous pouvons compter, même si, au fond, nous ne voulons pas en faire… La mort n’est pas notre but. Cela fait trois ans qu’elle dure, trois ans que Limlug ne veut rien entendre.

N’entend-il pas les plaintes et les blessures de son peuple ? Les cris et les pleurs de tristesse qui déchirent ce qu’il a créé… Tout ceci à cause d’une simple Loi.


Je ne pouvais pas laisser les choses comme ça, alors j’ai pris part au combat, pour tenter de lui montrer notre sérieux, les blessures qu’il a laissées à ce qu’il a lui-même rejeté. Allais-je simplement arriver à mes fins ? Je ne saurais vous le dire.



Cette dernière année, m'a montré que nous n’étions pas plus différents des autres, je fus blessé… Dans un combat je pris un coup dans le bras. Dans ma tête, c’était fini, mal soigné, il me serait devenu inutile, j’étais prêt à le trancher net, à me débarrasser d’un poids mort au moment où je fus soigné… Au moment où je suis tombé en face de mon ami d’enfance… Ervin, nous étions, au final, comme le feu et la glace. 


Je ne sais plus vraiment ce qui nous a poussé à nous entraider mutuellement, il a soigné ma blessure et m’a fait réaliser que… Nous étions identiques, pourquoi se battre contre notre propre espèce ? Pour un problème d’idée oui, mais pourquoi au final? Que laissons-nous aux générations futures? à nos enfants? qu’est-ce-que je laisse à Rozenn dans tout ceci? Des ruines, des blessures, des cicatrices… Mais une liberté… Une égalité... Et encore, la connaitra-t-elle un jour?



Puis il y a eu ce jour, celui où je me suis retrouvé encerclé, acculé par mes ennemie. Ils avaient compris, ils savait qu’un contre un ils n’arriveraient pas à abattre un Wyrm, encore moins un chef, alors ils attaquèrent à plusieurs.

Je suis mort ce jour là. je ne me souviens pas de se qui a pu m’abattre, je me souvient juste des cris d’Altaf, de ses rugissement de douleur et de mon coeur prêt a exploser, de la douleur ressentit.

J’en garde d’ailleurs une belle cicatrice sur le torse.



Je fus sauvé par un partisan Wyrm, un homme vivant dans un endroit reculé qui me soignait, je suis resté dans coma pendant 6 mois, le reste du temps fut pour ma convalescence, j’ai perdu l’usage de mon bras droit, celui qu’Ervin avait soigné… Mais les choses vont en s’arrangeant. 



Jusqu’à récemment ou j’ai apprit, inopinément, que ma femme n’était plus parmi les Wyrms. Pris d’inquiétude au point de ne plus pouvoir dormir, je cherche par tous les moyens à rentrer chez moi… Car en l’état actuel des choses, aujourd’hui, je ne pourrais pas retrouver ma famille. Il faut que je rentre parmi les miens, même si ils pensent voir un fantôme. 

✘ Pseudo Internet : Neïte
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? J'ai craqué....
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Altaf
✘ Surnom : Il en a pas
✘ Âge : Datant d'avant la déchirure.
✘ Type : Glace.
✘ Don qu'il vous a légué : Glaciation. Philip peut geler les liquides qu'il a à porté de main. Plus la zone est grande, moins la glace sera épaisse, mais cela reste un don qui peut se valoir dévastateur car à force d'entrainement Philip a apprit à geler les liquide présent dans le corps du moment qu'il y a une entaille a porté de main.
✘ Nation d'origine : Nordheim

Altaf est un dragon assez vieux, apparemment. Enfaîte, il n'a jamais dit son âge à qui que ce ne soit, pas même Philip. Vénérable lézard qui n'a pas son pareil pour rappeler qu'il est vieux, donc qu'il a raison.
Comme les dragons de glace, Altaf, est assez peu regardant sur ce qui se passe autour de lui. Du moins temps que cela ne touche ni lui, ni Philip, dans le cas contraire, c'est un dragon qui a mauvais caractère, assez impulsif comparé à Philip.
Philip il le protège comme un père envers son fils, comme un protecteur envers son protégé, même s'ils combattent ensemble, Altaf aura toujours un regard de père sur ce qu'il considère encore comme un gamin, cet homme qu'il ne quittera jamais.

C'est un dragon grand et massif, bien que tout de même fin. Les écailles d'un bleu glacés, presque blanc. Sur son dos sont présents de grands piques, semblable à des stalagmites, plus petit à partir de la fin de la nuque et qui disparaisse petit à petit. Une tête assez longue et large, pourvu de deux paires de cornes. Cornes aussi présentent sur ses épaules.
Il a l'air vieux et défraichi, effrayant dans son physique.