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Fergus, le visage de la guerre.

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AnonymousInvité
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeVen 12 Sep - 11:36


Fergus Wilmot Mac Lochlainn
"Les armes sont les bijoux des hommes."
Nom : Mac Lochlainn.
Prénoms : Fergus, Wilmot.
Surnom : Fergy, surtout par Ivar.
Âge : Trente sept ans.
Groupe : Armée Territoriale, escadron d'élite.
Nation d'origine : Narthan, né à Bregolh.
Métier : Capitaine de l'Escadron des Comètes de Feu.
Arme : Une Pistospada, une épée de fabrication Aerienne disposant d'un système à poudre noire permettant de tirer un seul coup. Il accompagne cette épée d'une Main-gauche trident, une dague de parade dont la lame est en fait composée de trois bandes de métal et gouvernée par un mécanisme à ressort. Lorsque celui-ci est activé, les deux bandes latérales se déploient, offrant ainsi une configuration en V permettant bien mieux de parer une arme.
Ce qu'on dit de Moi
Physique: Fergus est un homme au physique étrange. Grand et svelte, il est sec et sa musculature nerveuse est développée sans une once de graisse, à la fois maigre et musclé ce qui lui donne une corpulente extrêmement ambivalente. Véritable gueule cassée, il intimide par ses blessures de guerres, son visage torve, son nez tordu de multiples fois et la moitié de son visage dévorée par des zones entières de brulures au troisième degrés, laissant à sa peau morte un aspect brunâtre et rugueux des plus désagréable; atteint au cou, sur le flanc et la cuisse du même côté ainsi que sur l'avant bras, cette défiguration lui vient d'un acte héroïque accompli pour sauver sa subordonnée, Moïra Ó Dochartaigh, sur le champ de bataille en faisant bouclier de son corps face au souffle d'un dragon Wyrm de feu. Il est fin et gracieux, ses mouvements lents et toujours coordonnés de manière militaire en une étrange déformation professionnel; cependant du fait de sa défiguration, le capitaine Mac Lochlainn semble souvent intimidant face à autrui, en additionnant sa taille d'un bon mètre quatre-vingt treize; il ne pèse cependant pas très lourd et ses yeux bridés, finement ourlés de cils très sombres trahissent une ascendance directe de l'Archipel de Wuweishu. Ses pupilles violettes lui donnent un regard étrange et malgré son maintien et son sérieux on peut y deviner une lueur de malice, par moment. Son physique ne s'accorde pas avec son caractère, à l’évidence, mais la première impression st souvent la crainte en face de cet homme marqué par la guerre. Cependant au delà des brûlures, on peut deviner un aspect androgyne et délicat, encore un peu féminin bien que le capitaine se soit durci avec l'âge.

Il porte ses longs cheveux le plus souvent attachés en une queue de cheval, appréciant de pouvoir garder ses cheveux de bonne longueur; il apprécie en effet, en dépit du manque d'aspect pratique, de garder ses cheveux longs et ces derniers constituent la partie de lui-même qu'il préfère. Il aime se faire toucher les cheveux mais regrette qu'on considère cette marotte aussi mal chez les hommes. Quant à son style vestimentaire, il est propre et sobre, désespérément spartiate: du noir, du gris, du blanc; rien de plus. Il couvre en général son corps car il n'est pas très à l'aise avec ses brûlures, portant des chemises cintrées et bien ajustées, des vestons près du corps et des pantalons à pinces, détestant les vêtements amples et recherchant une sorte d’élégance sans ostentation bien qu’il préfère en général le port de l'uniforme, moins contraignant. Sur ce dernier justement, Fergus porte plusieurs citations dont l'écharpe de Distinction Runique inhérente aux capitaines d'Escadrons et la Croix de la Vouivre à son col; d'autres médailles et barrettes, plus anecdotiques, sont épinglés à son torse. Il a été décoré il y trois ans en ayant distingué son escadron face à une attaque Wyrm en Narthan.

Caractère: Vertueux et sérieux, Fergus est ce qu'on pourrait appeler un parangon de vertu. Digne et distingué, constamment en quête d'actions d'éclats et d'aventures héroïques où manifester sa bravoure, sa générosité et sa courtoisie, le capitaine se considère comme le bouclier de l'éthique et le bras de la justice. Son devoir est toujours passé avant toute autre chose dans sa vie, si bien qu'il n'a jamais réellement eu de vie privée. Ne demandant ni n'exigeant sauf de lui-même, il tente d'être gardien d'une certaine harmonie. Fergus est d'une bonté spontanée, défenseur d'une nature humaine qu'il juge capable d'être digne et vertueuse: il pense que tout homme peut changer et devenir plus digne. C'est d'ailleurs la dignité qui au centre de ses préoccupations. Aussi, c'est un homme droit mais pas nécessairement aussi dur qu'on le pense. Guère austère ou intimidant, il est au contraire plein de compassion et de galanterie, chevaleresque et plein d'idéaux. Il se place en modèle, en exemple et tente de se dépasser autant que possible.

Il fume certes, mais c'est là son moindre vice parce que Fergus refuse de boire la moindre goutte d'alcool, résolution prise suite aux souffrances qu'à subi Ivar Björnulf, son meilleur ami. Il préfère la saveur du thé et ayant une aversion pour la nourriture, il se voit contraint de se forcer mais s'il le pouvait, il ne mangerait que son pêché mignon, du yaourt aux pignons de pain, une spécialité de Narthan. Il mange donc frugalement, déteste les écarts de conduite et n'est ni connu pour aimer la fête, ni pour son humour débridé. On peut donc dire qu'il est austère, de fait. Cependant loin d'être taciturne, notre homme est de nature sociable et prolixe: il aime discuter et échanger des idées, des points de vue, des rumeurs. Particulièrement cancanier, son pêché personnel est d'être indiscret, défaut contre lequel il a parfois bien du mal à lutter. Mais il fait ce qu'il peut. Il lui est difficile de garder un secret, sauf si ce dernier est grave; dans tous les cas, il fait son pêché mignon des ragots de l'académie et de l'armée, souvent au courant d'une tonne de choses et adorant savoir qui sort avec qui, qui a quitté qui. Il est bien plus espiègle qu'il ne veut bien l'avouer.

Son physique repousse, intimide ou donne de fausses impressions: on le prend parfois pour un homme à double nature mais rien de plus faux: Fergus est un véritable livre ouvert. Le mensonge est un fardeau, les non-dits des boulets à ses pieds. Il est au contraire de ce que reflète son allure quelqu'un de souriant et d'entier. S'il n'est pas vraiment doué avec l'humour, le capitaine confesse un goût pour la blagounette à ses heures perdues: il n'a pas le rire facile mais une bonne histoire a le don de le dérider à l'occasion. Cependant son sens de l'humour est assez calamiteux et ses plaisanteries tombent toujours à plat. Pourtant rien n'est plus important que le devoir et il refuse de se laisser détourner de sa charge en règle général: les lois sont ainsi faites qu'il les respectent et les fait respecter à la lettre, ayant besoin d'ordre et de sureté dans sa vie et autour de lui. Les individus indécis ont tendance à le mettre mal à l'aise, à le rendre parfois soupçonneux.

Flegmatique pour un Ignis, Fergus n'est pas un feu ardent, même pas une flamme: il est un tas de braise, chaleureux et doux. Sa voix est calme et sereine, douce et pourtant ferme. Il se fait obéir de ses hommes avec intelligence, sans jamais hausser le ton. Sa répartie n'a rien d'incisif et il préfère se taire quand il se sent à court d'arguments plutôt que de passer pour un idiot. Il cache également une partie de lui plus espiègle qui se révèle le plus souvent en face de son meilleur ami Ivar, qu'il adore taquiner et parfois quand il est réellement amusé par une situation et que c'est plus fort que lui; le capitaine a toujours la sensation dérangeante que se montrer mutin n'est pas compatible avec sa fonction ou le reste de son caractère sérieux et intègre...
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Fergus, le visage de la guerre. Kudex


L'agitation de la grande ville de Bregolh avait toujours plu à Suìfēng, barde itinérante venant de la lointaine et mystérieuse Wuweishu. Comptoir maritime imprégné de la culture Saabi et Roroa, elle aimait sa vie, son chaos, sa désorganisation et y puisait jour après jour inspiration et beauté. Artiste dans l'âme, joueuse de ruan et virtose du Pipa, danseuse recouverte de voiles et esprit libre comme le vent, Suìfēng suivait ses envies et ses désirs librement. Elle rencontra un jour un jeune apprenti luthier en ville et plus jamais ils ne se séparèrent. De leur union interraciale naquirent trois enfants: Fergus, son frère cadet Finlug et la petite dernière, Fenella. L'artiste se sédentarisa au grès des années, apprenant à son époux à créer des instruments à cordes exotiques, espérant répandre la musique du Wuweishu dans son pays d'adoption, Nathan.

Fergus fut éduqué très librement, dans le travail mais aussi dans l'amour des belles choses, des belles mélodies, aériennes et éthérées: sa mère lui apprit à jouer du Pipa très jeune et il se destinait à reprendre le commerce familial, son frère cadet souffrant visiblement de trouble de l'identité handicapant pour le commerce... c'était tout du moins ce qu'avait dit son père, sans vraiment expliquer de quoi souffrait Finlug à son frère et à sa sœur. C'était souvent un sujet de dispute entre les deux parents, Suìfēng ne voyant pas d'inconvénient aux choix de Finlug. Fergus quant à lui, ainé de la fratrie, n'eut jamais d'avis sur le besoin de son frère de s'habiller avec des vêtements de filles. Assisté par la malicieuse Fenella, ils volaient des vêtements à leurs voisines pour les donner à leur frère et l'aider à assumer son besoin: il n'acceptait pas d'avoir un corps de garçon. Que ce soit leur frère ou leur sœur n'était pas important pour les deux enfants: ils avaient une sœur qui n'avait simplement pas le bon corps et qui souffrait.

Chacun avait hérité des traits fins de leur mère, les garçons étant svelte et féminins, la sœur gracieuse avec des yeux de biche. Chacun se soutenait, chacun s'aimait malgré les difficultés du quotidien, le commerce qui marchait mal, les craintes de Finlug qui n'osait sortir de la maison. Fergus jouait souvent pour le détendre, de longues mélodies lancinantes que lui avait appris leur mère, des ballades mélancoliques ou des petites chansons délicieuses. Il jouait avec brio, malgré son jeune âge. Il jouait et oubliait tout en écoutant sa propre musique, à l'image de sa mère qui avait jadis été libre comme une feuille dans le vent. Et quand il avait terminé, son jeune frère s'endormait contre lui, rassuré face au monde extérieur qui lui semblait si terrible. Ils étaient les enfants de Suìfēng la Belle, citoyenne du monde, barde itinérante, légende de la musique du Wuweishu.

Un soir, alors qu'il n'avait que quatorze ans, à la faveur d'une grosse lune jaune, Fergus était allé jouer de son instrument dans le jardin qu'entretenait sa mère, parmi les azalées et les pivoines, sous les bambous et enivré de l'odeur de l'osmanthe odorant. Là, sans qu'il ne s'en rende compte, une étrange créature l'épiait, se montrant doucement à lui alors qu'elle était tapie dans les bambous. Fergus n'avait jamais rien vu de plus beau dans sa courte vie: l'animal merveilleux était gracieux comme un rêve et ses pattes enflammées laissaient derrière lui des traces encore ardentes. C'était un dragon? Ou peut-être n'était-ce qu'un rêve, une illusion nocturne porté par la pleine lune? Le dragon ne dit rien, se contentant de se coucher contre le garçon en lui demandant de continuer à jouer. Fergus, intimidé, fit cependant ce que demandait la créature et joua presque toute la nuit pour son écoute. Maelice, s’appelait-il. Le dragon semblait comme ravi et il dit au garçon qu'il n'avait jamais rien entendu de plus charmant de sa vie. En outre, il avait trouvé celui qu'il était venu cherché, celui qui savait directement parler à son âme: son dragonnier. Maelice resta collé à l'adolescent, le trouvant ravissant, délicieux, séduisant; il ne voulait pas d'un dragonnier quelconque et l'aspect androgyne et gracile de Fergus avait conquit le cœur esthète du jeune dragon. Il revint souvent le voir, pour s'enivrer de la musique du petit humain, pour profiter de sa vue; apprécier la beauté de toutes choses était l'unique but de la vie de cet étrange dragon qui aimait le thé et les petits gâteau que préparait sa mère, à la délicate senteur de thé vert.

Fils de luthier, Fergus prit connaissance de l'Alliance et de Lindorm par le biais de son nouvel ami qui avait séduit toute la famille, père y compris. Maelice était un beau parleur qui ne vivait que pour et par ses caprice et son dernier du moment était de s'Unir à cet adolescent qui savait le ravir comme nul autre. Lui, dragonnier? Avec Finlug incapable de sortir de la maison et Fenella bien trop jeune encore, qui reprendrait le commerce familial? Ses parents virent cela comme une chance, et plus particulièrement l'aventureuse Suìfēng qui incita son fils à suivre ses traces et à vivre une vie faite de découvertes. Fils aimant et sérieux, il eut des hésitations mais Maelice sut le convaincre: le jour de ses seize ans, Fergus annonça à sa famille et son dragon qu'il se sentait fin prêt pour tenter l'Alliance. On lui désigna le désert de Firthan comme lieux d'Alliance et l'aventure fut absolu terrifiante: Fergus et Maelice échouèrent leur première tentative et le dragon fut blessé. Pourtant rien n’ébranla sa résolution et ils tentèrent quelques semaines plus tard une seconde Alliance... qu'ils loupèrent encore une fois.

La déprime s'empara de Maelice et il prit la décision de ne pas s'allier avec Fergus, préférant rester ainsi à se nourrir de sa musique, des gâteaux de sa mère et de thé que de risquer de le perdre. Mais le jeune garçon était comme sa mère: le chaos me faisait vibrer comme une note haut perché sur une corde de pipa. Il connaissait Maelice: le danger rendait les choses exquises pour lui et il eut raison de ses choix pour retenter une dernière fois l'Alliance avant d'être séparés. C'était peut-être ce côté tragique qui donnait à la chose tout son sens, toute sa saveur: travailler dur, craindre d'être séparés à jamais, trembler pour sa vie et son futur. Ils partirent pour les jungles de Keven cette fois et peut-être fort de leurs anciens échecs, Fergus et Maelice réussirent à partager leur sang au plus fort de l'Alliance. Un soulagement après tant de crainte; un cadeau merveilleux après tant d'émotions. Lindorm les accueillit la même année, et une nouvelle aventure commençait pour l'étrange duo.

L'académie ne fut pas tendre avec lui; délicat et androgyne, Fergus fut souvent raillé: on le prenait pour une fille ou on se laissait un peu abuser par son apparence gracile. on disait qu'il ferait un meilleur guitariste que soldat et que son dragon était "une vraie petite princesse", "un dragon pour tapette", "un dragon pédé". Mais peu importait ce qu'on disait sur Maelice: lui se savait la quintessence de la beauté; c'est tout du moins son avis, et il ne changea jamais. Fergus apprit à s'endurcir, travaillant trois fois plus pour faire taire ceux qui se moquaient de lui. Devenir un soldat exemplaire, un parangon de courage fut alors son but, soutenu par son dragon: rien n'était plus beau qu'un homme digne et ivre de justice, cherchant quelques aventures pour mettre au défi son courage et sa détermination. Il était un élève Ignis sérieux et calme et son compagnon de chambre, un jeu Aqua issu de Nordheim du nom d'Ivar Björnulf, qui avait visiblement des problèmes avec l'alcool malgré son jeune âge. Fort de son altruisme, Fergus essaya d'aider son camarade, parfois en se montrant extrêmement dur et inflexible; il apprit la tempérance et l'inflexibilité avec Ivar, parvenant autant à le sortir de la boisson qu'à s'en faire un ami. Son meilleur ami.

Lindorm était riche en enseignement. Fergus se nourrissait de la faiblesse d'Ivar comme d'un contre-exemple, devenant un jeune homme vertueux et un peu austère qui n'avait pas beaucoup d'amis. Un seul lui suffisait, le portant souvent à bout de bras pour ne soutenir dans ses efforts. Bon élève faisant parti du Conseil des Étudiants, délégué de la classe des Ignis, le jeune homme faisait son possible pour être quelqu'un d'exemplaire, émulé par le besoin d'Ivar de l'égaler; leur amitié s'enrichit de cette saine compétition et se renfonça un peu plus lorsqu'il reçut une lettre d'adieu de son meilleur ami, retombé dans ses travers durant les vacances. Guidé par le dragon de ce dernier, Spleinir, l'Ignis se rendit chez Ivar pour lui faire regretter de lui avoir envoyé ce courrier. Car si sa voix est douce, si son allure est androgyne, Fergus n'en restait pas moins un futur soldat et il se montra inflexible avec Ivar, l'enfermant avec lui pour les vacances dans le chalet familial de ce dernier, l'empêchant de toucher une bouteille durant tout ce temps, le contenant quand il s'en prenait à lui en le plaquant au soleil, un genou sur la nuque. Fergus ne plaisantait pas en règle général et il était parfaitement capable de faire du mal à Ivar pour sa propre sécurité. Il lui avait dit, en partant pour retourner à l'académie: "deviens fort, Ivar. Je ne supporte pas la faiblesse".

Il semblerait que le blond l'ait écouté car leur rivalité devint de plus en plus intense. Fergus ne pensa jamais à avoir une petite amie, et aucune fille ne lui demanda jamais rien. Sa relation d'amitié avec Ivar avait toujours été un peu trouble sans qu’aucun des deux jeunes hommes ne s'en rendent compte et alors qu'ils se réunirent pour une semaine au chalet de Nordheim pour leurs dernières vacances à Lindorm, quelque chose dérapa: Ivar et Fergus se découvrirent non pas comme des amis mais comme des amants, explorant leurs corps pour la première fois dans une maladresse née de l'étrangeté de la situation. Il en résultat un souvenir troublant, à la fois délicieux et honteux. De ce dernier, personne n'en parla jamais: ce serait leur secret, à jamais. Il ne faudrait jamais en parler. Enlacés pour une nuit, ils restaient rivaux et surtout amis. Cette nuit serait un souvenir que Fergus garderait dans un coin de sa tête, s'amusant en y repensant. Bien sûr, il découvrit finalement qu'il n'avait aucun goût pour la gent féminine, mais cela ne lui sembla pas le plus important. Il intégra l'armée pour son année se service militaire obligatoire puis rejoins un des escadrons des Comètes de Feu, désireux de servir et de se distinguer tout en écrivant régulièrement à sa famille et à son meilleur ami.

La guerre forgea à nouveau Fergus, l'endurcissant comme une inlassablement trempée et retravaillée jusqu'à ce qu'elle soit parfaitement équilibrée: elle lui donna tout ce qu'il espérait et bien plus encore, des moments d'actions d'éclats et d'aventures héroïques où il put manifester sa bravoure mais également sa générosité. On lui offrit citations et distinctions, devenant lieutenant puis capitaine, honoré de la célèbre Croix de la Vouivre alors qu'il n'avait que trente ans, laissant Ivar toujours avec une légère longue de retard. Il connu des hommes, assez peu en réalité, entre deux affrontements durant ses permissions: Fergus n'était pas vraiment intéressé par l'amour et préférait se contenter de relations physiques sans développement, se considérant comme un soldat avant d'être un homme. Mais un homme a toujours des besoins. De son orientation, il ne parla jamais; on ne lui posait jamais ce genre de questions car il était discret et visiblement austère sur la question, assez détaché.

Puis, sous le feu d'un dragon Wyrm, Fergus sacrifia son intégrité pour sauver une toute jeune recrue, une certaine Ó Dochartaigh. Lui qui connaissait à peine son nom lui sauva la vie sans hésitation, au péril de la sienne et tomba dans le coma pendant plusieurs mois. Peu lui aurait importer: la vie des autres était plus précieuse que la sienne et il faisait son devoir. Il avait besoin de danger, d'actions d’éclat... il avait besoin de briller même si pour cela il devait se consumer. Il avait besoin de bravoure et de bonté. La vie, si elle était vécue tiède, n'avait aucune saveur. Il resta un long moment entre la vie et la mort et à son réveil il découvrit son ami Ivar à son chevet. Atrocement défiguré, Maelice pleurait la beauté de son dragonnier. Il se remit lentement, essayant de s'habituer à son nouveau visage, monstrueux, mutilé, en espérant pouvoir retourner sur le champ de bataille. Sa famille tenta de l'en dissuader mais la guerre tait la raison de vivre de Fergus... et ses hommes avaient besoin de lui. Il revint dans l'escadron, à présent capitaine assisté d'Ó Dochartaigh qui devint lieutenant. Nombres de fois, ils repoussèrent les Wyrms, ils s'illustrèrent au combat... mais au fond de lui Fergus savait qu'il manquait la présence de son meilleur ami et leur amitié qui l'émulait tant. Il savait que, depuis deux ans, le temps se faisait parfois long et qu'au cœur de la bataille ne se trouvait pas toutes les réponses à ses questions...

Et Vous ?
Pseudo Internet : Basterd, face-de-moule, Dieu.
Comment avez-vous connu Lindorm ? Encore cette question? --->
Le Code : Validé.


Dernière édition par Fergus Mac Lochlainn le Sam 13 Sep - 23:24, édité 20 fois
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeVen 12 Sep - 11:37


Maelice
"Les privilèges de la beauté sont immenses. Elle agit même sur ceux qui ne la constatent pas."
Nom : Maelice.
Surnom : Lith (prononcez "Lice"), Chouchou.
Âge : 75 ans.
Type : Feu.
Don qu'il vous a légué : Flammes dansantes:
En fendant l'air avec une arme voir le plat de sa main s'il est désarmé, Fergus peut créer un voile de flammes dirigé par la direction donnée à son coup, filant dans l'air comme un projectile laissant derrière lui une trainée ardente. Il aime beaucoup son don qu'il juge être "une façon élégante" de se battre et apprécie de le mettre en scène en une sorte de danse de combat complexe.
Nation d'origine : Narthan, Mont Cendrés.
Sa Description
Maelice est un bien étrange dragon, gracieux et maniéré. Le corps souple et la démarche alerte et maitrisée, il passe souvent pour une dragonne et sa morphologie générale est fine et gracile, la charpente légère, les pattes fines et le garrot svelte. Sa tête s'orne de quatre cornes en forme de lyre en harmonie avec un mufle long, la tête étroite suivant la ligne fluide de son corps couvert d'épaisses plumes aux reflets changeants entre le jaune et l'orange, se terminant en noir profond au bout. Sa queue se développe en un panache d'ocelles semblables à celle d'un paon, animal dont il se sent particulièrement proche. Il se pavane comme un oiseau de paradis, faisant approximativement la taille d'un double poney, aisément chevauché par son dragonnier qui l'entraine dans des courses bondissantes et légère: lorsque Maelice court, il semble comme flotter, laissant derrière ses pas de petits flammeroles. Le dragon parle d'une voix aigüe, naturelle, venant de sa gueule; il n'utilise jamais la télépathie sauf en cas de force majeure, trouvant cela vulgaire et sans caractère, aimant à s'enivrer du son de sa propre voix.

Maelice est une créature délicate et bavarde, particulièrement sociable mais sophistiquée pour un dragon. Il aime les belles choses selon des standards très humains, et ne méprise rien de plus que la laideur et la vulgarité. Habitué à se montrer tapageur, il aime qu'on le remarque et qu'on le complimente, qu'on lui offre sucreries et thés doux dont il raffole particulièrement, appréciant également le contact humain telles que des caresses sur son pelage dont il est très fier. L'arrogance le caractérise également, tout comme l'assurance et le dragon se montre hypocrite quand il n'aime pas quelqu’un, et franc lorsqu'il apprécie une personne bien qu'il apprécie les attitudes chattes et équivoques, appréciant parfois de tourmenter les esprits qu'il juge simples ou "prolétaires", adorant absolument mettre ce mot à toutes les sauces. Fergus et lui ont une relation privilégiée, bien moins difficile qu'on ne peut le penser. Ils adorent discuter ensembles - Maelice étant une vraie pipelette adorant cancaner sur gens et ayant toujours un avis sur tout - et si l’attitude précieuses, théâtrale et efféminée de son dragon lui vaut parfois quelques réflexions grossières, Fergus le considèrent comme raffinée et étant la quintessence de l'élégance. Ils sont amis, confidents, comme des frères et comparses de farces devant l'éternel.


Dernière édition par Fergus Mac Lochlainn le Dim 5 Oct - 22:05, édité 9 fois
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeVen 12 Sep - 12:21

Hé hé face de moule ♥
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeVen 12 Sep - 12:33

Hey face de poulpe! ♥

Ps pour la Pistospada, j'ai fais quelques recherches historiques comme j'adore en faire. Il est dit qu'il existe la poudre, inventée à Wuweishu et donc les armes à un coup à poudre façon pistolet de pirate. Flânant sur l'exemple tumblr Art-of-sword, j'ai trouvé trace d'un système datant d'environ 1800 marchant un peu comme une gunblade à un coup: http://art-of-swords.tumblr.com/post/96486480338/combination-dagger-and-pistol-dated-circa-1800 . A voir donc ce que vous penserez de l'arme, j'ai essayé de rester probable. En plus:

http://en.wikipedia.org/wiki/Pistol_sword
http://art-of-swords.tumblr.com/post/56157762125/gun-blade-a-couple-of-months-ago-the-cosplay
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http://lindorm.forum2ouf.com/t905-morwen-ses-blaireaux#14835 http://lindorm.forum2ouf.com/t906-les-blairotteries-de-morwen#14839
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+ Type de Dragon : Feu
+ Le Don légué : Enfer de Flammes
Moïra Ó Dochartaigh
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeVen 12 Sep - 15:36

Mon capitaine !

"fait son salut militaire en claquant des talons"
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AnonymousInvité
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeLun 15 Sep - 17:16

Fiche terminée! =)
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AnonymousInvité
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeLun 15 Sep - 19:11

J'ai hésité longtemps entre la validation pour les femmes ou pour les hommes... '_' :126:

Vous êtes Validé !
Félicitations, vous obtenez 100 orbes !

En tant que nouveau venu, pensez à remplir vos champs de profil (sous votre avatar). Vous pouvez dès à présent aller créer vos liens ici, votre répertoire de sujets ici et voir nos demandes de RP ici si jamais vous n'osez pas vous lancer seul. Et n'oubliez pas de recenser votre avatar sur ce sujet : Recensement des Avatars, et celui de votre dragon sur celui-ci : Dragons et Dons répertoriés.

Vous êtes également vivement invité dans le flood ! Vous verrez, nous ne mordons que sur demande.

Amusez-vous bien parmi nous !
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Message Fergus, le visage de la guerre. I_icon_minitimeLun 15 Sep - 20:07

Merci pour la validdatioonn!!! ♥
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