✘ Nom : Oconneli
✘ Prénom : Candice
✘ Surnom : La Téméraire ou fillette pour Rayon
✘ Âge : 19 ans
✘ Groupe : Fulgere
✘ Nation d'origine : Lostrego - Aoun
✘ Métier : 4ème année
✘ Arme : Un poing américain (déposé à l'entrée, sera récupéré plus tard)

La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres !

Qu’on la regarde de près ou de loin, Candice est différente de tous les autres. Sa peau a beau avoir un teint mat, être plutôt grande et une certaine musculature (au niveau des bras surtout), elle se démarque fortement par sa couleur de cheveux qui sont : blancs. Personne ne sait vraiment si c’est naturel ou non. Les anciens racontent qu’elle a été bénie (ou maudit selon le contexte) par le dieu des orages : d'Alborãn (qu’elle vénère lui plus que tout autre). Cette couleur aurait pu être une faiblesse qui la fait être rejetée des autres mais, Candice est plutôt du genre à penser différent et utiliser ses différences comme force. Cela l'a amené à avoir une autre particularité au niveau de sa coiffure : sur les deux côtés des cheveux rasés court, de sorte à voir la couleur de son crâne, avec une crête blanche, dont les mèches sont de toutes tailles et qui ne tiennent pas en place, qui par du devant de la tête jusqu’à la nuque et laissant un peu de mèches poussées, toujours très bien centrée, jusqu’aux épaules. Des mèches qui tiennent toujours de façon droits ou quasiment droits, même face à la pluie ! (A la coupe punk).

Après cette « petite » différence physique, Candice est comme beaucoup d’autre, en fin de croissance, plutôt grande, poitrine généreuse, mat de peau, des yeux bleus pâles qui deviennent complètement blancs à chaque utilisation de son don. Son style vestimentaire est plutôt sombre (ce qui fait ressortir encore plus ses cheveux blancs), elle porte souvent des tenues légères, petit haut noir avec une veste cuir sans manche et de petits gants.

Si tu cherches encore cette personne qui va changer ta vie, regarde toi dans le miroir.

Son caractère correspond à son look. Ce n’est pas le type de personne où tu te trompes. Non la première impression est souvent la bonne ! Candice est l’une de ces personnes qui ne se laissent pas marcher sur les pieds et qui répond au quart de tour. Tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler n’est pas une priorité. Si elle a quelque chose à dire, elle le dira. Ce n’est cependant, pas forcément des mots froids et violents qui sortent. Se sont plutôt des mots neutre, qui signifient presque « je m’en fous de ta vie», surtout quand les sujets sont dirait-elle barbants. Parce que Candice n’est pas du style à aimer parler, faire de longs discours, elle, ce qu’elle aime c’est quand c’est simple, clair et direct. Elle est comme ça, à foncer tête baissée dans la masse et seulement après, réfléchir. Elle se pose souvent des questions quand un combat n’a pas marché, le pourquoi du comment. Même si elle se dit et donne l’apparence d’avoir un fort caractère, elle sait se remettre en question et savoir s’excuser (même si elle préfère avoir raison).

Son côté masculin ressort plus que son côté féminin. Cela ne la dérange en rien, elle préfère même. Son côté bagarreur, bonne parieuse, qui relève tous les défis, qui en donne aussi ! (Des bizarres la plupart du temps). Candice ce n’est pas une fille facile et qui se laisse entraîner dans des embrouilles, elle n’a pas besoin d’aide pour ça. Elle peut être parfois colérique et prendre rapidement la mouche. Ne la chercher pas et t’aura pas de problème. Par contre, si tu veux la trouver, sache qu’elle ne va pas s’arrêter à quelques mots bien envoyés. Elle ne va pas non plus juste te frapper ou te prendre la honte de ta vie, non, elle va t’inscrire sur sa liste « je t’aime pas » et là, tu as intérêt à pas recroiser sa route de si tôt sinon elle est capable de t’en faire voir de toutes les couleurs, même si t’a rien fait. Tu seras un peu son souffre douleur. Avec un peu de chance, il y en aura un autre rapidement à moins que tu sois son joujou favori. Sachant qu’elle est de ce genre, elle est plutôt solitaire. Elle évite tout ce qui est bagarre parce qu’elle aime se battre, pas besoin d’une raison tant qu’elle peut se servir de ses poings ou de son don.

Une particularité, elle a une très bonne audition.

Les cicatrices nous disent d'où l'on vient, pas où on doit aller.

Candice O’conneli un nom qui sent la noblesse, car ses parents étaient des piliers importants à la capitale Prima. Ne pouvant pas s’occuper de leurs enfants, trop occupés par leur travail, ils furent envoyés chez leurs grands-parents à Aoun. Là, Candice a connu la vie de fermière, de travailleuse des champs, elle n’avait goûté que quelques années à la « luxure » et à la « tranquillité » que dès son plus jeune âge, elle passa directement à l’opposer à travailler et obtenir une récompense à la sueur de son front. Au début, ce fut difficile de s’intégrer au village, n’étant pas de nature très accueillante et sa chevelure qui poussait de plus en plus dans les tons blancs, n’arrangeait en rien. Ses premières années furent difficiles, Candice n’avait guère le choix mais, quand elle y repense aujourd’hui, elle voit ses travaux physiques comme bénéfiques, parce qu’elle est devenue plus forte et plus habiles.

Ce ne fût pas la seule chose que la fillette due faire à Aoun. Très jeune, avec son travail aux champs, elle entra dans l’école de combat. Ses grands-parents, vieux et accoutumé aux vieilles traditions, ne lui laissèrent pas le choix. Elle devait apprendre à se battre et à avoir un code d’honneur ! « Il est temps de dresser un peu cette petite » disaient-ils souvent. Mais était-ce vraiment possible ? Oui, Candice travaillait parce qu’elle savait que sinon elle n’aurait rien à manger mais, cela ne l’empêchait pas de faire sa rebelle même très jeune.

Aoun fut pour elle une nouvelle épreuve. Dans un sens, elle fut plus respectée et plus accueillit par le village, car elle suivait les traditions mais, sa chevelure blanche fut un problème. Étant faible à l’arriver, elle due supporter les rires, les harcèlements. Le besoin d’apprendre à combattre devenait vital. Elle devait se défendre. La haine, la rage, fut dans ses premières années ce qui nourrissait ses combats. Pour elle, son chemin était clair, elle suivrait la voie du Taureau, devenant ainsi plus forte. Musclé aux champs et à l’école, elle avait le physique parfait. Elle devint rapide une « disciple » mais, elle ne pût monter plus haut à son grand regret parce qu’elle ne pouvait se consacrer pleinement à la guerre, devant aider ses grands parents. Ils avaient beau être nombreux, le terrain de ses grands-parents était l’un des plus grands d’Aoun.

Il vint le jour où Candice arriva sur ses 15 ans. Ses parents qui l’avaient laissé –ou abandonnés- à ses grands-parents vinrent lui rendre visite, lui annonçant qu’il était temps pour elle, de partir en quête, à la rechercher d’un dragon qui lui permettrait de rentrer à l’académie Lindorm. Ils plaçaient beaucoup d’espoir en elle, pour qu’elle soit leur fierté d’entrer dans cette fameuse académie. D’un point de vue surement stratégique d’avoir quelqu’un dans l’armée. Là, ne fut pas le problème. Ayant développé un caractère de contradiction, Candice refusa d’aider ses parents (elle ne les considérait pas comme ses parents). Mais, l’envie d’avoir un dragon la rongeait, c’était comme si c’était un manque d’être seul à combattre… Après une perte de temps incalculable, elle se mit finalement en route, soutenu par sa grand-mère qui portait une attention particulière à la relation entre les hommes et les dragons. Il fallait voir cette quête comme une nouvelle aventure que lui permettait d’obtenir Alborãn. L’école avait beau suggéré ses croyances sur Karathion, elle n’en avait pas été moins fidèle à d'Alborãn. Elle ne reniait pas le dragon aux écailles d’ébène mais, son esprit n’allait que vers le dieu des orages. C’est avec la pensée qu’il la protégeait qu’elle se dirigea vers sa moitié.

" Les rencontres dans la vie sont comme des orages. Certaines passent juste à côté de vous, d'autres vous foudroie "

Il n’y avait qu’une possibilité, qu’un seul endroit où elle pourrait le trouver. La montagne ! Quoi de plus près du ciel qu’une montagne ? Candice le savait, le sentait, son dragon devait être en rapport à la foudre ou à l’air. Elle n’aurait rien voulu d’autre. Elle attacha en queue de cheval haute ses longs cheveux blancs, qui lui arrivaient presque plus bas que ses côtes. La montée allait être longue et dangereuse mais, la réussite ne serait que plus belle. Par chance, du moins au départ, un chemin escarpé avait été trac& au fil des temps sur la montagne. Cela lui éviterait pour le moment d’avoir à trop escalader l’imposant rocher.

Elle avait pris, bien sûr, la plus haute des montagnes qui se trouvaient devant elle, de celles qui entouraient Aoun. Du moins a vu d’œil c’était la plus haute, car même sa pointe était invisible par mauvais temps. Il devait forcément être là. Elle ne laissa pas la place au doute et au « si » qu’une personne saint d’esprit devrait se poser. Non. Elle savait ce qu’elle faisait et si elle suivait le mauvais chemin, elle saurait quand faire demi-tour, Alborãn ne la laisserait pas tomber, sauf si c’était son heure. Confiante et croyante, Candice grimpait de plus en plus haut, ne s’accordant aucune pose, si ce n’est, un ralentissement pour boire ou manger. Elle ne s’arrêterait pas, sauf si son corps tombait de fatigue. L’avantage de son entrainement est qu’il l’avait rendu plus forte et plus endurante. L’arrêt était interdit, avancer était obligatoire. Restant concentrée sur sa quête, elle ne fit pas attention que derrière elle d’imposants nuages noirs, peu accueillant mais, surtout qui annonçait l’orage. Même si à Aoun le temps était clément il fallait toujours se méfier des orages, que ce soit pour les récoltes ou les habitations. Un orage violent pouvait faire d’énorme dégât si une personne n’est pas préparée.

Sa marche avait duré quasiment deux jours et elle n’était qu’à la moitié du chemin. Le temps étant devenu sombre, mais pour le moment, elle avait deux possibilités : faire demi-tour ou escalader ne sachant pas ce qu’elle trouverait en haut. Après avoir fait une pause plus longue que les précédentes, Candice se redressa, fit craquer ses doigts et s’attaqua à la pente raide. Elle avait pris une corde avec elle, assez longue, qu’elle accrocha autour de sa taille, escalada la montagne un instant et attacha un morceau de sa corde à une branche d’arbre venant de nulle part, semblant solide. Maintenant, elle devait calculer le nombre de mètre précis qu’elle ferait et trouver à chaque distance une prise pour s’accrocher. Un exercice qui lui prendrait du temps, mais lui permettait d’avoir une sécurité en plus si elle venait à tomber. Toujours prévoir le pire sans en avoir peur.

Candice, silencieuse, escaladait sans regarder autour d’elle. Elle aurait pu voir une magnifique vue de son pays, voir le monde de plus haut mais, cela allait la déconcentrer. Fixer dans un objectif, elle ne devait pas reculer et pas se laisser aller. Un faux mouvement et elle risquait sa vie. Après de longues heures à escalader, d’une façon lente et douloureuse, Candice trouva un petit rebord, assez grand pour mettre ses pieds à plats et reprendre son souffle. Collée contre le mur, la jeune fille reprit son souffle. Elle ne savait pas ce qui lui restait à faire, elle ne savait pas si elle était haut. Elle ne savait rien. Son esprit était vide. Il fallait se concentrer et ne penser qu’à la pente et la montagne. Calmant son rythme cardiaque, elle leva les yeux au ciel. Des nuages noirs, sombre, qui n’attendait que le bon moment pour éclater. Après une dernière prière au dieu de l’orage, une main sur son visage pour essuyer sa sueur qui perlait son front, elle reprit la marche. Il lui était impossible de savoir si c’était le matin, le midi, le soir, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle devait grimper encore et encore.

Plus elle montait, plus la pierre devenait impossible à escalader. L’angoisse commençait à prendre Candice. Comment faire si elle ne pouvait pas monter ? Elle avait besoin d’accroche n’ayant pas d’outil pour s’aider à grimper. De toute façon, quels outils auraient pu lui être utiles ? Même une pioche n’aurait pas pu lui être utile face à une pierre si dure, si lisse. Pour rajouter de la peine à sa quête, la pluie se mit à commencer. Énervée par le fait que les éléments ne soient pas avec elle, lui laissa échapper un cri de rage et un coup de poing sur la paroi. Elle ne pouvait pas redescendre maintenant. Cela lui était impossible ! Interdit ! Si sa quête devait se finir maintenant … Non ! Il en faudrait plus pour la battre et la faire renoncer. Elle n’avait pas été élevée à se rabaisser à une défaite.

Reprenant du courage, de la force, de l’énergie, Candice fit le tour de la montagne. Si elle ne pouvait continuer tout droit, elle contournerait l’obstacle. Son seul problème – dû moins l’un de ses plus gros – fût qu’elle due détacher sa corde. Le but de son matériel était d’avancer tout droit jusqu’au sommet mais, ses plans avaient été contrariés. Avec un moment d’hésitation, elle enleva finalement la corde qui lui permettait de se sentir un minimum en sécurité. La regardant disparaître dans la nuit, attaquée par la pluie, Candice, après un soupire et reprit sa route jusqu’au sommet de la montagne.

En plus de la pluie, qui devenait de plus en plus forte, l’orage commençait à arriver. Boum ! Le premier coup d’éclair raisonna à ses oreilles. Un signe ? La providence ? Peut importe, elle était là, accrochée à des prises, ses cheveux blancs volants dans les airs, a regarder droit devant elle l’espace sombre, éclairé par des flashs. Un paysage magnifique pour qui c’est apprécié. Mais, il ne fallait pas perdre de temps, il fallait qu’elle grimpe et trouve un endroit à l’abri. Elle avait trouvé un endroit où grimper mais la pente humide et froide ne facilitait pas la tâche. Surtout que le vent commençait à se lever, fouettant son visage, lui envoyant toute sorte de choses à la figure, branche, pierre, sable, poussière. Candice plissait les yeux, rougit par le temps et par la force qu’elle mettait pour éviter de pleurer. Ce n’était pas le moment d’échouer et de se sentir faible !

La faiblesse l’avait de toute façon déjà pris. Ses bras, ses jambes commençaient à faiblir. Elle avait l’impression de mettre des heures pour faire un pas. Son souffle se réduisait. Elle prenait de l’altitude, l’air était trop pur par rapport au sol. Même si elle avait fait des exercices en rapport avec son cœur et sa respiration depuis le début, il lui était difficile de reprendre comme il faut son souffle. Elle sentait battre son cœur à tout rompre, son corps commençait à la lâcher, est-ce la fin ?

Avec un dernier effort, Candice tendit son bras le plus loin possible à la recherche d’un autre appui. Elle ouvrit grand les yeux, quand sa main sentit un espace plat. Serait-elle arrivée à une plate forme ? Puissant dans ses dernières ressources, elle se souleva et se laissa s’écrouler sur le sol. Enfin son corps était allongé. Les bras écartés, les jambes étendues en longs, les yeux fermés, se prenant la pluie, Candice reprenait son souffle. Sa poitrine se soulevait et s’abaisser à une grande vitesse, elle n’en pouvait plus mais, elle était arrivée. Mais où était-elle arrivée ?

Après quelques minutes à se laisser refroidir, l’aventurière pencha la tête pour voir ce qu’il y avait. Une grotte. Faisant un léger roulé-boulé, elle vit qu’elle n’était pas tout à fait au sommet. Il lui manquait encore quelques mètres avant d’arrière au véritable sommet. Mais quel intérêt d’attendre un dragon au sommet ? Surtout que vu la lenteur qu’elle avait mis pour escalader, si un dragon se trouvait ici, il serait arrivé depuis des lustres. Se sentant reposée et motivée, elle se leva avec tant de bien que de mal pour entrer dans la grotte. Un endroit sec et humide pour se reposer. Enfin !

Un bruit sourd, roque, se fit alors entendre. Un grognement. Son sang se glaça mais, est-ce d’être rester trop longtemps sous la pluie ou le bruit qu’elle venait d’entendre ? C’était impossible à dire. De toute façon quoi que ce soit, cela ne la ferait pas reculer. Si c’était un quelconque animal, si elle ne le dérangeait pas, il ne lui ferait rien. De toute façon, elle n’en n’aurait surement pas la force. Ha moins que cette chose soit …

Une main sur la paroi de la grotte pour s’aider à marcher, le regard vide, Candice s’engouffra doucement dans l’endroit sombre. Petit pas par petit pas, plus elle se rapprochait de la chose, plus elle sentait que c’était une créature. Impossible de dire ce que c’était réellement, mais il y avait quelque chose de vivant, c’était sûr. Respirant lentement pour calmer la peur de son cœur, Candice se rapprochait. Elle ne pouvait dire vers où elle se trouvait, proche ou non de la bête.

Un violent coup résonna sur la paroi qui lui servait d’appuis. À cause des vibrations, Candice se sentit propulsée sur le côté et trop faible, elle roula sur le sol jusqu’à retrouver l’autre extrémité de la grotte. Elle se redressa péniblement, grognant dans sa barbe. L’animal qui se trouvait au fond n’avait pas l’air très accueillant mais, qu’il le veuille ou non elle passerait !

S’aidant à nouveau de la paroi pour se redresse, elle reprit ses petits pas dans l’ombre, sa main libre droit devant elle pour éviter de cogner quoi que ce soit. Une nouvelle fois, une secousse la refit tomber sur le sol mais, cette fois un vent violent l’empêchait de rejoindre les côtés de la grotte. Elle était piégée au centre. Protégeant son visage de ses mains elle attendit que la chose se calme. Même si elle avait reçu une importante dose d’air, ce n’était pas un dragon d’air, car elle pouvait entendre les battements d’ailes ou un même mécanisme qui permettrait de faire de l’air. Elle était proche, elle sentait et entendait le souffle chaud de l’animal. Aucun doute, c’était un dragon. Elle l’entendit rugir et frapper le sol. Non ! Maintenant il y en avait assez ! Se redressant rapidement, elle hurla à plein poumon.

- Ca suffit bordel !

Elle l’entendit rugir et au même moment la foudre tomba. Un éclair tellement rapide, tellement éclairant, qu’au lieu de profiter pour regarder celui qui la martyrisait depuis son arrivée, Candice mit ses bras devant ses yeux, réflexe de survie dû à la lumière trop aveuglante de l’éclair. Il avait laissé une marque au plafond laissant entrer la pluie, le froid et le vent. Laissant tomber ses bras le long de son corps, Candice regarda droit en face d’elle. Un silence régnait dans la grotte. Seul le son de la pluie résonnait. Les deux attendaient. Le bon moment. Le seul moment. L’orage gronda suivi rapidement d’un éclair, qui illumina la grotte. Ce fut dans cette fraction de seconde qu’elle le vit. Le dragon. Un dragon à la tête fine les yeux jaunes perçant et un sourire désignait sur le visage. Candice resta bouche bée et baissa sa garde. Un instant de trop, car le dragon hurla et d’un seul coup de queue la fit revenir à l’entrée de la grotte.

Une nouvelle couchée par terre, Candice se redressa sur ses coudes pour voir si l’animal allait sortir. C’est ce qu’il fut. Un dragon violet, fin, avec de grandes ailes imposantes, plus sombre que le reste de son corps, des fines pattes ornées de longues griffes. Un torse avec des poils blancs qui ressemblaient plus à des lames, un visage allongé, des yeux jaunes entourés de noir, des dessins, qui ressemblaient à un vieux langage écrit en blanc. Une langue queue fine, elle aussi, violette avec un bout qui ressemblait à une lance. La bouche ouverte, Candice observait le dragon. C’était la première fois qu’elle en voyait un de ses près. Ce n’était pas le plus grand, le plus fort, le plus robuste, mais il lui inspirait la grâce, l’intelligence, la discrétion, la rapidité, la fougue !

Le dragon observa un moment le ciel avant de reporter son attention sur la jeune fille. Il approcha son visage du sien. Elle n’avait plus peur. Timide au départ, Candice posa une main sur sa tête. Ce premier contact lui permit de se sentir plus en confiance, apaiser et en sécurité. Ce qui lui manquait venait tout à coup d’apparaître devant elle. Un nouvel éclair apparu dans le ciel ce qui fit tourner le regard aux deux êtres. Se redressant péniblement, Candice passa une main sur son front. Avec toutes ses chutes cela était certain, elle aurait une bosse.

Le dragon violet sortit de la grotte, sous la pluie, laissant la jeune fille à l’arrière. Cependant, Candice n’aimait pas être à l’arrière, elle suivit rapidement le dragon. Il était près du bord et observait loin dans les nuages sombres. Comme s’il voyait quelque chose. Candice s’approcha calmement ne sachant pas vraiment comment réagir face à l’animal. Elle eut soudain le vertige de voir un vide noir sous elle. Elle sentit quelque chose la retenir de tomber, la queue du dragon. Ils étaient silencieux tous les deux. Cependant, le silence n’était pas la tasse de thé de Candice. Surtout que sous cette pluie, elle commençait à se sentir mal et faible du voyage qu’elle venait de faire.

- Il faudrait peut-être rester dans la grotte se reposer non ?

- Vu ton état tu ne tiendrais pas une nuit dans cette grotte …

- De quoi ?! Non mais tu sais ce que j’ai traversé pour monter jusqu’ici ?! Tu te fou de moi là ?! Dormir dans une grotte rien de plus facile ouais !

- Dans d’autre condition peut-être mais pas ce soir.

Candice voulait répliquer mais, le dragon commençait déjà à s’élever dans les airs et d’un coup, la jeune fille se sentit agrippée dans une de ses pattes, son corps se décollait du sol. Elle retenait son souffle de quitter le sol. C’était son premier vol ! Sa première expérience ! Elle en restait bouche bée. D’un rugissement, le dragon violet fit apparaître de nombreux éclairs avant de s’élancer dans le vide. Prise de vitesse, Candice sentit son chouchou s’enlevait laissant ses cheveux blancs volants en arrière et quelques mèches rebelles parcourant son visage. Impossible pour elle de bouger, le vent fouettait son visage lui écarquillant les yeux. Mais, cette sensation la rendait heureuse, lui procurait un air frais, une sorte de renouveau ! Après de longues heures de vol, le dragon la posa derrière l’habitation de ses parents, avec délicatesse et discrétion. Reposant ses pieds sur le sol, Candice se sentait encore plané. Elle mit quelques minutes avant de se remettre de toutes ses émotions et de se tourner vers le dragon.

- La prochaine je monterais sur ton dos ! Ca sera beaucoup mieux.

- Tu peux toujours rêver fillette !

Candice allait répondre à se dragon insolent avant de s’écrouler en arrière, sur la patte avant du dragon. Murmurant un « Candice, dragon» avant de sentir non plus les gouttes d’eau sur elle, mais une chaleur différente des humains. La protégeant de ses grandes ailes mauves, le dragon enfouit sa tête également, proche du corps de la jeune fille endormie en soufflant légèrement un « Rayon, fillette ».


Candice, ainsi allié de Rayon, partie passait l’Epreuve de l’Alliance sur les terres de l’air. Ils ont survécu à d’étranges créatures, de nombreux intempéries, pour au final sceller une foudroyante amitié. Candice avait enfin ce qu’elle voulait, elle pouvait entrer à Lindorm ! Et accompagnée, du dragon de la foudre, rien ne pourrait l’arrêter.

✘ Pseudo Internet : Candy pour ici ! ( :
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ?Top-sites
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Rayon
✘ Surnom : Dragon pour Candice ou Ray’
✘ Âge : 113 ans
✘ Type : Foudre
✘ Don qu'il vous a légué : La foudre : lui permettant ainsi de faire apparaître des éclairs sous forme sphérique ou un simple trait, à chaque utilisation, ses yeux deviennent blancs. Ses éclairs ne peuvent excéder la 20aine de mètres.
✘ Nation d'origine : Lostrego

Rayon est un dragon plutôt fin et long. D’une couleur qui va d’un violet pâle à du mauve sur les ailes, il a du bas du coup jusqu’au début de sa queue des symboles blancs qui restent un mystère pour ceux qui tentent de les lires. A chaque fois que l’orage approche et que le dragon utilise l’une de ses capacités, ses symboles brillent d’une couleur blanche. Un corps long avec de grandes ailes, des pattes fines et longues également, avec de longue griffe à chaque patte, des piquants sur son torse blanc, une crête d’un violet foncé du bas du coup jusqu’au sommet de la tête. De longue oreille lui développant son audition, des yeux fins en amande jaune et un museau allongé. Une queue tout aussi longue avec au bout une forme de pique.

Il est du genre taquin, surtout envers Candice en l’appelant souvent « fillette ». Il aime être entouré des autres. Sociable, il est plutôt du genre à faire le fou, parler à tous les dragons qu’ils croisent. Il est maladroit, aime s’amuser, voler. Rayon arrive aussi à être sérieux dans les cas importants même s’il est plutôt du genre à éviter ce genre de moment. Un peu fou, il attire aussi souvent les ennuis et la malchance.

Je suis né ici et je refuse d’y partir seul. Je préfère être accompagné. La solitude est pesante et pas intéressante. Le dragonnier qui me chevauchera devra être fort et courageux ! Il faut que dès le départ je le test. Les montagnes … Elles paraissent impossibles à escalader. Peut-être, y aurait-il un endroit où je pourrais y faire une longue sieste ! Voyons, maintenant il faut trouver une montagne qui pourrait être … *ne tourne même pas la tête et regard droit devant lui* Oui cela sera parfaite ! Maintenant je n’ai plus qu’à l’attendre. Je me demande comment il sera …