✘ Nom : Draes.
✘ Prénom : Seryan.
✘ Surnom : Aucun.
✘ Âge : 22 ans.
✘ Groupe : Tenebrae.
✘ Nation d'origine : Narthan, ancienne Khi'saab.
✘ Métier : Première année ? (Puisque, si j'ai bien compris, on est forcément en première année si notre dragon est un dragon de type ténèbres ?)
✘ Arme : Aucune.

Seryan est plutôt grand, aux alentours d'1m80 pour un poids régulier de 70 kilos. S'il n'est pas le plus léger, ni le plus lourd, il est tout de même solide et peut se montrer beaucoup plus rapide que sa carrure ne le laisse suggérer. Il s'entretient et prend plaisir à aller courir tous les matins, c'est un sportif qui a toujours su ce qu'il voulait, soit rentrer à Lindorm et pourquoi pas obtenir par la suite un poste important dans l'armée. Autant dire que c'est un acharné du travail qui fait passer la pratique avant tout le reste. Sous ses airs parfois hautains et un brin prétentieux, il est en réalité plutôt humble et ne se vante jamais. C'est même une personne que considère que rien ne peut être parfait et encore moins suffisant. Ce côté forcené fait preuve de sa grande volonté qui est une qualité, mais aussi un défaut important puisqu'il a tendance à en demander beaucoup trop à son entourage.

Son exigence se répercute malheureusement sur ses proches et il peut être difficile de supporter son caractère sérieux ou ses remarques désobligeantes. Seryan est un peu brute de décoffrage, s'il ne parle pas beaucoup quand il ouvre la bouche c'est en général pour être sarcastique ou faire preuve d'un humour de mauvais goût. A l'image de son visage pale et distant, c'est un solitaire qui ne supporte pas la foule bien qu'il apprécie paradoxalement avoir de la compétition. Il a besoin de se sentir défier pour pousser l'effort plus loin et s'améliorer. Ces deux désirs contradictoires s'affrontent régulièrement et lui donne un côté indécis. Mise à part, ce n'est pas le genre à adresser le premier la parole à son prochain. De même il déteste jouer les messagers ainsi que se retrouver impliqué dans les conflits des autres. Sa première devise c'est à chacun sa maison.

Toutefois, si Seryan se donne l'apparence d'un roc il est beaucoup plus sensible qu'il ne le laisse paraître. C'est un jeune homme bouffis de principes qu'il a pourtant parfois du mal à tenir. Sous sa carapace de tortue se cache un garçon en quête de reconnaissance, une âme déchirée par la honte et dégoûtée par ses propres faiblesses. Pour ce qui est des relations sexuelles et de l'amour Seryan ne s'y intéresse guère. Il n'y connaît franchement rien à la question et pourrait se montrer plutôt timide, voir réservé sur le sujet. Quelques filles lui ont déjà avoué aimer ses grandes mains abîmées de petites cicatrices et ses soyeux cheveux noirs, mais il n'a jamais su retourner le change et pousser la chose. Comme la plupart des gens qui vivent en ancienne Khi-saab, Seryan aime les habits légers et orientaux, des vêtements fluides et qui ne collent pas à la peau. Il n'est pas rare de le voir torse nu puisqu'en dépit de tout ce qu'on pourrait envisager il n'est pas spécialement pudique à l'idée de se montrer. C'est une habitude qu'il a prise à force de s'entrainer seul et à l'abri des regards indiscrets. Pour finir, Seryan est quelqu'un d'attentif, qui essaie de réfléchir avant d'agir sans forcément toujours y parvenir.

(Pour préciser la vraie tombe n'est pas en haut du pique, ce n'est qu'un geste fait par Seryan)

-J'ai été admis à Lindorm, grand frère.

Dans le silence de l'aurore, alors que par-delà les dunes et les arbres le ciel rougeoyant accueillait à bras ouverts un soleil aussi chaud qu'éblouissant, Seryan rendait un ultime hommage à son défunt frère. Il chassa d'une main abîmée quelques grains de sable qui abîmait une fine pierre plate. Il avait pris le temps de graver celle-ci et la dresser en haut du pic de montagne qui avait vu mourir Sinan. Seryan revoyait encore la marche funèbre, les innombrables chevaux posés en hommage du jeune défunt, les larmes de sa mère et le visage blême de son père. Ils se serraient les coudes, unis dans la douleur et la perte d'un être cher. À l'écart, il n'y avait eu que lui, incapable de pleurer et incapable de les rejoindre dans leurs longues prières. Il s'agenouilla, les yeux clos. Il avait tellement envie de demander pardon à Sinan, mais il s'en sentait juste incapable.Comment aurait-il pu s'excuser quand il ne regrettait rien ? Comment supplier la clémence de Sinan quand il était celui qui lui avait tout volé ?

Le jour de la mort de Sinan, l'après-midi s'annonçait pluvieux. C'était rare que la pluie tombe et lorsqu'elle tombait Seryan ne perdait jamais une occasion de sortir en compagnie de Kiya. Sinan tenait toujours à les accompagner. Il rêvait de rencontrer lui aussi un dragon et ne perdait jamais une occasion de se mettre en danger, en dépit des conseils de Seryan qui lui rappelait sans cesse d'être prudent. C'était curieux de les voir interagir ensemble, sans doute parce que le grand frère était encore plus tête brûlée que son cadet. Entre les deux hommes, une forme de compétition existait depuis l'enfance. Sinan avait pris le teint halé du côté paternel tandis que Seryan ressemblait trait pour trait à leur mère, fille du Nordheim. Cette dernière avait rencontré son mari durant un voyage et folle amoureuse l'avait suivi à Narthan. D'elle, il avait l'épiderme de neige et les yeux bleus. On l'avait d'ailleurs souvent pris pour un étranger à cause de sa peau. Au palais, en particulier, sa pâle figure se faisait remarquer lorsqu'il allait accueillir sa mère qui revenait de ses obligations de servante pour l'escorter jusqu'à l'humble boutique de cuir que tenait leur père. Sinan était destinée à reprendre la boutique et Seryan, quant à lui, était libre de ses mouvements bien que ses deux parents espéraient le voir embraser la carrière de commerçant. Cet espoir s'était éteint avec l'arrivée de Kiya. A l'époque, le plus grand rêve de Seryan était comme aujourd'hui, Lindorm. Si seulement son frère n'était pas mort, il ne se sentirait pas aussi mal.

-Sinan...je...

Seryan sentit sa voix s'étrangler dans sa gorge, à nouveau. Il avait l'impression que son palais s'asséchait instantanément dès qu'il se retrouvait devant cette pseudo pierre tombale. Il n'avait rien à faire. Le temps avait eu beau passé, son père ne l'avait toujours pas pardonné. Désormais, il était le fils de sa mère, Olga Draes, mais plus celui du fier marchand de cuir. Il entendait encore la voix bourrue cingler que tout était sa faute, qu'il devrait avoir honte. Et, c'est vrai il aurait dû avoir honte. Il avait choisi Kiya plutôt que Sinan. Quand le dragon de feu avait attaqué, coléreux et empressé de défendre son territoire, Seryan avait d'abord pensé à sauver et cacher son ami ailé laissant Sinan à une destinée horrible, sans corps à sangloter. Il avait été assez lâche pour partir, mais assez honnête pour dire la vérité à ses parents. Si son père l'avait renié, il n'avait jamais dévoilé à personne que son cadet avait volontairement fui le combat. C'était le dernier et ultime acte d'amour que celui-ci avait eu à l'égard de Seryan : Garder le secret. Toutefois plus une parole n'avait été échangée depuis.

-Viendra un jour, où je te demanderai pardon du fond du cœur, Sinan. Je te le promets.

Sur ses bonnes paroles, Seryan se releva et alla siffler Kiya. Il espérait que Lindorm lui donne les clés de la rédemption.

✘ Pseudo Internet : Eri'
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? En naviguant sur le net ! J'aimerai bien un petit délai pour finir ma fiche, si possible ! Je suis désolée pour le temps que je prends, mais avec l'école ect...ToT
✘ Le Code : Les dragons se cachent pour mourir.

✘ Nom : Kiya
✘ Surnom : Aucun.
✘ Âge : Environ 900 ans.
✘ Type : Ténèbres.
✘ Don qu'il vous a légué : Emphatie Inversée : Les ténèbres, c'est aussi synonyme de tristesse et de solitude, tout ce qui représente un sentiment négatif. C'est exactement ce que provoque Seryan sans le vouloir lorsqu'il touche quelqu'un ou projette son pouvoir sur l'esprit d'un tiers, un sentiment de dépression, des émotions négatives. Ce pouvoir est encore faible, mais s'il le développe il pourrait lui être utile pour affaiblir psychologiquement un ennemi.
✘ Nation d'origine : Indéterminée.

J'ai fais ça sous forme de rp, j'espère que ça ira ! J'ai aussi dessiné mon dragon moi-même donc désolée pour la qualité de l'image !

-Je préfère Nordlheim à Narthan.

La voix sonna grondante, très rauque et lourde, aussi chaude que de la lave au milieu de l'océan de glace que formaient les étendues désertiques de Nilheim. Seryan se redressa et ses grands yeux bleus s'attardèrent sur l'immense silhouette de Kiya. Son dragon ne parlait jamais pour rien dire et bien trop peu. Ce manque d'éloquence aurait pu peser à beaucoup, mais pour Seryan qui était tout aussi laconique que son partenaire c'était plus une bénédiction qu'une tare que de ne pas avoir un allié bavard. Il formait un duo harmonieux de ce point de vue, une paire austère.

-Pourquoi donc ? -demanda-t-il conscient que si Kiya prenait la peine de lui adresser un mot, c'est qu'il attendait de sa part de la curiosité.-

-Plus frais, plus sombre est une bien meilleure odeur. -critiqua patiemment le ténébreux lézard-

-Personnellement, je trouve que ça manque de végétation. Mais, je suppose que pour toi c'est mieux, ça te change de compagnie. Tu dois en avoir assez des dragons de feu. -répondit Seryan, les mains toujours enfouies dans la chair fraîche du bearwulf que Kiya avait pris la peine de chasser au petit matin.

Il utiliserait la graisse de ce dernier pour se protégeait du froid environnant. Avec les températures qui descendaient toujours plus bas, il ne tiendrait pas longtemps. Il avait beau s'être vêtu le plus chaudement possible, il n'était absolument pas habitué à ce climat polaire si différent de sa citée natale. De son côté, Kiya se plaisait ici. Cela le changeait de l'ambiance tropicale de l'ancienne Khi'saab, sa jungle impénétrable, ses étés étouffants et plus que tout son soleil brillant qui l'obligeait à se cacher de longues journées dans des cavités souterraines. Passer du temps avec Kiya avait toujours été une épreuve puisque celui-ci ne supportait qu'à très faible dose la lumière du jour. En fait, c'était la première fois que Seryan le voyait dehors en pleine après-midi. Le jeune homme eut un faible sourire qu'il étouffa rapidement.

-Une chance d'être tombé sur Nordheim en tout cas, cela te donne meilleure mine et meilleure humeur. -commenta Seryan.-

La queue de Kiya battit impatiemment l'air et s'il ne commenta pas, Seryan savait que son éternel ami n'en pensait pas moins. Taquiné le fier dragon était plutôt risqué, cependant il ne pouvait s'empêcher de le chercher un peu. Leur relation lui donnait souvent l'impression d'être celle d'un maître et son élève et par bien des côtés il aurait pu la comparer à celle que lui et son père avait entretenue les premiers printemps de sa vie. Aux yeux de Kiya qui avait à son actif plusieurs siècles d'existences, Seryan n'était qu'un bébé. Un enfant à charge dont il se serait bien passé, mais qu'il avait fini par apprécier faute d'être capable de résister à l'attraction qu'exerçait sur lui l'adolescent.

La rencontre entre Kiya et Seryan n'avait rien eu d'une partie de plaisir. Le grand dragon était un solitaire qui voyageait de nuit. Il vivait drapé et protégé dans les manteaux du soir. C'était un guerrier avisé et un chasseur confirmé, ainsi qu'un orgueilleux. Kiya avait toujours eu du mal à reconnaître plus fort que lui. S'il ne cherchait pas la compagnie, ni les ennuis, il avait la provocation facile et un esprit territoriale. Cette attitude coléreuse et presque sauvage avait conduit Kiya dans des combats sanglants. En l'occurence, il ne gagnait pas toujours ceux-ci et sa rencontre avec Seryan c'était fait à l'aube d'une défaite qui l'avait abandonné au bord de la mort. Ce souvenir lui faisait toujours honte. Un sentiment que prenait très à cœur le dragonnier brun. Seryan n'avait jamais demandé le pourquoi de ses blessures et à l'époque, soigné sans un mots de trop. Leur amitié était née de cette matinée que chacun considérait sans se l'avouer pleinement : le fruit du destin.

Au côté de Kiya, Seryan devint quelqu'un de réfléchis, capable de maîtriser ses passions. Il apprit comment se battre et comment chasser. Le dragon lui enseigna patiemment, jour après jour, tout ce qu'il savait des régions qu'il avait visité et des créatures qu'il avait rencontré. Seryan buvait ses mots et ses récits comme on s'abreuve au puit d'un désert après une semaine sans eau. Il était attentif et volontaire, un adolescent ambitieux qui envisageait l'avenir sous un angle que Kiya appréciait. Cette époque était désormais lointaine et lui le puissant dragon se retrouvait nostalgique de ce temps où le cœur de Seryan n'était pas abîmé de regrets et d'amertume, lorsqu'il y avait moins de rancunes. Cela ne l'empêchait pas de l'adorait ainsi et il remerciait souvent ses ancêtres d'avoir amené à lui de quoi abîmer une solitude qu'il avait toujours pourtant pensé unique maîtresse de sa vie.

-Plus que quatre jours et cette épreuve sera finie. -déclara brusquement Seryan alors qu'il finissait de nettoyer son couteau ensanglantée à l'aide de la neige.

Kiya comprit tout de suite à son timbre distant et son visage baissé que Seryan s'inquiétait. Pourtant, à son humble avis, il n'y avait pas de raison qu'ils échouent. Le souvenir des mots accusateurs du père de Seryan lui revinrent à l'esprit et il comprit que les critiques incessantes du paternel affectait son dragonnier à un point dont il n'était pas capable de prendre la mesure. Sans doute que le jeune homme ne se considérait pas digne d'étudiait à Lindorm. «L'accident » était encore assez récent, la blessure vivace. Bien qu'il n'en ait pas l'habitude, Kiya se prit à tenter de rassurer son ami.

-Ca ira -promit-il-. Je le sais.

Coté Physique :

Kiya est un dragon qui mesure plusieurs mètres, au minimum huit. Il a des ailes d'une belle envergure. Celles-ci forment un voile noir qui se pare de splendides reflets violets lorsque la lune vient à poser ses rayons sur sa longue silhouette aux écailles sombres.Son dos est parcouru d'épine semblable à des dents et d'ailleurs sa queue se divise en plusieurs lames d'un blanc neige. Son crâne se constitue d'un casque en os en dessous de laquelle se trouve sa mâchoire aux crocs acérées. Il porte le long de sa joue quelques longues estafilades et cicatrices qui lui viennent des divers combats qu'il a mené au cours de son existence.