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Michelle Reward

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Aqua
+ Date d'inscription : 16/04/2015
+ Messages : 46
+ Orbes + Orbes : 126
+ Âge du Personnage : 16 ans
+ Année : 1ère
+ Nom du dragon : Dalanos
+ Type de Dragon : Eau
+ Le Don légué : Double d'ombre
Michelle Reward
Michelle Reward
Michelle Reward Empty
Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 21:51


Michelle Reward
"Considère nos mots comme une juste récompense."
Nom :
Prénom : Michelle
Surnom : Chelle
Âge : 16 ans
Groupe : Aqua
Nation d'origine : Waterfield
Métier : Etudiante à Lindorm
Arme : Une longue lance d'un métal mystérieux, héritage de la famille.
Ce qu'on dit de Moi
Depuis que je suis née, les gens et autres amis de la famille ont du mal à retrouver en moi le sang des Reward, qui pourtant coule dans mes veines, je suis formelle. Ma mère, n en déplaise aux mauvaises langues, ne s est pas faite culbuter par un comte étranger lors d un des nombreux voyages de Père. Non. J ai juste un physique légèrement différent des autres c est tout. Sans pour autant me considérer comme le vilain petit canard de la famille, hein! Même si j ai vécu une période difficile où mon corps me répugnait, passant par des phases d'extrême boulimie afin de lui redonner forme humaine, en vain... Mais c est gênant, c est privé, c est passé! Car une foule de détail clame aux yeux attentifs que je suis bien la fille de mes parents et la sœur de ma fratrie. J ai leur maintien, leur port de tête légèrement incliné sur le coté comme un oiseau attentif et rieur, la même façon d arpenter à grands pas, libre et à l aise, avec le pied léger mais pourtant ferme de ceux qui ont grandi sur un navire. On me dit même parfois que j ai le front de mon père, les pommettes de ma mère et qu’on retrouve dans mes sourires la joie de vivre et les fossettes de mes frères et sœur.
Je suis une Reward. Bon sang ne saurait mentir. Et pourtant... Je leur suis comme... étrangère par certains aspects. Ma peau, par exemple, est laiteuse, pale, elle craint le soleil et se marque vite sous les coups là où la leur est ferme, solide et halée, tannée par le soleil marin. Leur bonne constitution m échappe à moi, la squelettique pâlichonne, dont les formes tiennent plus de la planche en bois que du moelleux du nuage de rêves dont sont faites celles de ma sœur Mary. Mon visage est fin et triangulaire, pointu, plein d angles et dévoré par deux grands yeux bleu sombre aux reflets mauves, semblables aux hypnotiques profondeurs des bas-fonds d où vient Dalanos.
Ma chevelure elle aussi se démarque et m écarte du groupe, même si son soyeux me rempli d un orgueil tout féminin. Elle est coupée en carré, tombant toute raide jusqu’ à mes épaules et se tenant droite même sous le fouet des embruns, lorsqu’ elle est trempée par le sel et l eau. Jamais je n ai réussi à lui faire accepter les jolies boucles que j aurai bien aimé avoir. Grmbl... Mais au moins j ai pu me tailler une frange sympathique, dissimulant mon front aux yeux du monde et mon regard quand je veux fuir. En plus c est vachement agréable de passer sa main dedans!
Mes os très fins me rendent malheureusement fragile et, si je n ai pas une once de graisse, je n ai pas non plus de muscle. Tare que je compense à ma manière par une hyperlaxie développée, travaillée, qui me confère la souplesse d un chat et par ma précision.
Malgré (ou plutôt à cause de) l’insistance que ma mère montrait à me faire porter des robes de lady, je préfère aujourd’hui les vêtements amples, voire pas de vêtements du tout en fait, même si je prends plaisir à me rhabiller en lady si les évènements l’exigent. Du temps que c’est noir ou sombre, ça me va.

Les gens ne vous diront pas grand chose de moi, si ce n'est qu'on ne me voit guère sortir de la propriété. Effectivement, miss Michelle Reward est une fille timide, fragile et renfermée sur elle-même, confinée chez elle par sa mère. Elle est un peu bizarre, c'est vrai! Mais ce n'est pas de sa faute... La pauvre est tellement seule qu'elle parle aux animaux, à ce qui se dit... Mais elle a bien été éduquée et on entend régulièrement parler de son esprit vif et perspicace, de ses principes et de ses vastes connaissances. Mlle Reward est à coup sûre calculatrice, observatrice, manipulatrice. Une jolie siamoise lovée dans son coussin de soie, observant le monde à travers ses paupières mi-closes, discrète et silencieuse.
Mais que dire de Chelle la rebelle? Cette demoiselle un peu garçon manqué, rêveuse et enthousiaste, qui fuit et s'envole? Celle qui file jusqu'aux villages les yeux naïvement ouverts. Elle n'est pas prudente, bravache, téméraire, bien que facilement effarouchée. Intéressée par tout mais maladroite et parfois pâtaude. Elle se déprécie sans cesse et fait au fond preuve d'un mal-être flagrant.
Ces deux personnes me constituent, c'est simple. Je les suis toutes les deux à part entière.
Écoutez mon Histoire
Enchantée. Mon nom est Michelle Reward, fille de Thomas "Senior" Reward et de Lena Stimper Reward, sœur de Thomas Jr, James et Mary Reward, âme liée au dragon Dalanos. Mais tout le monde préfère m appeler Chelle, m épargnant ainsi s avoir à trop souvent supporter ce prénom vieillot, digne représentant de la fantaisie parentale puisqu’ hérité de ma grand mère maternelle, morte peu de temps avant ma naissance, il y a 16 ans et 7 mois d aujourd'hui.
Ma famille fait partie de celles qui se sont servi des conflits comme ascenseur social, car les Reward, au départ, ne sont que des Seamen ordinaires, pécheurs de poisson-lanterne et réparateurs de filets moisis. Nos ancêtres étaient des constructeurs de barques, mais ils s aperçurent un jour que la guerre, loin d'être le fléau dont on médisait chaque soir dans les tavernes autour d une chopine remplie aux deux tiers d un ersatz d alcool, elle était une merveilleuse aubaine pour ceux qui savaient manipuler les flux variables de denrées et de capitaux. Et c est ainsi que nous gravîmes en accéléré l échelle sociale, jusqu’ à ce que le nom des navires de guerre Reward soit sur les lèvres de tout militaire digne de ce nom. Les pères de nos pères se spécialisaient en effet dans la construction de navires guerriers de tout genre, n’hésitant pas à se plier aux demandes les plus tarabiscotées de leurs riches clients si la taille de la bourse échangée variait généreusement en conséquence.
Thomas "Senior" (Père pour ses enfants, Chéri pour sa femme) ne change pas la tradition. C est un rude commerçant, sans pour autant être un bureaucrate car ses mains sont celles d un homme habitué aux échardes des rambardes de bois de ses navires, aux frottements des cordages contre ses paumes, à l ivresse de la liberté qu’éprouve le marin filant sur les flots (ou à la sortie d une taverne après le jour de paie). Il jongle avec les chiffres et les clients, mais sait s assurer de la qualité d un navire rien qu’en écoutant le vent siffler dans les voiles de celui là. Père est réputé à travers les ports pour l oreille attentif qu’ il prête aux chants intemporels des sylphides, don qu’ il a transmis à notre frère James, avec qui il partage le gout de l aventure et de longues soirées à s asseoir sur le port en offrant leurs oreilles au vent qui souffle.
Thomas "Senior" est un fier Seamen, heureux de sa réussite et aimant sa famille autant que les affaires, malgré un mariage arrangé par leurs parents avec Mère (bien qu’ils nous racontassent quand nous étions petits et que les vieilles personnes dormaient qu’ils s aimaient en fait depuis très longtemps et n avaient joué la comédie que pour leur compliquer la tache). Les Stimper étant une autre très grande famille de commerçants, les affaires fleurirent de plus belle. L'heureux couple donna naissance à deux fils, tous les deux bruns, mais passionnés l un par les affaires et les échanges et l autre par l océan, ses richesses et ses mystères (et les ports du monde. Regorgeant tous de hm... divers moyens pour s'amuser.) Ainsi qu’à deux filles, Mary et moi, qui aimons naviguer autant que notre père mais sans pourtant rechigner devant nos précepteurs.
En effet, Mère a une vision très arrêtée sur la manière dont deux jeunes filles d une famille aussi bien cotée que la notre doivent être éduquée. C est pourquoi elle a engagé divers professeurs parmi les plus compétents afin de nous inculquer tout genre de savoirs utiles. Enfin... plus ou moins utiles quoi. Selon Père ç avait été un de ses sujets de dispute préféré: Mère, enceinte, commençait à s énerver contre Père et ses "manières de phoque rustre et brutal", ce à quoi il rétorquait qu’elle n'était pas mieux avec ses prétentions de "seamen's lady". A quoi servent les manières d une dame à bord d un navire, hein? La dispute pouvait continuer ainsi durant des semaines, nos deux parents étant tous deux de farouches tètes de mules, jusqu’ à l abandon d une des parties. Ce fut Père qui laissa l affaire, non sans avoir posé ses conditions: ses enfants devraient tous apprendre la navigation, l astronomie, les sciences des affaires. Le reste elle pouvait en faire ce qu’elle voulait, peu lui importait est ainsi que Lena, dès les quatre ans de Thomas Junior, fit appel à de prestigieux types (du moins dans la mesure de nos moyens) afin d inculquer à ses enfants un peu du savoir-vivre mondain. Mathématiques, cours de langues, de danse, de chant, de maintien et de stratégies furent donc au rendez-vous pour nous, chaque jour. Si Thomas suivait ces leçons avec assiduité et grand sérieux, certain du rôle d exemple que lui conférait son statut d ainé, ni James ni Mary n y attachaient de réelle importance malgré les remontrances des adultes. Autant dire que cela entrainait régulièrement des disputes entre nos parents, car Mère tenait Père pour responsable du caractère dissipé de leurs descendants à force de leur farcir crane d idées de voyage et de paysages fantastiques.
Elle se résignait donc et finit par concentrer ses efforts sur son quatrième enfant, autrement dit et à mon grand dam... Moi. Ne pouvant exercer autant de pouvoir qu’elle le souhaitait sur Mary et encore moins sur James et Thomas n’obéissant que trop bien, elle passait son envie de créer un pur produit de l’aristocratie Seamenienne sur moi, qui faisait de mon mieux pour lui échapper. J’étais confinée à la maison, fragile poupée de porcelaine entre ses mains expertes, mise à l’écart des jeux de mes aînés par ses soins attentifs, sous couvert de protéger ma santé fragile. Et, pardonnez mon mélodrame, rien n’est plus funeste à un oiseau que d’être cloué au sol en regardant ses pairs sillonner l’azur à tire-d’aile. Je ne supportais pas ses remontrances, ses manières et ses remarques, déployant des merveilles d’habileté et de discrétion pour échapper à ma cage dorée et à ma protectrice étouffante. Je fuguais ainsi plusieurs fois de la maison pour rejoindre les plages de galets et de sable brut qui entouraient notre côté de l’île, laissant les robes de lady au bercail pour traîner en pantalon dehors sans crainte de me salir, récoltant à chaque sortie bleus et coupures qui ne m’inquiétaient guère et faisaient ma fierté. Je partais à pieds ou à cheval, cela dépendait de ma précipitation à partir et de la complicité de mon entourage. Mère m’avait en effet initiée aux arts de la monte, une sorte d’ersatz de la navigation à ses yeux. Ainsi, lorsqu’elle me voyait pleurer ma fratrie éloignée de moi et voguant librement sur les flots en compagnie de père dans l’un de ses splendides bâtiments elle avait un comportement que l’on pourrait sans honte qualifier de « binaire ». Ou bien elle me regardait avec compassion et partait avec moi chevaucher durant des heures entières à travers l’île, ou bien elle se montrait dure et inflexible, et me ramenait aussi sec à mes études par la peau du cou.
J’ai toujours été douée avec les animaux. Père dit que c’est parce que je suis très sensible et qu’un lien d’empathie est créé facilement, mais James préfère dire que c’est uniquement parce que je leur fais pitié. Enfin… Il ne dit ça que pour me taquiner (je pense), mais ses remarques m’ont plus d’une fois poussée aux larmes. Pourtant, il y a 5 ans environ, je l’ai vu revenir d’un de ses voyages, probablement pris de remord pour sa petite sœur forcée de rester à terre, un paquet sous le bras et venir me l’amener, soulever le drap qui recouvrait le paquet. Je me souviens très clairement lui être sautée au cou en poussant un cri de joie en voyant ce qu’il m’amenait (ce qui est une chose exceptionnelle de ma part), jusqu’à tomber par terre, manquant d’écraser l’adorable petit fluff tout en plumes pelucheuses et grands yeux rouges qui se trouvait dans le paquet. Le nouveau venu fit immédiatement partie à part entière de ma vie. Je l’appelai Jack et en fit mon ami autant que mon confident. Depuis ce jour, nous ne nous sommes plus quittés, mais il est affreusement jaloux de Dalanos.
Dalanos d'ailleurs, il nous faut en parler. Pfiu! Je ne me suis toujours pas habituée à l'idée d'avoir été choisie par un protecteur aussi puissant, par une créature aussi ancienne. Je dirai bien que c'est un grand honneur etc etc... Mais pas plus que de rencontrer un grand-père bougon et un peu vieux-jeu qui reviendrait rencontrer ses petits enfants après des années de brouille familiale. Bon ok... le grand-père a des écailles, des cornes et pourrait gober sans sourciller un cheval entier mais bon... ça ne change pas grand chose à la situation, il a juste un plus gros appétit, voilà tout.
Pour comprendre ma situation, il faut que vous appreniez que ma sœur aussi a été choisie par un dragon, il n'y a pas si longtemps de ça. Je vais vous raconter comment ça s'est passé pour elle.
C'était un jour apparemment comme les autres, mon père s'apprêtait à partir sur l'ile de Wuweishu pour conclure un contrat avec un des seigneurs de là-bas. Il avait (chose rare) interdit à Mary de l'accompagner, malgré ses suppliques, pour je-ne-sais quelles obscures raisons. Pourtant, ça allait être les fêtes de fin de moisson, occasionnant de grands festivals dont on entendait parler chaque année comme des fêtes fabuleuses et colorées dans toute l'ile. Ma sœur est une vraie tète de mule, il faut lui reconnaitre ça, et je la surpris un soir en train de préparer son grand sac de voyage.
Je m'attendais à me faire mettre à la porte "manu militari" avec un bon vieux sermon sur "on n'espionne pas sa sœur comme ça! Si tu le dis à maman, moi je lui raconterai que tu écoutes aux portes!" et je m'apprêtais à sortir illico, mais Mary m'invita à rentrer et m'exposa ses projets: s'embarquer sur le vaisseau de père grâce à la complicité des marins et de son ami d'enfance, un jeune type appelé Martin qui travaille depuis sa naissance comme moussaillon pour notre famille, ne se montrer que lorsqu'il serait trop tard pour faire demi-tour et ainsi assister aux fabuleuses réjouissances dont James nous parlait chaque année avec des étoiles dans les yeux.
Le plan était audacieuse, mais elle avait de grandes chances de réussir et rêvait déjà à voix hautes des merveilles qu'elle verrait là-bas. Moi je pensais surtout à la réaction de mère quand elle s'apercevrait de la disparition de sa fille ainée juste avant un bal qu'une tante organisait dans l'espoir de trouver un bon parti pour ses nièces. Ça me retomberait forcément dessus. Enfin bon! J'avais l'habitude après tout et je comptai moi aussi m'éclipser dès le début de cette fête idiote pour contempler une pluie d'étoiles prévue par les astronomes Aeriens. Et c'est là que ma sœur me surprit. Elle me proposa de se joindre à sa fugue et d'assister avec elle aux fêtes de la moisson.
J'avoue que j'étais vraiment très surprise qu'elle me propose ça, mais elle avait un sourire complice que seules les sœurs peuvent avoir et j'acceptais directement et avec joie d'embarquer clandestinement avec elle. Après tout ce serait un bon moyen de se rapprocher toutes les deux...
Ce que je ne savais pas c'est qu'elle avait prévu dès le début de m'emmener avec elle et je suis restée bouche bée durant trois bonnes minutes en la voyant sortir un second sac de voyage de sous son lit, rempli avec mes affaires qu'elle avait apparemment récupéré dans ma chambre pendant que je suivais mon cours de littérature. Je fus tout d'abord un peu fâchée qu'elle soit allée fouiller dans mon sanctuaire à moi mais ça me passait bien vite face à la joie de pouvoir partager un voyage en mer avec ma sœur.
Nous avons filé discrètement jusqu'au navire à la nuit tombée puis avons attendu dans la calle des jours durant, seules ou presque (j'avais embarqué Jack-le-fluff avec moi et Martin passait parfois nous tenir compagnie, bien qu'il ne puisse pas rester longtemps pour ne pas se faire remarquer), nous nourrissant de maigres rations composées majoritairement de poisson fumé. Mon fluff nous divertissait en courant comme un fou après les souris, compagnes de clandestinité, et je parlais longuement avec Mary chaque jour, créant une complicité nouvelle que je n'avais jamais eue avec quiconque si ce n'est Jack ou les chevaux de notre petit haras.
Quand nous fumes sures que le bateau ne ferait plus demi-tour, nous sortirent de notre cachette. Autant vous dire tout de suite que la colère de mon père fit trembler le navire tout entier et que je regrettais presque de m'être laissée entrainer dans cette aventure, mais Mary tint bon et prit pour elle toute la responsabilité de notre escapade. Cela nous valut quelques punitions mineures, comme laver le pont ou attendre dans le nid-de-pie exposé aux éléments.
Pourtant, la joie que nous avons éprouvée en entrant dans un petit village en fête valait toutes les engueulades du monde.
Nous avons accosté dans un petit hameau, non loin de là où mon père devait conclure le marché qui nous avait valu le long trajet séparant Waterfield de l archipel de Wuweishu. Le village était étonnamment décoré et la population en liesse s affairait aux derniers préparatifs d une fête qui s annonçait comme onirique et digne de rester dans nos rêves des jours durant. Nous avons alors décidé d'y assister et avons réussi à convaincre Père de nous laisser aller et venir à notre guise dans l agglomération, arguant nos capacités sures à nous défendre et la présence aussi protectrice que bienvenue de Martin à nos cotés.
La journée fut ainsi passée à explorer ce village si différent de ceux de Waterfield, peuplé de visages étrangers parlant une langue bien étrange ressemblant à un long glougloutement d eau de source, très agréable à l oreille. Mary ne tenait plus en place et nous tira à sa suite dans une taverne pittoresque afin d en apprendre plus sur cette fête endémique. Le tavernier sut nous renseigner dans notre langue maternelle avec suffisamment de talent pour qu’on se sente happés par ses dons de conteur. La fête Kanako était appelée comme ça en l honneur de la créature protectrice du village, dont l histoire se transmettait de génération en génération. Le grand seigneur du ciel descendait en cette occasion honorer les villageois de sa présence et ils se remerciaient alors mutuellement pour les services qu’ils se rendaient.
Et se remerciaient mutuellement pour les services qu’ils se rendaient au cours de l année.
Nous avons donc décidé d assister à la descente quasiment divine de l antique reptile, tenant à admirer la bête qui allumait des étoiles dans les yeux du tenancier rien qu’à l évocation de son nom.

Le lendemain, la fête commença. Ce fut un enchainement splendide d acrobaties et de merveilles de tout genre, mais mon regard se tournait fréquemment vers le ciel pour apercevoir enfin la créature merveilleuse descendre sur le village. Les seuls dragons que j aie jamais vus volaient toujours trop haut pour que j aperçoive autre chose d eux que le miroitement de leurs écailles ou la vague ombre de leur silhouette. James et Père rapportaient parfois qu’ils avaient reçu la visite de dragons d eau et semblaient avoir beaucoup de respect pour ces rois du règne animal, mais on entendait parfois des pécheurs se plaindre de tempêtes provoquées par d ombrageux seigneurs des mers et les Wyrms contre lesquels les royaumes luttaient avaient toujours fait d énormes dégâts avec la complicité de leurs compagnons d échec. Autant vous dire que j avais sacrément hâte de rencontrer une de ces bestioles fantastiques!
Quand soudain nous entendîmes tous un formidable rugissement de joie émaner de la foule.

"KANAKO!!!"

L'ombre du dragon venait de se découper sur l'azur du ciel et tous l'acclamaient.
La bête arrivait lentement en rase motte au dessus des champs sous les vivats jusqu’ à ce qu’on put admirer la moindre de ses écailles dont l éclat chatoyant le nimbait d un halo d or.
Je ne pouvais pas détacher les yeux de ce spectacle onirique quand tout à coup je sentis ma sœur, auparavant collée contre moi, tomber dans mes bras, sans que personne d autre ne la remarque. Paniquée, j allais appeler au secours quand un vent de panique souffla sur la foule: Kanako allait rater son atterrissage et se dirigeait vers le sol à grande vitesse. Tout le monde s écarta de son point d impact au comble de la frayeur et l immense corps de leur protecteur évanoui rencontra durement le sol en soulevant un nuage de poussière.
Mais je n en avais que faire et je tentais de réanimer Mary, qui avait la mollesse d une poupée de chiffons entre mes bras, les larmes aux yeux, cherchant son pouls.
Ils étaient sans connaissance depuis près de 10 minutes et tous les villageois ne savaient que faire lorsqu’ ils ouvrirent simultanément les yeux. Mary me passa une main sur la joue avant de se diriger vers la masse écailleuse d un pas mal assuré, des torrents de larmes ruisselant sur son visage pourtant barré d un merveilleux sourire. Je tentais de la retenir mais je n arrivais pas à terminer mon geste. Quelque chose venait de se frayer un passage dans mon esprit.

"Alors c est ça un Choix de dragon?"

Je regardais, le visage fermé, le prêtre s approcher du protecteur du village près duquel venait de s allonger ma sœur secouée de sanglots de joie. Il parlait au nom du village. Parlait de partir. De liberté. De choix. De joie et de partenaire. Moi je comprenais que ma sœur avait été choisie par un dragon centenaire, héros de tout un hameau. Hameau qui la regardait maintenant avec la révérence respectueuse due à l Élue, la nouvelle chevaucheuse du dragon sacré! Quelle gloire! Quel triomphe! C est merveilleux! La saveur douce-amère de la jalousie m emplissait toute entière et je me détournais du spectacle le temps de me composer un sourire factice qui saurait duper mon monde.
Quand Père revint, il était fou de joie et la porta en triomphe devant les marins rassemblés sur toute la longueur du pont tandis que chacun la félicitait, lui tapait dans le dos, s inclinait devant son superbe allié. Elle, restait les yeux perdus dans le vague la plupart du temps, répugnant à laisser seul Kanako lorsqu’ il survolait notre vaisseau, mais incapable encore de voler avec lui correctement. Il lui faudrait apprendre ça à Lindorm, la fantastique académie des nouveaux dragonniers, dont la glorieuse réputation s étendait même jusqu'aux terres les plus reculées. Mère allait être ravie de pouvoir voir cette éducation être dispensée à sa merveilleuse fille ainée, si judicieusement choisie par le merveilleux dragon Kanako!
Et elle le fut en effet, ce qui ne nous dispensa pourtant pas de subir son courroux quant à notre soudaine disparition. Bon. Au moins elle me ficha la paix tout le temps que lui prit la gestion et l organisation méticuleuse de l inscription de Mary à Lindorm.
Le jour du départ, elle ne pouvait s'empêcher de prendre sa fille dans ses bras avec de grands soupirs théâtraux au possible, l'embrassant et l'étreignant comme si elles avaient été les plus complices du monde depuis sa naissance. Père se montra moins doué pour les effusions, comme d'habitude, et préféra compenser sa naturelle réserve affective en offrant le joyau de notre flotte à Mary qui put choisir parmi ses hommes l équipage qui serait désormais à ses ordres quand elle prendrait la mer. Quant à notre frère Thomas Junior, il se contenta de réciter un discours pompeux composé pour l occasion, affirmant sa joie et surtout sa fierté de pouvoir marier sa sœur à la noble cause de ceux qui composaient l élite militaire du monde, tandis que James se borna à de simples embrassades sur les joues de Mary, mais sembla sur le point de fondre en larmes devant Kanako dont il était littéralement tombé amoureux dès le premier regard. Moi, je sautais dans les bras d'une sœur que j'avais découverte lors de notre escapade avec un sourire aimable sur le visage, des larmes de crocodile envahissant mes yeux, en lui certifiant que j'avais hâte qu'elle finisse ses études et que j'étais certaine, sincèrement, qu'elle ferait la fierté de son école. Puis Mary partit de notre vie avec son dragon, s'embarquant dans une drôle d'aventure dont elle sortirait encore plus valeureuse, belle et fière qu'elle ne l'était déjà.
Il me semblait alors que la vie devenait encore plus dure pour moi, maintenant que Mary venait d’être choisie. Mère était insupportable et mettait sa fille ainée sur un piédestal "elle a toujours été une perle patati... studieuse patata... adorable repatati... une vraie lady repatata... fierté de la famille..." bref! Je pense que vous avez compris. Et à coté elle n en finissait plus de me dénigrer "tête vide, pas comme ta sœur... sauvageonne, pas comme ta sœur... indisciplinée, pas comme ta sœur... aucun avenir, pas comme ta sœur..." elle l'idéalisait complètement, lui trouvait un justificatif pour chacune de ses actions passées qui l'avaient faite tempêter, riant au souvenir de ses "petites farces" qui lui avaient vallu des punitions exemplaires. Je n en pouvais plus.
Le seul réconfort que j avais encore venait de mon fluff adoré, Jack, avec qui je partais de la maison chaque soir pour aller méditer sur le rivage privé de notre propriété. Je lui parlais de ce que je ressentais, de ce que ma mère me faisait subir, de ma solitude aussi. Au moment où je pensais avoir trouvé une place dans la famille, le lien qui m y rattachait se faisait happer par un dragon. La nuit devenait mon petit rituel. Je tentais d imaginer comment vivait Mary. Ce qu’elle passait avec son dragon. Ses cours. Son intégration... et invariablement je finissais par jeter un rocher dans l eau d un mouvement rageur avant de rentrer à la maison. La vie était injuste. D autant plus que Père était sur les nerfs en ce moment car un pêcheur expérimenté du coin avait récemment disparu avec sa barque et il craignait qu'un tourbillon ne se soit créé à proximité sans avoir encore eu l'occasion d'y jeter un coup d'œil prudent.
Ce fut durant une de ces promenades pleines de rancune amère que je fis la rencontre qui changea ma vie toute entière. Dalanos.
Je me souviens parfaitement que je me trouvais sur la plage de galets lorsque je l aperçus pour la première fois. Une masse sombre, cachée sous l eau et qui nageait à grande vitesse vers le rivage. Je n ai pas demandé mon reste et je me suis enfuie, au cas où c était un Noirécaille titanesque qui m aurait prise pour un bébé animal barbotant dans l eau et je suis partie me réfugier sur la falaise pour voir la menace plus précisément. Quelque chose d instinctif, de viscéral, me poussait à fuir le plus loin possible. Je sentais une terrible menace planer sur moi tout en étant irrésistiblement attirée vers cette chose aux proportions démesurées qui fendait les flots vers la plage. Quelque chose de primaire, d'ancien et d'animal, inscrit au fer rouge dans mon âme. Quelque chose qui nous liait l un à l autre. Mais je n avais aucune idée de ce que c était.
La falaise était à peine haute de 6 mètres et on s'amusait à en sauter étant enfants, sans risques car les récifs y étaient aussi inexistant qu'une trace de bronzage sur ma peau, mais j'y grimpais dans l'espoir de reconnaitre le monstre sous-marin d'en haut. Pendant un bon moment je scrutais en vain les eaux sombres, à peine éclairées par un rayon de lune argenté, mon cœur battant la chamade s'affolant un peu plus à chaque vaguelette anormale.
J'allais partir. Je me tenais debout, légèrement penchée vers le bord pour tenter d'apercevoir quelque chose du monstre, quand un formidable grondement sortit des flots, faisant bouillonner la mer entière. La falaise tremblait comme un jour de fin du monde, et moi avec. Ce qui devait arriver arriva: je tombais à l'eau tête la première tandis qu'une masse terrifiante en émergeait. Un dragon. Énorme bête sombre toute d'énergie sauvage contenue. On aurait pu croire que j étais terrifiée. On aurait pu croire que mon instinct me hurlait de m enfuir devant ses yeux rouges sauvages comme l avait fait Jack. On aurait pu croire... Mais mon cœur tout entier était en liesse, comme si je retrouvais enfin quelque chose d'oublié et pourtant qui sautait aux yeux: je connaissais ce dragon et, mieux encore, il me connaissait. Je m approchais de son museau tendu et y posais les mains, heureuse de sentir les puissants muscles de son corps ondoyer sous mes mains.

"Tu aurais tout de même put faire plus attention au pêcheur quand tu es arrivé. Mais je suis contente de te revoir"
Je restais une heure encore dans l'eau, accrochée à son mufle comme une tique à une veine, à la fois un peu perdue mais complète en même temps. Dalanos n essayais pas non plus de parler ni d exprimer quoi que ce soit. Il restait là comme un gigantesque chat, les yeux mi-clos, battant parfois l eau de sa queue écailleuse pour se maintenir à la surface. C était enivrant. Complètement grisant de se sentir épaulée, soutenue, de pouvoir compter sur cette formidable énergie qu'est la sienne.
Puis la réalité nous rattrapa en ce moment hors du temps. J étais une Sang dragon comme ma sœur! Oh et puis... au fond peu m’importait. Je ne devais plus avoir à me comparer aux autres. Ni à la merveilleuse Mary, ni au studieux Thomas, ni à l’extravaguant James. J’allais quitter la maison et leur montrer enfin tout ce dont j’étais capable.
Dalanos se mit enfin à parler, alors que je rejoignais la terre ferme, complètement transie de froid dans mes vêtements trempés.
"Enfin je te retrouve ma fille. Ça fait tellement longtemps."
Je ne comprenais pas.
"Je suis sûr que tu sais que les âmes mortes des dragons subsistent et perdurent, se lient à la nature. Elles peuvent se rattacher à une enveloppe charnelle différente de la leur. Je perçois que celle de ma fille d habite. J en suis certain."
Il faisait de longues pauses entre chaque phrase et sa voix résonnait dans ma tête comme le grondement d'une avalanche. Je sentais sa sincérité.
"J'aurais du me douter que tu t'accrocherais à un corps humain, même après ce qu'ils t'ont fait subir. Tu les aimais tant... tu les trouvais... attachants... intelligents... merveilleux... Moi je ne les aimais pas. Je ne les aime toujours pas. N étions nous pas heureux dans les profondeurs? Loin des querelles stupides? Seul importe le bien être personnel, et ce depuis toujours. Mais je suis désolé de t avoir perdue ce jour là en tentant de te retenir lorsque tu voulais rejoindre cet humain. Je m en suis voulu des années durant et ce fut encore pire le jour où tu es morte."
Moui... Dalanos ou l art de réveiller ses parents en pleine nuit avec un grand sourire innocent pour leur annoncer "papa maman, j ai un dragon comme Mary". Le tact et la délicatesse incarnée. Ahlala...
Dal est un abyssal donc okay il a bien des pattes surpuissantes (4!) et pas de nageoires (ni d ailes malheureusement...) mais à terre il a tendance à ne pas tellement aimer se déplacer. Et donc à se trainer en grognant. Sans pouvoir emprunter les petits sentiers sur lesquels j évolue habituellement de mon pas léger. Du coup, même si j'avais voulu le cacher quelque part chez moi je n'aurais pas pu, vu la trace de végétation arrachée qu'il laisse derrière lui. A moins de prétexter une invasion de limaces géantes. Mais ce serait ridicule et il serait vexé comme un pou d'être comparé à ces, je cite, "gastéropodes ridicules aussi proches des dragons que l'humain ne l'est de l'anémone de mer". Bref! Moi, toute trempée que j'étais, j'ai eu le temps d'attraper au moins 10 rhumes avant que mon énorme papa dragon réussisse à entrer dans la cour de notre maison, mais seule sa tête parvint (difficilement et en abimant le bois) à passer la porte de la maison. J allais donc trouver mes parents humains toute seule.
Les réveiller est une chose. Les réveiller trempée jusqu’ aux os par l eau de mer pour leur annoncer que leur dernière fille a été choisie par un dragon en est une autre. Mais heureusement je retrouvais Jack chez moi, qui se mit à me piailler dans les oreilles, tout heureux de me retrouver, et en profita pour réveiller à ma place toute la maisonnée. C est donc non pas juste mes parents qui se retrouvèrent dehors à lever le nez vers la gueule d amour de mon nouveau protecteur mais l entière maisonnée. Mère ne dit rien. Père, lui, réagit très bien à la présence du nouveau venu. Un peu trop bien d ailleurs au gout de Dal qui préférait vraiment être craint plutôt qu'apprécié, c'était simple à deviner au vu de ses crocs énormes et de ses pics lumineux et menaçants. Mais c était trop tard. Je n étais que la seconde choisie, la surprise était passée. Pas de triomphe. Juste l obligation de passer du temps à préparer un voyage supplémentaire. Le dégout de mon dragon pour les humains n'arrangeant rien, j'avais hâte de quitter le couffin familial.
Les préparatifs furent vite menés à terme grâce à la rigueur et l'efficacité de ma mère et tout le temps libre que j'avais je le passais à discuter avec Dal, Jack piaulant de mécontentement en voletant autour de nous, satellite pelucheux d'une planète double. Je tenais absolument à l'emmener à Lindorm, lui qui avait été mon seul ami durant mes années de solitude, mais l'abyssal de mon cœur ne comprenait pas l'attachement que j'avais pour celui qu'il nommait "mini-bouchée" et nombre débats sur l'amour et l'amitié inter-espèce naquirent de nos divisions de points de vue. Cela dit, chacun restait persuadé d avoir raison et cette certitude était déjà à nos yeux un argument décisif. Mais Dalanos ne les menait avec moi que pour le plaisir d'une joute verbale dans laquelle j'étais prompte à m'énerver et je sentais bien qu'il n'avait rien à faire de mon petit compagnon. En revanche il fut très intéressé en apprenant le lien entre ma sœur et son dragon amnésique et posait toujours de nombreuses questions à leur sujet. Après tout quoi de plus normal. Ce vieux grincheux n'était pas sorti de ses failles sous marines depuis je-ne-sais combien de temps et avait hâte de pouvoir s'assurer que son espèce n'avait en rien perdu de sa vigueur et de sa force originelle.
Nous partîmes donc pour Lindorm la joie au cœur et prêts à tout faire pour démontrer notre valeur. Personne n en douterait plus, je me l étais promis. Père ne m'offrit ni bateau ni équipage, mais qu'importe au fond lorsqu'on a pour compagnon un dragon d'eau et de ténèbres colossal capable de mettre à mal un petit groupe de navires? Mère s était littéralement désintéressée de mon sort quant à elle et n attendait de moi que de me montrer digne de mon sang. Quant à mes frères, ils étaient tous les deux absents mais avaient été mis au courant de mes péripéties et avaient aimablement rédigé deux lettres fort dissemblables de recommandation; une sérieuse autant que l autre était loufoque. Puis ma vraie vie commença.
A peine arrivée sur l ile on me fit tirer un papier en m expliquant le but de cette épreuve. Comme si je n étais pas déjà sure que notre Choix était le bon... enfin! S il leur fallait une preuve, ils l auraient! Je sais me battre aussi bien que ma sœur, mais plus délicatement, après tout. Mais j avoue que plus leurs précisions sur la sécurité, les risques encourus et la forte probabilité de récolter blessures voire mutilations graves, plus une boule d angoisse grandissait au creux de mon ventre.
Il apparut vite que j avais raison de me méfier. La puissance incontestable de Dalanos était brimée par sa taille et son manque d agilité sur terre, ça le rendit encore plus grognon et facilement irritable que d habitude, mettant notre lien à rude épreuve. Les difficultés multiples, les mauvaises conditions de vie, les adversaires à écarter... Tout ça faillit nous faire abandonner mais nous avons tenu bon. Les sangs furent incontestablement mêlés. L Alliance était enfin passée et notre nouvelle vie avait fait un bon en avant. Direction Lindorm!
Et Vous ?
Pseudo Internet : J'en ai beaucoup et on me trouve sur de nombreux forum RP. Si vous voyez le nom de Razentill c'est ma signature.
Comment avez-vous connu Lindorm ? En cherchant sur Internet, pardi! Argh
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Dernière édition par Michelle Reward le Jeu 16 Avr - 22:38, édité 1 fois
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:02


Dalanos
"Hrmph."
Nom : Dalanos.
Surnom : Dal, petit père pour Chelle.
Âge : Il a arrêté de compter les années, elles n'ont que peu d'intérêt à ses yeux.
Type : Abyssal.
Don qu'il vous a légué : Double d'ombre: Chelle peut créer un double de ce qu'elle voit en ombre. Immatériel, mais il est là.
Nation d'origine : Le fond des mers.
Sa Description
« Dalanos ?
-Grmpf…
-Si si, vieux grognon. Va falloir que tu bouges tes écailles et que tu m’aides à te présenter aux gens. »
Humains, je suis Dalanos, l’Oublié qu’on rappelle, l’Amputé des Profondeurs, la Sale-bête-dévoreuse-de-navires. On m’a donné bien des noms au cours des âges, pas tous à la mesure de ma grandeur. Je n’aime pas les humains. Sales humains.
« Tu t’égares petit père. »
Oui, bon. Je suis un dragon abyssal de belles dimensions. 26m de longueur sur 13 de hauteur, j’ai eu tout le temps qu’il me fallait pour grandir en paix sous l’eau. Mes pattes…
« 4 ! »
… Mes pattes sont musclées, palmées et pourvues de griffes. Les cornes qui parcourent mon corps entier illuminent la nuit et les abysses.
« Très joli !
-Rrrrrr… Chelle… Si tu veux me présenter, fais le, mais cesse de m’interrompre ! »
Bref. Je suis taciturne, grognon, protecteur, irascible… Et je n’aime pas les humains. Voilà. Sauf Chelle, ma fille. Dont je suis dingue. Point. Si vous voulez en savoir plus, elle a déjà tout expliqué. Je l'aime et le premier qui y touche périra par mes crocs.


Dernière édition par Michelle Reward le Jeu 16 Avr - 23:55, édité 1 fois
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:14

Bienvenue sur le forum =D

(ton dragon c'est le Lagiacrus dans Monster Hunter, j'adore !! *-*)

D'ailleurs ton code bug pour l'image, as-tu besoin que je la replace ? =)
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:16

Merci! :18:
Oui, j'ai eu teeeeeellement de mal à latter cette bestiole, j'me suis dit que c'était une bonne idée. *w*
Oh merci, ce serait super sympa. :28: (j'aime vos smileys)
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:19

Bienvenue chez nous et bientôt chez toi, Michelle! ♥
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:21

Hahaha le Lagiacrus m'a aussi donné du fil à retordre XD C'est clairement un bon choix de dragon !!

Bon courage pour finir ta fiche, ton code est corrigé =D
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:35

Bienvenuuue ♥
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 22:57

Bienvenue ! 

M'a l'air bien cool tout ça ! Bon courage pour terminer !
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 23:02

Ahahahahaha! :') Merci pour l'accueil, ça fait chaud au coeur!
Comptez sur moi pour terminer vite fait bien fait toute cette paperasse. clin d'oeil Au plaisir de vous croiser en RP! :113:
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 23:46

bienvenue et bon courage pour la suite :3
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 23:55

Merci bien!^^
J'ai fini de tout compléter, je crois bien!
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeJeu 16 Avr - 23:59

Ma foi tout est parfait, j'ai beaucoup aimé l'histoire et le personnage, ainsi que la relation avec ton dragon. Tu es donc validée !
Vous êtes Validée !
Félicitations, vous obtenez 100 orbes !

En tant que nouvelle venue, pensez à remplir vos champs de profil (sous votre avatar). Vous pouvez dès à présent aller créer vos liens ici, votre répertoire de sujets ici et voir nos demandes de RP ici si jamais vous n'osez pas vous lancer seule. Et n'oubliez pas de recenser votre avatar sur ce sujet : Recensement des Avatars, et celui de votre dragon sur celui-ci : Dragons et Dons répertoriés.

Vous êtes également vivement invitée dans le flood ! Vous verrez, nous ne mordons que sur demande.

Amusez-vous bien parmi nous !
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Message Michelle Reward I_icon_minitimeVen 17 Avr - 0:02

Fantastique, merci! Smile 2
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