✘ Nom : Van Drachen
✘ Prénom :Sig
✘ Surnom : "le vieux" par Rinfaf
✘ Âge :42 ans
✘ Groupe : Escadron d'élite
✘ Nation d'origine :Nordheim
✘ Métier : Capitaine des Ecailles de Givre
✘ Arme : une épée à une main d'une taille similaire à l'épée batârde. Ecaille de Givre jusqu'à la moelle, Sig Van Drachen ne jure que par la mélée, la force et l'escrime. Ce n'est pas un hasard si son épée est exceptionellement grande pour une arme à une main. Le reste, on laisse ça à ses hommes et aux autres escadrons.

Physique: Etre officier c'est bien, en avoir l'air c'est mieux. Sa silhouette longiline de deux mètres pile est déjà suffisante pour le repérer dans une foule. Son scalpe est encore très (trop?) bien garni et il en profite. C'est d'ailleurs quelque chose de bien particulier chez lui. Il est né à Nordheim, ses parents en sont natifs, ses grands-parents aussi, toute sa famille l'est et pourtant sa chevelure est noire. Une peau pâle, des yeux clairs comme le ciel et une grande taille, tout est là pour en faire un nordique typique excepté ses cheveux longs, négligés. Un fruit du pur hasard que Sig concerve précieusement. Sa pilosité n'est pas en reste. Une barbe naissante combiné à une moustache parfaitement taillée. L'âge et ses 26 ans d'expériences (académie incluse) n'ont pas épargné son physique. Les cicatrices parsèment son torse et ses membres. Son regard, bien que "doux", est obstrué par les cernes. Son visage n'est également pas sans quelques rides encore discrètes. On s'en doute, le service militaire a transformé son corps en développant la quasi-totalitée de sa musculature. Ce genre de détail n'en est pas moins important puisque la force et l'endurcicement aide à la spécialité de son escadron.

Accoutrement: Quand on veut montrer l'exemple, il faut que ça se voit à chaque regard. Le capitaine Van Drachen est pratiquement toujours en armure. Contrairement à celles des autres dragonniers de son escadron, son armure est d'une couleur gris clair tandis que sa cape est d'un noir pur et dur. Les pièces d'armure aux niveaux des articulations et aux épaules sont toutes dotées d'extrémitées de cuir ou de fer accentuant sa taille. En parlant de son armure, si sa composition est identique aux autres dragonniers de glaçes, le fer est la matière dominante quitte à le rendre plus lourd que ses frères et soeurs d'arme. Sa cape est également légèrement disproportionée et usée. Il ne porte que rarement un casque, même en temps de guerre. Préférant laisser ses cheveux tomber et voler au gré du vent comme la coiffe d'un heaume. Sa ceinture se voit octroyée d'un large fourreau pour contenir sa lame. Il a d'ailleurs tendance à placer le fourreau plus à l'avant que sur le côté de la ceinture. On n'a jamais trop de protections. Une allure spécifiquement choisie par le capitaine comme pour indiquer son autorité. (à moins qu'il ai oublié son casque quelque part et que sa cape est juste dégueulasse au point de noircir, qui sait)

Caractère: Sig, c'est le fruit de l'expérience à la dure. Du gamin maladroit, nerveux et discret, il est devenu un homme confiant, exigeant et méticuleux (ou presque). Son visage est imperturbable, stoïque face au danger mais surtout doté d'un calme et d'une patience olympique. Deux qualités non négligeables au vu du caractère insupportable de son compère draconnique. Un exploit d'autant plus impressionant en le voyant garder en temps normal une démarche plutôt élégante. Il est très difficile de perturber Van Drachen. Mais est-il froid pour autant? Que neni. Certes, il n'est pas homme à chercher explicitement le contact mais il sourit, parle et écoute de bon coeur quiconque lui adresse la parole. On serait même surpris au premier abord de savoir qu'il a un sens de l'humour certain, particulièrement quand on lui que 42 ans c'est vieux. Chaque dragonnier et chaque dragon de l'escadron est un peu comme un "enfant", tout le côté paternel en moins. C'est un homme particulièrement attentioné envers ceux de son escadron (ou non d'ailleurs) qui fait en sorte de faire sortir le meilleur d'eux-mêmes quitte à se montrer trop sévère. Car c'est un officier prenant (un peu trop) à coeur son rôle. S'il est là quand la situation le demande, il est extrêment exigeant envers les militaires comme envers lui-même. La vie de soldat est rude et il est de son devoir de le rappeler. S'il faut tuer son prochain, alors il faudra se salir les mains. S'il faut donner sa vie alors il ne faudra pas hésiter. Si vous êtes utiles, tachez de survivre coûte que coûte. Le remord n'a pas lieu d'être ou du moins, ne doit en aucun cas interférer avec la mission. Le capitaine n'a que faire que vous soyez un petit con, que vous êtes complexés par votre taille, que votre opinion est meilleur que celui des autres ou que vous détestiez le poulet frites (quoiqu'une remise à niveau disciplinaire pourrait être de mise sur ce dernier cas). Cependant, jamais au grand jamais il ne veut voir la moindre trace de négligeance envers vos devoirs, que vous soyez civil ou non. C'est avec ce genre d'irresponsabilité qu'arrive les catastrophes.

Il ne le dira jamais et ne le montrera jamais mais il appréhende énormément une future reprise du conflit avec les Wyrms. Lui qui d'ordinaire est un homme d'action, se voit envahi par l'angoisse. Après tout, qui ne le serais pas quand votre seule vrai famille se trouve dans le camp opposé. Un jour ou l'autre, il finira peut-être par la trouver et ce jour là, aucune faveur ne sera faite.

Il en est pour qui leur vie est toute tracée, d'autres la construise par leurs efforts. Certains la trace naturellement sans réellement le réaliser. Il arrive cependant que certains soient un combiné des trois cas. Vous vous en doutez bien, le dragonnier pourrait bien en faire partie.

Tout a commencé en 1527 à Valhöll, le dernier né de la riche famille Van Drachen vit le jour. Si le nourrisson l’ignorait bien évidemment, il allait devoir marcher sur les pas de ses ancêtres. Dans la famille, on est militaire de père en fils. Son père était dragonnier, son grand-père capitaine, son arrière-grand-père général d'armée territoriale et tout le reste de l’arbre généalogique aussi. Un jour peut-être viendrait où un dragon le trouverait. Et si ce n’était pas le cas, alors c’était l’armée territoriale. Pour cela, son enfance jusqu’à sa seizième année fut consacré presque exclusivement à son éducation, l’entretien physique mais aussi des bases militaires. L’éducation fut éprouvante, strict et non permissive. Pour ne rien arranger, le fils était incapable de se concentrer. Empoisonné par un manque de confiance, le marmot était bien difficile à « dompter ». Tant qu’un dragon ne lui était pas venu, il devenait presque petit à petit un boulet pour la lignée. « Ecoutez-moi quand je vous parle », « Un peu de cran jeune homme » ou encore « A votre âge, votre grand-père était bien plus adroit». Tant d’autres phrases de la part de son père Mund Van Drachen.

Ce train-train quotidien continua jusqu’à ces 15ans. Alors que le jeune Sig avait réussi à se coincer dans la bibliothèque après avoir perdu les clés qu’on lui avait – pour une fois – confié. Une bestiole venait de briser les vitres de la fenêtre. Un lézard bleuté moche et à l’air aigri qui se serait prit la fenêtre par accident. Sous l’étonnement, l’ado fit un bond en arrière et entra en collision avec l’une des étagères faisant tomber tous les livres. Certains des plus gros tombèrent sur l’étrange bestiole ailé. Ou du moins aurait dû si Sig ne s’était pas pris les bouquins à sa place. Autant vous dire que celui qu’il connaitrait sous le nom de Rinfaf n’a pas hésité à l’insulter de tous les noms. Sa frustration n’a été que plus grande quand il vit l’humain ne pas broncher pour ne pas dire rester soumit. Mais alors pourquoi avoir décidé de le coller depuis ? Allez savoir. Toujours est-t-il que le petit dragon prétendait rester en sa compagnie pour servir ses dessins un jour (chose qu’il n’a jamais semblé posséder au final). La famille, quant à elle, y vit le dragon qui l’emmènerait enfin à l’académie. C’était aussi un moyen comme un autre d’endurcir le gamin grâce au tempérament de l’écaillé. Le reste de sa quinzième année avait été étonnement permissive pour le jeune garçon. Mis à part l’encouragement familial pour qu’il passe du temps avec le reptile ailé.

En guise de « cadeau d’anniversaire », ses parents l’envoyèrent à Lindorm pour qu’il puisse passer le pacte d’alliance. Aussi ironique qu’inattendu, le duo échoua leur première tentative à Nordheim. Vint ensuite la seconde à Waterfield. Une fois de plus, ce fut un échec cuisant. C’était une sacrée remise en question pour l’adolescent et un prétexte de plus à Rinfaf pour le rabaisser. Mais on s’en doute bien, la troisième fut la bonne. C’est après avoir réussi le pacte par accident à Narthan que le jeune Van Drachen comprit la nature de sa réussite. Ce jour-là, il eut comme un immense boost d’égo. La satisfaction et la persuasion d’avoir été trop compétent, lui et son dragon. Une crise d’adolescence assez tardive en somme mais surtout un changement drastique de sa personnalité. L’académie, le pacte d’alliance et sa libération du joug familial y fut pour beaucoup. Pas plus bavard mais terriblement arrogant, Sig était ce genre d’élève égocentrique persuadé qu’il valait mieux que les autres. Une confiance aveugle et une insolence qui lui valut bien des reproches auprès des enseignants comme des autres élèves. Un m’as-tu vu doublé d'un railleur en puissance. Pourtant les notes n’étaient pas plus hautes pour autant. Ne se prenant quasiment pas la peine d’y mettre du sien, seul l’entrainement à la mêlée lui venait naturellement. Mais on fait bien des rencontres au sein de l’établissement et beaucoup peuvent enrichir et assagir avec le temps. C’est justement ce qu’il s’est passé avec Lucilia Sfuggente, une première de classe chez les terra arrivée peu avant Sig. Tous les opposaient. L’un vantard et négligeant, l’autre méticuleuse et terre à terre, lui était le vilain canard et elle la petite modèle. Vous vous dites que ce fut le coup de foudre entre eux dès le premier regard ? Du tout. Sig la méprisait au plus haut point (il était même officiellement soutenu par Rinfaf, c’est dire) et elle, dédaignait celui qu’elle prenait pour un énième imbécile heureux insupportable. Il en fut même un point où, plus que de la compétition, ce fut comme une mini-guerre interne. Enfin, tout ceci ne dura que pendant une seule année. Après un certain incident impliquant un cours de classe commune, une blessure de dragon, une mauvaise utilisation du don de Sig et la première sanction de Lucilia et du rival (pour lui cela devait bien faire la 21ème fois). Se retrouvant dans le même bateau, le duo est passé par la collaboration forcé à une entente naissante. C’est que la native d'Aeria avait une famille similaire à la sienne, pression des parents incluse. Et là, vous pouvez dire que les choses sont venues d’elles-mêmes. Le cancre finissait par alléger la conscience de la première de classe tandis que cette dernière l’assagissait (et accessoirement l’aidait à remonter les notes).Cela dit, on peut affirmer que Lucilia remplissait bien mieux son rôle. Des liens diamétralement opposées et pourtant impossible à délier.

La cinquième et dernière année s’était achevé à leurs vingtième anniversaire. Comme n’importe quel dragonnier, ce fut le service militaire et la séparation en escadron. Les retrouvailles avec elle se comptait sur les doigts de la main mais c’était toujours ça de pris. Et puis, Sig se sentait comme un poisson dans l’eau glacial qu’était l’armée. Oh c’était qu’un trouffion écaille de givre dont le don inutile était quelque peu handicapant (et on ne vous parle même pas de Rinfaf). Il s’était déjà calmé dès sa seconde année à Lindorm, le baptême du feu avait envoyé le pâté. Aime ton prochain, ça tu pouvais te le carrer au fessier. Sur le champ de bataille, c’était tuer ou être tué. Là où certains, craquent, d’autres meurent et d’autres s’endurcissent, Sig semblait s’y faire presque plus facilement. Et c’est à ce moment précis que l’on réalise que la dureté de l’enseignement familial portait ses fruits. Ce que les autres appelaient l’enfer du devoir, Sig Van Drachen finissait par appeler ça un Mercredi. Cette nouvelle facette lui permit de découvrir petit à petit ce dont il était capable: le combat, survivre et côtoyer la mort sans broncher. Pour un dragonnier basique au dragon insupportable, il arrivait surprenament à se débrouiller. Il n’y songeait pas mais c’était clair désormais, l’armée c’est chez lui et Rinfaf c’était comme cet ami dont il n’y a que vous qui y voyez les qualités. Mais s’il resta dans le milieu après l’année obligatoire, Lucilia retourna à la vie civile. Pas par bonté de cœur mais par la force des choses. La vie naissait dans son ventre. Une nouvelle Van Drachen verrait le jour. Cependant, la naissance du rejeton généra un conflit entre Sig et sa famille. Cette dernière, sur-conservatrice, aurait préféré un mariage arrangé avec une famille du pays. Sig finit par couper les ponts avec sa dynastie. La petite Amélicia serait une Van Drachen de nom uniquement.

Depuis s’installa une vie quotidienne pour les nouveaux parents. Elle s’occupait de la gamine et lui poursuivait sa carrière tumultueuse. Tentant tant bien que mal de rester dans son milieu mais aussi de garder le contact. Père trop souvent absent, la majorité du temps passé avec la petite famille se composait surtout d’échanges épistolaires, parfois de cadeaux pour sa compagne et sa fille mais les véritables visites, elles, étaient bien trop rares. La plupart des lettres étaient de la papote habituelle mais aussi des encouragements envers sa progéniture. En effet, une de ses réponses lui a appris que la petite avait été également choisie par un dragon. Chaque lettre arrivait avec l’espérance d’apparaitre comme un soutien ET un rappel de responsabilité. Au fil des années, l'expérience et les faits d’armes s’enchainèrent à en perdre le compte. De dragonnier épéeiste chevronné, il devint lieutenant maintes fois décoré. De ce lieutenant vint (pas vraiment par choix) les responsabilités puis la capacité à mener des hommes pour enfin devenir un chef compétent. Au fil du temps, les échanges de lettres devinrent irrégulières, les visites inexistantes et la carrière fulgurante. Le dernier « cadeau » de sa part était une épée pour le jour où sa fille rejoindrait l’académie et une fois sa seconde année passée. Dès le décès de son prédécesseur, Sig Van Drachen obtint le poste de capitaine des Ecailles de Givres à l'âge de 37 ans. Mais un jour, les retours de lettres ont cessés. Sig avait beau en envoyer, aucune réponse. Après plusieurs mois, une seule lettre lui revint. Une fausse joie s’il en était. La lettre ne contenait qu’une chose.

« Mère est morte. Elle a été enterrée il y a déjà deux semaines à Bianca. Bien à vous sire Van Drachen.

Amélicia Sfuggente. »

Le sang du capitaine se glaça comme jamais auparavant. C’est toute la dure réalité des choses qui lui revint en trois simples phrases. C'est le remord, la honte et le mépris qui le rongea à l'idée de ne pas avoir fait l'effort d'être partit prendre des nouvelles de lui-même. Surtout pour s'être rabaissé à ignorer le décès d'elle. Même s’il ne le montrait pas, il ne le devait pas, le capitaine venait également de prendre un sacré coup de vieux. Ce n'est que lorsqu'il est trop tard que l'on réalise à quel point le temps s'est écoulé. Il avait déjà fait tellement en tant que lieutenant. Sans vraiment le réaliser, le capitaine commençait presque à "materner" ses hommes. Puis la carrière reprit son cours normal et le capitaine put voir des dragonniers aller et venir, des lieutenants aussi. Tous ne survivaient pas bien évidemment. Le capitaine observait le monde de son escadron bouger au fil de missions et des arrivées. Tout comme avant sa promotion, famille en moins. C’était triste mais c’était comme ça. C’est la vie.

Mais vint la fameuse 1563ème année. Ce qui devait arriver depuis longtemps arriva hélas. La guerre avec les Wyrms était finalement déclarée ouvertement. A partir de là, le quotidien s’était intensifié comme jamais auparavant. Quatre ans de conflits à voir le nombre de nouveaux venus augmenter et de vétérans diminuer. Il y a des plus tenaces comme le dernier lieutenant Horik. Oh bien évidemment, le capitaine, comme les autres, s’illustrait toujours autant. Des défaites mais aussi des victoires. Même pour lui, l’issue semblait être une nature impossible. Et si issue il y aurait, aucun des deux camps pourrait y survivre. C’était l’état d’esprit du capitaine. Mais il fallait continuer, c’est le travail qui veut ça.

Mais ce qui était une éternité prit fin, du moins temporairement. Le rythme s’était considérablement calmé mais la tension était bel et bien présente. Elle l’est toujours d’ailleurs. Le capitaine reprit alors un rôle moins actif, moins d’actions, plus de paperasses. Le conflit est là, il est encore présent et le capitaine intervient officiellement de temps à autre mais moins que par le passé. Quelque part, il attendait de revenir au front. C’est désormais sa seule maison maintenant, préférant se concentrer sur le devoir que sur ce qu’il a délaissé quelques années plus tôt. Mais il faut voir la réalité en face. Tant que la paix était encore là, autant en profiter pour enfin retrouver ce qu'il avait laissé. Le retour au bercail n’aura été qu’amertume et déception. La résidence n’était plus qu’une maison fantôme aux meubles en ruine. « Vous n’êtes pas au courant ? La petite a quittée la maison depuis au moins quatre-cinq ans. » lui dirent les voisins. Qu’as-t-il bien pu se passer depuis sa dernière visite ? Comment en est-il arrivé là ? Où était-elle partie ? Peut-être fallait-il mieux se faire une raison. La signature de sa dernière lettre aurait dû le lui dire depuis longtemps.

Aujourd’hui, le capitaine continue encore son « train-train quotidien ». Mais récemment, un rapport arrivé non pas sans retard est parvenu jusqu’à lui. Une liste regroupant plusieurs personne suspectés d’appartenir au corps d’armée Progressiste Wyrm. On s’en doute, une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule. Dans toute la série de nom se trouve la fille qu’il a perdue il y a longtemps de cela. Ce fut la seule fois depuis la dernière lettre que le capitaine perdit son sang-froid. Oh il ne doit pas être le seul à qui cela arrive, des proches dans des camps opposés il y en a partout. Si pour l’instant la situation est calme, le conflit reprendra forcément un jour. Quand cela arrivera, le capitaine se devra de garder la tête hors de l’eau. Fille ou non, l’ennemi reste l’ennemi. Et puis, ce n’est pas comme si Sig Van Drachen, le capitaine, vétéran et sempiternel survivant pourrait avoir peur. Pas vrai ?

✘ Pseudo Internet : Robinet
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? par partenariat o/
✘ Le Code :Validé.

✘ Nom : Rinfaf
✘ Surnom : "marmot" par Sig
✘ Âge : 28 ans
✘ Type : Glace
✘ Don qu'il vous a légué : Souffle de givre. Petit cadeau empoisonné dont la fonction première a été détourné. Sig est capable de projeter un souffle à la température négative extrême...sur une distance d'un demi-mètre, et ce, pendant 2 secondes. Pire encore, si aujourd'hui Sig maitrise suffisament ce don pour l'utiliser "correctement", il risquait constamment de mourrir d'hypothermie par le passé. Maintenant, le don aurait "juste" la capacité de le fatiguer à l'usure. Pourtant, Sig a trouvé le moyen de l'utiliser correctement en imbibant sa lame de son souffle. Se faisant, l'arme peut provoquer des brûlures par le gel. Quand on vous disait que Rinfaf est une plaie, c'était pas des paroles en l'air.
✘ Nation d'origine :Nordheim

Rinfaf c'est le dragon que vous ne voudriez avoir avec vous pour rien au monde tant il a mauvais caractère. Heureusement la nature est bien faite et le dragon ne mesure qu'un misérable mètre. Ses 15 kilos ne sont pas là pour arranger. Pourtant, avec son corps recouvert d'appendices, d'écailles solides, ses cornes telle des stalagtites et son imposante mâchoire aurait pu le rendre impressionant s'il n'était pas si petit. Sa "peau" bleuté, ses ailes plutôt grandes pour sa taille ainsi que son côté longiline et souple contraste avec le reste.

Malheureusement, la nature a aussi un mauvais sens de l'humour et lui a malheureusement donné des corde vocales. Ainsi, s'il est "normalement" silencieux, il n'hésite pas à cracher son venin verbal quand il en a envie. Il n'y en a que pour sa personne. Sec et complexé. Il méprise la grande majorité des dragons et tourne le dos aux humains quand il peut. Le sort des autres l'indiffére complétement. Si quelqu'un meurt c'est sûrement parce qu'il était nul. Opportuniste, déloyal et froid, il n'y a pourtant qu'une seule et unique personne qu'il respecte encore moins que les autres et certainement pas l'inverse.

Cette même personne, il l'a rencontré par le pire des hasards. Un gringalet de 15 ans chétif. Il n'a cessé de tenter de lui mener la vie dure, surtout en ayant vu sa stupeur en découvrant un dragon pour la première fois. D'ailleurs, s'il est encore et toujours à ses côtés, c'est uniquement pour sa poire qu'il dit. Sig n'a jamais su son passé et il ne cherchera pas. Le caractère serein de son confrère humain l'insuporte et pourtant il reste à ses côtés le plus possible. Après tout, Rinfaf n'a connu pratiquement que l'académie puis l'armée. Il l'énerve et n'a certainement pas la moindre confiance envers lui et ce n'est certainement pas un mensonge. Il faut dire que Sig a souvent sauvé son allié écailleux de mauvaises passes même si ce dernier ne lui a jamais rendu la pareille ou le nie. Rinfaf manque ouvertement de respect à Sig. Ce qui explique très certainement pourquoi le petit dragon s'installe parfois sur l'épaulière du capitaine. Après, si le capitaine s'use les épaules, c'est son problème.