✘ Nom : Arvand
✘ Prénom : Tarik
✘ Surnom : Aucun pour le moment
✘ Âge : 23 ans
✘ Groupe : Etudiant Ignis
✘ Nation d'origine : Narthan
✘ Métier : 5e année
✘ Arme : Deux cimeterres aux formes particulières

Tarik possède le physique du peuple de Narthan et plus précisément celui de sa tribu ; les Saabis. De ce fait, ses cheveux sont longs et foncés aux reflets chocolat, s’accordant à sa peau brune et ses yeux jaunes dorés. S’il faut parler de chiffres, on notera qu’il mesure 1m86 et pèse 83 kg grâce à une musculature travaillée régulièrement.

Vu ses origines, Tarik n’aime pas vraiment s’habiller en plusieurs couches : il porte une veste courte ouverte, une ceinture en tissus et un pantalon ample avec des chaussures légères. Néanmoins, depuis qu’il a rejoint l’académie, il s’est fendu de quelques changements vestimentaires lorsqu’il commence à faire trop froid selon lui (c’est-à-dire assez souvent) : il ajoute un col en fourrure et opte pour un pantalon plus serrant en cuir brun avec des chaussures mi-hautes rembourrées de fourrure également. Il aime également porter quelques bracelets en or, lui rappelant sa terre natale et la chaleur qui y régnait.

Au-delà de ses tissus, se trouve une personnalité assez spéciale mais attachante. Le jeune homme est un bon-vivant, profitant de chaque instant que lui donne la vie pour apprendre, découvrir et s’améliorer. Il aime rire, boire, chanter et flirter. Bizarrement, il n’adhère pas à la polygamie de son peuple. Il préférerait s’occuper d’une seule et unique personne. Aussi étonnant que cela puisse paraître, Tarik possède un coté romantique qui espère trouver l’unique personne pouvant le faire rester. Mais cela ne l’empêche pas de profiter de sa jeunesse et des plaisirs charnels tant qu’il n’a pas trouvé son « âme sœur » ce qui ne laisse pas imaginer sa part de romantisme. Enfin, il n’aime pas la solitude : être loin de son dragon le fait devenir inquiet et stressé.

Question manie, il en possède quelques-unes, très liées à son dragon Eesmal. Se prélasser au Soleil est une des choses les plus courantes qu’il fasse. Et s’il fait trop froid à son gout, il ira se prélasser dans un bain bien chaud pour oublier cette météo dépressive. Il adore observer les gens de loin et s’en inspirer pour les poèmes qu’il écrit (mais qu’il ne montre à personne et dont la majorité finissent brulés). Il s’endort souvent avec ses cimeterres sous son oreiller alors ne le réveillez pas trop brusquement… Et enfin, il a la fâcheuse tendance à ne pas savoir tenir sa langue dans sa poche et encore moins ses yeux lorsqu’il voit un physique fort appréciable, homme ou femme.

D’ailleurs en parlant de femmes, il a bien souvent du mal à s’entendre avec celles qui ne viennent pas de son peuple et qui n’apprécient ses manières « directes ». Il a donc tendance à considérer les femmes comme « très compliquées ». Mais il ne manque pas de persévérance quand il veut.

Concernant ses études, il ne rêve que d’une chose : rejoindre l’élite et monter en grade. Pourtant il n’est pas partisan de la guerre et s’il est venu dans cette académie c’est parce qu’Eesmal l’y a poussé. Il ne prend pas vraiment parti et souhaiterait plutôt que chacun puisse vivre comme il l’entend avec son dragon sans cette histoire d’examen qui ruine des vies. Cependant, il garde ce point de vue pour lui, sous les conseils de son dragon, et espère un jour pouvoir changer cela sans conflit.

Narthan, ses jungles, ses déserts vous rappelant les formes voluptueuses de ses femmes ; c’est dans un tel décor que naquit Tarik, gaillard déjà bien en forme dès la naissance. Sa mère, Sylla, mit bas entre deux dunes sur le chemin du retour après un échange commercial entre tribus : rien n’arrêtait cette femme dans ses tâches et encore moins lorsqu’il s’agissait de son travail.

Sans doute est-ce pour cela que le jeune homme aime autant la chaleur et la lumière à travers les pierres ou l’or... Dans tous les cas, il suivit sa mère partout où elle allait et en vit du pays. A cette époque-là, les frontières étaient bien plus libres et ils partaient parfois très loin et pendant longtemps.

Il n’a jamais manqué d’amour maternel. Son père ? Elle n’a jamais voulu dire qui c’était. Elle n’avait nullement envie de se marier et si Tarik avait vu le jour, c’était parce que le cœur de Sylla s’était égaré l’espace d’une nuit. Mais elle l’aimait comme une mère. Au fur et à mesure que le garçon grandissait, il tâchait d’apporter l’attention et la protection qu’aurait dû donner son père inconnu, à ses yeux.

Tarik ne possédait de toit à lui. Il n’y avait que leur tente de voyage car il n’était pas question de se poser. Contre toute attente, Sylla était cultivée et tâcha de rendre son fils aussi cultivé qu’elle. Il fut d’ailleurs très vite attiré par toutes ces histoires de dragon et rêvait d’en connaître un, ce qui faisait sourire sa mère.

L’année de ses 14 ans, alors qu’il se promenait dans la jungle de Jergath, il tomba nez à nez avec un dragon solaire. Il ne fallut pas plus de deux secondes pour que Tarik accoure vers ce dernier, le sourire aux lèvres. C’est ainsi qu’il rencontra Eesmal à qui il fit subir des heures de questionnement sur les dragons (croyant d’abord qu’il était fait en or à cause de sa couleur au Soleil...). Le reptile fit preuve d’une grande patience mais lorsque le Soleil se coucha, il souhaita partir pour se mettre au chaud. Ils firent alors une promesse ; celle de se voir tous les jours lorsque le Soleil serait au zénith.

Les jours passèrent, Sylla ne devant pas se déplacer de suite, le dragon et le garçon continuèrent de se voir et de petit à petit s’apprivoiser. Mais le temps des séparations finit par arriver et lorsque Tarik annonça son départ, la tristesse ressentie par eux deux fut telle qu’ils se rendirent compte de ce lien étroit qui les reliait définitivement. Eesmal prit donc la route avec Sylla et Tarik, faisant à présent partie de la « famille ». Par fierté Sylla ne souhaitait pas monter sur le dos du dragon pour faciliter les déplacements. Elle ne le faisait que lorsque le terrain n’était pas praticable ou dangereux.

A l’anniversaire de ses 16 ans, Tarik reçut deux cimeterres avec de fines incrustations décoratives en or. Leur valeur inestimable inquiéta le jeune homme qui demanda des explications mais comme d’habitude, sa mère garda ses secrets pour elle et lui répondit par un simple sourire. Pour faire honneur à ce cadeau, il s’entraina tous les jours, forgeant son corps et travaillant les techniques. Sylla n’était pas une guerrière et ne pouvait donc lui apprendre quelque chose dans ce domaine mais elle avait une idée derrière la tête. Elle vint alors lui parler de la fameuse académie Lindorm et de ce qu’il pourrait y apprendre. Il l’écouta d’une oreille attentive et intéressée mais le jeune homme n’était pas dupe, il sentait que quelque chose ne lui plairait pas dans l’affaire.

Effectivement, il était question de laisser sa mère pendant 5 ans. Sylla s’opposa à un refus catégorique de Tarik qui n’était pas du tout enclin à la laisser continuer ses périples seules, surtout qu’elle commençait à se fatiguer et que les tensions aux frontières rendaient tout cela encore plus difficile. Face à son fils têtu comme une mule, elle abandonna l’idée pour le moment.

L’évènement décisif fut un an plus tard lorsqu’ils traversèrent le désert Tutanakaï avec plusieurs marchandises de valeur. Tarik envoya Eesmal en repérage dans le désert afin de leur assurer un chemin rapide. Ce fut peu de temps après qu’ils firent une mauvaise rencontre : intéressés par les pierres précieuses, plusieurs bandits s’attaquèrent à eux. Bien que le jeune homme ait de la force, il manquait cruellement de technique et fut assez vite mit à terre. Quant à Sylla, voyant son bien être volé, elle se débattit fortement. La réponse à cette défense ne se fit pas attendre et elle fut gravement blessée.

Prêts à partir avec leur butin et les armes de Tarik, c’est à ce moment-là qu’Eesmal revint à toute allure, alerté par les émotions du garçon. Quelques flammes suffirent à les mettre en déroute en abandonnant leur larcin et le calme revint enfin dans les dunes. Chevauchant le dragon, il amena sa mère en ville, au médecin le plus proche.

Suite à cette attaque, Sylla fut trop faible que pour continuer des voyages trop importants. Son fils réussit à la convaincre de s’installer définitivement et d’ouvrir un petit commerce avec des employés qui feraient les voyages à sa place. Quant à Tarik, il décida de rejoindre l’académie : cette aventure avait mis le doigt sur une terrible lacune et Eesmal le convainquit que l’école était le meilleur moyen pour atteindre son but.

Ses premières années furent quelque peu difficiles : le garçon n’aimait pas rester assis à écouter ou à suivre toutes les directives. Eesmal dut régulièrement intervenir pour lui faire la morale et le remettre sur le bon chemin pour éviter l’exclusion. Depuis sa 4^e année, il s’est enfin calmé et est bien plus à l’écoute de ses professeurs. Il s’est finalement fixé un but (ou plutôt Eesmal lui en a donné un pour le canaliser) et semble s’y investir quotidiennement.


Il n’en oublie pas pour autant sa mère, à qui il envoie des lettres régulièrement et qu’il va rendre visite dès qu’il en a l’autorisation.

✘ Pseudo Internet : Massya
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Facebook ~
✘ Le Code : Validé.

Eesmal est de taille « normale » pour un dragon, ni trop grand ni trop petit. Son cou est plus court alors que son corps et sa queue sont forts allongés. Comme ceux de sa race, il possède de grandes ailes qu’il déploie avec calme et assurance. Sa couleur est entre le blanc et l’or au contraire de ses yeux qui sont jaune d’or bien marqué. Du sommet de la tête jusqu’à la base de son cou, il possède une crête, en plus de celles de part et d’autre de son crâne. On retrouve cet aspect physique le long de sa queue également. Il a un poids relativement léger, surement dû à son corps assez fin.

Le dragon solaire est à la fois l’ami et le confident de Tarik. Il connait et ressent ce que l’humain vit au jour le jour. Eesmal est un peu son catalyseur qui tente de gérer ses émotions parfois extrêmes en intervenant rapidement et discrètement si possible. Il n’avait pas à le faire autant lorsqu’il n’était pas encore à l’académie mais une fois rentré là-bas, il redoubla d’attention. Car à force de vivre sur la route avec juste deux autres personnes qui connaissent tout de vous et vous comprennent, il devient difficile ensuite de rencontrer des inconnus avec qui vous devez vous entendre au mieux. Heureusement, Tarik n’était pas violent, loin de là. Juste un peu bourru avec la fâcheuse habitude de parler avant de réfléchir sans faire preuve de diplomatie.

Heureusement, Eesmal est  d’une nature calme et patiente... mais parfois taquin et pouvant faire preuve d’un peu de cynisme concernant son humain adoré. Il n’est pas rare de le voir lui donner un coup d’aile dans le dos lorsque Tarik dit une bêtise. Malgré tout, il arrive encore souvent que le jeune homme obtienne gain de cause pour l’emmener dans des histoires farfelues où il doit ensuite les sauver de justesse.

Vous l’aurez compris, le reptile veille sur son protégé comme la prunelle de ses yeux mais c’est également lui qui le guide pour son avenir. Eesmal a des projets pour lui et compte bien l’y conduire coute que coute.

Comme toute chose a une limite, ne titillez pas trop la patience d’Eesmal car quand il n’est pas content, il n’y pas plus râleur que lui. Et il a bonne mémoire. Pardonner mais ne rien oublier.

En général, il entretient de bons rapports avec les autres humains, du moment qu’ils possèdent une aura sympathique. Quant aux dragons, tout dépend du type et du caractère : il a beaucoup de mal avec les violents, égoïstes et incontrôlables. Il n’aime pas le chaos juste pour la guerre, il ne mène des batailles que s’il estime que la cause est noble avec un but bénéfique pour tout le monde.
Sylla avait tendance à le surnommer le « sage »(pas pour son savoir mais pour sa logique et ses raisonnements) mais c’est Tarik qui fixa son surnom « Noun » lors de leur première rencontre.