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Des affaires éparpillées, une leçon privée

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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeVen 28 Nov - 23:26

Des affaires éparpillées, une leçon privée Syllen10
Syllenthyl
et Johann

Johann avait un camarade de chambre… Bien peu se seraient plains de sa situation : ils disposaient d’une chambrée pour au moins le double de personnes, et ils étaient à deux uniquement. Mais déjà, vivre avec Sy’ était compliqué pour lui -*Je ne vois pas en quoi* avait précisé le dragon sur son épaule, lorsque le jeune homme l’avait songé- mais cet autre oiseau là… non : Johann ne voulait pas même lui parler. Ils ne s’entendraient pas, cela ne servait à rien de se parler, même s’ils ne l’avaient point encore réellement accompli pour l’instant, se contentant principalement de se regarder comme deux félins enfermés sur le même territoire… Et, déjà bien occupé à tenter de survivre dans cette maudite école, le nobliau ne comptait point tenter de s’y faire des amis. Alors, même si c’était tôt, même s’il avait échoué au bal, juste un jour avant… il s’enfuirait aujourd’hui ! Ce soir, plus précisément.

Johann s’était saisi de son petit dragon et l’avait emporté avec lui. Celui-ci l’assommait donc de babillages sur ce qu’il avait découvert *Savais tu qu’il y avait une armoire dans la salle de cours là bas et que je peux m’y cacher et….* ou *Pourquoi n’as-tu pas été danser au bal ? Même moi j’avais une cavalière, et pas des moindre : une sacrée femelle !* et, si sa voix n’avait point été dans sa tête, Johann n’aurait pas même écouté. Le dragonnet continuait de parler, encore et encore, s’exclamant et Johann ne pouvait, finalement, se dire que celui-ci amenait un peu de joie dans cette fuite. Car les couloirs étaient sombres –et ne pouvaient être éclairés pour éviter d’attirer l’attention- et si Johann n’avait peur du noir, il n’était pas rassuré. Il tâtonnait le chemin, et le dragon qui, lui, voyait parfaitement en les ténèbres, parfois lui murmurait le bon chemin. Si bien que Johann finit même par le suivre… et ce n’était point une bonne idée.

Car le dragonnet le mena directement face à une personne de plus haute classe… et la porte de sortie, certes… mais Sy’ ne l’avait point prévenu de la présence de son supérieur et Johann se trouvait bien obligé de trouver une excuse : ainsi aperçu, main sur la porte menant aux jardins… La personne bien évidement le gronda et lui promit de l’amener auprès d’un professeur. Lui demandant son nom, Johann allait lui mentir quand Sy’ s’en mela et déclara enjoué :

*Nous n’avons pas le temps de rester là, nous devons trouver la femelle de mon allié dehors !*

Et… bien évidemment, Johann songea qu’il devrait lui apprendre plusieurs choses. Premièrement : à parler après lui… secondement : à ne pas traiter les femmes de femelles… et pourquoi pas également à ne pas se montrer exigeant quand c’était eux qui étaient en tort… mais si déjà il intégrait les deux premiers points, ce serait une victoire estimait le nobliau… Car à force de traiter les femmes de femelles, ils finiraient par se faire nombre d’ennuis… et surtout pas quand la personne qui détenait l’autorité en face d’eux était JUSTEMENT une jeune femme. Et celle-ci eut ses joues qui se couvrirent de rose et elle se mit à hurler sur l’interdiction de s’éloigner. Il est fort probable que le mensonge, particulièrement bien trouvé pour un petit dragon, serait bien mieux passé s’il n’avait point été exprimé de cette façon. Johann n’eut pas même le temps de s’expliquer auprès d’elle qu’elle les trainait vers le bureau d’un professeur, leur demandant de rester là pendant qu’elle allait le chercher.

Johann, assis sur le siège faisant face au bureau, se demanda chez quel professeur ils se trouvaient. Johann remarqua la présence d’un autre siège à ses cotés : Syllenthyl s’y étirait. Ceux-ci étaient d’ailleurs confortables : se pouvait il que le professeur soit un noble d’Aeria ? Ce serait une fort bonne nouvelle… et cela aurait pu être possible : alors que Johann détaillait la pièce, il remarqua des gouts un peu luxueux avec un tapis, une bibliothèque contenant de nombreux livres et un certain nombre d’objets disposés un peu partout. S’il avait voyagé –car les objets n’allaient pas les uns avec les autres- l’homme devait avoir nombre d’argent !

Alors que le nobliau priait pour rencontrer quelqu’un de chez lui, il songea qu’il n’avait pas encore eu de cours ; voilà qui s’annonçait particulièrement peu engageant pour se faire bien voir par les professeurs. Soupirant, il apposa une main sur son front avant de la glisser dans ses cheveux. S’il avait pu, l’aérien aurait hurlé… mais là n’était pas une bonne idée : il se devait de se montrer calme, inquiet, presque triste. Oui, peut être le professeur comprendrait il. Mais avant tout, il devait demander à Sy’ de ne point parler… Sy’… à peine pensait il à son dragon que le jeune homme se rendit compte de son erreur : celui-ci n’était plus sur son épaule depuis tout à l’heure… Et il ne le surveillait pas !! Dans un bureau inconnu !!

Le jeune homme eu très peu de mal à le retrouver, son cheminement était très clair. Premièrement, il était monté sur le bureau et y avait fait tomber nombre de parchemins et d’objets. Puis, il avait sauté par terre et s’était fait les griffes sur le coté droit du bureau. Heureusement, ce n’était point visible : Johann avait du s’agenouiller pour remarquer cela : c’était pile sous le bureau… Comme un sale petit enfant, il camouflait ses actes le salopiaud ! A quatre pates, la tête à moitié sous le bureau, Johann continua de suivre –avec habitude- les jeux du petit être. Le dragonnet avait ensuite tenté de monter sur une table proche d’une cheminée et avait fait également tomber tous les parchemins…. Et ayant sauté sur ladite cheminée, il reniflait l’odeur d’une fleur séchée accrochée sur un tableau –ou une carte ? Qu’importa !

Syllenthyl !!!

Le ton de Johann était sans appel très réprobateur. Les genoux encore en sol, les sourcils froncés, le jeune homme n’eut plus le temps de parler : la porte était ouverte, le bruit de cette action couverte précédemment par la voix désapprobatrice du nobliau. La jeune femme avait ramené un professeur qu’il ne connaissait absolument pas, et ne ressemblait pas à un noble d’Aeria non plus au vu de sa noire chevelure. Johann se releva précipitamment et alla se saisir de son dragonnet rapidement en priant pour que les dégâts de celui-ci ne furent remarqué, qui s’exprima par *Non, je veux rester à coté de la fleur ! Elle sent booooon !*. Celui-ci coincé dans les mains, Johann se rassit à sa place originelle.

Je m’excuse professeur… il est… jeune et ne sait pas ce qu’il fait !

Combien de temps la demoiselle avait elle mise à aller chercher le professeur ? Quelques minutes tout au plus. Oui… ce dragon était une calamité… la jeune femme cependant les laissa si bien que Johann se demanda si celle-ci avait raconté au professeur, sur le chemin, les accusations à leur encontre ?

Spoiler:
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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeSam 29 Nov - 20:03

Lysias était tranquillement dans la bibliothèque, comme tous les soirs depuis sont arrivés. Il restait souvent tard à lire. Là, il étudiait un livre sur l'évolution des systèmes politiques et sur leurs origines. Son dragon, pour une fois, l'accompagnais dans ce lieu.
Assis sur un grand fauteuil de cuir pourpre, au bois sculpté de merveilleux dragons juste devant une immense cheminé à foyer ouvert dans laquelle le feu crépitait et servait d'unique objet pour éclairer la pièce, Lysias restait pensif quant à ce qu'il lisait.
Ouriannis, se tenait un peu à l'écart de la cheminé et s'amusait à créer des images avec les rayons qui en provenaient. D'étrange forme et être se dessinaient dans l'air.
L'air était chaud et agréable. Ils pouvaient enfin se reposer, ces derniers temps des choses bien surprenantes les avaient un peu secoué pour leurs premiers pas en tant que professeur de Géopolitique.

Ce calme fut perturbé par le claquement des bottes d'une personne qu'ils ne connaissaient pas. Son pas était rapide et militaire avec une douce régularité. La personne entra dans la bibliothèque, visiblement elle savait ce qu'elle cherchait. Elle marcha quelques pas de nouveau puis s’arrêta.
Ouriannis leva la tête tandis que Lysias restait plongé dans sa lecture.

Une voix féminine se fit entendre :

« Monsieur Eolis, puis-je vous parler ? »

« Bonsoir Mademoiselle. Pour vous répondre : vous le pouvez, mais pas sûr qu'il vous répond »

La jeune femme parut surprise. C'est le dragon qui lui avait répondu. Elle semblait bloqué sur place. Il est vrai qu'il est peu banal qu'un dragon ne parle à autre que son compagnon. Dans certaines cultures, cela serait considéré comme un manque de respect et un outrage grave.
Cependant, Ouriannis n'avait ce complexe-là.

« Nous nous sommes déjà vu non ? »

La jeune femme ne disait plus mots. Son regard passant du professeur au dragon.

« Veuillez, Mademoiselle, excusez mon dragon. Il est quelques peu bavard. Que souhaitez-vous me dire ? »

Après quelques instants, le jeune femme retrouva l'usage de la parole.

« Monsieur, il y a un élève qui tentait de s'enfuir de l'académie. Je l'ai mis dans votre bureau, en attendant de venir vous chercher. »

Lysias fronça les sourcils. Il ferma son livre et regarda Ouriannis. Ils se demandaient, à travers l'échange de leurs regards, ce que cette soirée allait leur apporter de nouveau.

« Soit. Je viens. Vous pouvez retourner à vos occupations mademoiselle, je vous remercie.»

« Monsieur, encore une chose. Ils sont particulièrement mal polis et outrageant. »

Lysias se leva et fit un signe de tête à la jeune femme pour lui signaler qu'il prenait en compte cette remarque. Avant de se diriger avec Ourianis vers son bureau, il remit en rayon le livre.
Quand il s'approcha de son bureau, il entendit quelques bruits venant de l'intérieur.
Il ouvrit la porte et découvrit un jeune homme se relevant, tenant ; ce qui était très certainement son dragon ; dans les mains.
Il jeta un bref regard autour de lui. Des documents avaient été bougé et mit en désordre.
De nouveau, il fronça les sourcils. Il regarda davantage, celui qui se tenait devant lui. Un jeune homme moderne, un peu rebelle se présentait à lui. Néanmoins, sa posture et sa façon de se tenir, était en contraste avec son apparence. Il y avait chez cette personne quelque chose que Lysias n'arrivait pas à déterminer ; cela l'intriguait. Le dragon quant à lui, était d'un noir profond. Il se débattait et s'agitait pour se libérer de son maître.

Lysias se dirigea vers son bureau , il n'avait encore prononcé mots. Il fit signe à l'élève de s’asseoir et pris place lui même à son fauteuil. Il regarda le jeune homme pendant quelques instants. Pendant ce temps, Ourianis entra doucement dans la pièce, fermant la porte derrière lui d'un coup de queue. Heureusement pour lui, les portes étaient assez grande. Même si ses déplacements étaient limités et qu'il ne venait que le soir rejoindre Lysias, il aimait se balader dans les couloirs.
Fier d'être le plus grand de la petite assemblée, il s'allongea sur le tapis ; le regard fixer sur le rebelle.

« Monsieur, puis-je vous être utile en quelques choses ? Désirez-vous boire ou manger un peu ? »

La voix de Lysias était douce et calme. Il ne força pas et resta détendu.

Ourianis releva la tête. Il fit savoir à Lysias qu'il trouvait étrange une telle question, surtout quand un élève avait désobéit. Le professeur n'écouta pas la voix qui parlait dans sa tête et sortit de son bureau quelques étranges gâteaux noir, originaire d'une contré bien lointaine.

«Je vous en pris, si vous voulez vous servir. Lysias tendit la main pour présenter le petit plat. Désolé, je suis confus, je ne me suis pas présenté. Je suis le professeur de Géopolitique Globale, Lysias Eolis. Maintenant, vous me connaissez mais je ne pense pas avoir eu cet honneur. »

Lysias repositionna son siège bien en face de son bureau et se cala bien au fond du fauteuil. De là, l fixa son invité avec la plus grande attention.
Ourianis lui, commençait à bien s'amuser. Il se releva pour regarder la scène de plus haut.
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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeSam 29 Nov - 20:53

Des affaires éparpillées, une leçon privée Syllen10
Syllenthyl
et Johann

Il arriva…. Et clairement : ce professeur n’était pas un noble de chez lui, ou alors il aurait été un jeune noble. De sa chevelure brune, il résonnait l’extérieur de son monde. Bien sûr, cela ne voulait rien dire : après tout, Johann affichait une chevelure rouge, faussée… peut être irait il vers le bleu ou le noir, la prochaine fois ? Enfin, qu’importa. L’homme se transporta sans mot dire à son bureau et lui demanda de s’asseoir. Syllenthyl, lui, continuait de se débattre dans les mains de son allié, trouvant en cette entrave un jeu et une cause d’énervement à la fois. Le petit dragonnet s’arrêta alors de bouger et commença à émettre des petits bruits successifs, comme le grincement d’une craie sur un tableau noir ce qui, chez le dragon, était le son de son propre rire. Et Johann fronça un sourcil en l’observant : il n’aimait pas les idées qui germaient dans l’esprit du ténébreux.

Monsieur, puis-je vous être utile en quelques choses ? Désirez-vous boire ou manger un peu ?
-Merci de votre proposition, professeur. Cependant, permettez-moi de la décliner.

Alors que le jeune homme répondait, l’homme lui adressa des gâteaux noirs. Syllenthyl les fixa, arrêtant de rire, avant de ne s’intéresser au dragon stellaire. Il déclara alors à Johann, s’octroyant une place en son esprit *Les stellaires aiment à s’imaginer devenir une étoile…* et, le noble qui n’avait aucune connaissance des dragons, se demanda si celui-ci déclarait un fait imaginaire ou réel. C’était d’ailleurs étonnant pour lui d’imaginer que le petit pu avoir un réel savoir, de réelles connaissances… Lui qui faisait si souvent l’enfant.

Je vous en pris, si vous voulez vous servir. Désolé, je suis confus, je ne me suis pas présenté. Je suis le professeur de Géopolitique Globale, Lysias Eolis. Maintenant, vous me connaissez mais je ne pense pas avoir eu cet honneur.
-Professeur, je me nomme Johann de mon premier prénom, fils de Edward et Lily A’Gnÿm, petit fils de Agën A’Gnÿm et Elena Owen. Je suis désormais un élève de cette école, en première année plus précisément. Et même si la situa….
*Et moi je suis Syllenthyl ! Allié de Johann de son premier prénom, fils de…*
-Syllenthyl…
*Bah quoi ? Tes présentations longuettes ne doivent elles point être utilisées quand on te cite ? En tout cas, je suis le fils de ma mère, dragonne des ténèbres ! Et de mon père, dragon… des ténèbres !*

Johann ne put s’empêcher de soupirer à nouveau. Oui : les présentations des nobles étaient toujours longues puisqu’elles demandaient de situer ses origines familiales pour son partenaire de discussion. Mais en effet, dans cette école, il était peut être bon de ne point s’attarder, voire même d’employer un faux nom. En face d’un professeur, Johann ne se le serait point permis… Mais à n’en point douter, si ennuis il devait avoir en face d’une personne parmi tant d’autre, il ne serait point celui qu’il prétendrait être. Mais, se concentrant sur la situation présente, le nobliau émit un sourire d’excuse et, se concentrant uniquement sur son professeur, il lui déclara :

-Il… est un peu intenable mais… AIE !

Le jeune homme s’était exclamé de sa propre douleur, soudaine, comme une multitude de crocs enfoncés dans sa chair. Et pour cause : Syllenthyl lui mordillait le doigt, action menée avec justesse jusqu’au sang qu’il pompait comme un bébé se repait du lait maternel. Le réflexe de Johann fut de le lâcher et le dragonnet en profita pour s’échapper en sautillant sur le bureau. Et ce faisant, il était heureux : cela se ressentait. Comme un enfant fier de sa bêtise, il se tourna vers son allié et déclara sur un ton joyeux à l’assemblée !

*Je suis intenable !*
-Bref… Professeur, je disais : même si la situation n’est point réellement en ma faveur, je suis enchanté de vous rencontrer. Savez-vous pourquoi nous nous trouvons ici ?

Et le dragonnet fixait son cousin écailleux, comme un chaton fixait un adulte… le regard entre l’inquiétude, l’insolence et l’envie de jouer. Johann se saisit doucement de la queue du noir afin que celui-ci ne s’en rende point compte, espérant que celui-ci ne ferait pas plus de bêtises… C’était déjà la deuxième fois qu’il faisait échouer une de ses fuites et le noble commençait à avoir de sérieux doutes sur le fait que le dragonnet fit exprès en cela. Et, à peine songea t il cela, que le dragon se tourna vers lui avec un air malicieux et vint s’asseoir sur ses genoux, calmement. *N’est ce pas étrange qu’il te proposa des gâteaux ? Peut être sont ils empoisonnés ?* Johann ne pensait point qu’on put empoisonner un élève même si celui-ci tentait de s’enfuir. Au pire, ils seraient réprimandés et punis. *Peut être est ce de la drogue ? Un professeur peut le devenir pour son savoir et ce malgré un bien mauvais passé.* Johann sourit en caressant les écailles de son dragon. Oui : le noble ne comptait point gouter de ces étrangetés sombres. Désormais, il attendait donc de connaitre les pensées de ce professeur pour mieux y répondre et se défendre… après tout, rien ne prouva qu’il voulu réellement fuir l’école.
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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeDim 30 Nov - 0:43

Après quelques instants, l'élève se présenta. Il s'agissait d'un membre issu de la vieille noblesse d'Aeria qui étudiait en première année. Lysias pouvait enfin savoir ce qui cochait chez cet étudiant : habillé plus modestement que sa condition et avec, si on peut dire, originalité, mais gardant apparent son éducation, du moins une partie.
Le professeur se rappela les rares souvenirs de sa jeunesse dans lesquelles il avait été en contact avec les nobles et cela ne l'enchanta point. Ourianis partagea la même pensée.

Lysias ne bougea pas, tant par stupéfaction et incrédulité que par calme et sang froid, quand le petit dragon se mit à parler et à bouger dans tous les sens. Il finit même par morde son compagnon et à monter sur son bureau, sautillant joyeusement.

En règle général, Lysias pensait que les relations entre liés devaient être réciproque, notamment en terme de discipline : un homme devait pouvoir rappeler son dragon à l'ordre et inversement. Ici, ce n'était clairement pas le cas. Le dragon avait tendance à faire ce qu'il voulait avec pour toutes réprimandes le désespoir de son ami.
Le dragon fini enfin par se calmer et à s'allonger sur les genoux de Johann.

Bref… Professeur, je disais : même si la situation n’est point réellement en ma faveur, je suis enchanté de vous rencontrer. Savez-vous pourquoi nous nous trouvons ici ?

Le professeur se leva et se dirigea vers sa bibliothèque. Il était en pleine réflexion sur la famille de Johann, il lui semblait avoir déjà entendu parler d'elle. Mais peut-être confondait-il ? Après tout, il avait souvent croisé des familles de nobles au cours de ses voyages.
Comme cela se faisait souvent, quand Lysias était concentré ou réfléchissait et que son dragon était là, c'était lui qui prenait le relais de la discution.

« Il nous semble que vous avez essayé de vous enfuir cette nuit ou au mieux pour vous, vous avez fait une balade nocturne en dehors des murs de l'académie donc de votre dortoir, ce qui revient au même. »

La voix du dragon se voulait imposante ; non pas effrayante ni même grave, elle coupait juste tous les autres sons pour les recouvrir. Le dragon avait alors fait le tour du bureau. Ces écailles bleues cristallines reflétaient la lumière et la dispersait à travers la pièce. Il s'assit derrière le fauteuil de Lysias, regardant maintenant de face l'étudiant et son dragon.

« Je suis Ourianis, compagnon du Professeur Eolis. Pardon de ne mettre présenté à vous que si tard.
Le dragon esquissa si c'est possible un léger sourire d'amusement. Savez vous que vous pouvez être gravement puni pour ce que vous avez fait ce soir ? Sans compter les points que votre maison risque de perdre. 
»

Le professeur avait, pendant ce temps, trouvé le livre qu'il cherchait. C'était un vieux livre usé sur les familles de nobles d'Aeria qu'il possédait depuis longtemps. Il y trouva ce qu'il cherchait au milieux des pages jaunies et cornées. Tandis qu'il lisait, il se rapprochait de la veille et grande cheminé , qui dégageait une douce chaleur.
Il ferma le livre et fixa les flammes de qui brillaient dans l'âtre. Il avait déjà entendu parler d'une rumeur sur ce jeune homme, de vague histoire, mais venant de son maître, il ne pouvait admettre que cela sonnait vrai.

« Sachez qu'ici, Monsieur, peut importe qui vous êtes, vous avez tout à apprendre. Pouvez vous nous expliquer ce que vous faisiez à cette heure tardive dehors ? »

Le dragon, en posant sa question, pris une couleur bleue abysse, faisant ressortir ses deux yeux pâles qui fixaient, sans ciller, l'étudiant et le dragon.
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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeJeu 11 Déc - 19:56

[quote="Johann A. E. A'Gnÿm"]
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Syllenthyl
et Johann

Il nous semble que vous avez essayé de vous enfuir cette nuit ou au mieux pour vous, vous avez fait une balade nocturne en dehors des murs de l'académie donc de votre dortoir, ce qui revient au même.

Le dragon continua la conversation. Johann se demanda si, au vu de sa taille, celui-ci aussi était aussi jeune que Syllenthyl. Mais, de sa voix claironnante, il lui sembla percevoir le ton d’une sagesse que son lié ne disposait pas encore…. Et peut être même ne voulait pas disposer. Et de ses propos, une chose était sûre : la ruse du noir n’avait fonctionné. Peut-être la fille ne l’avait elle pas même exprimée ? Malgré sa méconnaissance des règles de vie des écoles –après tout, en tant que noble, il n’avait eu que des précepteurs avec ses camarades- il eut espéré que celle-ci se fut plu à la déclarer, même à l’amplifier. Il était donc au stade classique du mensonge : à son origine. Au moins n’aurait-il aucune obligation ou empêchement à son imaginaire…

Je suis Ourianis, compagnon du Professeur Eolis. Pardon de ne mettre présenté à vous que si tard.
Le dragon esquissa si c'est possible un léger sourire d'amusement. Savez vous que vous pouvez être gravement puni pour ce que vous avez fait ce soir ? Sans compter les points que votre maison risque de perdre.


Johann aurait pu rire. Il afficha un air grave vis-à-vis de la réprimande qui, en fait, lui paraissait si… faible. Faire perdre des points à sa maison ? Que lui importait cela ? Et serait ce les trois gueux des tenebrae qui lui en tiendraient rigueur ? Aucune importance…. –et c’était là réaliste, ils étaient vraiment peu à être alliés à un dragon des ténèbres. En fixant le regard de son dragonnet, la pensée du terme *heureusement* lui vint après cette pensée. Le dragonnet émit un petit roucoulement joyeux, nombre de grincements. Il se savait rare comme allié et cela semblait lui plaire. Balançant sa tête d’un coté à l’autre, le petit noir arrêta de fixer son pair pour s’intéresser au professeur humain. Celui-ci, d’ailleurs, semblait trouver plus d’amusement dans son livre qu’en la présence de ses élèves en son bureau. Mais le dragon stellaire semblait être habitué à cela et faisait très bien l’enseignant à lui tout seul. Après tout, cela faisait surement longtemps qu’ils étaient là…

Sachez qu'ici, Monsieur, peut importe qui vous êtes, vous avez tout à apprendre. Pouvez vous nous expliquer ce que vous faisiez à cette heure tardive dehors ?

Peu importa qui il était ? Cette remarque était intéressante. Les deux êtres en face de lui –signalaient par là leur connaissance de son appartenance aux nobles d’Aera ? Oui…. Sans aucun doute. Mais jusqu’où ce savoir allait il ? D’ailleurs, plus Johann y pensait, plus il se demandait si cet homme là et son allié n’étaient-ils point des anti-nobles ? Cette tendance s’intensifiait après tout. Et finalement, si ce n’avait pas été le cas, ils n’auraient pas pris la peine de le préciser. Syllenthyl sautilla des genoux du nobliau pour vaquer aux occupations qui pouvaient naitre dans sa petite boite crânienne. Et Johann ne trouva pas la foi de l’en empêcher. Devant un membre de son espèce, peut être se tiendrait-il songea l’humain…. Car il devait se concentrer sur son propre cas.

Johann entrelaça ses mains légèrement tremblotantes, effet simulant un effet de stress d’avoir été courroucé. Ses joues se rosirent : il en fut sûr à la chaleur y montant.

Je vois… J’étais dehors parce que…
*-Il voulait voir une femelle !* lui coupa la parole le petit dragonnet tout en se roulant dans un coin du tapis.
-Syllenthyl ! Susurrait-il entre ses dents, se levant, les poings fermés et yeux froncés.
*-Bah quoi ? C’est pourtant le cas… Et c’est complètement idiot…*
-Et en quoi est-ce idiot ?
*-Sous prétexte qu’une femelle au bal masqué te déclare qu’elle sort tous les soirs dans les jardins, tu veux l’y retrouver… comme ça… La parade nuptiale humaine est terminée : je t’ai dis d’attendre sa prochaine chaleur. En attendant, tu devrais juste profiter d’être avec moi !*


Le ton du dragon était tellement heureux en déclarant ça. On y sentait presque une note de jalousie, sentiment souvent présent de la part de l’écailleux envers son allié. Johann ne faisait pas exception, pour Syllenthyl il était Son humain, même au profit d’une femme inventée… Johann s’assit, tapotant sa chaise des doigts. Un énervement le prenait et vraiment… vraiment… il faudrait qu’il l’éduque et lui apprenne notamment qu’il n’y avait pas de saison des amours pour les humains. Il toussa légèrement et observa le dragon qui très joyeusement avait arrêté de mâchouiller le tapis pour se diriger vers l’humain et plus précisément son livre. Il s’intéressa alors aux mots écris sur la couverture. Du lien qui les unissait, Johann sentit une envie de la part du dragonnet vers l’ouvrage et cela lui déplaisait.

Je voulais juste la revoir. Il soupira Oui, ce n’était pas le plus malin mais elle était masquée et moi aussi, je n’ai aucun moyen de la retrouver autrement. C’était…. Ça m’était apparu comme une bonne idée même si maintenant ce n’est plus vraiment le cas… Je sais que ce n’est pas une excuse valable et que je mérite amplement d’être puni pour avoir quitté ma chambre pendant la nuit…

Il n’y avait chez eux aucun tic de mensonge : après tout c’était là leur talent le plus absolu. Une amourette d’adolescent, il n’y avait pas plus compréhensible chez tout humain qui serait passé par là. Et, au mieux, les professeurs se rueraient vers les jardins à la recherche d’une demoiselle. Il n’y avait aucune preuve que leur mensonge en fut un et il aurait suffit, par ailleurs, que la jeune femme soit en cinquième année et donc forcée de patrouiller pour que l’histoire soit même autorisée….

Ceci fait quelques jours que je suis arrivé… je voulais faire une rencontre… A part mon colocataire, je n’avais rencontré personne avant elle… et mon colocataire et moi ne parlons pas vraiment alors…

Un air timide, se touchant le bout d’une mèche de cheveux, les joues rosissantes… Ah, être noble était un entrainement de tous les jours…. Sauf à la fuite. Johann chercha alors des yeux le petit noir qui l’avait bien aidé à enchainer une excuse potable –car la dispute avait été spontanée et au tac au tac- mais là, son cœur s’arrêta de battre. Les yeux du petit des ténèbres brillait en fixant le professeur humain… et Johann savait qu’il n’avait jamais de chance alors…. Il était fort peu probable que cela aille en son sens !
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Message Des affaires éparpillées, une leçon privée I_icon_minitimeMar 27 Jan - 21:16

Lysias, tout en continuant de fixer l’âtre, écoutait avec attention l’histoire du jeune homme. Une amourette de jeunes adolescents qui souhaitaient probablement se découvrir eux-mêmes. Une rencontre nocturne et romantique, à la suite du bal de l’école ; où tout le monde portait évidement un masque.
Il y avait dans cette histoire trop de bonne volonté, trop de jolie chose si bien dite pour que le tout ne soit totalement vrai.

Ce jeune noble ne lui était pas inconnu, malgré le fait qu’il ne l’ait jamais rencontré en personne ; sa famille l’est tout autant. Noble et respecté parmi le peuple d’Aeria.
Lysias se détourna de la source de chaleur pour aller reposer le livre à sa place. Tout en faisant cela, il jeta un œil au jeune élève et son dragon.

« Il est touchant que vous teniez à vous faire des amis et à vous créer toutes sortes de relations avec les autres élèves. Cela est même rare que nos pensionnaire entreprenne de tel manœuvre si tôt dans l’année. Néanmoins, ce que vous avez fait cette nuit reste interdit donc punissable. »

Une fois le livre reposé, il reprit place derrière son bureau. Il avança quelque peu son siège afin de pouvoir poser ses coudes et être plus près de son interlocuteur.
Il fixa le jeune dragon avec attention.

« Je dois dire que vous êtes intéressant et particulier. Il est rare de pouvoir côtoyer un ténébreux. Rare aussi, qu’il sache où est leur place au moment voulu. »

Lysias marqua une pause. Il ne pouvait s’empêcher de penser que ce jeune homme lui rappelait une partie de sa jeunesse, qu’il aurait peut être oublié. Ourianis lui était d’un avis tout autre. Il s’était rencontré pendant cette période et il en était tout à fait satisfait !

« Cet acte ne pouvant donc rester impuni, je vous demanderais de vous présenter dans un premier temps, tous les soirs à mon bureau à 18h00 précise. Vous me remettrez alors un compte rendu sur le sujet de votre choix ; à condition qu’il traite d’une matière enseigné dans cet établissement. Je vous prierais, bien sûr, de varier les thèmes. Ces rapports, d’une centaine de ligne, pourront être soumis à une notation. Ai-je été clair ? »

Lysias avait adopté un ton clair, net et froid ; comme détaché de la situation. Son regard s’était assombrit et brillait. Il fixait le jeune élève avec la plus grande attention, attendant la réponse de celui-ci.
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