Narthan. je n’y ai plus mit les pieds depuis un moment, depuis longtemps même. trop longtemps. Ca a changé. ce pays est ravagé par une guerre intestine que tout le monde feigne d’ignorer. On cache se qui dérange et on montre se qui plais, se qui va bien. Pour la plaisir des yeux et pourtant nous savons, nous savons tous se qui s’y trouve pourquoi on ne peut laisser les choses ainsi. Il faut appâter la personne attirer le touriste.

Ouai, c’est ça, attirer le touriste. Je fais du tourisme ? J’en ai l’air. Je cherche plutôt ma femme. Le bateau que j’ai empreinte n’a pas pu me déposer en Keven comme demandé alors il m’a déposé au plus proche… A Narthan. Bref, j’adore. Vraiment.
Des vêtements simple, pantalon de toile, chemise legerement ouverte et chaussure. mes cheveux rabat en longue queue de cheval tombaient en cascade noir dans mon dos. Je les ai teint oui, car le blanc est trop représentatif, car l’armée n’a pas besoin de savoir que je me promène comme un touriste à le recherche de ma femme.

Altaf est dans le ciel, quelque part. je le sens proche mais il ne descendra pas pour ne pas me griller. Lui aussi est trop reconnaissable. Bref, me voilà donc à Dali, cherchant un autre bateau. Etant un ancien point commercial, je pourrais peut être trouver un bateau ou un convoi allant en Keven. Comment dire ? Etre emmené par des pirates à l’allée c’est cool, mais au moins quelque chose de plus officiel pour qu’il puisse me mener à Orëa ce serait bien.
Je sais qu’elle est là bas, je le sens. Je ne serait pas vraiment dire pourquoi. Elle est Kevii, elle a vécu là bas une bonne partie de sa vie, je sens au fond de mes entrailles qu’elle est en vie. là bas. Et si elle n’y est pas ? Alors je chercherais autre part, rien de plus.

Cherchant par ci par là dans l’allée des commerce, je frappait finalement l’épaule d’un homme de mon bras mort, le droit. immobilisé pour le moment. Drôle de situation pour un ex chef…

- Oh, excusez moi, je ne faisais pas attention.

Je fronçais les sourcils, lui, je le connais.

Pourquoi hein ? je savais que ma journée serait pourrie, genre vraiment pourrie. Déjà il fait chaud. Je suis un homme de froid moi, un seaman cette mais plutôt du coté de Nordheim alors la chaleur, tout ça, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas pour moi.
J’avais en face de moi le blondin de Lostrego, un des hommes du Capitaine Chang. Je m’en souvient… Je me souviens de chaque personne a qui j’ai oté la vie, de chaque nom, chaque façon de tué. Lui avait été un fier guerrier, quelqu’un avec de l’honneur et si je n’avais pas eu mon don, je pense que je ne serais plus de ce monde.

*Tu me dois la vie Phil*

Oh oui et ceux à plus d’une reprise gros lézard.
J’écoutais ses paroles, le simple fait qu’il se tende, qu’il énonce mon nom et mon prénom. Il sait, oui, c’est lui, il le sait, il sait que j’ai tué son capitaine. Un ami apparement. Droit, je le regardais en relevant un peu la tête.

Alors, profitant d’une personne passant par là, j’avançais, posant finalement ma main viable sur son épaule. Souriant avant de me pencher assez rapidement sur son oreille. Là, il pouvait sentir le refroidissement de ma peau, mon souffle gelé sur son cou.

- Si tu fais un seul geste brusque, montrant que tu me veux du mal, je te gèle sur place. Un glaçon, comme ton capitaine et vu la sueur que tu dégage, ce sera rapide.

je n’allais pas vraiment le faire, non, je ne suis pas comme ça après tout. Mais j’ai besoin d’assurer ma sécurité plus qu’autre chose.
L’attirant finalement vers la maison abandonné, je soupirais le faisait entrer dans la pièce principal avant de tout refermer, sans le lâcher pour autant plus de 30 secondes.

- Tu es l’un des hommes du Capitaine Chang. Non. Ton visage ne s’oubli pas comme ça, ta stratégie, tes mouvements de combat. Je… Je suis désolé pour ton capitaine.

Oui. il est peut-être temps pour moi de me montrer plus humain. Après tout, j’étais là pour gagner ma liberté, je me défendais, je défendais mes hommes, tout simplement. Mon escadron n’a jamais chercher à tuer qui que ce soit, nous nous défendions.
Le lâchant finalement je le laissais faire se qu’il souhaitait, il fallait que ça sorte non ?

- Je répondrais a chacune de tes questions, j’encaisserais chaque coup, si tu tais ma présence ici et mon nom… Officiellement, je suis mort.

Je suis ici pour retrouver ma place : Au sein de ma famille avec ma femme et ma file.

Ouiii je suis désolé. Désolé pour ses morts, pour les morts que j’ai fait, car je ne suis qu’un homme comme les autres, un meneurs qui défendait les siens mais ça, je pense que la colère est trop grande pour qu’il le comprenne, pour qu’il se dise que j’ai peut être, moi aussi, des gens à défendre.
Non, pour lui, comme pour beaucoup d’autre, nous ne sommes que des parias, des hommes et des femmes a peine bon pour vivre sur le territoire à peine bon pour survivre sur ses terres au coté de l’élite, au coté des hommes et des dragons.

Alors on nous traque, on nous pourchasse, on nous emprisonne. Limlug ? Que nous caches-tu pour ainsi nous faire souffrir ? Nous qui ne sommes rien de plus que ta propre cher et ton propre sang.
Finalement, je ne vis pas le coup venir et je dois dire que le mur dans mon dos fut plus que bienvenue vu la force qu’il mit dans son point, ma joue devait certainement être légèrement bleuté et je pouvais sentir un gout de faire dans ma bouche. Essuyant mes lèvres, je faisais engament disparaitre un filé de sang.

- J’espère que tes hommes et ton capitaine était dans se coup de poing, car il était puissant. Tu es un guerrier d’Aoun ?

En tout cas il en avait toute les postures. j’ai passé un peu de temps a Aoun, pendant l’absence d’Altaf. Mais rien de bien énorme. quelques mois tout au plus. bougeant pour tirer une chaise et m’assoir en face de lui je soupirais massant ma nuque et mon bras immobile. Ca fait mal, même si ça guérit la douleur reste présente.
Puis il posa la question fatidique, qu’est ce que je fais là ?

- Un nom un prénom aussi ? Vu que tu connais mon identité autant me dire la tienne ? Non ?

J’étais droit. Le menton légèrement relevé en avant. Pas que je le toise, non, mais je me dois, tout comme lui le fait de rester sur mes garde et surtout fière et ce même si je suis handicapé au jour d’aujourd’hui.

- Tu as une famille ? J’ai une famille. Une femme et une fille 4 ans. Elles sont très certainement proche d’Orëa et je tente de les rejoindre. Ca peut paraitre bizarre mais oui, même les wyrms sont des être vivant.

Doucement je regardais dehors, la vie, les rares enfants, les personnes âgées, les mères… Les pères. Tous, ils étaient heureux serein, presque tranquille.
Retournant la tête vers le blondinet je soupirer.

- Tu dois te dire que ton capitaine, tes hommes aussi avait chacun, peut être, leur famille. Mais ne ferais tu pas importe quoi pour ta famille ? Ne tuerais tu pas pour eux si il y avait un danger ? J’ai tué et je tuerais encore pour assurer la protection de ma fille. après tout, nous restons tous humains… Pourquoi n’aurions nous pas les même droits de vie ? Tout ça car nous avons échoué à une stupide épreuve de survie. Il y a des dragonnier dans ta famille ?

Tenter de lui faire comprendre notre vision des choses ? Oui, peut être… un essais tout du moins.

- Capitaine Heirleif donc. Je suis heureux de voir que les Aounien réussisse à prouver leur valeur et a redorer le blason de leur école presque tomber dans l’oubli. j’espère que la génération que vous êtes redonnera sa gloire d’antan à votre école et ses préceptes.

Aoun est connu pour son ouverture d’esprit, c’est un village que j’apprécie énormément et je ne pourrais pas, par moi même, y envoyer des hommes pour le détruire, non. Ce n’est pas possible.
Je regardais l-donc cet homme assis devant moi.
Je le regardais sans le détailler, sans pour autant vouloir le découvrir, il me dira se qu’il voudra bien me dire.

Et il m’accuse… Non, il lance une vérité, une simple vérité qui fait craindre le pire à beaucoup de soldat et galvanise les nôtres, nous sommes puissant. Il faut plus d’un dragonnier pour réussir à abattre un seul Wyrm et son dragon. Il a fallu plusieurs soldat d’élite pour m’abattre et pourtant ils n’ont pas réussi à nous tué mon vieux lézard et moi.

Je souriais fasse a son cynisme, sa façon de garder la tête froide et le corps toujours sur ses gardes. Il parle de dragonnier, de famille, de Wuweishu, il parle d’aliance. Je reste stoïque, droit même blessé, je reste et resterait toujours un ancien chef, un meneur de troupe, c’est en moi.

- La haine engendre la haine. Sans haine et sans les décisions de Limlug, nous n’en serions pas là. Nous ne demandons qu’à vivre comme des gens normaux malgré le fait d’avoir échouer a une épreuve de survis. Pas a être traiter en paria. Nous avons eu moins de chance que d’autre. Vous avez apparement connaissant d’une personne chère ayant déjà échoué deux fois à l’alliance. j’espère qu’elle n’échouera pas une troisième fois. Le puissant lien qui l’uni déjà à son dragon peut être destructeur si il se voit brutalement brisé par une règles stupide. Sans compter les regards empli de pitié et de désolement. Je ne lui souhaite pas. Surtout en ses temps de guerre stupide.

Non, je ne me cacherais pas. Je suis homme orateur, pas combattant, on m’a connu destructeur et sauvage sur les champs de bataille, on m’a vu, il m’a vu détruire des vies pour protéger celle des miens. Wyrm ou Continentaux, nous sommes tous des Soldat, nous sommes tous des meurtries et il est fort a parié qu’il a autant de sang que moi sur les mains.

Je l’écoutais encore et toujours, dans ce jeu d’échange, de questions et de réponses. Je l’écoutais sans jamais le couper, pour voir se qu’il avait à me dire, à me faire savoir.

- Je te l’ai dis, je suis officiellement mort, aussi bien pour vous continentaux que pour les Wyrms. Le jour ou je suis tombé, ils ont eu l’audace de me pensais mort et ne m’ont pas achevé. J’ai été sauvé et soigné. Maintenant je cherche à rejoindre les miens : Ma femme et ma fille et ça je ne pourrais le faire qu’en passant entre les nations.

Soupirant doucement, je le regardait, apaisant mentalement mon dragon qui, toujours sur ses gardes, menaçait de vouloir attaquer le Capitaine de l’armé Et ça je ne peux me le permettre. Aussi avant qu’il ne rétorque quoi que ce soit je reprenais la parole.

- Si c’est se que tu cherches à savoir, je ne suis pas ici pour un quelconque acte ‘’criminel’’ je ne suis pas là pour faire des morts, pour faire parler la voix des wyrms, non, je suis simplement ici pour retrouver les miens au plus vite, ensuite nous repartirons chez nous : Auprès des autres Wyrms, tu n’as pas à t’en faire. Si je voulais vraiment faire du mal, je l’aurais déjà fait au moment ou tu m’as découvert.

De toute façon, mon sabre est sur le dos d’Altaf et mon bras invalide ne m’aidera pas, qui plus est, utiliser mon don reste tout de même dangereux et je ne suis pas suicidaire.

- Vas tu hurler au loup Capitaine ? Ou croiras tu les paroles d’un homme ? Que fait un capitaine Lostreg à Narthan ?

Curieux ? oui il pose des questions sur ma vie, j’en pose sur la sienne.

Je l’écoutais et ses paroles laissait sur moi un sourire amer. Ils n’ont connu que le sang, la guerre et la mort de notre part. Sont ils seulement au courant de tout ? Sont il seulement en accord avec se que dit ou fait Limlug. A ses paroles je faisais un non de la tête, dubitatif de voir combien ce sont de pantin laissé dans l’ignorance…

- Beaucoup d’entre nous ont crié vengeance, beaucoup ce sont vu séparé de se qui leur était comme plus précieux au monde. Plus qu’un parent, plus qu’un amant, c’est un tout, une moitié que l’on se voit retirer de force. Nous… Oui, nous avons tenter de faire entendre raison à Limlug, de lui montrer combien il pouvait se tromper, nous avons tout tenter. Mais finalement qu’avons nous récolté si ce n’est un regard de paria et une vie de misère… Il est dur d’affronter le regard et les brimades des autres lorsque que l’on échu à l’épreuve de l’aliance, encore plus lorsque l’on est séparé de son dragon. D’une partie de nous.

Puis il fumait me laissant un temps de répit pour repenser aux questions posé, la balle était dans son camp, mais c’était a double tranchant. Blessé comme je suis il pourrait parfaitement m’arrêter de m’emmener au poste le plus proche, il passerait pour un héros, avoir capturer le ‘’grand’’ Philip Stratton c’est pas rien. Pourtant, a contrario, si il le faisais alors que je suis blessé on pourrait penser qu’il a brisé le pacte et ça. Il l’a parfaitement compris.

gentil garçon et homme intelligent. Je ne lui ai rien fait. Pas le moindre mal, au fond je ne veux en faire à personne, juste apprendre et surtout retrouver ma femme et ma fille.

- Il serait un peu bête de ma part de te donner ses informations. Capitaine. Cependant, je peux promettre que toi ou ta petite amie, ou encore toute autre civil ou membres de l’armée, vous n’avez rien a craindre de moi, je ne suis pas ici pour faire du bruit. Je suis simplement là pour retrouver ma famille. Tout comme toi tu souhaites retrouver ta petite amie. Penses)tu vraiment que je n’ai fait qu’exploré Narthan pendant prêt d’une année ? Alors que ma mort a été annoncé a des centaine de kilomètre ? Réfléchi à ça.

Enfin. Il ne m’avais pourtant pas l’air bête. Il doit bien se douter que pour passer les frontières, soit je monte très haut dans le ciel, soit j’ai de faux papier. Reste à savoir si il me vendra ou non ? j’aimerais rester en bon terme avec lui. Il m’est sympathique.

- Maintenant que nous avons pu avoir un echange construit. permets tu que je prenne congé ? L’endroit où je veux me rendre n’est pas tout proche, j’ai encore de la route à faire. Ou as-tu d’autres question ? Capitaine.

Je demandais à prendre congé. Je demander a pouvoir partir, car j’ai besoin, ce besoin farouche de partir, de retrouver les miens, ma femme ma fille. Mon dragon, notre liberté, je veux tout retrouver, loin de cette vie de fuite et de recherche, loin de tout.

Alors quand il avançait vers la porte, je me levais finalement, rajustant mes vêtements pour paraitre un peu plus présentable. Ma machoire craquait pour se remettre dans l’angle, je le regardais finalement ouvrir la porte. 

Passant cette derni§re sans vraiment me poser de question. Je l’écoutais tout de même mon regard de sang plongé dans l’améthyste des siens, un sourire en coin sur les lèvres. Je ne suis pas assez bête pour partir sans l’écouter, sans qu’il est quelque chose à me dire. Bien au contraire. J’ai toujours préféré le dialogue.

- Je prendrais en considération tes conseils. Survis Capitaine Heirleif. Sinon tu ne seras jamais capable de venger ton capitaine et de protéger ta famille. Y’a de drôle de Rumeur en ce qui concerne l’école d’Aoun. Une affaire de préjugé et de paria, voir même de place volé. Je n’en sais pas plus.

Je n’en savais pas plus, non. Je ne suis pas du genre a cacher les informations. Aoun est un village pour lequel j’ai beaucoup de respect. Le voir en déclin me peine plus que de raison. Véritablement.

Sur ses mots, je prenais la route, rejoignant Altaf posé un peu plus loin. D’un geste agile et handicapé je montais sur son dos assenant un dernier regard à ce jeune homme de ma génération. Nous n’avons pas croisé le fer, je ne suis pas sur que nous le croisions un jour ou l’autre. Pas en l’état actuel des choses.
J’ai plus important à mes yeux que la guerre.
J’ai une famille qui m’attend.

Je reprenais finalement ma route.

(Topic terminé pour moi, merci <3)