✘ Nom : Lope de Vega y Quinto.
✘ Prénoms : Estefania quatrième du nom, Candelaria-Modesta.
✘ Surnom : "Princesa", soit princesse mais plutôt de manière péjorative en raison de son comportement princier et un peu hautain envers les autres.
✘ Âge : dix-huit ans.
✘ Groupe : Étudiants Lucem.
✘ Nation d'origine : Aeria, née à Bianca.
✘ Métier : Élève Lucem de première année, déléguée Lucem.
✘ Arme : Aucune.

♦ Physique : Estefania est une jolie fille sans ostentation, une brune aux grands yeux bleus et à la peau diaphane dont le visage rond dispose de traits nobles et altiers. De taille moyenne, elle n'a rien de particulier et n'est pas réellement "belle à vous couper le souffle" mais plutôt mignonne et menue, gracieuse et banale à la fois car si elle est racée et distinguée, elle n'est d'une beauté ineffable. Elle sourit relativement peu, campant son personnage de fille hautaine et distante avec difficulté parfois mais elle cherche à tenir une image avant tout: celle d'une fille de bonne famille aux manières délicates pour qui la dignité est un devoir moral. Jolie au naturel sans trop en faire, la jeune fille ne se maquille pas, porte des tenues classiques et sans excentricités bien qu'elle adore les vêtements. Pour elle la sobriété est synonyme de bon goût. Ayant un sens de l'étiquette irréprochable, Estefania est à l'aise dans la bonne société mais en dehors, ses gestes trahissent parfois une certaine difficulté d'adaptation.

Plutôt gracile, Estefania est complexée par son manque de formes féminines, ayant un bassin étroit et une petite poitrine. Sa chevelure épaisse lui donne aussi du travail quand elle doit se coiffer et elle fait montre de peu d'inventivité quand elle choisi sa coiffure. A vrai dire, elle est habituée à être coiffée par des domestiques... là est tout le problème. Elle trouve ses cheveux trop épais, son teint trop pâle et ses jambes trop courtes. Son nez trop gros, sa poitrine trop petite... vous l'aurez deviné, elle n'est pas vraiment à l'aise avec son corps et est éternellement insatisfaite de son apparence, que ce soit de ses vêtements ou de l'effet qu'elle rend. C'est pour cette raison que la brune passe souvent un temps fou à se préparer. Pourtant dans le fond Estefania est un garçon manqué qui aurait préféré être un garçon plutôt qu'une fille, voyant la féminité comme un catalogue d'obligations et de contraintes.

Elle a une longue cicatrice au dessus de la poitrine, en travers du torse. La brune n'explique jamais l'origine de cette dernière et se garde bien de la montrer bien qu'elle résulte de son propre fait durant l'Alliance: en effet Estefania s'est ouvert la peau consciemment pour lier son sang avec celui de Trismegistus plutôt que d'échouer à l'Alliance. Elle s'est profondément coupé dans le torse avec une pierre qu'elle avait éclaté, de la partie coupante. Ainsi cette cicatrice n'est-elle pas très belle à voir, profonde et irrégulière.

♦ Caractère : Estefania est une jeune file qu'on pourrait qualifier d'à "deux vitesses" tant les deux facettes qui forment sa personnalité sont différentes. Vive, curieuse, adaptable et mobile, elle a besoin de se dépenser physiquement, sinon sa nervosité devient vite envahissante et la déborde psychologiquement. Impatiente, prompte et rapide, elle aime que les choses aillent vite, sans quoi elle devient irritable et emportée. Elle aimerait donner d'elle une impression de force, de fille indépendante et allergique aux contraintes mais la brune est en réalité l'enfant sage de sa famille, soumise à l'autorité paternelle bien que rêvant d'ailleurs. Elle ne trouve de confort que dans le rôle qu'elle joue, celui d'une vraie petite princesse aux manières affectées, un peu pimbêche. Estefania est en réalité une fille de nature inquiète et qui a régulièrement besoin d'être rassurée et valorisée, doutant bien plus d'elle-même qu'on ne veut le croire. Nerveuse, elle fait son mieux pour s'occuper l'esprit et ce qui passe souvent pour un tempérament capricieux est simplement une large tendance au lunatisme : Estefania se lasse vite des choses et des gens et a du mal à retenir longtemps son attention sur quelque chose.

Distinguée, sensible à l'effet qu'elle produit, elle se pose en exemple et est soucieuse de l'opinion d'autrui. La brune est soigneuse, toujours bien apprêtée et la coquetterie est pour elle un art de vivre et une passion. On pourrait la croire superficielle avec cette passion pour les belles toilettes et la propreté, mais il n'en est rien car sous des dehors rieurs ou badins se cache une fille sérieuse, profonde et pudique qui préfère garder ses soucis pour elle. Pourtant volontairement élitiste, c'est quelqu’un de très exigeant envers autrui, mais bien moins avec elle-même. La sobriété et la classe sont des obligations morales pour elle et l'élégance est une attitude. Au sein de l'académie, elle se comporte comme une véritable princesse, une vraie diva dont la personnalité est de premier abord distante, hautaine, voire pimbêche puis qui devient affectueuse et tendre avec le temps. d'un personnage méprisant et déplaisant, Estefania peut devenir plus douce et conciliante si elle se sent rassurée par l'autre mais sa profonde pudeur fait qu'elle est souvent mal à l'aise quand elle se sent "en position de faiblesse" ou que les choses échappent à son contrôle tout relatif.

Plus jeune, elle était plutôt du genre turbulente et indisciplinée mais ses parents y répondirent avec rigidité et austérité, ce qui développa chez elle un blocage dans sa vie émotionnelle: Estefania pourrait être une fille des plus agréable mais elle souffre d'un véritable complexe d'infériorité qui la force à constamment se comparer aux autres et déprécier ses efforts et son physique. Ses parents ayant étouffé chez elle toute notion d'indépendance, elle a beau raconter ce qu'elle voudra car en définitive c'est une jeune fille sage et rangée. Sa nature inquiète et rongée par l'anxiété la pousse à forcer le trait et jouer la comédie pour se sentir rassurée et à parfois agir de manière brutale et hautaine avec les autres qu'elle craint, en définitive. Elle fait croire qu'elle a le contrôle et qu'on doit la craindre et la respecter mais en réalité Estefania est bien moins flamboyante qu'on pourrait le croire. Elle est également hématophobe, ayant une peur irrationnelle du sang, ce qui lui cause régulièrement des soucis.

— La Sola ♫

Je me souviens encore de la première fois où je l'ai rencontré et je peux réellement vous dire qu'il y a des rencontres qui forgent votre destin à jamais: je lui étais destinée. Nous n'avions que sept ans tous les deux mais quelque chose s'est produit en moi tandis que je courrai pour le sauver alors qu'il avait fait une chute de cheval. Ma famille, les Quinto, est une des plus puissantes familles du pays et nous avons la protection séculaire d'un dragon nommé Phi-Trismegistos-Hermetica. Il s'était lié à mon arrière-grand-père et à son ancêtre avant lui, remontant loin dans le temps jusqu'au fondateur de notre illustre famille. Personne ne savait qui il choisirait durant cette génération, n'ayant trouvé personne dans l'ancienne. Alors mon cousin germain Esteban Domingo Garcez jouions simplement comme n'importe quels enfants de notre âge. Il rêvait d'être dragonnier, celui choisi par notre allié draconique; je rêvais d'être sa femme. Quand son rêve mourut après son accident, le laissant en chaise roulante, nous avons commencé à faire le même: nous nous sommes aimé et j'ai pris soin de lui, me sentant coupable de n'avoir pour me jeter sous lui à temps pour amortir sa chute. J'aurai voulu être en fauteuil à sa place, clouée loin de mes rêves...

Ma famille était dure mais juste avec mes frères et moi. En contraste des excentricités de ma famille maternelle, les Quinto étaient des gens sévères et parfois un peu brusques, la famille contenant son lot de grands officiers ayant été épaulé par Trismegistus, et même de deux généraux à la retraite aujourd'hui. Ma tante Clara disait souvent de moi que mon père me dressait plus qu'il ne m'éduquait mais il est vrai que j'ai été une enfant difficile, sauvage et garçon manquée. Il fallait bien que je prenne les devants parce qu'Esteban avait besoin de quelqu'un d’énergie et de volontaire. Certes, je vous avoue que j'avais un naturel agité mais tout se jugule avec l'éducation, des restrictions et des autorités froides. Mon père m'a souvent punie, ma mère souvent giflée et les quatre murs de ma chambres ont été de parfaits confidents pour la colère adolescentes, silencieux mais attentifs. J'étais la petite dernière, mais mes parents ne cédèrent à aucun de mes caprices mais ne vous figurez pas que j'en ai souffert. Je suis fille de noble et j'ai eu mon propre esclave le jour de mon douzième anniversaire. J'ai des robes somptueuses et des manières irréprochables et je vis dans le luxe et l'aisance depuis ma naissance. Et pour parler de ma naissance, elle est fameuse et le nom de mes parents parlent même aux dirigeants du pays. Et j'étais avec celui que j'aimais, dont la famille avait rapidement demandé ma main et mes parents ne s'opposèrent nullement à cette union. Pourquoi, par l'Unique, aurai-je été malheureuse?

J'étais peut-être la plus jeune fiancée du pays, ou la plus heureuse parmi les plus jeunes. Je fais la nuance, je ne suis pas naïve et me souviens de l'exemple de feu ma tante Venecia Garcez qui avait fuit avec une bande de saltimbanques avant d'être portée disparue puis morte. Une triste histoire. j'aimais profondément tante Venecia, même si nous ne nous connaissions que peu: elle était douce et gentille, loin de l'image de glace de ma mère qui ne m'épargnait rien. En pensant à elle, je m'estime très heureuse... ma vie était réglée comme du papier à musique et ne souffrait que des contrariétés ordinaires d'une fille de la haute société. Alors certes mon fiancé était en fauteuil roulant, mais cela ne changeait rien. Peu-être Trismegistus le choisirait-il tout de même; je priais chaque soir l'Unique pour qu'il réalise le rêve brisé d'Esteban. Quant à moi, je n'avais pas de réel projet d'avenir à part de devenir son épouse. L'épouse d'un officier de l'armée Territoriale, l'épouse de l'homme que j'aimais depuis la petite enfance. Nous parlions parfois jusqu'au point du jour quand j’allais dormir chez lui et nous endormions l'un contre l'autre pur dormir toute la matinée sans que personne ne nous réveille. C'était agréable de savoir que les adultes respectaient notre relation.

Bientôt, vous me jugerez, et je vous cracherai au visage. Savez-vous combien de fois j'ai porté Esteban dans mes bras pour l’emmener de son fauteuil à son lit? Combien de fois je l'ai emmené voir Trismegistus dans l'espoir qu'il le choisisse? J'aurai aimé qu'il réalise ses rêves et à présent, c'est moi qui les porte sur mes épaules, alors je ne dois pas faillir. Trismegistus m'a choisi et ce n'est pas une croix que je dois porter: Esteban m'a demandé de réaliser son rêve à sa place et je tiendrai ma promesse au nom de notre amour impossible, à présent. On m'annonça soudain que les Ortega avaient fait une proposition de mariage et que cela ne se refusait pas et on brisa mes fiançailles avec mon bien aimé pour le bien de la famille. C'était un honneur, de voir notre sang se mêler à celui des gouverneurs du pays. C'était un honneur... et une douleur pour moi. J'ai hurlé, j'ai brisé tout ce qui se trouvait sur mon chemin, j'ai giflé des domestiques et me suis arraché les cheveux. Mon père n'a pu me ramener à la raison qu'avec un coup de sa ceinture et un séjour dans ma chambre fermée à clef. Là, j'ai pleuré, pleuré et pleuré encore. J'ai pensé, j'ai ruminé. J'ai maudit ces affaires de famille. On m'avait promis, depuis ma plus tendre enfance, que je pourrais vivre avec celui que j'aimais. Alors pourquoi maintenant changer d'avis et briser mes espérances? Je les ai détesté, je les ai trouvé cruels. Je les ai renié cent milles fois et quand on m'a enfin fait sortir de ma chambre, je ne ressentais plus rien du tout.

Esteban est venu à moi, si doux comme à son habitude, si docile. Il était résigné, à mon contraire et tenta de me raisonner. Moi qui aurai préféré mourir plutôt que de vivre loin de lui, je l’entendais se soumettre à la volonté familiale et s'effacer de ma vie. Son rêve avait été brisé avec ses jambes, le mien avec mon cœur. Il ne nous restait plus grand chose à présent que notre amour devenait impossible alors je lui ai promis de réussir. Je lui ai promis de porter son rêve de devenir dragonnier en moi et de le réaliser. Je lui ai promis de lui offrir cela, parce que je n'avais plus le droit de lui donner autre chose. Et je suis partie dans le désert de Firthan avec Trismegistus pour passer l'Alliance. Je n'avais pas le droit de vouloir mourir, pas le droit de vouloir disparaitre car je portai l'espoir d'Esteban en moi et je devais l'honorer. La chaleur intense du désert fut terrible, pour la première fois livrée à moi-même dans une immensité inconnue. Mais mon dragon était là pour m'aider, compagnon étrange et silencieux. Il me protégeait du soleil d'une aile déplié, chassait pour moi et creusait des trous dans le sable pour que nous y cherchions de la fraicheur en après-midi. Il a été bon avec moi, petite princesse outrée par les décisions familiales et j'ai compris combien toute ma colère était vaine... pourquoi lutter, puisqu'Esteban lui-même avait abandonné? Pourquoi se dresser contre ceux qui nous ont donné la vie? Aujourd'hui, je deviendrai dragonnière, car c'était mon seul désir tangible et je ne laisserai rien s'y opposer.

Le dernier jour de notre Alliance arriva à grand pas et nous ne nous étions toujours pas lier. Je ne pouvais supporter l'idée d'un échec et tandis que nous avions trouvé une oasis pour nous rafraichir Trismegistus et moi-même, j'ai commis l'irréparable. Il avait été blessé au poitrail en me protégeant d'un Ver des Sables et sa plaie sanglante appelait ma propre chair tant je désirai devenir la seconde moitié de son âme. Mais je ne le faisais pas pour moi et il le savait. Pourquoi voilait-il que je devienne sa dragonnière alors? Il m'a dit plus tard que c'était parce que j'avais le sens du noble sacrifice. Ce jour-là, je suis sortie de l'eau et j'ai pris une grosse pierre que j'ai frappé sur un rocher de toutes mes forces jusqu'à ce que mes mains deviennent douloureuses pour le briser. J'ai regardé le dragon de Lumière et j'ai enfoncé la partie coupante dans la chair de mon torse pour me faire la même entaille que lui avant de l'enserrer. Pourquoi aurait-on besoin de tant de chemins détournés quand on pouvait simplement et sincèrement échanger ses sangs? Trismegistus n'a rien dit, cela semblait lui convenir et être assez sincère pour lui. Sitôt nos sangs échangés, il n'y eu plus de possibilité de fuir: nous étions devenus des âmes sœurs et je le savais. Il ne m'avais pas choisi pour rien. J'honorerai sa confiance comme ma promesse faite à Esteban.

L'épreuve réussie, j’eus le droit de retourner auprès des miens pour préparer mes affaires et leur dire au revoir. J'ai revu mes frères et mes parents et j'ai même salué nos esclaves et après une longue discussion, mon père consenti à me laisser voir Esteban ce soir-là. Je savais que ce serait le dernier; Père aussi, surement. Sa bonté n'est jamais sans motif. Je savais ce que j'avais le droit de faire et ce qui m'étais interdit. J'ai demandé à y aller seule, je savais pourquoi. Mon père me faisait confiance parce que j'étais une fille sage et je lui ai désobéi pour la première fois de ma vie. Je suis partie sous la pluie et comme je savais que les parents d'Esteban ne voudraient peut-être pas qu'il souffre de me revoir, j'ai tenté d'utiliser mon don pour grimper le long du mur et le coller à sa vitre. Et lui, si gentiment, m'a laissé entrer pour ne pas que j’attrape la mort. Nous avons discuté jusqu'au lever du jour comme nous le faisions enfant, une dernière fois. Nous savions que nous ne nous reverrions plus et nous avions tant à nous dire. Je l'ai sorti de son fauteuil roulant et j'ai pris son corps maigre dans mes bras, comme je le faisais souvent; ce n'est pas très féminin mais je m'en fichais et lui aussi. Je l'ai tenu contre moi et l'ai porté jusqu'à son lit comme un homme le ferait avec sa femme et nous avons décidé d'un commun accord de l'unique désobéissance que nous ferions à nos parents: Esteban et moi nous sommes aimé longuement cette nuit là, doucement. Nous sommes devenus la première fois l'un de l'autre, pour ne jamais nous oublier. Pour nous dire adieu. Nous avons tremblé ensemble, avons beaucoup pleuré et ri à la fois. Rien ne pourra jamais m'enlever ce souvenir.

Je suis partie à Lindorm le lendemain, avec résignation et tristesse. Pourtant je devais devenir dragonnière, c'était mon but. Père m'avait dit que celui que je devrai épouser était en première année et que je le rencontrerai ainsi. Je deviendrai l'épouse de cet homme et jamais ne je pourrais le tromper. L'adultère est une chose terrible pour tout le monde: je mettrai ma famille dans l'embarras, la sienne aussi. Esteban ne serait jamais mon amant: il n'avait pas dans mon cœur la place de l'amoureux secret et entretenir avec lui une telle relation serait lui manquer de respect, à lui et à sa force. Il était tellement plus fort que moi, depuis tout ce temps. Depuis toujours, mon bel amour.

Car il faut parfois de la force pour abandonner, vous savez. Il faut parfois du courage pour accepter de renoncer. Même si vous me jugez, si vous me dites que je devrais me rebeller. Je porte le rêve de celui que j'aime et que je ne reverrai plus et mon noble sacrifice me rapproche de mon dragon. Alors dites ce que vous voudrez, pensez que je suis faible et soumise à ma famille. Pensez bien ce que vous voudrez et dites-moi que je suis une femme horrible mais j'épouserai cet inconnu, je lui offrirai des enfants et je réaliserai le vœu de mon premier amour. Parce que j'ai eu la force de renoncer une fois.

✘ Pseudo Internet : Basterd.
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Grâce au pape François.
✘ Le Code : Validé.

✘ Nom : Phi-Trismegistos-Hermetica, de son nom complet.
✘ Surnom : "Trismegistus" mais on le surnomme plus pompeusement "Le Grand Trismégiste", "Le Grand Thaumaturge" ou "Le Grand Magicien".
✘ Âge : Il ne l'a jamais dit à quiconque. C'est cependant un dragon d'âge vénérable.
✘ Type : Lumière.
✘ Don qu'il vous a légué : Forme photonique: image 1 — image 2
Estefania peut en utilisant son don améliorer considérablement sa vitesse personnelle jusqu'à dépasser le mur du son pour atteindre la vitesse de la lumière. Elle devient alors une simple trainée lumineuse et intangible laissant une rémanence derrière elle. La jeune fille peut se déplacer en étant difficile à voir à l’œil nu ou escalader en quelques instants des surfaces verticales mais ne maitrisant pas encore son don, elle s’essouffle vite et court souvent juste dans tous les sens sans pouvoir s'arrêter. Avec de l'entrainement, elle devrait être capable de pouvoir voler et défier les lois de la gravité.
✘ Nation d'origine : Lostrego.

Phi-Trismegistos-Hermetica est un dragon d'une blancheur immaculée, constamment entouré d'une aura lumieuse et muni de trois longues paires d'ailes translucides et d'une longue queue préhensile. Quand la lueur du soleil traverse ses ailes, cela créer des arc-en-ciels. Son corps est long et svelte, comme d'un seul trait et il vole souvent doucement, ondulant dans les airs avant de disparaitre à la vue humaine pour voler à la vitesse de la lumière. Sa noble tête est couronnée de cornes blanches suivant le dessin de sa mâchoire, toute en douceur et ses yeux ne sont que deux grosses billes d'un bleu sombre, absolument inexpressives. Gracieux et délicat, c'est sans conteste un vieux dragon mais aimant les mystères, il n'a jamais voulu parler de son âge ou de son passé à la famille d'humains à laquelle il s'est lié depuis des siècles. S'il est vrai qu'il parle peu, il écoute et observe beaucoup et ne semble pas difficile d'approche pour les humains et les autres dragons. C'est simplement que s'il n'a rien à dire, il s'abstient de le prouver. Ses écailles sont douces et chaudes et le monter est plus agréables qu'avec beaucoup d'autres dragons: Trismegistus a des os très fins et flexibles et son corps semble étrangement mou et sans agressivité; il s'adapte à celui qui le monte comme s'il épousait son corps sans difficulté aucune.

Quant à son caractère, c'est encore une fois une énigme. La seule chose que sache réellement sa dragonnière, c'est qu'il est dépourvu de fierté et d'amour propre. Trismegistus fait passer Estefania avant toute autre chose, avant même son propre confort et sa propre sécurité et il ne semble jurer que par la notion du sacrifice. Peut-être est-ce parce qu'il a vu bien des dragonniers auxquels il était lié mourir? Personne ne le sait. "Notre existence est construite sur les nobles sacrifices que nous faisons", a-t-il enseigné à Estefania durant leur épreuve de l'Alliance. Aucun monde n'est sans sacrifice pour lui. Distant, calme et contemplatif, c'est un dragon plutôt passif et solitaire bien qu'il ne dédaigne pas les autres. Il aime simplement la solitude. Quant à sa relation avec sa dragonnière, elle est meilleure qu'on ne pourrait le penser. Il est devenu progressivement son maître à penser lorsqu'elle a découvert l'immensité de son ignorance et s'est sentie toute petite face à la sagesse du dragon, essayant à présent de murir à ses côtés pour lui faire honneur. Il la protège envers et contre tout, l’appelant "sa princesse", lisant en elle comme dans un livre ouvert. C'est pour cette raison qu'Estefania lui fait confiance: car elle ne peut absolument rien lui cacher.