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Escadron d'Elite
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Moïra Ó Dochartaigh
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 9 Oct - 14:15

Poussant un soupir, elle secoua la tête pour effacer de son esprit tout ce qu’Ahi disait. Son dragon la mettait souvent dans l’embarras, elle ne relevait plus vraiment ce qu’il disait, habitué à son comportement de vieux papy lubrique. Puis visiblement Fenri n’avait pas l’air de prendre pour argent comptant ce qu’il disait. Son compliment lui avait plaisir et elle avait caché les rougeurs sur ses joues.
Montant les escaliers à pieds, elle sortit les clés de son appartement et poussa la porte pour faire découvrir le petit deux pièces au Capitaine. C’était un appartement très lumineux, qui donnait sur le port de Laragon et où la mer s’étendait à perte de vue. L’on arrivait dans une petite entrée ou trônait un vieux meuble à chaussure et un porte manteau. Moïra retira souplement ses baskets et jeta ses clés dans le vide-poche. Ahimanu décolla de l’épaule de Fenri pour s’envoler jusqu’au salon et se fourra dans les coussins du canapé.
La jeune femme invita son nouvel ami à aller dans le salon et lui présenta l’espace. C’était une pièce carré dont les murs étaient blancs, le plus souvent recouvert de cartes en tout genre dans des cadres, de dessins d’anatomie de dragons, de plantes, on aurait pu se croire dans un musée. Un vieux canapé assez usé trônait dans un coin, mais il semblait accueillant et confortable. Sur la table basse de vieux magazines datant de plus vingt-cinq était posé, mélanger à quelques vieux livres. Tout un pan du mur, juste en face était rempli d’étagères avec un amoncellement de bris à brac, de statuettes de dragons, d’os d’animaux que Moïra ne connaissait pas, de livres poussiéreux, de parchemins, de carnets de notes remplis à ras bord de plumes ou de plante. Au milieu de tout le bazar il y avait un cadre des plus classiques avec la photo d’un couple souriant. Il y avait une femme enceinte à la peau mate et aux cheveux rouges foncés ainsi qu’un homme à lunette, blond aux yeux bleus. Derrière eux se tenait deux dragons à l’air un peu sévère.
Mis à part la bibliothèque, l’appartement était bien rangé et douillet. Des plaids moelleux et des coussins colorés étaient posés sur le canapé, un gros pouf aux formes géométriques traînait sur un épais tapis. Il n’y avait pas de rideaux et l’on pouvait observer les vagues à n’importe quel moment.

« Voilà ! Désolé pour le bazar et l’odeur de renfermé, je ne suis arrivé qu’hier et je n’ai pas eu le temps de tout bien rangé… »

Souriant, elle se tourna vers le Capitaine et l’invita à s’asseoir sur le canapé.

« Je vais allez vous chercher des vêtements propre et vous pourrez prendre une douche pendant que je lancerais une machine. »

Avec douceur elle disparu dans un couloir. Ahimanu, vautré sur un coussin poussa un soupir de bien être avant de se tendre quand la voix de Moîra résonna de l’autre pièce.

« Ahi ! Fait un café au Capitaine !! »

Croisant le regard de Fenri, le dragon grommela et s’envola jusqu’à la cuisine à moitié ouverte sur le salon. Il sortit avec habilité une tasse d’un placard qu'il mit de côté, puis un récipient à bec. Jonglant entre les différents placard, il sortit un sachet de café moulu, il glissa un peu de la poudre dans du récipient et versa de l'eau chaude dessus en maintenant en vol une théière avec ses pattes arrières. Avec sa queue il attrapa une petite passoire et la posa sur la tasse. Puis comme si il avait l'habitude de le faire, il versa le café à travers la passoire, filtrant ainsi le marc de café. L’odeur embauma la pièce et il demanda :

« Sucre ou pas Capitaine ? »

Portant la tasse entre ses six petites pattes, il voleta devant Fenri, renversant quelques gouttes sur le tapis et la lui fourra dans les mains.

« Et voilà Capitaine, je suis sûr que c’est la première fois que vous voyez un dragon faire un café…Moïra n'est jamais de bonne humeur tant qu'elle n'a pas son café» Riant Ahimanu se posa de nouveau sur son épaule et bailla un peu. « Quand à ta remarque de tout à l’heure, Moïra est une grande fille, elle fait ce qu’elle veut, mais ceux qui ne la respecte pas en plus de devoir subir son terrible courroux, devrait le payer très cher ! »

Envoyant une légère flammèche dans l’air, il montra toutes ses dents pointues et sauta sur le canapé pour s’asseoir sur un coussin.
Moïra revint avec une pile de vêtement et les posa à côté de Fenri.

« Voilà, cela devrait être votre taille. Désolé ce n’est plus très à la mode, mais c’est tout ce que j’ai. »

Enjambant la table basse, elle se rendit dans la cuisine et demanda :

« Voulez-vous que je vous fasse quelques chose pour le petit déjeuner Capitaine ? »
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Tenebrae
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Fenrisulf Heirleif
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMar 14 Oct - 19:13

Je suivis donc ma charmante hôtesse, sous les dires de son grand dragon. J’avoue que lorsque je pénétrais dans son appartement, je ne pus m’empêcher d’analyser chaque élément me parvenant. Je retirais mes propres chaussures, que je posais à l’entrée prés du meuble pour. Voir le dragon s’envoler pour s’étendre sur des coussins était quelque chose d’assez attendrissant aussi. Je pense pouvoir comprendre, dans ce genre de cas, comment on peut finir par aimer ces « petite-moyenne-grosse » bestioles. Nous, c’est bien une sorte de gros fauve qu’on a logé depuis longtemps avec Apstim.

Mais son salon était…Captivant. La décoration ne me semblait pas être d’elle. Je veux dire, de notre échange je ne la pense pas du genre historienne même si je la soupçonne, avec un dragon comme le sien, d’avoir un penchant pour les notions culturelles. Mais ça, c’est vraiment plus l’accumulation de documentations d’un chercheur, d’un passionné par l’histoire, les cultures, le végétal et la faune.
Je ne put m’empêcher de laisser mon regard se perdre sur des cartes, je dirais du Narthan pour celle-ci, détaillée et faîtes entièrement à la main. Je veux dire, c’était un tracé de créateur, et non d’une personne ayant une formation de copiste.
Laissant glisser mon regard sur ces magasines anciens, ma main commençait à se diriger vers l’un d’eux afin d’en lire le contenu lorsque la voix de Moïra me sortit de mon analyse des lieux.


« Oh euh, non, ce n’est rien. Pardon pour tout ça. J’avoue que je trouve plutôt la décoration surprenante… »

Je m’installais sur le canapé, comme elle m’invitait à le faire. Et je lui répondis, alors qu’elle m’informait qu’elle me passerait des vêtements avant que je n’aille me laver.

« Merci beaucoup, vous me sauvez. »

L’ordre pour le café me surpris, dans le sens où lorsque je vis Monseigneur Ahi faire du café cela me semblait irréel.

« Sans sucre, merci. » Répondis-je, plus captivé par ces surprises croissantes qu’autre chose.

Lorsqu’il me fourra la tasse en main, je ne pus m’empêcher de sourire et de lui répondre :


« Je vous remercie pour ces précieuses informations, Monseigneur Ahi. Mais je pense que vous n’avez pas de crainte à avoir…Je ne suis pas le genre de personne à profiter ou abuser des autres. »

Si le début avait ce ton léger d’amusement et de plaisanterie partagé, sur la fin, tant mon regard que mon ton, et mon attitude exprimait le sérieux. Je ne suis pas homme à venir reluquer une femme lorsqu’elle prend sa douche. En réalité, je suis même d’un naturel penchant plus à leur laisser l’intimité qu’elles désirent. Je ne peux pas me targuer d’être doué avec les femmes, n’ayant encore jamais réussi à garder de bonnes relations avec elles. Toutes mes « ex » ayant tendance à peut apprécier mes manies de tout analyser même au quotidien. Une véritable plaie, non ?
Probablement la raison de mon célibat à la trentaine passée. Ah…Je vais me sentir vieux, misère.

Lorsqu’elle revint, et que je faisais fis de la menace en flammèche, je posais le café sur la table basse avant de saisir la tenue. Néanmoins, je ne pus m’empêcher d’engager la discussion alors qu’elle se rendait en cuisine :


« Non merci, j’avoue que le café d’Ahimanu me suffira. Mais, dites-moi, Moïra…si ce n’est pas indiscret, l’un de vos parents serait-il chercheur ou historien ? J’avoue être stupéfait par la quantité de savoir récolté dans cet appartement…Cela a dû être un dur labeur. »

Oui. Je suis curieux. Les titres des livres, les cartes, les magasines…tout cela capturent mon regard me fascine. Je commence à être curieux sur le passé du Lieutenant, et les sales habitudes ont, je le crains, la vie dure.

« Oh et, où puis-je trouver la douche afin de me changer ? » Ajoutais-je aussi, le visage amusé.
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Moïra Ó Dochartaigh
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMer 15 Oct - 15:36

C’était avec une rapidité fulgurante qu’elle avait retiré ses vêtements mouillés pour enfiler un long caleçon noir ainsi qu’une tunique blanche, ceinturé à la taille de façon assez ethnique avec un châle Roroas qui appartenait à sa mère. Ses cheveux rosés avaient été noué en un chignon flou pour éviter de lui goutter dessus. Revenant dans le salon, elle déposa les affaires devant le Capitaine et alla dans la cuisine pour prendre une tasse de café à son tour.
Avalant une gorgée du breuvage chaud, elle sourit doucement à Fenri quand il évoqua la décoration de son appartement. Souplement, elle s’assit sur le pouf et se réchauffa avec la tasse toute chaude.

« Hum, en fait c’était l’appartement de mes parents. Ils faisaient partit de l’armée tous les deux, mais c’était de vrais passionné de dragon pour ma mère et mon père avait un penchant très affirmé pour tout ce qui touchait à l’ethnologie et la géographie. Ma mère était soldat, mais dés qu’elle le pouvait elle s’enfermait des heures dans des bibliothèques ou passaient de longues heures en vol juste pour trouver des parchemins parlant ou évoquant les dragons. Mon père à été soldat aussi, mais quand je suis née il s’est rangé dans la stratégie lié à la géographie et la topographie des territoires. Il était comme ma mère, il ne faisait que lire, dessiner des cartes. A chaque fois que nous sortions, on revenait avec des tonnes d’herbes, de fleurs qu’on coinçait dans des livres… »

Riant à ses bons souvenirs, elle fixa Fenri avec les yeux un peu dans le vague et finalement détourna le visage. Se contorsionnant un peu, elle essaya d’attraper le cadre qui trônait au milieu de la bibliothèque. Tirant sur son bras, sa tunique remonta un peu, dévoilant un bout de son ventre et elle réussi à l’attraper pour le tendre à Fenri.

« Ce sont eux là ! »

Ramenant ses genoux sous elle, elle but une autre gorgée de son café et demanda un peu timidement.

« Et vous Capitaine, que font vos parents ? »

Ses yeux bruns ne pouvaient s’empêcher de glisser sur la silhouette de l’homme en face d’elle et de sourire devant la gentillesse et la prévenance de Fenri. Puis se relevant d’un bond elle se pencha pour s’excuser car elle avait oublié de montrer la douche, captivée par leur discussion.

« Pardon Capitaine, je me crois au salon de thé et je parle, je parle… » Se donnant un petit coup de poing sur la tempe, elle passa devant Fenri et lui indiqua le couloir.

« C’est la porte au fond, je vous ai laissé une serviette et du savon sur le bord de la baignoire… »

Quand le Capitaine eu disparu elle s’écroula sur le canapé la tête penchant vers le bas et Ahi fila droit sur sa poitrine pour ne laisser que sa tête de sortie et savourer la peau chaude de la jeune femme.

« Avoue qu’il te plaît le Capitaine ! Je sens ton petit cœur de guimauve battre à tout rompre quand il te regarde…. »

Moïra rougit brusquement et glissa sa main dans ses cheveux en se mordant la langue.

« Ahi ! Arrête d’espionner comme ça…. » Inspirant profondément, elle eut un sourire tendre. « Mais c’est vrai qu’il est gentil, il à l’air… doux et il est très mignon! »

« Encore heureux, il vient d’Aoun, là bas il n’y a que l’honneur qui compte…Pire que les Roroas ! » Répondit Ahimanu avec plaisanterie.

« On vient juste de se rencontrer…J’ai plutôt une bonne impression… Mais il ne voudra jamais d’une fille aussi cruche que moi » Rajouta Moïra un peu tristement alors que ses pieds glissaient sur le mur et que sa position se faisait de plus en plus improbable.
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Tenebrae
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Fenrisulf Heirleif
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMer 15 Oct - 16:46

Fille de militaires, et elle-même militaire, hein ? Cela me fait un penser à Yu-Jin et sa famille…même si, lorsque je vois la passion des parents de Moïra, je me dis qu’eux n’avait pas une famille pour les enfermer dans des codes et des traditions désuètes. Néanmoins, je tiquais à l’usage du passé. C’était l’appartement de ses parents ? Lui ont-ils offert ou alors…plus tragiquement ? Je buvais mon café tout en l’écoutant, murmurant à l’attention du dragon, lorsque mon interlocutrice marquée une pause dans sa réponse :

« Le café est excellent, Monseigneur. »

Mais mon regard ne quittait pas la jeune femme qui me tenait compagnie, et avec qui je faisais connaissance. La joie qui était lisible sur ses traits…et le discours m’offrit la réponse à une question que je n’eu à poser. Je suppose que ses parents ne sont plus. Elle n’aurait pas dit qu’ils étaient mais qu’ils sont sinon. J’avoue que j’ignore ce que cela serait, si j’avais à la fois perdu ma mère et mon père…Ou même, si aujourd’hui, je perdais ma famille. Serais-je capable de sourire comme elle ?

Je bus une autre gorgée alors qu’elle me tendait un cadre. Le prenant avec délicatesse, comme s’il s’agissait d’un bien plus précieux que l’or lui-même, j’observais. Les caractéristiques de sa mère me firent hausser un sourcil, et je ne pus m’empêcher de demander :


« Votre mère était une Roroa ? »

Je reconnaissais ce genre de corps…car il me rappelait celui de Riheb. Vigoureux. Grand. Fort. Penchant mon regard vers Moïra, je la détaillais plus attentivement. Quand j’y pense, elle est bien battie aussi. Et je mentirais si je disais que je n’avais pas noté à plusieurs reprises ses courbes plus que généreuses. Enfin, au moins, elle ne traîne pas nue comme parfois Riheb le faisait en pleine nature. C’était réellement perturbant ça. Car, c’est parfois difficile de se contenir lorsqu’on reste un homme…

La question sur mes parents me fit avoir un doux sourire. Alors que je lui répondais, dans un souffle calme. Le regard nostalgique.


« Ma mère est une artiste. Aussi bien avec des pigments et une toile, que martiale. Mon père…il était marchand. C’est comme ça qu’ils se sont connus malgré qu’il fût de Nordheim et ma mère d’Aoun. Néanmoins…mon beau-père, lui, est dans l’escadron d’élite des Ailes Célestes avec sa dragonne. »

En tout cas, je vins alors à questionner pour la douche. Elle m’avait donné des vêtements, et moi, j’avais besoin de me nettoyer un peu, mine de rien. Sa petite mimique me fit légèrement rigoler, et je me levais me dirigeant suivant ses indications. Arriver dans la salle d’eau, je retirer mon haut pour constater que…j’ai oublié de prendre les vêtements avec moi pour une fois hors de la douche.
Amorçant un pas vers le salon, j’entendis alors un bout de discussion. Plus fier qu’un Roroa, hein ? Riheb et moi, nous dirions plutôt que c’est identique.

Et les mots qu’elle eut me tirèrent un frisson. Ne se rend-elle pas compte du charme qu’elle dégage et produit ? Son naturel est déroutant de franchise, et met à l’aise. Dur de ne pas voir en elle une personne désirable. En tout cas, torse nu, je pénétrais dans le salon discrètement. Mais vu sa position, elle ne pouvait me rater je pense. Attrapant les vêtements, j’allais vers elle et mettais un genou au sol afin que nos visages soient relativement à la même hauteur. Lui murmurant :


« Et qui a dit que vous étiez cruche ? Au contraire…ne l’ai-je pas déjà dit ? Vous êtes charmante…désirable et attractive. »

Ma voix était un brin suave, et mon sourire doux mais honnête. Me relevant, je laissais suggérais :

« Je serais sous la douche…Mais j’ignore combien de temps cela durera…Qui sait ? Vous me pardonnerez cela, Monseigneur Ahi ? » Ajoutais-je à l’attention du Dragon, mon ton étant mutin pour le coup, au vu des nombreux sous-entendus de ma phrase.

Retournant à la salle de bain, je finissais de me dévêtir et de poser les vêtements propres sur une étagère à l’abri de possibles éclaboussures d’eau. Et pénétrais dans la douche, en profitant pour déclencher l’eau et la régler à la bonne chaleur. Répondrait-elle à l’invitation plus qu’explicite ?
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMer 15 Oct - 17:53

Moïra aimait parler de ses parents, elle était fier d’eux, fier de son passé et de ses origines. Elle pouvait parler de leurs recherches pendant des heures, des souvenirs heureux qu’elle avait de son père. Hélas elle n’avait jamais connu sa mère, mais son père lui avait suffisamment conté leurs mésaventures pour qu’elle est une place énorme dans son cœur. Jamais il ne lui avait imposé quoi que se soit, et c’était pour comprendre leur choix de vie qu’elle avait décidé d’intégrer Lindorm. Puis pour suivre Hattu aussi, resté auprès d’elle et continuer de comprendre les Roroas.
Elle acquiesça quand le capitaine lui demanda si sa mère était Roroa et lui sourit. Certes elle avait principalement hérités des traits Kevi de son père, mais sa robustesse et son corps plantureux appartenait aux Roroas.

Penchant la tête, elle écouta Fenri qui lui décrit ses parents et le regarda avec de l’admiration dans le regard. Elle aimait les gens créatifs, et leur vouait un petit culte personnel. Elle-même était incapable de la moindre créativité et elle se retrouvait submergé d’émotions à chaque fois qu’elle voyait un tableau peint avec force, ou écoutant un chant.

« Vous aussi alors vos parents ne venaient pas du même continent ! » S’extasia t-elle les yeux pétillants de joie. Néanmoins, elle ne releva pas le beau-père, ne voulant pas froisser Fenri quant à savoir si son père était toujours en vie ou non.

« Peut être que j’ai déjà croisé votre beau-père. J’ai dû escorter un petit noble d’Aéria une fois et je suis resté à la caserne quelques jours. »

Fouillant dans sa mémoire, elle essaya de se remémorer le visage des soldats qu’elle avait vu, mais rien ne lui fit penser à Fenri.
Acquiesçant, elle suivit le capitaine du regard quand il quitta la pièce et poussa un soupir avant de s’affaler sur le canapé, prenant une pose assez incongrue.
Alors qu’elle parlait, l’image de Fenri torse nu lui apparu à l’envers. Ses joues s’empourprèrent et quand il s’approcha pour lui dire qu’elle n’était certainement pas cruche, son visage vira au cramoisie.
Il..Il l’avait entendu. Sa bouche s’entrouvrit, ses jambes basculèrent et elle se redressa alors que le capitaine filait vers la salle de bain.
Son cœur battait à tout rompre et elle fixa Ahimanu complètement déboussolé.

« Je…. »
Se levant, elle se rassit, puis se releva et Ahimanu voleta hors de son corsage pour s’allonger sur le canapé.

« Fais ce que tu veux Moïra, mais ne le regretta pas.. »

La jeune femme le fixa et se tritura un peu les doigts avant de se diriger vers la salle de bain. Déglutissant, elle poussa la porte et la referma avec douceur.

« Capitaine… » Glissa t-elle la voix un peu tremblante. Puis se mettant dos au rideau de douche pour ne pas voir le corps de Fenri elle piqua un fard. « Je…je n’ai pas dis ça pour que…enfin… »

Peinée et gênée, elle cherchait ses mots et ne cessait se mordiller les lèvres.

« Je..je vous remercie pour ce que vous m’avez dit, je suis très flattée…Je…Je vous trouve très attirant aussi, et enfin…Hum..euh… »

Se perdant dans ses propres explications, elle finit par lâcher un soupir et secoua la tête pour se reprendre.

« Enfin..J’aimerais apprendre à mieux vous connaître, avant je…vous avez l’air terriblement gentil… et je… »

Puis lâchant tout d’une traite :

« Je sais qu’on vient de se rencontrer mais, j’aimerais beaucoup sortir avec vous et ne pas être…juste une histoire comme ça… »

Rougissante, morte de honte, les genoux tremblant, elle sentit son cœur s’enfuir de sa poitrine, puis finalement, craquant complètement, elle sortit de la salle de bain et referma la porte avant de glisser contre et de s’asseoir sur le sol.

Le capitaine allait la prendre pour une folle.
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Tenebrae
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMer 15 Oct - 18:28

J’acquiesçais. En effet, je suis le résultat d’un métissage entre deux personnes de nations différentes. Je sers le Lostrego, la nation de ma mère…mais peut-être que si j’avais grandit en Nordheim, j’aurais choisit les armées de là-bas. Si l’armée est réellement mon destin, évidement. Connaître mon beau-père ? J’eus un léger sourire alors que je lui disais :

« C’est possible, en effet. Son nom est Yu-Jin. Yu-Jin Jung. Il est des archipels de Wuweishu… »

En tout cas, cela serait une véritable coïncidence. Mais bon, ce n’est pas comme si on pouvait devenir mon lien avec Yu-Jin, lorsqu’on nous voit ensemble. Combien même en suis-je venu à l’aimer autant que mon père biologique. Autant que Runi.
Alors que j’avais pris la direction de la salle de bain, puis du salon, et à nouveau de la salle d’eau…et que la douche me déversait un torrent d’eau chaude sur la peau, j’entendis la porte s’ouvrir. Je voyais sa silhouette à travers le rideau, et je pouvais voir qu’elle était mal à l’aise. Son corps ne restait pas droit, la silhouette tremblait légèrement, comme si elle ne savait sur quel pied danser. Attendrissante, vraiment.

Sa voix confirma ma pensée de son incertitude. De ses hésitations. Aurais-je fais une amorce trop cru ? C’est fort probable. Mais elle est à croquer alors, c’est du de se retenir dans ce genre de cas. Et si je suis un homme fier de mes origines, rigoureux dans l’entraînement que je m’impose, je ne suis pas non plus un saint, capable de résister avec aisance aux charmes d’une femme qui me semble merveilleuse.
Passant le savon sur mon corps, dénouant mes muscles, je l’écoutais avec attention. Mon regard porté sur l’ombre derrière le rideau de douche. Attendant de savoir ce qu’elle tenait tant à exprimer.

Mieux…me connaître ? Je tiquais à cette phrase, commençant à comprendre malgré moi l’implication derrière. Mon geste se stoppa et je tournais la tête vers elle, de la surprise dans le fond de mes yeux. Ce qui parvint, ensuite, dans une traite n’était pas réellement une surprise vu les mots d’avant. Mais je ne savais que dire, ou comment agir. Le rouge me montant aux joues…je ne suis pas habitué à ce genre de…déclaration.
Je passais ma main au niveau de mon visage, prés de ma bouche, stupéfait. Le rouge aux joues néanmoins…Et les yeux portaient sur la porte qui venait de se refermer. Mon souffle se relâcha, je n’avais pas sentit que je l’avais retenu.

Un visage passa dans mon esprit. Son regard déterminé. Sa fougue. Ses compétences martiales. Oui…Le seul amour que j’ai eu jusqu’ici : Xia He. Mais celui-là, je ne l’ai jamais exprimé. Et notre lien est né de la rivalité qui me fait croire à la revoir. Néanmoins, là, c’est une déclaration à laquelle j’ai eu le droit. Une demande à apprendre, pour se laisser une chance. Passant l’eau sur le froid pour refroidir ma tête et mon visage, je quittais la douche…et j’attrapais une serviette. Je sentais qu’elle était là, contre la porte. Probablement car j’apercevais que le dessous de porte était obstrué. Alors, me postant face à la porte, je m’y adossais et me laisser glisser à mon tour.


« J’avoue ne pas savoir quoi répondre…vous allez peut-être rire, mais c’est bien la première fois qu’on me fait pareille demande. Et j’ignore complètement quoi y répondre. »

Ma voix était calme, mais je parlais assez fort pour qu’elle m’entende malgré la paroi de bois entre nous. Les cheveux dégoulinant de l’eau, la serviette autour de la taille, mon tatouage à vu…je regardais mon poing le regard un peu lointain alors que je poursuivais :

« Je n’ai jamais été amoureux qu’une fois…et je ne me suis jamais déclaré, avant de perdre cette personne de vue et d’ignorer où elle est. J’ignore ce que cela signifie de sortir avec quelqu’un, ou comment les sentiments naissent réellement. Je n’ai pas eu le temps d’y penser, ces-dernières années…Et avant ça, j’étais dévoué à mon entraînement martial. »

Oui…On peut dire que je ne suis pas très doué ou fin sur le sujet des émotions partagées. Bougeant la tête pour voir la poignée de porte, je terminais donc :

« J’ignore où cela pourrait mener, d’autant plus avec la distance mais…je vous apprécie, c’est un fait véritable et…Je n’aurais rien contre apprendre à mieux vous connaître. »

Si elle ouvrait la porte maintenant, je crains que j’aie un peu de mal à cacher les rougeurs de mes joues face à l’audace de mes propres mots. Je suis vraiment plus à l’aise sur un terrain d’entraînement ou un champ de bataille que là, sur le terrain des émotions.
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Glissant contre la porte, Moïra posa sa tête contre le bois, son cœur battait la chamade. Elle avait avoué à peu d’homme qu’elle était attiré par eux, d’ordinaire s’était plutôt l’inverse et elle se laissait souvent porté par la vague. Au il n’y avait eu que Shaem, à qui elle avait avoué être amoureuse. Pas qu’elle soit à l’heure actuelle amoureuse de Fenri, non, ils venaient à peine de se rencontrer. Mais elle ne savait pas, elle sentait que quelque chose de fort pourrait les lier.
Son père lui avait souvent raconté que quand il avait rencontré sa mère, il avait su, tout de suite, il avait su que c’était la femme de sa vie et que leurs routes étaient faites pour se côtoyer.

Fenri était le genre d’homme qu’elle admirait, grand, fort, puissant, avec une maîtrise d’eux même presque irréprochable, avec une fierté impétueuse et un sens du devoir à toute épreuve. Alors oui, elle ne pouvait que craquer, et même si cela ne faisait que quelques heures, son cœur ne pouvait s’empêcher de battre la chamade dans sa poitrine.

Inspirant profondément, elle posa ses mains à plat sur le sol, renversant sa tête contre la porte pour écouter Fenri lui parler. Elle était gêner de l’avoir mit dans cet état, mais elle préférait livrer ce qu’elle avait au fond d’elle-même plutôt que de se jeter dans ses bras et le regretter par la suite.
Souriant un peu tristement quand il lui parla de son ancien amour, elle retrouva bien vite sa bonne humeur quand il lui avoua l’apprécié.

« Vous savez..Je ne sais pas trop où cela pourrait nous mener, mais la vie est une longue aventure dans laquelle il faut tenter pleins de choses..je..J’ai envie de tenter cela avec vous… »

Baissant les yeux, elle se mordilla les lèvres avant de rajouter.

« Je n’ai pas l’habitude de demander ce genre de chose vous savez. D’ordinaire ce sont les hommes qui viennent vers moi à cause de….hum mon physique… »

Parler de son corps était compliqué pour Moïra. Elle en était fier et s’assumait, et pourtant elle ne pouvait s’empêcher d’en avoir honte parfois, surtout quand tout ces regards lubriques la fixait.

« Mon corps a toujours attiré les hommes, surtout ceux qu’il ne fallait pas, alors mes relations avec la gente masculine ont toujours été compliquées. Le seul que j’ai aimé et qui m’a respecté s’est avéré être gay et l’autre, je le soupçonne aussi d’aimer les hommes, il a donné une partie de sa vie pour moi, mais étant mon supérieur direct, je ne peux me permettre de lui poser directement la question… »

Laissant tomber sa tête sur son épaule, elle sentit presque les larmes lui monter aux yeux tellement ce qu’elle livrait était intime.

« J’ai l’impression qu’avec vous il n’y aurait pas juste mon corps… »

Plaquant sa main sur sa bouche, elle étouffa un sanglot et renifla un peu ses épaules secouées par les pleurs.

« Je suis heureuse..de savoir que vous m’appréciez un peu… »

Se forçant à sourire, elle ravala ses larmes et essuya ses yeux avec le dos de sa main.

« Je vous promets de vous écrire très souvent, de venir vous voir dés que je le peux. Je dois vous faire découvrir Narthan, vous n’avez pas oublié ? Je viendrais à Lostrego, même à Aoun, je veux tout savoir de vous, je veux rencontrer votre famille, je veux que vous m’appreniez à me battre comme ont le fait là-bas, je…je veux être avec vous, et ne pas me poser de question… »

Le cœur un peu apaisé, elle étouffa un petit rire et eut presque l’impression de sentir la chaleur de Fenri à travers la porte.
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Tenebrae
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 10:04

Une longue aventure, hein ? Probablement…Mais lorsque chaque jours, vous côtoyer le champ de bataille et la mort en période de guerre, je suppose que l’on voit la vie comme une aventure courte, et instable. Cela doit être la raison qui fait que je n’ai pas cherché à avoir la moindre attache, sentimentale, durant tout ce temps. Préférant les histoires sans lendemain…n’essayant pas de nouer plus. Par peur. Par lâcheté. Déjà que je suis incapable de dire la vérité de la guerre à ma famille, ou de mentir pour ne pas les inquiéter. Préférant le silence au mensonge…

Oui, je peux imaginer que les hommes viennent à elle. Elle me semble néanmoins plus pudique que la seule roroa que j’ai rencontré, et qui m’a déjà affirmé que son attitude envers les vêtements était celle de son peuple en général. Une métis de Roroa, ça a de quoi échauffait des hormones on dirait. Pathétique. Elle est et reste une femme…une personne avec sa sensibilité, à respecter. Sortir avec quelqu’un, sans réellement s’engager à son égard, juste pour coucher ? C’est le pire des comportements ! C’est de la duperie, et je déteste cela…Il n’y a que sur le champ de bataille où je m’autorise la ruse pour duper et tromper un ennemi. Pas une personne qui m’attirerait !

Je l’écoutais attentivement. La tête contre le bois. Il est triste que les hommes qu’elle ait réellement aimé ne fut-ce nullement intéressé par ses charmes. Le Capitaine des Comètes serait donc de ce bord ? Bah…l’homosexualité ne m’a jamais dérangé outre mesure. Et j’avoue ne m’être jamais posé de questions dessus, n’ayant jamais eu d’attirance pour le même genre que moi. Alors que je sais, par exemple, que Nailah n’a jamais éprouvé la moindre attirance pour les hommes. Ou que ma petite sœur aime les deux…me donnant double de travail lorsque je suis prés d’elle. Comme quoi, il faut de tout, non ? Même si je trouve tragique cette « malchance » qu’elle a.

J’étais flattée de ses mots. J’avoue que je trouve son corps attractif. Mais ses petites mimiques le sont aussi. Ses échanges avec son dragon, Ahimanu, sont amusants aussi. Elle a la main sur le cœur, et une facilité de contact qui me stupéfie. Il y a beaucoup à voir, au-delà d’un corps. Il y a la nature profonde de l’autre. Et cette nature, c’est ce qui permet de se synchroniser avec la personne. Comprendre sa gestuelle à venir, pour s’y adapter et créer une ouverture…ou simplement, accompagner le geste en couvrant les zones ouvertes. Telle est la voie du Loup. Et par elle, je ne peux m’empêcher de chercher à déchiffrer les gens que je rencontre.

Mon corps se tendit alors que je l’entendais étouffer un son. Un son que j’ai souvent entendu lors de la guerre, lorsque les nerfs lâchaient chez certains soldats. Le son des sanglots. Des larmes. A sa voix, je sentais qu’elle étouffait cela. Mais je n’aurais sut dire, avec cette porte nous séparant, si elle éprouvait de la douleur à ses mots…ou de la joie. M’écrire souvent ? Venir me voir ? Rencontrer les miens ? Me faire visiter Narthan ? Apprendre l’art Aounien ? Tous cela…j’avoue que ce sont des idées qui ne me dérangent pas. Quoique, rencontrer les miens…on va éviter la partie de la famille qui pense à me marier à leur noblesse là. Yu-Jin sera cool, on évitera d’informer son clan hein !

Me relevant, j’avais gardé le silence jusqu’ici. Touché par ses mots. J’ouvris alors la porte, afin de pouvoir voir son visage. Mettant un genou au sol, je laissais glisser ma main sur sa joue. Ancrant mon regard dans le sien…Y lisant de la joie à travers ses débuts de larmes. Capturant l’une d’elle du bout du doigt, pour l’effacer de ce visage. A sa vision, mon cœur rata quand même un battement. Puis-je me permettre d’essayer d’aimer ?


« Si vous acceptez, Moïra, de nous donner une chance alors…j’aimerai bien essayer, moi aussi. »

Ma voix était basse, grave, comme une confidence intime. Mon regard exprimé la tendresse que j’éprouvais suite à ses mots. Ses déclarations. Et une fine rougeur perdurait sur mes joues, à l’audace de mes propres mots.

« J’ignore comment faire mais…apprendre à nous connaître, en dire plus sur moi. En apprendre plus sur…sur toi ?...j’aimerais essayer. »

Puis-je te tutoyer Moïra ? Franchir cette légère ligne que nous avons mise par le vouvoiement. Par le statut de nos grades qui me passent au-dessus de la tête. Fermant les yeux un cours instant, je vins finir par poser ma main sur mon torse, avant de demander :

« Demande-moi ce que tu veux à mon sujet…je te répondrais honnêtement et sans détour. Oh et… »

Un petit sourire mutin passa sur mon visage, alors que je me penchais vers son oreille :

« Pour une fois, n’es crainte, tu n’as pas dit tes sentiments à une personne qui préfère le genre masculin. Tu n’auras pas à t’inquiéter de si un homme me volera à toi… »

Le sujet était là pour qu’elle se détente, comme le clin d’œil que je lui fis le prouver. Après tout…Voir deux de ses amours partir en fumée pour ce type de question, cela peut rester douloureux. Quand bien même n’a-t-on rien contre l’homosexualité…il n’est pas facile de perdre face à quelqu’un de l’autre genre, pour la capture d’un être aimé dans ses filets.
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Moïra Ó Dochartaigh
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 12:44

Son attirance pour les hommes avait toujours été « compliqué », elle se méfiait beaucoup de ceux qui l’approchait et même si quelques fois elle acceptait un rendez-vous juste pour assouvir une forte envie, elle ne prenait pas n’importe pas qui. C’était étrange qu’elle ne soit tombé amoureuse que ce ceux qu’elle ne pouvait avoir. Mais peut être que cela s’expliquait tout simplement par le fait qu’aucun de ces deux hommes n’était attiré par son corps, et c’était cela qui la faisait succomber. Être autre chose qu’un bonnet E, être autre chose que de la chair à regarder, à saliver. C’était aussi pour ça qu’elle avait rejoint l’armée. L’uniforme en imposait, elle était respectée pour ce qu’elle était et elle était sûre que ce n’était pas son corps qui l’avait fait monter en grade. Mais ses capacités de combats qu’elle possédait, sa force de conviction, son tact, son caractère fédérateur, et non pas cette plastique quasi parfaite.

Poussant un léger soupir, elle sentit la porte s’ouvrir et la jeune femme tourna son visage ou coulait encore quelques larmes vers Fenri. Ses joues s’empourprèrent quand elle vit qu’il était en serviette et ses yeux ne purent s’empêcher de s’égarer sur la musculature du Capitaine, elle remarqua des cicatrices, ainsi qu’un tatouage sur l’épaule et le bras. Rougissant, elle détourna les yeux avant d’être surprise en sentant une main sur sa joue. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire tendre et ses yeux se remplirent d’espoir quand Fenri lui avoua vouloir essayer. Son cœur s’emballa et elle lâcha un petit gémissement, rassuré que le Capitaine veuille bien l’accepter.

Puis, un petit rire passa ses lèvres quand il lui avoua ne pas être attiré par les hommes. Oui elle avait prit la bonne décision, le Capitaine lui plaisait terriblement, elle savait que se serait dur, que la guerre pouvait de nouveau éclater n’importe quand, mais plus que tout, elle avait besoin de quelqu’un sur qui elle pouvait compter, quelqu’un qui comprenait sa douleur le soir quand elle était seule et qu’elle repensait à tous ces corps calcinés, à tous ces os de dragons noircit par le feu de son don. Elle avait besoin de Fenri…

Frissonnant légèrement au souffle contre son oreille, elle se releva souplement, trébuchant légèrement. Sa main se posa sur l’épaule du Capitaine pour retrouver son équilibre et son visage fut si proche. Le sang lui monta aux joues alors que leurs yeux se croisèrent et détourna le regard, déposant vivement un baiser sur la joue de Fenri.

« Je…Je vais prendre une douche et je vous...enfin...te rejoins dans le salon pour te poser toutes les questions qui me viennent à l’esprit.. »

Cachant son rire derrière sa main, elle fit aussi un clin d’œil au blond et disparut dans la salle de bain. Elle prit une douche express, se rhabilla et détacha ses longs cheveux roses qui glissèrent sur ses épaules dans de jolis boucles. Se fixant dans le miroir, elle remit deux deux-trois mèches en place et se tira sur les joues pour se donner du courage.
Anxieuse de retrouver le Capitaine, elle pénétra dans le salon pour le retrouver habillé des vêtements de son père en grande conversation avec Ahimanu. Son dragon leva les yeux vers elle et s’envola vers la table basse pour prendre un gros livre et s’enfuir dans la chambre.

« Si on me cherche je mate des images de dragonnes nues dans la chambre ! » Lança t-il en claquant la porte.

« Ahiiii ! » Glapit Moïra, atterré par ce comportement lubrique. Riant, elle rejoignit le Capitaine et s’assit en face de lui sur le pouf, croisant ses bras autour de ses jambes, écrasant un peu sa poitrine. Penchant la tête dans un sourire radieux, elle lança :

« Bon, Capitaine, je te pose une question, et tu m’en poses une, chacun son tour, cela te convient ? »

Puis prenant une moue sérieuse, elle se creusa la tête et demanda :

« Quel est ton plat préféré ? »
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 13:11

La voir sourire et rire de nouveau était une certaine félicité. Et alors qu’elle partait dans la salle de bain, j’attrapais les vêtements propres et secs avant qu’elle ne ferme la porte. Ne devant cela qu’à mes reflexes. Mais je ne pouvais m’empêcher de la trouver attendrissante dans ses actions.
Enfilant le sous-vêtement et le pantalon dans le couloir, j’allais dans le salon en finissant de me sécher les cheveux avec la serviette. Et d’éponger mon torse. A la vue d’Ahimanu sur les coussins, je ne pus m’empêcher de m’assoir sur le sofa et de lui demander :


« J’espère que vous ne m’en voudrez pas, Ahimanu, si je veux essayer de la connaître d’avantage. »

Pour la première fois, je le vouvoyais et n’utiliser pas le terme « ridicule » de Monseigneur Ahi. Mon regard était dans la direction menant à la salle d’eau, et mes prunelles exprimaient le sérieux de ma pensée. Je veux croire que je peux apprendre à aimer…et à être aimer. Comme ma mère avec mon père, puis, avec Yu-Jin.
Reportant mon attention, l’espace d’un instant, sur le dragon. J’eu un petit sourire mutin en ajoutant :


« Et je n’ai pas oublié ta mise en garde, Monseigneur Ahi. »

J’enfilais alors la chemise qu’elle m’avait donné et la boutonnée. Et replier la serviette pour la poser à côté de moi. J’ignore où la mettre sinon. C’est alors qu’elle arriva, et je lui souris alors que le commentaire d’Ahi me faisait simplement rire. Ce dragon est vraiment génial. Il me fait penser à un père ou un grand-frère dans son attitude en fait.
La voir assise en face de moi, comme ça, me faisait me demander à quelle sauce j’allais être mangé !


« Cela me convient, mais seulement si tu m’appelles Fenri. Je serais triste de devoir te nommer Lieutenant, quand je me contente de Moïra. » Dis-je alors, tendrement.

Mon grade, en plus, me dérange un peu. Surtout maintenant que je sais qu’elle a eut des sentiments pour le capitaine des comètes. J’aimerai éviter tout mélange, au fond de moi. Cela me dérangerait d’être comparé à un autre en fait. Mon plat préféré ? La réponse vint immédiatement.


« La polenta. C’est à base de farine de maïs…un plat que l’on trouve dans les régions montagneuses du Lostrego, mais aussi, sur les terres les moins froides et les plus proches de plateforme commerciale, du Nordheim. Cela me rappelle ma double origine je pense… »

Je n’allais pas juste dire « et toi ? » sinon…J’allais griller le fait de choisir les questions ! Mais je lui demanderai je pense.

« Hum…Quelle est ta fleur favorite ? »

Quoi ?! Je sais que ma mère aime quand Yu-Jin lui offre des Edelweiss…Je fais avec les exemples que je possède.
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 15:41

Son cœur battait et ses yeux ne pouvait s’empêcher de détailler l’homme en face d’elle. Elle avait l’impression d’être revenu à Lindorm, d’être une gamine de dix neuf ans en mal d’amour, qui s’extasiait dés qu’un garçon la regardait. Elle se voyait envoyer des petits papiers pliés à Hattu à travers la classe pour lui dire qu’elle trouvait Shaem mignon. Elle se revoyait allonger sur l’herbe du terrain d’entraînement à raconter tout et n’importe quoi au Saabi alors que son rire résonnait dans ses oreilles.
Elle voulait oublier cette douleur de la guerre, ne garder que les bons souvenirs, toutes ces rencontres et ces moments construits grâce à tout ceux qui avait glissé dans sa vie. Oui, elle voulait maintenant survivre à cette guerre, être la preuve vivante que le sang pouvait sombrer face au bonheur, s’effacer lentement et ne laisser qu’une vacuité douce et imperturbable.
Alors, elle lui demanda s’il voulait tenter quelque chose avec elle. Comme ça, parce que chaque minute comptait, parce que chaque seconde était importante et qu’elle ne savait pas de quoi demain serait fait, parce qu’elle avait peur de mourir sur le champ de bataille des regrets pleins la tête.

Alors Moïra se mit à rire, elle sourit, autant qu’elle peut, pour oublier, pour profiter de cet amour naissant, pour se plonger dans les yeux violines du Capitaine, dans les pupilles tendres de Fenri.
Il était là devant elle et elle voulait déjà se jeter dans ses bras, elle sentait son cœur au bord de ses lèvres, elle voulait couvrir sa bouche de baiser, sa peau de caresse, respirer ses cheveux et sentir son odeur.
Mais elle se retint, elle se contenta de sourire comme elle savait si bien le faire, elle l’écouta parler, essayant de capter ses tics de langages.
Elle acquiesça et glissa avec malice :

« D’accords Fenri, plus de capitaine, plus de lieutenant, juste...Nous deux. Fenrisulf et Moïra… »

Rougissant, elle se balança légèrement, appréciant le vent de la mer qui soufflait par l’entrebâillement de la porte. Elle était calme, apaisé, oubliant ce sordide endroit où elle devait combattre, oubliant la douleur, oubliant la mort….

Riant, elle nota dans un coin de son esprit pour le plat préféré.

« Je n’en ai jamais mangé, à Narthan nous mangeons beaucoup de semoule de blé, cela doit se ressembler un peu je pense… »

Ses yeux bruns pétillèrent à la question, et elle prit quelques secondes pour réfléchir :

« Je ne sais pas vraiment si c’est une fleur, mais j’aime le mimosa ! Certains arbustes en portent dans le désert de Narthan. J’aime ces petites boules dorées qui sentent si bon… » Elle cacha que la fleur était aussi le symbole de la tendresse et de la féminité et se contenta de fixer Fenri dans les yeux.

« Veux-tu un autre café, ou boire autre chose ? » Demanda t-elle avant de se plaquer la main sur la bouche. « Enfin..euh, ce n’est pas la question que je voulais te poser, je…enfin pas pour en savoir plus sur toi.. » Pouffant, elle se leva et sortit une bouteille de citronnade d’un placard avant de se glisser cette fois sur le canapé aux côtés de Fenri.

« Non, mais ma question concernait…Hum..Ton tatouage…Est-ce qu’il signifie quelque chose ? »

Cette fois la question était beaucoup plus personnelle.
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Message Welcome Home I_icon_minitimeJeu 16 Oct - 18:40

Mon prénom entier, c’est toujours aussi étrange de l’entendre. Mes amis se contentent de Fenri’. Ma famille aussi. Mais dans ce contexte, cette situation, l’entendre m’appeler par mon prénom entier : ce n’est pas agréable. Alors que d’habitude, je n’entends le prénom de Fenrisulf que quand ma mère ou ma sœur me gueule dessus. Là, le timbre de sa voix, non…je dois me retenir de me pencher vers elle pour capturer ses lèvres.

La fine brise qui passa dans l’appartement était agréable. C’est vrai qu’on est aux abords de la mer…Laragon reste une île. J’avais répondu à sa question, et à sa comparaison, je réfléchissais un instant :


« Hum…Proche sur le fait que se sont des semoules…Mais la polenta se fait de façon plus collante. On en fait des galettes épaisses qui tiennent au corps. Si on mettait trop d’eau dans la semoule de blé, on obtiendrait une texture similaire…mais le goût diffère énormément alors ! Après, il existe énormément de façon de cuisiner la polenta que je m’y perdrais moi-même ! » Ajoutais-je en rigolant.

Le mimosa, hein ? Je devrais peut-être écrire à ma sœur pour lui demander la signification de cette fleur dans le langage, et bien, des fleurs. Je ne suis pas très talentueux dans ce domaine…mais elle, qui est une femme et plus sensible, elle saura peut-être m’aiguiller. Je l’ai laissé m’en coller une devant tous les soldats de service de la caserne : elle me doit bien ça !


« A l’image du soleil et du désert j’imagine…Mais il est vrai que cette fleur a un parfum entêtant et envoûtant. Cette plante te ressemble : captivante car lumineuse. »

Me rendant compte de ce que je venais de dire, je ne pus retenir une fine rougeur. Gars…c’est le pire discours de charme que tu pouvais faire. Je vais devenir ridicule. Au moins, sa question suivante et sa réaction me fit légèrement rigoler et me permit de me reprendre. Même si je suis désolé que ça soit un peu à ses dépends. La rassurant d’un regard et d’un sourire sur le fait que j’attendrais son autre question, je répondais :

« Je veux bien de quoi boire, merci. Oh et, j’aime tout en boisson autre que l’anis…donc, c’est ce que tu veux. »

Quoi ? Je lui donnais une autre information sur mes goûts ? Bah, je ne cherche pas à faire mon mystérieux. Et je fus ravi qu’elle se mette prés de moi cette fois-ci…même si contenir une attirance physique est parfois plus dur ainsi. Acceptant le verre de citronnade, je bus une gorgée lorsqu’elle me posa sa nouvelle question. Mon regard se fit un brin nostalgique, alors que je posais le verre sur la table basse.

Glissant ma main sur mon épaule tatouée, je me souvenais des circonstances…


« Nous étions à Brightown, en Waterfield, suite à une opération. Mes hommes et moi avons voulu fêter notre réussite, et notre survie aussi…et honorer ceux qui étaient tombé. On est allé boire quelques coups, et on a rencontré un lieutenant retraité de l’armée qui était devenu Maître Tatoueur. Nous avons chacun choisit un tatouage dont les motifs représentait la foudre du Lostrego. D’une forme et d’une façon qui convenait…comment dire. »

Attrapant le verre, et buvant une gorgée, je terminais alors avec un sourire un peu triste :

« L’encre noir empêche de les distinguer mais…ce tatouage camoufle pas mal de cicatrices en fait. Mine de rien, je reste un combattant au corps à corps, et surtout, aux poings. Je pense que je n’ai pas besoin de te dire le « danger » que cela peut être sur un champ de bataille. Mon allonge, mon inertie, ma force de frappe…tout va dépendre de comment j’utilise les mouvements de mes camarades et le terrain. Parfois, il faut offrir de son sang et de sa chair pour faire mouche…et étant gaucher, mon bras droit est probablement le plus entaillés des deux. Ce tatouage, c’était un peu un engagement envers le Lostrego, mais aussi, un moyen de camoufler les traces de batailles. Enfin, on ne peut pas dire que je suis un type indemne même en dehors de ça. » Terminais-je, en rigolant.

Entre mon visage…où mon crâne. Même si, pour lui, les cheveux en camouflent la vue. La vue seulement, pas le sens du toucher qui peut aisément deviner une empreinte de main. Et même le reste de mon corps.
En tout cas, la regardant, je vins alors à poser une question qui me travaillait un peu.


« Ahimanu et toi, vous vous connaissez depuis longtemps ? Quand je vous regarde, j’ai l’impression de voir une fratrie en fait… »
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Message Welcome Home I_icon_minitimeDim 19 Oct - 15:09

Rougissant complètement au compliment, ses joues lui chauffèrent un peu le visage et Moïra se sentit bien. Elle sentit le plaisir de ces mots glisser dans son esprit et elle s’enfuit rapidement dans la cuisine pour masquer son trouble. Fenri pouvait trouver ça un peu ringard, mais Moïra n’avait pas l’habitude des compliments sincères. Servant deux verres de citronnade, elle revint et s’assit en face du Capitaine, leurs genoux se frôlant légèrement.
Souriant pour montrer qu’elle ne s’était offusquer qu’il est rit de sa bêtise, elle glissa aussi :

« Je déteste l’anis aussi, je n’aime pas ce goût, ni en boisson, ni dans des plats… »

Buvant une gorgée, elle glissa une longue mèche rose derrière son oreille et posa sa question. Captivée, elle écouta avec attention les détails de l’histoire du tatouage de Fenri. Elle n’avait pas bien vu à quoi il ressemblait, pourtant elle cru reconnaître dans son esprit le dessin de la foudre de Lostrego.
Posant sa main sur la sienne quand il eu finit, elle glissa ses doigts fins dans les mèches blondes pour dévoiler la cicatrice du le front. Le bout de ses doigts frôla la chair déformée pour courir sur la tempe et dire dans le plus charmant des sourire:

« Je n’ai pas peur des cicatrices, elles sont ce que nous sommes, elle montre que nous avons combattu, que nous croyons en nos convictions et que nous seront prêt à tout pour les respecter. »

Ses doigts glissèrent sur la pommette et s’enfoncèrent dans les cheveux blonds, sentant sous sa peau les formes irrégulières de nombreux souvenirs de guerre.

« J’en ai aussi vous savez… »

Se mordillant la langue, elle leva sa tunique pour dévoiler un bout de ventre blanc, et là juste sur le côté droit, à la limite du dos, s’étalait une trace de brûlure devenue rosée, elle remontait le long du flanc, presque jusqu’à l’aisselle, et quelques tâches courraient dans le dos, comme des impacts de flammes. Rebaissant son t-shirt, elle sourit tristement à Fenri :

« Un petit souvenir d’un dragon de feu Wyrm, j’aurais pu mourir ce jour là, mais c’est le Capitaine Mac Lochlainn qui à tout prit, il s’est jeté entre le feu et moi, depuis il est défiguré à vie… »

Ses mains se tordirent un peu violemment, son regard se baissa, elle avait honte de cet épisode de sa vie. Elle avait honte de s’être retrouvé paralysé par la peur devant cet immense dragon, elle avait eu si peur pour Ferghus, elle s’en était tellement voulut, elle s’en voulait encore terriblement.
Prenant une moue contrite, elle inspira et serra les dents. Ce n’était pas le moment de repenser à tout ça. Secouant la tête pour effacer tout cela, elle fut surprise par la question et pourtant cela lui fit plaisir, elle retrouva le sourire et déclara, inépuisable sur le sujet quand il s’agissait de parler d’Ahi.

« Cela fait un peu plus de dix ans que nous nous connaissons. Il m’a trouvé quand j’avais dix-huit ans dans le désert de Firthan. Depuis, il ne me quitte plus d’une semelle. C’est un peu comme mon grand-frère, mon père et mon grand-père. Il a toujours été là pour moi, il à toujours su me soutenir et me faire rire dans les moments difficiles. Il ne paraît pas sérieux comme ça, et beaucoup de gens ne le prenne pas pour un vrai dragon, mais Ahimanu est un grand dragon, il est très âgé et connait beaucoup de chose…Disons qu’il compense largement mon manque de connaissance. »

Souriant tendrement, elle but une nouvelle gorgée de citronnade et rajouta :

« Quand j’étais petite, on se moquait souvent de moi à cause de euh..hum..ma poitrine, et parce que j’ai toujours eu beaucoup de mal dans les matières théoriques, je n’ai jamais été la première de classe. Je suis beaucoup plus physique… » Rougissant à ce qu’elle venait de dire, elle essaya de se rattraper. « Enfin..Courir, le combat, tout ça…Pendant de longues années j’ai cru tous ces gens qui me traitaient d’idiote, de cruche, puis Ahimanu est arrivé. Il m’a aimé dés qu’il m’a vu, il à toujours tout prit à la rigolade, et se fiche éperdument que je ne sache pas bien lire une carte, ou que je n’ai pas la passion de mes parents pour les recherches. Il m’a toujours défendu, protéger, on pourrait penser qu’il n’aime que mon corps, mais c’est un côté qu’il se donne pour ne pas montrer son attachement. Je le respecte énormément, je l’aime de tout mon cœur… »

Penchant la tête, elle posa sa main sur le genou de Fenri et se pencha en avant :

« Ahimanu est une partie de moi-même… »

Rougissant un peu à ce qu’elle venait de dire, elle continua de parler un peu, puis elle posa d’autres questions, Fenri aussi et la journée passa entre éclat de rire et découvertes. Elle apprit beaucoup de chose sur Fenri et elle lui dévoila aussi bien des choses, comme que sa couleur de cheveux était naturelle, elle parla beaucoup de ses parents, de l’arme qu’elle utilisait au combat, elle évoqua son don, mais resta un peu évasive, elle lui avoua craqué pour les hommes bien batît comme lui, elle annonca que sa couleur préféré était le blanc et le bleu, elle parla de ses origines Roroas, qu’elle se rendait dés qu’elle pouvait auprès de sa famille dans le désert, et qu’elle allait aussi à Keven pour voir sa grand-mère paternelle.
Puis le soir tomba sur Laragon, et elle s’en rendit compte d’un coup.

« Il est déjà si tard ! » Riant, elle s’étira, débarrassant la table des assiettes qu’ils avaient utilisées pour manger le midi. De la cuisine elle proposa :

« Que dirais-tu d’aller manger dehors ? »
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Tenebrae
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMar 21 Oct - 16:45

Pas de goût anisé donc. Au moins, je ne serais plus le seul à refuser les plats de fenouil de ma mère. Même si, en pensant à elle et sa cuisine, je me dis que d’aller à Aoun dans quelques semaines pour, ensuite, accompagner p’pa et m’man au festival d’Automne ne sera pas reposant. Car si Loreleï m’en a foutu une, ma mère va le faire aussi. Je lâchais un fin soupir à cette pensée, alors que Moïra me déposait un verre de citronnade. Lui souriant pour la remercier, j’en bus une gorgée alors qu’elle s’installait.

Je ne pus empêcher mon corps de se tendre lorsqu’elle glissa sa main sur mon front. Caressant la chair brûlée…Les mots qu’elle eut, j’imagine que son lien avec l’armée en est la raison. Mes cicatrices, je n’en ai pas honte. Mais, parfois, elles sont le miroir d’une peine plus lourde : la peine d’être le « survivant » de ce jour là. D’être celui qui, encore une fois, s’en est sortie quant un ami, lui, est tombé.


« Je pense que nous en avons tous…qu’elles soient visibles ou non. » Lâchais-je, dans un souffle.

La guerre ne peut laisser aucunes cicatrices. Ceux dont elle épargne le corps, n’ont peut-être pas eut l’esprit d’épargner. Par Karathion, combien de civil souffre ne fut-ce que du souvenir de cette guerre ? L’armée, n’en parlons donc même pas.
Mais sentir une main dans mes cheveux : c’est déstabilisant. Depuis ce jour fatidique, je n’ai jamais connu personne qui –une fois qu’il eut sentie les chairs brûlées– ait continué ce mouvement.

Sa cicatrice…Je me permis d’y glisser le doigt. L’écoutant sur la façon dont elle l’avait obtenu. Lâchant dans un murmure :


« Du feu pour toi aussi alors… »

J’ai toujours pensé que les Dragons de Feu étaient ceux qui laissaient le plus de traces. Tant au corps, qu’à l’esprit. Le déchainement de leur pouvoir me semble plus éprouvant que ceux des autres essences. Les Dragons de Feu consument tout, et s’en sortir laisse souvent une douleur lancinante et une marque : ad vida aeternam.

« Tu n’as pas avoir honte, Moïra. Moi-même, à sa place, j’aurais agit ainsi…Si je peux, de mon corps, sauvé la vie d’un ou plusieurs de mes subordonnés en encaissant une attaque : je le ferais. Car ramener en vie mes hommes, c’est ma responsabilité de Capitaine, de chef d’unité. Je doute que ton Capitaine regrette son action…Par contre, il regretterait de savoir que tu te sens coupable de son choix. » Dis-je, caressant sa joue tendrement. Bien que mon geste fut maladroit, comme hésitant. Pouvais-je me permettre ce type de contact alors que nous nous sommes rencontrés que ce matin ?

Je changeais de sujet, en espérant ma question plus agréable. Espérant un sujet qui ne réveillera rien de trop difficile. Je buvais ses paroles, alors qu’elle me parlait de son dragon. Profitant de petits moments pour me déshydrater avec la citronnade tout de même.
Alors qu’elle était si proche de moi, je dus me faire violence. Sa proximité…j’avais faillit tout envoyer balader pour goutter ses lèvres. Surtout après ce qu’elle venait de m’avouer. Mais je me contentais d’une caresse sur ses lèvres, avec mon index, avant de murmurer :


« Tu es naturelle…Sans faux semblant. Et je suis certain que c’est ce qu’Ahimanu a vu en toi et ce qu’il aime. »

Elle et moi, nous différons pas mal quand même. Je ne parle pas sans réfléchir…et je ne dis pas forcément ce que je pense. Manipulant souvent mes interlocuteurs. Aimant travailler sur une image que je manipule pour influencer la pensée adverse. J’analyse et frappe, aussi bien avec mes poings qu’avec les mots, là où ça fait mal. Je ne suis pas spontané et naturel comme elle, et au fond, j’envie probablement ce trait de sa personnalité que je ne saurais « imiter ».

Nous avons continué à parler, de nombreuses choses. Je lui expliquais que mes cheveux et ma carrure était un héritage de mon sang Nordheim, et que mes yeux étaient de ma mère : pure produit Lostreg. Je lui parlais d’Aoun et de notre croyance en Karathion, de ne pas être surprise par cela si jamais elle venait. Je lui expliquais avoir une demi-sœur, et que si mon père n’était plus, Yu-Jin était tout comme…Bien que j’ai parfois du mal avec la branche Wushei de la famille.
J’étais ravi de lui dire que le pourpre était ma couleur favorite. Je lui expliquais, aussi, qu’Ahimanu avait raison en comparant notre fierté à celle des Roroas. Que notre village et le peuple Roroa avait pas mal de points commun…croire en un être en partie humain, partie dragon, étant le point principal. Après tout, Karathion aurait été un Dragon transformé en être hybride mi-humain, mi-dragon…Quant Tammuz est définit comme un demi-dragon.

A la nuit tombée, je ne m’étais pas rendu compte de l’heure tant nous étions pris dans notre conversation. C’est le grognement de mon estomac, et la vue du soleil déclinant qui me permirent de comprendre. Riant avec elle, l’aidant avec la vaisselle du midi, je répliquais alors :


« Bien volontiers ! Par contre, je t’avouerai ne pas connaître du tout les restaurants de Laragon ! Mes cousins ont beau avoir étudié ou étudier sur cette île…c’est ma première visite. »

L’attrapant par la taille, je murmurais au creux de son oreille :

« Puis-je, Lady Moïra, vous laissez me surprendre sur notre destination ? »

Mon ton était taquin, ainsi que mon sourire. Tiltant un instant avant de demander haut et fort dans l’appartement :

« Monseigneur Ahimanu voudrait-il nous accompagner ? »

Car même s’il est dans une autre pièce, je suis certain qu’il m’aura entendu et aura son avis, lui aussi. Non ?
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Message Welcome Home I_icon_minitimeMer 22 Oct - 23:15

Tout était parfait, presque trop, pourtant Moïra continua de sourire, elle avoua certaines choses, en cacha d’autres par moment. Ce n’était peut être pas encore le moment de tout se dire. Pas encore, un jour peut être… Peut être qu’un jour elle pourrait montrer à Fenri le don qu’elle possédait, le montrer sans avoir honte, regarder du feu sans penser au visage cireux déformé par les flammes, brûler par le magma qui remontait à la surface, ces corps carbonisés. Peut être qu’un jour elle lui avouerait…peut être…

La journée passa avec rapidité et elle se surprit elle-même à vouloir rester encore là, blottit sur ce canapé, à sourire devant les yeux de Fenri, à frissonner sous les légères caresses, à vouloir poser ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser tendrement, à l’écouter parler de lui et rêver d’Aoun ce pays qui lui semblait si loin en cet instant. Elle voulait rencontrer sa demi-sœur, comprendre cette fascination pour le dieu Karathion.
Mais elle dû à regret quitter les pupilles violines du Capitaine

S’étirant comme un chat, elle rit de bon cœur en débarrassant et savoura le bras autour de sa taille. Collant légèrement son dos contre son torse, ses joues s’empourprèrent sous la demande et surtout de la façon dont elle était murmuré. Se retournant, elle resta dans ses bras, leurs visages à quelques centimètres seulement.

« L’orbe dorée, c’est le meilleur restaurant de Laragon, et je te laisse la surprise du décor… »

Riant, elle déposa un baiser sur sa joue et pouffa quand Fenri appela de nouveau Ahimanu Monseigneur.
D’ailleurs quand on parlait du loup, il voleta à travers l’appartement et se posa sur le plan de travail dans la cuisine.

« Monseigneur à faim ! Il vous accompagnera donc…mais il ne s’éternisera pas, il a encore beaucoup de livre à potasser ! »

Marmonnant le petit dragon s’envola vers la bibliothèque et entreprit de fouiller les livres pour trouver celui qu’il cherchait.

Moïra en profita pour demander en rougissant un peu :
« Ce ne te dérange pas si je me change ? Ce n’est pas un restaurant guindé, mais bon, pour notre première sortie, j’aimerais bien être joliment habillé… »

Puis s’enfuyant dans sa chambre, elle retira ses vêtements à la hâte et fouilla l’armoire. Elle trouva une robe blanche, un peu moulante mais pas trop, donc le dos était entièrement de dentelle. Elle l’enfila rapidement et se regarda dans le miroir. Le col montait jusqu’au cou, cachant son opulente poitrine et la robe s’arrêtait juste au dessus du genou. Elle n’avait rien de provocant, mais était plutôt chic. Pour casser ce côté un peu « luxe » elle enfila une paire de ballerine dorée, et coiffa ses cheveux dans une tresse typiquement roroas. La natte partait de sa tempe pour s’enrouler autour de son crâne et finir en queue de cheval basse, ses boucles glissant sur son épaule dénudée.

Se tapotant les joues, elle mit un peu de parfum et prit une veste bleue pour Fenri. Retournant dans le salon qu’elle avait quitté il y avait moins de dix minutes, elle sourit à Fenri peu habitué à être bien habillé, puis elle lui tendit la veste.

« Si tu es prêt, je le suis aussi… »

Se tournant vers Ahimanu, il fonça sur son épaule et frotta sa tête contre sa joue en lançant sincère.

« Tu es belle ma petite Moï ! »

Riant, elle répondit à sa caresse et il alla se cacher dans ses mèches de cheveux. Moïra ferma la porte de l’appartement et fourra les clés dans sa pochette.
Pendant une partie du trajet, elle n’osa pas prendre la main du Capitaine, puis elle inspira profondément l’air encore un peu chaud de Laragon et prit son courage à deux mains. Elle glissa sa petite main dans celle de Fenri et lui fit un petit sourire timide.

« J’espère que le restaurant te plaira. J’y allais souvent quand on ne voulait pas manger à la cantine à Lindorm. »

Apaisé par la paume chaude dans sa main, elle montra du doigt le restaurant et lança joyeusement.

« Ta-da ! Et voilà, un restaurant bateau ! » Riant, elle lâcha la main et trottina un peu en avant pour voir si il y avait du monde. « Il n’y a pas beaucoup de personne, nous aurons une table facilement ! »

Puis revenant un peu vers lui, elle reprit sa main et sentit son cœur de guimauve fondre sous le feu du regard de Fenri.


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Message Welcome Home I_icon_minitimeMar 11 Nov - 13:19

Suite du RP ICI !

Pardon du gros retard, IRL chamboulé ^^"
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