✘ Nom : Van Haggen
✘ Prénom : Ionnan
✘ Surnom : Shø
✘ Âge :31 ans
✘ Groupe : Wyrm Isolanniste
✘ Nation d'origine : Nordheim, nation de la glace
✘ Métier : Eclaireur wyrm (Ex-lieutenant de l'armée de Nordheim)
✘ Arme : Une épée qui tend un peu vers le sable, arme forgée à Valhöll par le forgeron qui a employé Ionnan quelques années. La poignée est inscrustée de quelques minéraux précieux de sa nation d'origine

"Shø, tu es … pas mal"
Le rouge avait manqué de lui monter aux joues le jour où il lui avait dit ça pour la première fois avec ce sourire en coin qui lui embrasait les reins, mais il avait laissé tomber sa serviette à ses pieds pour masquer son trouble et passer à autre chose
Ionnan était un homme à la carrure marquée par quatorze années d’entraînement militaire, une enfance passée à effectuer divers petits boulots et pourtant il n’avait rien d’une force de la nature. Il ne faisait pas parti des plus grands, tout juste un mètre quatre-vingt, mais il avait les épaules qui fallait pour tendre son uniforme, un torse assez développé pour lui permettre d’enchainer quelques séries de pompe sans de difficultés majeures, un ventre plat aux abdominaux bien dessinés et une taille assez fine pour un homme.
Les années de malnutrition avaient laissées quelques séquelles sur lui l’empêchant de grandir autant qu’il l’aurait pu et l’ayant gardé un peu maigre jusqu’à ce qu’il intègre les rangs de l’armée à ses seize ans. Il n’est pas maigre aujourd’hui, mais il n’est pas bien gros non plus, il n’a jamais eu un appétit très développé. La cigarette aide aussi dans ce sens.

"Shø, pourquoi tu ne souris jamais ?"
Il avait à peine cligné des yeux lorsqu’il lui avait posé cette question se contentant de légèrement hausser les épaules comme simple réponse
Il représentait quand même un tableau pas franchement dégueux à regarder et si certains pouvaient s’échauffer en l’observant un peu, ils se trouvaient souvent vite découragés par le visage d’Ionnan. Non pas parce qu’il était défiguré, il avait tout à fait normal, des traits fins, un nez droit, des lèvres pâles et des cheveux noirs pas très longs qui lui masquait un peu le front et le haut de la mâchoire. Mais ce visage semblait … figé. Ses lèvres ne s’étiraient jamais en un sourire, il avait été le seul avec sa grand-mère à être parvenu à lui tirer un sourire. Ses traits doux paraissaient figés puisque c’étaient de très rares émotions qui parvenaient à les marquer.

"Shø, pourquoi es-tu si froid ?"
Une brève lueur était apparue dans son regard à l’entente de cette question, mais il avait détourné les yeux. Il avait semblé réfléchir à la question, mais il n’était pas parvenu à formuler une réponse
Vous aurez compris Ionnan n’est pas quelqu’un d’expressif.
C’est durant son enfance qu’il aurait pu devenir social, mais il avait fait le choix de travailler après les cours plutôt que de rester jouer avec ses petits camarades. Et rapidement lors des récrées, il s’était trouvé en décalage avec les autres enfants puis adolescents. Il devait travailler pour aider sa grand-mère afin qu’ils puissent garder la maison familiale et pour qu’ils remplissent leurs assiettes. Il n’avait donc plus les mêmes préoccupations que les autres, même si beaucoup de vies étaient difficiles à Nordheim.
Alors il restait à part, pendant et en dehors des cours. Il s’était juste laissé approcher par Zachary, mais la perte de sa grand-mère l’avait poussé à ne pas s’attacher à ce garçon qui lui faisait pourtant tant de bien. Ionnan s’était laissé un peu porté par les évènements, il avait été capable d’apprécier le quotidien à deux et pourtant il ne s’était jamais montré véritablement chaleureux. Il avait apprécié cette vie … mais il avait pris fin douloureusement.

"Shø, pourquoi m’as-tu fait ça ?"
Cette question, il aurait certainement pu lui poser s’il était resté après le passage des dragonniers qui étaient venus les séparer. Mais plus par lâcheté que par désintérêt, il était parti sur le front pour ne pas avoir à croiser de nouveau celui qui avait été son amant
Si Ionnan est froid, n’allant jamais au devant des autres, il semble également avoir un véritable cœur de glace. Après tout, n’avait-il pas été dénoncé celui qui avait été sa famille et son amant pendant quelques années ?
Il est calculateur, il a fait en sorte de séparer Z de ce dragon qui prenait trop de place, selon lui pour protéger Zachary … en sacrifiant leur relation. Néanmoins, il y a tout de même une petite part d’humanité en Ionnan, puisqu’il a été pris de regrets et d’inquiétude, mais que son coma lui a fait oublier l’unique personne en laquelle il tenait.

On pourrait presque comparer Ionnan à une machine, il est très efficace dans les missions qu’on lui confie. Il était tout particulièrement dévoué à cette armée qui lui a permis de sortir d’un quotidien particulièrement difficile. Il prend son rôle de Lieutenant très à cœur, et même s’il a oublié ses souvenirs antérieurs à ses dix-neuf ans cela ne semble pas le troubler plus que ça. On l’a renseigné sur le fait qu’il avait perdu sa grand-mère à quatorze ans et que l’armée l’avait accueilli à seize ans. Il lui arrive parfois d’être troublé lorsqu’un évènement ou une situation semble lui rappeler un ancien souvenir, mais il s’attarde peu sur le passé.

Vous l’aurez compris, Ionnan est une personne distante et froide qui n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Il ne s’attache à personne, mais il reste un homme avec des besoins qu’il satisfait auprès de personnes payées à cet effet ou avec quelques partenaires consentants. Par compte ne vous attendez pas à avoir le petit déjeuner au lit le lendemain matin … Ionnan ne sera déjà plus là.

Le froid

Nordheim, contrée glaciale et reculée où la vie n’était pas toujours facile.
C’est à Valhöll, dans la capitale qu’Ionnan a vu le jour, cité fortifiée qui a rapidement eu raison de sa mère. Ionnan n’en garde aucun souvenir, il était bien trop jeune lorsqu’il fut laissé aux bons soins de son père et de sa grand-mère. Rien de bien perturbant en soi, le jeune garçon ne ressentit pas le moindre manque pour cette personne qu’il n’avait pratiquement pas connu.

Le coup fut plus difficile à encaisser lorsque ce fut le tour de son père de le quitter, vaincu par le travail trop difficile des mines. Ionnan n’avait alors que quatre ans et cette première épreuve commença à lui geler le cœur, petit homme dont la famille ne se résumait plus qu’en la personne de sa grand-mère.
Et la vie des Van Haggen devient alors moins … facile.
Ils n’avaient plus la rentrée d’argent apportée par le père d’Ionnan et ils durent vivre sur la maigre rente que sa grand-mère recevait en effectuant quelques ménages pour des familles plus fortunées que la leur.

Plein de bonnes volontés, Ionnan souhaita aider sa grand-mère, mais celle-ci refusa catégoriquement. A quatre ans, sa place était sur les bancs de l’école et nulle part ailleurs, il devait se concentrer sur son éducation, rien de plus. Et ce fut ce que fit Ionnan, il suivit les cours, apprit les bases : à lire, à compter, à écrire, il apprit l’histoire de la nation, des nations … mais il ne fit pas plus. Il sembla oublier que l’école était également là pour lui ouvrir l’esprit et pour lui apprendre à vivre en communauté. Or il ne s’approchait que très peu de ses petits camarades.

Le froid accompagne la solitude

Ionnan n’était pas un petit garçon d’une nature très sociable. Bien entendu si on venait lui parler dans la cour de l’école, il ne s’enfuyait pas en courant, il ne repoussait pas franchement le curieux, mais … il avait du mal à se laisser approcher.
Peut-être parce qu’il n’avait pas l’insouciance que les enfants de son âge devaient avoir, parce qu’il avait perdu ses parents et que pour lui l’argent était bien plus concret que les deux trois pièces que la famille donnait à l’enfant pour acheter quelques friandises. Lui connaissait le prix d’un nouveau pantalon lorsque ce dernier devenait trop petit ou qu’il le déchirait en jouant, de la viande qu’ils ne mettaient que rarement dans leurs assiettes et du bois dont ils avaient besoin pour se réchauffer.
La dure réalité de leur vie l’empêchait d’être un enfant à part entière.

Alors, finalement il n’attendit pas très longtemps avant de rapporter quelques sous à sa grand-mère en respectant la condition qu’elle lui avait imposé. Après l’école, il ne trainait pas avec ses petits camarades, ça lui évitait de déchirer ses pantalons comme ça, il se rendait chez un commerçant de Valhöll qui acceptait de le faire travailler … à la hauteur de ses compétences.
A six ans, il travaillait à l’entrée de la ville dans une bâtisse où l’on se chargeait de réceptionner les extractions des mines et où l’on séparait les différentes fractions qui partaient ensuite pour être transformées par le bijoutier, le forgeron et les autres commerces de la ville. Avec ses petits doigts et ses bons yeux, Ionnan aida pour le tri minutieux. Travail de fourmi qui lui permit de ramener ses premiers sous à la demeure familiale.
A sept ans et demi, il aidait au traitement des fourrures que ramenaient les chasseurs de leurs épopées à l’extérieur de la cité fortifiée. Ionnan vit défiler sous ses yeux une partie du bestiaire de Nordheim faisant battre un peu son cœur peu sollicité sous l’effet de l’exotisme apporté par les peaux. Il ne s’occupait pas du tannage qui nécessitait une certaine expérience, mais servait au moment de « l’épilage » enlevant les longs poils brillants des fourrures pour ne laisser qu’une fourrure légère au toucher qui ne s’emmêlerait pas. Travail de fourmi encore une fois.
Au début de ses dix ans, il était déjà un petit peu plus grand et il aida pour le traitement du bois. Il assista l’un des sculpteurs de la ville, il ne tailla jamais le moindre bout de bois transportant plutôt le bois brut du chariot jusqu’à l’atelier puis les œuvres terminées jusqu’au client qui venait de les acquérir. Petit livreur qui bravait le froid pour faire voyager le bois.
A douze ans et demi, il prit un peu de muscle en suant aux côtés du forgeron. Il n’avait pas la force nécessaire pour battre le fer ou les autres métaux sur l’enclume, mais il servait une fois de plus de petites mains. Il portait ce qu’on lui demandait de porter et il faisait ce qu’on lui demandait de faire. Docile petit mouton qui regardait armes et armures avec une petite lueur envieuse au fond des yeux.

Il ne resta jamais plus de deux trois années chez chaque artisan, même si la nation de Nordheim était un peu moins développée que ses voisines, si la vie y était plus difficile, il n’était tout de même pas très bien vu qu’un enfant travaille. Alors il quittait son emploi avant d’attirer des ennuis à son employeur, il se faisait discret et se faisait embaucher ailleurs. Il avait la bougeotte, il ne trouvait toujours pas sa place se contentant de soulager le quotidien difficile de sa grand-mère.

Le froid est un peu plus supportable lorsqu’une chaude présence s’installe à nos côtés

Le quotidien du jeune garçon se résumait donc à l’école et à son travail plusieurs soirs par semaine ainsi que le week-end. Garçon qui raisonnait déjà comme un adulte et qui s’éloignait des autres enfants dont les préoccupations étaient bien trop décalées par rapport aux siennes. Amère solitude qu’il ignorait s’occupant toujours l’esprit et les mains, soulageant sa grand-mère en s’occupant de la demeure familiale lorsqu’il ne travaillait pas, essayant de l’entretenir du mieux qu’il le pouvait.

Si cette attitude froide et distante découragea ses camarades, il y en eut quand même un. Un garçon qui tenta une approche un soir où Ionnan ne se rendait pas chez le forgeron. Le garçon l’aborda sur le chemin de retour, sa destination, l’orphelinat, se trouvait à deux rues de la maison des Van Haggen.
Ionnan ne parla pratiquement pas de tout le trajet, il était méfiant, le travail au contact des adultes lui avait appris à ne pas faire facilement confiance aux autres, que l’on pouvait à tout moment chercher à faire profit sur son dos. Mais ce garçon, Zachary, que l’on surnommait aussi Z, n’était pas là pour lui demander quoi que ce soit. Il vint juste lui parler et lui tenir compagnie sur le chemin du retour. Sans rien demander en retour, si ce n’était quelques paroles en réponse aux siennes.

Alors Ionnan se laissa approcher.
Le cœur renfermé depuis certainement trop longtemps, il ne réalisa pas vraiment que cet intérêt, que la simple présence de Zachary, suffisaient à réchauffer son quotidien trop bien structuré pour un adolescent de treize ans.
Il ne le repoussa pas comme il aurait pu le faire avec d’autres, parce qu’il se sentait étrangement proche de ce garçon, de cet orphelin dont le quotidien ne devait pas être beaucoup plus joyeux que le sien. Zachary apporta dans sa vie une légèreté qui correspondait un peu plus à leur âge. Mais Ionnan peinait toujours à se laisser vraiment approché, il restait distant … toujours froid. Et pourtant il semblait l’apprécier, même si son caractère était totalement opposé au sien et qu’il faisait certaines choses, comme voler, qu’Ionnan réprimait. Alors il restait distant, ne montrant pas ce qu’il pouvait ressentir au fond de lui.

Jusqu’à ce jour où les dieux au cœur congelé de Nordheim décidèrent que la vie du jeune garçon n’était pas encore assez compliquée.
Ce fut l’hiver rude de ses quatorze ans qui emporta sa grand-mère loin de lui.

Ce jour-là, la carapace d’Ionnan fondit.
Les autorités de Valhöll vinrent récupérer le corps de sa grand-mère et vu qu’il n’était pas majeur, il fut directement confié à l’orphelinat. La maison mal entretenue des Van Haggen revint à la ville qui ne tarda pas à la démolir.
Heureux hasard ou nouveau coup du destin, Ionnan se retrouva dans la même chambre que Zachary, ce drôle de garçon qui essayait de percer sa carapace depuis une année. Et lorsqu’il se retrouva seul avec lui dans cette chambre qui allait être la leur, lorsqu’il posa le sac qui contenait ses affaires sur le lit qui allait être le sien … il sentit l’émotion le submerger.
Son quotidien avec sa grand-mère n’avait pas été des plus joyeux. Ils avaient souvent eu froid, souvent ils n’avaient pas mangés à leur faim. Mais elle avait toujours été là, faisant des efforts pour lui, s’usant à la tâche pour qu’il puisse avoir une vie pas trop misérable, le couvant d’un amour discret mais puissant. Et ce fut le manque de cet amour qu’il lui revint en pleine figure à cet instant.

Son cœur gelé se fractura, ses lèvres s’entrouvrirent pour laisser échapper un sanglot qui resta bloqué dans sa gorge, des larmes au goût amer dévalèrent ses joues et finalement ses genoux frappèrent durement le sol de la chambre.
Son cœur saignait et ses doigts serrés si fortement contre sa poitrine ne pouvaient rien y changer.
Il avait perdu la seule famille qui lui restait.
La raison des efforts qu’il fournissait et la raison pour laquelle il avait sacrifié son enfance.

Aurait-il réussi à se relever tout seul de cette épreuve ?
Sous l’effet d’une fierté mal placée, Ionnan s’était dit que oui, et pourtant ce jour-là, ce fut la chaleur des bras de Zachary autour de lui qui parvient à apaiser un peu cette peine qui menaçait de le submerger. Cette peine qui aurait rendre fou un jeune adolescent dont la vie était déjà assez difficile comme ça.
Zachary fut l’unique témoin de sa faiblesse, de cette sensibilité si longtemps enfouie sous une épaisse couche de glace.
Unique ami qui combla plus ou moins le vide laissé près de son cœur.

Sa grand-mère venait de disparaître emportant avec elle les fondations de cette vie qu’Ionnan s’était construit peu à peu.
Il n’eut alors pas d’autres choix que de bâtir de nouvelles fondations … qui, cette fois, ne reposeraient sur personne. Parce que c’était bien trop douloureux et trop difficile de repartir de zéro.

Ionnan continua donc de travailler, pour se payer ce que l’orphelinat ne leur fournissait pas et parce que c’était devenu une habitude chez lui. Progressivement, il alla de moins en moins à l’école. Il continua à travailler aux côtés du forgeron, commençant progressivement à s’épaissir en maniant la masse sur les métaux les plus faciles à façonner. Et de temps en temps, il disparaissait quelques jours de Valhöll, il s’habillait le plus chaudement possible et il partait à la recherche de cette petite merveille, l’Eldeweiss, petite fleur qui pouvait lui rapporter autant que son travail à mi-temps durant deux semaines chez le forgeron. Il quitta les fortifications de Valhöll et découvrait une toute partie de cette nation qu’il connaissait si peu.

Et la place de Zachary dans ce nouveau quotidien ?
Le jeune homme était toujours là, à l’école, dans leur chambre lorsqu’il rentrait à l’orphelinat et sans qu’Ionnan ne veuille se l’avouer, il appréciait sa présence.
Il avait été un peu plus froid qu'à son habitude, plus distant après avoir craqué devant lui le jour du décès de sa grand-mère. Parce qu’il s’était senti faible … mais surtout parce qu’il ne voulait pas s’attacher à une autre personne qui pourrait disparaître du jour au lendemain.

Les deux adolescents s’entendaient bien malgré la distance un peu froide qu’Ionnan imposait entre eux. Le jeune homme appréciait le caractère de son compagnon, les efforts qu’il fournissait pour rester à ses côtés alors qu’Ionnan ne l’encourageait pas vraiment. Il se sentait étrangement proche de lui.

Le froid s’oublie un peu lorsque l’on trouve sa place

Ce quotidien un peu bancal aurait pu continuer ainsi qu’à ce qu’ils soient majeurs et qu’ils puissent quitter l’orphelinat sans ennuis. Si Ionnan n’avait pas trouvé la voie qui allait devenir la sienne.
La guerre contre les Wyrms faisait rage sur de nombreux fronts, alors l’armée recrutait. Des affiches avaient été placardées dans les villes et un comité de recrutement se présenta à Valhöll l’été de ses seize ans. Il avait l’âge légal pour intégrer leurs rangs et il se laissa séduire. L’armée allait lui apporter un toit, un uniforme, une assiette remplie trois fois par jour, des armes à manier et de nombreux paysages à découvrir.
Cette perceptive fit battre le cœur d’Ionnan qui, sur un coup de tête qui n’en était pas vraiment un, apposa sa signature au bas du document qu’on lui présenta.

Ce soir-là lorsqu’il rentra à l’orphelinat, ce fut pour remplir de nouveau ce sac, avec lequel il était arrivé deux années plus tôt, des maigres affaires qu’il possédait. Il fit part de sa décision à son colocataire, toujours avec cette froide attitude qui le caractérisait. Mais lorsque son regard vert rencontra celui de Zachary, il ressentit une petite pointe au cœur, léger élancement qui ébranla un peu son cœur figé, et il relativisa en lui disant qu’il restait basé ici.
Alors ils pouvaient toujours continuer à se voir en dehors de ses entraînements.

Leur relation était particulière, tout du moins pour Ionnan qui n’avait pas l’habitude d’être proche de qui que ce soit.
Il n’avait pas l’habitude de prendre en compte les désirs ou l’avis d’une autre personne. Il agissait selon son bon vouloir et généralement si l’autre souhaitait rester à ses côtés, il devait s’adapter. Parce qu’Ionnan ne voulait plus dépendre de qui que ce soit.

Mais Z s’accrocha, il ne le laissa pas lui filer entre les doigts.
Ils entretinrent cette relation qui était à la leur, cette amitié qui les poussait à se retrouver autour de quelques canettes de bière ou d’une bouteille. Zachary lui racontait son quotidien, son nouvel emploi de bucheron, lui donnait des nouvelles de cet orphelinat où ils avaient vécu ensemble deux années. Et Ionnan écoutait, il parlait aussi un peu de ses nouveaux entraînements, des cours qu’on leur donnait … et son ami pouvait bien voir le corps de son ami s’épaissir au fur et à mesure de leurs rencontres, preuve concrète de la partie physique de ses activités.

Alors sans qu’Ionnan ne s’en rende vraiment compte, il prit goût à ce quotidien.
Il s’investissait dans les entraînements et les cours que lui prodiguait l’armée, il se laissa gagner par cette cause qui devint la sienne : la protection des nations. Mais à côté, il appréciait ses moments un peu décalés qu’il passait en compagnie de Zachary.

Mais ce nouvel quotidien se trouva perturbé, déséquilibré au bout d’un an … lorsque Z rencontra son dragon. Imposante créature recouverte d’écailles dont les pupilles fendues qui le fixait sans cligner des paupières. Lors de leur première rencontre, lorsque Zachary tint à lui présenter cette créature, dragon et humain se fixèrent silencieusement pendant de longues minutes comme s’ils s’affrontaient du regard.
Jusqu’à ce qu’Ionnan détourne les yeux et déclarent à son compagnon qu’il avait soif. Le bar n’était pas une zone accessible pour la créature.

Ionnan ne fit aucune remarque à Zachary, il ne le félicita pas mais il ne lui dit rien de négatif non plus.
Le seul changement notable dans le comportement d’Ionnan ce jour-là fut la cigarette qu’il porta à ses lèvres. Tic et drogue qui allait devenir une vilaine habitude qui n’allait plus le quitter.
Unique signe de la nervosité que cette rencontre, que ce changement dans la vie de son ami, causait au jeune homme. Zachary s’attachait à un autre, il le délaissait un peu pour un autre et même si cet autre était un dragon, Ionnan percevait la créature comme un ennemi à écarter de leur vie.
Une fois de plus, il lui semblait que les fondations de son maigre quotidien se mirent à trembler. Cette créature ébranlait son quotidien.

Alors pour une fois, ce fut lui qui prit une initiative.
Un soir, alors qu’il attendait Zachary dans la chambre que ce dernier occupait seul dans l’orphelinat, il s’impatienta. Il était très rare que son compagnon le fasse attendre, mais ce dragon l’avait visiblement retardé. Une colère sourde mais certaine monta en lui, lui qui pourtant n’était pas un violent, il fut envahi d’une colère motivée par une jalousie dont il n’avait même pas conscience.
Ce soir-là, Z débarqua dans la chambre essoufflé, y trouvant un Ionnan au visage complètement fermé, entouré d’une bouteille de vodka à moitié pleine et de quelques mégots de cigarette. Le jeune homme s’excusa et commença à lui raconter la cause de son retard avec cet habituel sourire qui étirait ses lèvres.

Et Ionnan le fit taire.
Non pas en le frappant, ce n’était pas l’humain la source de sa colère.
Mais en l’embrassant.
Son désir pour son compagnon avait grandi au fur et à mesure que le corps face à lui s’épaississait. Son métier de bucheron le faisait s’épaissir au fur et à mesure, sa peau se colorait, ses mains devenaient moins douces mais ne le faisait pas moins frémir lorsqu’elles se posaient sur lui.

Le jeune soldat s’était levé, rapproché de Zachary et il avait faire mourir ses excuses en recouvrant ses lèvres des siennes. Leur baiser n’eut rien à voir avec un premier contact doux où chacun se découvrait, apprenait à se connaître et savourait l’aboutissement d’un rapprochement plus ou moins long. Non ce premier baiser fut rude, intense et dévorant.
La colère se mua en désir et sans prononcer un mot, il fit glisser ses lèvres dans le cou du jeune homme et ses mains s’empressèrent de le débarrasser de son pantalon. Ils ne se retrouvèrent même pas complètement nus, ils enlevèrent juste l’essentiel.
Et ils s’abandonnèrent, l’espace d’un instant, à ce désir mutuel qui les dévorait.

Ionnan ne reprit pied avec la réalité que lorsqu’ils eurent terminés, bien plus tard dans la nuit, et que Zach s’endormit à ses côtés sur son petit lit, certainement épuisé par la longue journée qu’il avait passé aux côtés de son dragon et par leur activité de la soirée.
Alors il partit sans essayer de réveiller son compagnon, son ami, son amant … ou peu importe. Il lui laissa juste une note par laquelle il lui annonçait qu’on l’envoyait sur le terrain pour six mois.
Ils ne se revirent pas pendant tout ce temps, Ionnan était encore trop jeune et inexpérimenté pour qu’on l’envoie se battre sur le front, alors il aida aux ravitaillements changeant de base régulièrement. Cette expérience devait aider les jeunes soldats à découvrir la réalité du terrain avant de retourner à Valhöll pour perfectionner leur maîtrise du combat et des armes afin de pouvoir être finalement envoyé sur le front.

Durant ces six mois, Ionnan eut le temps de réfléchir un peu à cette étrange relation qui le liait à Z. Il ne savait pas très bien comment il pouvait qualifier le statut du jeune homme à ses yeux, il n’était plus vraiment un ami parce qu’il le désirait, ce n’était pas non plus son amoureux parce qu’il ne tenait pas à se lier étroitement à quelqu’un. Peut-être un amant, tout simplement.
Il appréciait son caractère, sa personnalité et sa compagnie. Il avait vu le corps du jeune homme se développer depuis ses quatorze ans, il avait senti son désir pour lui grandir, il préférait le corps sec et musclé de son ami aux courbes d’une femme.

Alors lorsqu’il rentra Valhöll après six mois d’absence, ils reprirent leur relation là où elle s’était arrêtée. Et lorsque que Zachary lui proposa qu’ils emménagent ensemble, un mois plus tard parce lorsqu’il serait enfin majeur et qu’il pourrait quitter l’orphelinat, Ionnan accepta.
C’était plus facile ainsi. La proximité des autres élèves soldat dans la même chambre que lui n’était pas toujours agréable. Et puis de cette façon, ils n’auraient moins de difficultés pour se retrouver lorsqu’ils en auraient envie. Après tout, Zach était plutôt agréable à vivre et puis son dragon était bien trop gros pour s’incruster avec eux.

Et cette nouvelle vie à deux se déroula sans trop de problèmes.
Enfin presque.

Il y eut bien un petit moment de doutes lorsque Zachary lui avoua ses sentiments figeant Ionnan qui souriait pour l’une des premières fois en buvant son café sur le bord d’une des fenêtres de l’appartement un peu miteux qui était le leur. Il savait que son amant était sérieux, il avait eu quelques doutes ces derniers temps, mais il n’avait jamais tenu à creuser la question. Et finalement la nouvelle lui tombait dessus comme un boulet de canon.

Il sentit son cœur gelé frémir sous l’effet de la déclaration.
Mais il ne parvint pas à répondre se d’abandonner sa tasse pour allumer une cigarette par quelques gestes automatiques. Jeune homme à la vie d’adulte qui perdait tout ses repères lorsqu’on pénétrait sur le domaine de la vie privée.

Ce fut Zach lui-même qui le sauva de ce mauvais pas en riant un peu nerveusement et en lui disant qu’il n’avait pas besoin de réponse pour le moment. Qu’il pouvait prendre son temps.
Et Ionnan hocha la tête.

Un simple hochement de tête.
Unique réponse à la déclaration pourtant sincère de ce jeune homme qui réchauffait son quotidien.
Il n’y avait bien qu’au lit qu’Ionnan laissait réellement entrevoir au travers de ses gestes attentionnés celui qu’il était au plus profond de lui-même. Et cette forme d’attachement sembla suffire à Zachary … pour le moment.

La consommation de tabac d’Ionnan augmenta ce jour là.

Mais le froid finit toujours par tout recouvrir tout sur son passage…

Les entraînements d’Ionnan se poursuivirent, ils fêtèrent tous les deux leurs dix-neuf ans et l’échéance se rapprocha. Les jeunes soldats allaient bientôt être prêts à partir au front. Cette perspective n’effrayait pas forcément Ionnan, les formateurs essayaient de les préparer au mieux à ce qui pouvait les attendre. Oh bien entendu, il n’était pas fou, il ne mourrait pas d’envie d’aller mettre sa vie en danger et de devoir tuer quelqu’un si c’était nécessaire.
Mais il s’agissait de son devoir et il s’y préparait depuis trois ans.

Par compte, cette échéance allait mettre fin à son quotidien, à cette petite vie qu’il menait aux côtés de Zachary. De cet homme qui l’aimait.
Et une fois de plus, ce fut Zach qui prit les choses en main pour essayer de faire durer leur relation. Ce dernier lui annonça qu’il avait décidé avec son dragon de passer l’épreuve d’Alliance, il allait devenir dragonnier, il pourrait venir le voir pendant ses permissions … et ils pourraient peut-être se retrouver ensemble sur le front dans cinq ans.
Alors, une fois de plus, Ionnan hocha la tête.
Il lui souhaita même bonne chance, son cœur gelé se trouvant animé d’un léger soubresaut.

Parce qu’au final, cette vie à deux pouvait effectivement lui manquer.

Mais le couple humain/dragon échoua, Ionnan récupéra son amant meurtri aussi bien physiquement que moralement. Zach doutait peu de lui en temps normal et pourtant, à la suite de l’échec, il le surprit plusieurs fois en pleine réflexion, sans que cette fois il ne partage ses pensées avec lui.
Cela l’inquiéta un peu, le troubla. Z semblait lui cacher quelque chose et ce n’était pas dans ses habitudes.

Et finalement il eut ce jour.
Ce jour qui eut lieu un peu plus d’une année après leur emménagement ensemble.
Ce jour où Zachary mêla son sang à celui de son dragon allant à l’encontre des lois de Lindorm, ces lois qui faisaient les idéaux des soldats et pour lesquels ils se battaient avec tant d’ardeur.
Il avait certainement espérer qu’Ionnan le comprendrait, qu’il mettrait de côté ses nouveaux idéaux … pour lui, qu’il fasse une exception … pour lui, qu’il laisse enfin parler les sentiments qu’il avait ... pour lui.

Et pour la première fois de sa vie, le jeune homme de dix-neuf ans se trouva tiraillé entre son cœur trop froid et son devoir.
Il était un soldat, il devait défendre les nations, défendre Nordheim contre les Wyrms, les hors-la-loi.
Ceux qui représentaient un danger pour l’équilibre de ce monde fragile.
Pourtant son amant venait de devenir un hors-la-loi en s’alliant à son dragon en dehors de l’épreuve d’Alliance.

Mais justement, Zachary était son amant.
Ce garçon de treize ans qui l’avait approché alors que tous ses camarades se désintéressaient de lui.
Cet adolescent de quatorze ans qui avait comblé le vide laissé par le décès de sa grand-mère.
Ce jeune homme de dix-sept ans avait lequel il avait perdu sa virginité.
Cet amant de dix-huit avait lequel il avait emménagé.
Cet homme qui lui avait avoué des sentiments profonds et réels.

Mais lui que ressentait-il à son égard ?
Un peu de gratitude, bien entendu, pour ce qu’il avait fait pour lui. Même s’il ne lui avait jamais rien demandé.
Un peu … d’affection. Après tout, il aimait bien sa façon d’être, ce n’était pas désagréable de vivre avec lui.
Et beaucoup de désir. Ça, il ne pouvait pas le nier, pas alors qu’ils avaient poussé leurs voisins à déménager à cause du bruit qu’ils faisaient.

Mais il y avait cet amour.
Cette épée de Damoclès que Zachary avait brandi au-dessus de la nuque d’Ionnan.
Cet amour qui faisait fondre progressivement la couche de glace autour de son cœur et qui menaçait les fondations de sa nouvelle vie.
S’il s’attachait plus, s’il continuait dans cette voie, Zach allait faire parti de ces fondations.
Et tout pourrait s’écrouler une nouvelle fois s’il disparaissait, ce qui était fort probable pour un hors-la-loi en temps de guerre.

Le risque était trop grand, trop important.
Cet amour le faisait paniquer, il faisait battre trop fort ce cœur qu’il avait laissé en jachère depuis quelques longues années.
Alors un soir, il alla dénoncer son amant auprès de son supérieur après avoir vidé leur appartement des quelques maigres affaires qui lui appartenait. Parce qu’à son façon, il voulait le protéger. On allait le séparer de ce dragon qui lui avait empoisonné l’esprit et il réintégrerait les rangs de la société.
Il ne perdrait pas la vie bêtement en devenant un hors-la-loi.

Il brisa ce qu’ils avaient construit ensemble.
Et son cœur se recouvra d’une couche de glace encore plus épaisse.

… jusqu’à geler son esprit

Son supérieur lui proposa de l’envoyer dès le lendemain sur le front, ce jour où un petit escadron de dragonnier venait sur Valhöll pour séparer Zach de son dragon.
Mais Ionnan refusa.
Curiosité empoisonnée qui le poussait à s’inquiéter pour la sécurité de celui qui avait été son amant jusqu’à deux jours plus tôt.

Il ne partit que le surlendemain, lorsqu’il apprit que le jeune homme allait aussi bien que possible et qu’il avait bien été séparé de son dragon. La créature avait été sévèrement blessée et emportée loin de la capitale.
Lui n’avait plus rien à faire à Valhöll.


Que demandez-vous ?
Si Ionnan n’a jamais pensé à faire demi-tour ?
A retourner aux côtés de celui qui avait réchauffé son cœur ?

Bien sûr qu’il y a pensé.
Avec le temps, il aurait pu passer à autre chose … mais il n’en fut rien et malgré les combats qui avaient de quoi lui occuper l’esprit, il continua à penser à lui. Les traits de son visage, la chaleur de son corps, les quelques mots qu’il chuchotait à son oreille en laissant parler ses sentiments.
Il se rendit compte qu’il avait coupé le cordon bien trop tard, tout lui manquait. Et surtout il s’inquiétait pour lui.
Zachary faisait bel et bien parti de ses fondations.
Et elles manquaient de s’écrouler à nouveau.

Il faillit retourner à Valhöll.
Mais … il oublia.
Au cours d’un combat, il fut durement touché à la tête, il tomba dans le coma et ne se réveilla qu’au bout de deux semaines, l’esprit vide. Comme si on avait effacé toute la partie souvenirs de sa mémoire
Les médecins disent que c’est rare, mais que tout espoir n’est pas perdu. Il pourra retrouver la mémoire un jour, lorsque son esprit sera prêt.

A vingt ans, la vie d’Ionnan est repartie à zéro.
Il est resté au sein de l’armée, il n’a pas mis longtemps à se rappeler tout ce qu’on lui avait appris.
Et il a été nommé lieutenant de l’armée territoriale de Norheim à vingt-six ans, après dix années de bons et loyaux services.
Aujourd’hui, Ionnan a trente ans et son cœur est toujours aussi froid que les plus hauts sommets de la nation.


Fin 1564, début 1565 APA, Ionnan a retrouvé Zachary qui l'a aidé à retrouver une partie de ses souvenirs. Après une longue hésitation et de nombreuses interrogations, Ionnan a fait le choix de quitter l'Armée afin de rejoindre les rangs des Wyrms aux côtés de son amant.
C'est début 1565 APA lors d'un voyage qu'ils font tous les deux pour faire découvrir les nations à Ionnan qu'il va faire la rencontre de son dragon ... l'histoire continue à s'écrire par rp.

✘ Pseudo Internet : Fred
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Par Yunie
✘ Le Code : Validé

✘ Nom : Volchonok
✘ Surnom : Pot de colle, l’excité, le louveteau, Volch
✘ Âge :75 ans
✘ Type : Chaleur (Feu)
✘ Don qu'il vous a légué : Ils n’ont pas encore mêlé leurs sangs. Par compte, Volchonok a la capacité de modifier la température de surface de son corps et de se rendre littéralement brûlant. En touchant une personne, il est alors capable de la brûler, d’évaporer de l’eau et de faire fondre une surface plus « sensible »
✘ Nation d'origine : Narthan

Si Volchonok est un dragon, il a l’apparence d’un gros loup ailé dont le physique est un peu modifié par sa nature : ses oreilles sont un peu plus grandes et le bord est découpé un peu étrangement, de petites extrémités comme de petites plumes sont également présentes parmi les poils au niveau des articulations de ses pattes et de son encolure. Son pelage est composé principalement de deux couleurs, rouge sur le dessus le crane, l’encolure, le dos, le début des flancs et la queue entièrement, la partie basse de son corps est recouverte d’un pelage blanc légèrement bleuté … s’il n’est pas couvert de boues. Son corps similaire à celui du loup, est complété d’une grande paire d’ailes bleutés sur lesquelles se dessinent d’étranges tâches et arabesques rouges.

Lorsque Volchonok se trouve à côté d’un être humain, il le dépasse sans mal. Sur ses quatre pattes, il mesure un mètre quatre-vingt au garrot pile poil la hauteur de Ionnan … mais il le dépasse dès qu’il relève la tête et encore plus lorsqu’il imite la mangouste et qu’il se redresse sur ses pattes arrière. Il est donc très loin des gros dragons, mais ça ne l’empêche pas de peser son poids.

En ce qui concerne le caractère, Volchonok est un gros gamin !
Lorsque Ionnan le traite de louveteau, il n’est pas très loin du compte et pourtant il a soixante quinze ans. Mais le dragon-loup marche énormément à l’instinct et il est tout bêtement d’un naturel joyeux. Un peu hyperactif, il ne supporte pas très long de rester immobile, il bouge toujours, il s’ébroue, il soupire, il taquine les personnes qui se trouvent à proximité. Il a constamment besoin de s’occuper car il s’ennuie très vite ce qui peut le rendre un peu … lourd.
Tout comme ses congénères canin, il a un très bon instinct de chasse et surtout il est doté d’un caractère très fidèle. Une fois qu’il a adopté quelqu’un, il peut se montrer particulièrement collant et c’est ce qui s’est passé avec Ionnan. Volchonok a clairement « flashé » sur le si froid Nordheimir et depuis il ne le lâche plus et pourquoi ce n’est pas faute pour Ionnan d’avoir cherché à l’éloigner. Ionnan n’aime pas les dragons, mais l’apparition de loup de Volchonok l’a rendu un peu plus sympathique aux yeux de l’ex-lieutenant. Et de toute manière dès l’instant où il l’a rencontré, le dragon ne l’a plus lâché.

D’un bon caractère, Volchonok apprécie ses congénères même s’il leur ressemble généralement très peu. Il est du genre à vouloir être ami avec tout le monde mais ça lui attire parfois des problèmes. Avec les humains, il est parfois un peu plus réservé parce qu’il a appris à se méfier.

Même si Ionnan reste très froid – ce qui est naturel chez lui – Volchonok est carrément fou de son humain. Il l’adore et il l’harcèle à longueur de journée pour qu’il accepte d’être son dragonnier.
Un vrai pot de colle très très affectueux.