✘ Nom : Ó Dochartaigh
✘ Prénom : Moira
✘ Surnom :Molly, Moï, Gros Lolo, Chef, Lieutenant
✘ Âge : 28 ans
✘ Groupe :Escadrons d’Elite
✘ Nation d'origine : Keven
✘ Métier : Lieutenant des Comètes de Feu
✘ Arme : Un cimeterre ainsi qu'un poignard et un pistolet d'un coup à la ceinture

Plantureuse. C’est le mot qui convient le mieux à Moïra. C’est une jeune femme aux formes généreuses, aux courbes gracieuses et dont la silhouette laisse souvent rêveur. Au sein de l’armée, il n’est pas possible de ne pas la remarquer, ses longs cheveux roses, sa grosse poitrine et ses yeux marron tirant vers le rouge ont vite fait d’elle la coqueluche de l’escadron des Comètes de Feu de Narthan. Malgré une silhouette pulpeuse, son corps est ferme et musclé et elle possède une force quasiment égale à celle d’un homme.
Elle n’a rien d’une petite brindille et est même plutôt fier que ses cuisses se touchent quand elle marche. Après tout c’est son corps et elle apprit à l’accepter tel qu’il est. Cela n’a pas toujours été facile, car elle à été une enfant très précoce et à souvent subit les assauts furieux des garçons découvrant le corps des femmes et la jalousie des gamines encore plates. Ses longs entraînements au sein de l’Armée Territoriale on fait d’elle un dragonnier résistant, endurant et persévérant. Elle n’abandonne jamais au milieu d’un exercice même si elle doit en baver pour en finir.
Gourmande invétérée, elle fait beaucoup d’exercice physique pour garder la forme et ne peut pas passer une journée sans courir partout. Moïra est une vraie pile électrique, dès que ses yeux s’ouvrent le matin, elle file courir peu importe l’endroit ou elle se trouve, avant de prendre une bonne douche. Elle avale un copieux petit-déjeuner et enfile son uniforme pour rejoindre son escadron. Là bas, elle s’entraîne quotidiennement à la maitrise de son cimeterre qu’elle accompagne souvent d’un poignard dans son autre main. Depuis peu, s’est mise au tir et s’entraîne à tirer avec un pistolet à un coup qu’elle rajoute à sa ceinture en cas de danger immédiat. L’après midi elle s’entraîne à la maîtrise de son don avec Ahi son dragon. La puissance de son don l’a beaucoup aidé à se faire un nom et une réputation au sein de l’Armée.

A vrai dire, si elle fait autant d’effort pour avoir un physique et une force implacable, c’est qu’elle se considère comme quelqu’un d’un peu « gentil » et « simplet ». On l’a très souvent traité de « nunuche » ou « d’idiote » pendant son enfance et cela a laissé des traces. Elle a eu beaucoup de mal dans les matières théoriques à Lindorm et n’a dû son salut qu’à une bande d’ami qui l’a soutenu et pousser à fond pour qu’elle s’en sorte. Moïra est quelqu’un de foncièrement gentil, toujours prête à rendre service, un peu exubérante sur les bords et d’une maladresse maladive. Toutefois, elle garde toujours le sourire et ce malgré le fait qu’elle exécute souvent des ordres qui ne lui font pas plaisir. Elle préfère souvent ne pas penser à la dureté de son métier et se demande souvent si elle en sortira indemne.
Si elle à choisit de rentrer dans l’armée, c’est parce qu’elle a adoré ses années à Lindorm et qu’au final elle ne savait pas trop quoi faire d’autre. Cela va faire deux ans qu’elle est maintenant Lieutenant dans l’escadron des Comètes. Elle se dit qu’au final, si elle à réussit à atteindre ce poste, c’est que son travail et sa persévérance sont récompensées. Elle gère maintenant un petit détachement de l’escadron et n’a aucun mal à se faire obéir. Elle sait se faire ferme et autoritaire quand il le faut, obéissante elle n’a aucun mal à supporter l’autorité mais préfère quand même quand les ordres sont donnés avec tact plutôt qu’avec force.
Très apprécié dans son escadron, elle n’hésite jamais à passer ses soirées avec ses dragonniers, à manger, boire, rire, se saouler des fois. Elle intègre les nouveaux venus avec douceur et n’hésite pas prodiguer des conseils quand quelque chose ne va pas. Moïra se mets très rarement en colère et quelques fois sa passivité en énerve plus d’un. Les seules choses qui ont le don de faire sortir la Kevii de ses gonds sont le manque de respect fait aux femmes, elle déteste qu’on juge sur l’apparence, et plus particulièrement toutes les violences et sévices infligés à la gente féminine. Féministe dans l’âme, elle ne tolère aucun écarts sur ce genre de comportement.

Au final, Moïra est plutôt bonne pâte, quelques fois un peu brute sur les bords avec sa force, plutôt sexy et terriblement attachante.

Il est des choses dans la vie qui sont imprévisibles. Il est des actions que l’on ne peut contrôler, des battements de cœurs qui vibrent dans la poitrine sans que l’on en comprenne le sens. Il est de ces paradoxes que l’on croyait impensable et qui pourtant un jour finisse par devenir banalité. C’est l’histoire d’une petite fille qui est née d’un doux paradoxe, des battements de cœur d’un homme et d’une femme qui n’avait rien de commun, qui avait un passé fait de guerre et de rancune, d’oppression et de malheur. Mais il est de ces choses que l’on ne peut pas expliquer et qui pourtant donne une des plus belles choses de la vie : un amour inconditionnel. Et de cet amour est né un petit bouton de rose.
Sa mère était Roroa, grande, forte, un regard implacable, de la tribu des Bepetvapata-Te-Roroa, son père un Kevii, intelligent, doux, des yeux chaleureux, de la cité d’Orëa. Tous les opposait et pourtant quand leurs regards se sont croisé à Lindorm qu’ils venaient tout deux d’intégrer, ils surent que leurs destinées seraient liées, que leurs routes allaient se côtoyer un long moment pour finir par s’effacer ensemble. Ils firent leurs classes, ils apprirent à se connaître, à s’aimer, à dépasser les vieilles rancunes des Roroas envers les Kevii qui avait envie Narthan et causé la Déchirure et même si des fois c’était dur d’accepter que l’autre avait fait souffrir son peuple, le caractère doux et tempéré du Kevii parvenait toujours à calmer la Roroa. Et ils s’aimèrent pendant les cinq longues années d’Académie, ils s’aimèrent encore quand ils firent face à la guerre et que la Roroa partit rejoindre l’escadron des Comètes alors que lui rejoignait les Lianes. Mais ils se promirent de s’aimer. Quand leurs services furent fini, ils furent défait par la guerre, leurs regards avaient changé, presque désabusé, mais cela les rapprocha. Ils établirent leur vie à Laragon, territoire neutre et continuèrent à combattre aux côtés de leurs frères et sœurs d’Armes.
Puis un jour, une petite vie naquit de cet amour. Elle poussa dans le ventre de la Roroa et le Kevii accepta qu’elle accouche parmi les siens dans le Désert de Firthan. Ils se rendirent d’abord à Orëa pour annoncer la bonne nouvelle à la famille du Kevii et sur le chemin pour Narthan, la Roroa perdit les eaux. Elle accoucha là, en territoire Kevii, perdue entre Hanurieel et Edolon. La Roroa y laissa sa vie, son souffle s’éteignit alors que jaillissait le premier cri de sa fille. Le Kevii fut désemparé, il fit tout ce qu’il pu pour soigner la Roroa, mais elle avait déjà rejoint Tammuz.
Le Kevii pleura avec sa fille dans ses bras. Ils auraient voulu que leurs routes soient encore longues, il aurait voulu la rejoindre là cet instant, mais les yeux bruns de sa fille le rappelèrent à l’ordre. Il avait dorénavant cette route à surveiller, un chemin à tracer avec elle. Le Kevii mit le feu au corps de la Roroa ainsi qu’à la dépouille de son dragon qui n’avait pas survécu au choc de se voir retirer sa dragonniere. Les cendres s’envolèrent dans le vent retournant dans le désert de Firthan, se mélangeant à chaque grain de sable pour continuer à vivre dans cette belle et grande nation.

Il est des fois des chemins qui se croisent pour se perdre de vue avant de retrouver leur route, de ces chemins qui s’égarent peuvent naître l’une des plus belles choses que l’on soit capable d’aimer. Du chemin du Kevii naquit Moïra qu’il aima éperdument et qu’il choya autant qu’il le pu.
Elle grandit à Orëa, chez sa grand-mère paternelle, son père venait lui rendre visite dès que ses missions au sein de l’Armée étaient finies et passait le plus de temps avec elle. Il l’aima autant qu’il était possible d’aimer, il marcha à ses côtés la soutenant du mieux qu’il pouvait, il lui appris à lire, à parler, à marcher. Il l’accompagna à l’école, fit ses devoirs avec elle, il la consola quand on se moquait d’elle à l’école car elle était grande, car elle commençait à devenir une femme bien avant les autres. Après tout, elle était pour moitié Roroa et sa mère était d’une beauté à couper le souffle. Son père l’apaisa, il remarqua bien que Moïra n’était pas à l’aise dans les beaucoup de matières, mais qu’elle était agile et vive comme un jeune dragon. Elle avait le physique de son père, la carrure de sa mère et un cœur aussi tendre que le leurs.
Elle grandit parmi les arbres d’Orëa, s’amusant à l’ombre des feuillages, courant entre les lianes et les fougères. Oui elle était heureuse, mais le chemin qui était devant elle semblait remplit d’embûche. Avant ses seize ans, elle perdit son père au combat. Elle eut beau pleurer cela ne le fit pas revenir.
Alors, Moïra resta seule avec sa grand-mère. Elle s’acharna dans tout ce qu’elle entreprit et même si elle ne brilla pas dans les matières théoriques, elle remporta beaucoup de compétions, courses, danse, endurance, sports de combat. Elle sentit le besoin de vider ses pensées, d’évacuer cette tristesse par tous les pores de sa peau, alors elle courait, longtemps, jusqu’à ne plus pouvoir marcher, jusqu’à en avoir mal au dos à cause de sa poitrine qui lui pesait. Elle ne perdit jamais un seul instant comme si, chaque moment était précieux, comme si chaque seconde était une éternité.

Puis quand elle eut dix-huit, elle décida de partir sur les traces de sa mère. Elle quitta sa grand-mère et embarqua pour Narthan. Elle arriva à Bregolth et la chaleur l’écrasa. Elle rechercha des gens qui auraient pu connaître sa mère, mais ne tomba au final que sur des inconnus qui essayèrent d’abuser de sa gentillesse et pire, de son corps. Alors qu’elle courait le long de la bordure du désert de Firthan pour fuir un groupe d’hommes, elle trébucha et glissa le long d’une dune. Elle roula dans le sable et quand elle se releva, échevelée, elle ne vit plus la ville. Elle essaya de remonter la dune, mais elle fut incapable de retrouver son chemin. Le désert venait de l’avaler.
Moïra erra de longues heures sous le soleil de plomb. Sa peau blanche vira au rouge, sa gorge lui brûlait et la soif était pire que tout. Chaque pas qu’elle faisait lui semblait lourd, chaque mouvement lui arrachait des grimaces. À bout de forces, elle s’effondra à l’ombre d’un palmier géant. Allait-elle mourir ici ? Est-ce que sa route s’arrêtait ici ? Elle aurait tellement voulu voir la famille de sa mère. Elle aurait voulu leur dire qu’elle ne l’avait pas abandonné, elle aurait voulu leur dire tant de choses…

Mais ce fut quelque chose qui se jeta contre elle, s’accrochant à sa poitrine qui lui fit reprendre pied avec la réalité. Quand elle baissa les yeux elle vit un tout petit dragon accroché à son t-shirt. Elle prit d’abord pour un bébé dragon, mais il n’en fut rien. C’était Ahimanu, un dragon de feu vieux de plus de 700 ans. Il lui demanda ce qu’elle faisait là et elle avoua s’être perdue. La nuit n’allait pas tarder à tomber et il allait faire beaucoup trop froid pour elle. Alors, Ahimanu lui promit de revenir le plus vite possible, il s’envola et disparu dans le désert. Moïra se sentit de nouveau seule, elle pleura et les heures s’étirèrent, semblant infini. Le soleil déclina et déjà le vent frais de la nuit se leva. Elle se recroquevilla, grelottante, ses dents claquèrent et alors que la lune montait doucement dans le ciel, elle s’endormit.
Ce fut son nom murmuré contre son oreille et une douce chaleur qui la tirèrent de son sommeil gelé. Elle reconnue la voix d’Ahimanu et quand elle leva les yeux, elle vit trois hommes immenses, habillé de couleurs chatoyantes, avec de longs colliers de plumes. Le dragon lui avoua qu’il s’agissait de Roroas de la tribu des Papadvapara-Te-Arawa. Qu’il la reconduirait jusqu’à Bregolh. Moïra sorti l’unique photo qu’elle possédait de sa mère et son collier de plume qu’elle chérissait et les tendit aux hommes. Ahimanu traduisit pour elle et Moïra lâcha le seul mot de Roroa qu’elle connaissait : « Tipuna ». Les Roroas se regardèrent et discutèrent entre eux. Puis ils lui rendirent sa photo et le collier. Finalement, l’un d’eux s’adressa à elle dans sa langue natale et lui dit que sa mère devait faire partie des Bepetvapata-Te-Roroa, car son collier était typiquement tressé de leur façon. Il lui posa une lourde couverture sur les épaules et ils entreprirent de traverser une partie du désert. Ahimanu resta avec elle, niché sur son épaule ou dans son t-shirt. Moïra trouva sa présence réconfortante et la nuit la chaleur du dragon lui faisait du bien.
Jamais une marche ne fut aussi éprouvante pour elle, mais après trois jours, ils virent un campement non loin. Les trois hommes l’accompagnèrent et expliquèrent son histoire à ceux de la Tribu de sa mère. Puis au milieu de la foule, une vieille femme, poussa les autres et se mit à pleurer en la voyant. Elle marmonna des choses que Moïra ne comprenait pas, mais la femme lui prit son collier des mains et pleura de plus belle. Cette vieille Roroa n’était autre que sa grand-mère. Elle se jeta dans ses bras et Moïra l’enlaça, pleurant aussi. Sa grand-mère lui repoussa les cheveux, admirant son visage avant de lui baiser les joues avec amour.
La jeune fille remercia les Papadvapara-Te-Arawa qui quittèrent le clan pour retourner dans le désert et passa de longs jours en compagnie de sa grand-mère qui ne parlait pas beaucoup sa langue. Ahimanu traduisit tout ce qu’elle avait à dire. Elle leur apprit que sa mère était morte en couche, qu’elle vivait à Kevii, que son père était mort quelques années auparavant, qu’elle les avait longtemps cherché, qu’elle voulait connaître cette famille. Moïra adora les jours qu’elle passa parmi la famille de son mère.
Au début elle sentit bien qu’elle était une étrangère, après tout elle était plus petite que la moyenne, puis elle était à moitié Kevii. Mais elle ne rechigna pas à la tâche et fit tout ce qu’elle pouvait pour être accepté par le clan. C’était éprouvant, mais elle se sentit plus forte, plus robuste que jamais. Elle aida à replier les habitations quand le clan décidait de migrer. Elle aida à la cuisine, elle joua avec les enfants, fit des courses de chevaux dans le désert, s’entraîna au tir à l’arc, apprit à manier l’épée et au final les jours se transformèrent en mois. Elle se rapprocha beaucoup d’Ahimanu qui ne la quittait plus et restait obsédé par sa poitrine. Mais cela la faisait rire et le dragon se sentait irrésistiblement attiré par ce doux parfum d’arbre et de sable qui émanait d’elle.
Puis un jour, elle dut les quitter, elle pleura beaucoup dans les bras de sa Jadda et comme cadeaux d’adieu elle reçue un collier de plume qu’elle mit à son cou et qu’elle ne quitta plus ainsi qu’un cimeterre, arme qu’un garçon du clan lui avait apprit à manier pendant ces quelques mois. Elle s’apprêta à dire au revoir à Ahimanu, mais celui-ci se dit curieux de découvrir Keven. Elle fit ses adieux et promit de revenir qu’elle le pourrait et tout deux retournèrent à Keven.

Quelques années passèrent avant qu’ils ne décident de s’inscrire tout deux à Lindorm. Le temps passa vite, si vite et voilà qu’elle était déjà dans les rangs des Comètes de feu sous les ordres du Capitaine Fergus Mac Lochvlainn. Elle découvrit l’horreur de la guerre, elle fut horrifier par la vision des hommes qui mourraient sous ses flammes et elle fut paralysée devant un dragon qui lui cracha du feu au visage. C’était cela la guerre, c’était cela que ses parents avaient décidés de faire. Tuer des hommes, tuer des dragons…C’était grâce à la guerre qu’ils s’étaient rencontrés.
Son capitaine la protégea au péril de sa vie et perdit la moitié de son visage, ainsi qu’une partie de son corps sous les flammes. Moïra fut prise de remords et voulut quitter l’armée. Elle n’avait rien à faire ici, elle ne pouvait plus tuer, elle ne le voulait plus. Et quand elle fixait cet homme et ces cicatrices elle ne pouvait que repenser à cette peur qui l’avait paralysé dans la bataille. Puis elle vit aussi que son combat servait à défendre le pays de sa mère, que les Roroas combattaient à leurs côtés et qu’ils n’y avaient alors plus aucun barrage. Peu importe d’où ils venaient, ils combattaient tous ensemble, pour la même cause.
Alors, elle resta là, dans les rangs des dragonniers, elle voulait encore sentir ce vent de fraternité l’envahir alors qu’elle combattait avec des gens de tous horizons. Elle voulait protéger les femmes des griffes des Wyrms, elle voulait punir ceux qui s’en prenaient aux enfants.
Alors, elle resta dans l’escadron. Elle traça sa propre route, emporté par la fierté d’appartenir à plusieurs nations à la fois. Elle était Kevii, elle était Narth, elle était Roroa, elle était de Laragon, elle était un soldat, puis un lieutenant, elle était une enfant, puis une femme, elle était dragonnière, elle était une combattante. Elle était la guerre, elle était la paix, elle était ce qu’elle décidait d’être. Et en cet instant elle était le plus beau des paradoxes.

✘ Pseudo Internet : Yunie
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Facebook =)
✘ Le Code : Validé .

✘ Nom : Ahimanu
✘ Surnom : Ahi
✘ Âge : 700 ans et des poussières
✘ Type : Feu
✘ Don qu'il vous a légué : Enfer de Flammes. Moïra est capable d'emprisonner son ennemi dans un périmètre précis (environ 20m2), et de déclencher à chaque pas ou mouvement de sa cible un geyser de flammes ou de magma. Plus Ahi est proche d'elle et plus le périmètre est important. La violence et l'intensité des flammes peuvent être maîtriser par Moïra. Si l'ennemi réussi à sortir vivant de son cercle, elle n'hésitera pas à sortir les armes pour l'arrêter. Moïra n'est bien sûr pas atteinte par les flammes tant qu'elle reste dans le périmètre.
✘ Nation d'origine : Narthan

Ahi est un tout petit dragon, légèrement plus gros qu’un rat. Il ne fait pas du tout son âge et l’on a tendance à le prendre pour un bébé dragon, alors qu’il à plus de 700 ans. Son nom est d’origine Roroa et signifie « oiseaux de feu ». Il toujours été très proche de ce peuple et de leurs coutumes considérant qu’ils ont été les premiers hommes à fouler le sol de Narthan. Ahimanu suivait à l’époque les caravanes de la tribu des Papadvapara-Te-Arawa, ou des Bepetvapata-Te-Roroa qu’ils considèrent comme les plus sages des Roroas. Partageant avec eux beaucoup de connaissances, il s’est lié d’amitié avec nombres d’entre eux avant de quitter Narthan pour suivre Moïra à Lindorm. Plutôt solitaire, il n’a jamais vraiment été lié à d’autres dragons. Ce qui le l’empêche pas de rester courtois quand il en rencontre un.

Avec ses grands yeux bleux, son pelage blanc, doré et ses tâches rouges, ses petites ailes tachetées et sa queue touffu l’ont dirait véritablement une petite peluche toute douce. Toutefois il faut se méfier, Ahi est un vieux dragon qui a du caractère et déteste qu’on le tripote dans tout les sens. Il n’hésite pas à planter ses petits crocs et à sortir les griffes quand un malotru le prend pour un chat. Du fait de sa petite taille, il est incapable de transporter Moïra, mais il est quand même capable de voler à ses côtés quand elle chevauche un des dragons emprunté à l’Armée.
L’endroit fétiche d’Ahi est pile entre les deux gros seins de Moïra. D’ailleurs il passe la majeure partie de son temps fourré dans son giron, bien au chaud. Etant un dragon de Narthan, il déteste le froid et préfère rester blottit contre la chair de sa dragonnière.

Son petit côté mignon, Ahi l’utilise beaucoup quand cela l’arrange. Il adore les humaines, et profite de son côté pelucheux pour se coller contre elle, les tripoter, les regarder se baigner avec toute l’innocence qu’il peut véhiculer. Moïra le surnomme d’ailleurs : « Papi pervers».
Il adore ne rien faire, se prélasser au coin d’un bon feu avec le ventre bien remplit. Il peut aussi passer de longue journée à lire. Il adore apprendre et contrebalance un peu le manque de connaissance de Moïra par son érudition.
Sachant pertinemment que sa petite taille n’aide pas vraiment Moïra dans ses missions, il compense largement en lui offrant un don à la mesure de son âge.
Taquin, il n’hésite pas chambrer sa dragonnière et à la faire tourner en bourrique. Pourtant, il est toujours le premier à prendre sa défense, à mordre, ou cracher des flammes pour la protéger ou remettre à sa place ceux qui ont un comportement violent et dégradant vis-à-vis d’elle. D’ailleurs, il à la fâcheuse tendance à tenir tête au Capitaine de Moïra. Il le considère un peu comme un rival et ne cesse de lui lancer des sarcasmes avec une ironie non feinte.
Ahi adore Moïra et pour rien au monde il ne voudrait changer de partenaire.