 Invité  |   Sam 19 Jan - 2:02 | |
| Eloane Waorith
« La grande nature admirée ensemble est le plus bel accompagnement d'un noble amour. »
Nom  Waorith | Prénom Eloane | Surnom Roussette, Lona | Age 16 ans | Nation d'origine Keven
Classe fréquentée Terra | Année d'étude 1ère année | Type de dragon Terre | Nom du dragon Silvarey
Sa Description Silvarey est un dragon assez grand (environ cinquante mètres de long, dont vingt mètre de queue, pour un peu plus de vingt mètres de haut, en comptant une douzaine de mètres au garrot), mûr de par l'anniversaire de son premier siècle approchant à grand pas et capable de faire trembler la terre d'un de ses rugissements puissants.
Sable, vert tirant sur le bleu comme les grands pins sylvestre qu'il affectionne tant, ses écailles rugueuses et épaisses lui donnent un air féroce accentué par ses trois cornes et les pics ornant la base de sa boite crânienne telle une crinière osseuse verte délavée.
Cela étant Silvarey possède un corps taillé pour lui conférer une force brute impressionnante et de grands avantages au combat avec des griffes acérées même au bord des ailes, des os solides et très épais, une tête massive, des crocs faites pour broyer et arracher, une masse effilée à l'extrémité de sa queue ainsi qu'une peau durcie et épaissie par le temps.
Capable de voler sur de longues distances sans se fatiguer, Silvarey a également découvert avec l'arrivée d'Eloane dans sa vie sa capacité à encaisser les coups. C'est un dragon endurant mais plus à l'aise sur terre qu'en l'air, il vole d'ailleurs très peu et préfère escalader les flans d'une montagne à la force de ses griffes plutôt que de voler jusqu'à son sommet.
De toute façon il est têtu comme une mule, inébranlable dans ses convictions, sûr, réfléchi, d'un calme effrayant et reposant, mais est aussi doté d'un naturel solitaire et renfermé. Ses cinquante premières années lui ont laissé un souvenir amer des hommes et des dragons voulant vivre en harmonie avec eux ce qui explique qu'il se soit longtemps reclus entre les denses forêts et les hautes montagnes de Keven, sa terre natale, du moins jusqu'à sa rencontre avec Eloane.
- Spoiler:
Le don qu'il t'a légué Vision de GaïaEloane peut grâce à ce don ressentir la terre sous ses pieds et visualiser ce qui s'y trouve, les vibrations parcourant le sol la renseignent sur la positions des choses et des gens lui offrant une vision à 360° sur un certain périmètre.
Parle-moi de toi
Physique Eloane est une adolescente athlétique qui n'a que peu faire de son apparence. Habituée à la vie sous le couvert des arbres, courant la jungle et les marais tant pour subvenir à ses besoins sous l'aile bienveillante de Silvarey que pour satisfaire ses folles envies d'aventurière, la Roussette n'aime pas rester en place.
De ses quatre ans presque recluse avec Silvarey il reste de très nombreuses traces. Eloane garde de cette époque son goût pour les tenues légères et pratiques en toile, en peau ou en cuir selon la saison dans des couleurs sobres types sable, kaki, marron, noir, fauve ou beige. Il faut faire remarquer que cette jeune fille n'a aucune pudeur et qu'elle aime à faire bronzette en tenue d’Ève, lézardant de tout son soûl sur une pierre à l'abri des regards mais cela c'est Silvarey qui s'en charge dans son dos.
Il a peut-être raison de la couver autant, après tout Eloane n'a pas pris conscience qu'aujourd'hui un corps de femme prenait la place de ses douces rondeurs de petite fille. Enfin « corps de femme » on ne peut pas encore dire ça à proprement parler, la jeunette ayant encore un corps de jeune fille en pleine croissance, mais Eloane n'était pas trop mal constituée pour ses seize printemps. Un mètre soixante pour cinquante-quatre kilos, une démarche légère acquise par de nombreuses heures de chasse, des membres graciles et des muscles fins forgés au fil du temps par ses innombrables courses
Mais comme dit plus haut, Eloane n'est pas très soucieuse de son apparence, se concentrant essentiellement sur l'aspect pratique des choses, son côté sauvageonne vient peut-être de là. En effet ses cheveux sont souvent attachés mais de nombreuses mèches rebelles s'échappent de sa crinière de feu retombant sur son front et ses joues, rarement sur son cou.
Seule trace de coquetterie, un fil ocre qui s'enroule de quelques centimètres presque à l'extrémité d'une mèche longue jusqu'à frôler son épaule sur le côté gauche de son visage, il est là en mémoire de sa mère et étrangement ré-enrouler un fil quand l'ancien est trop usée est seul soin qu'elle s'accorde en prenant du temps.
Rousse, la peau halée par le soleil, son minois est plutôt charmant. Ses yeux vert émeraude sont mystérieux et incisant, sans que cela soit volontaire, on s'y perd mais ils se ferment bien vite sur les émotions que l'on pourrait y apercevoir. Un regard pénétrant implanté dans un visage n'ayant pas encore perdu toute trace de l'enfance, ce visage d'un ovale agréable pourvu d'un nez droit et de lèvres rosées communes mais tendrement attrayantes. Oui, Eloane est plutôt jolie sous ses airs de sauvageonne.Personnalité Eloane a toujours vécu loin des autres, ses seuls vrais liens ont été avec sa mère puis Silvarey, par conséquent la jeune fille est plutôt du style réservé, elle ne sait pas parler pour parler ou pour sympathiser. Cela fait qu'elle est plutôt attirée par les gens calmes qui n'ont pas besoin de mots pour se faire comprendre, ou alors très peu, qui savent apprécier le silence et parler d'un regard.
Savoir ce qu'elle pense n'est pas si difficile pour qui prend le temps d'observer, ses yeux disent tout pour peu qu'elle vous laisse y regarder assez longtemps. Son visage est assez peu expressif, sauf quand il s'agit de rire ou de joie de vivre
Eloane a une volonté à toute épreuve, pas douillette pour deux sous, elle est déterminée et ne se laisse pas abattre, d'ailleurs elle déteste pleurer, c'est un signe de faiblesse d'après elle. Pour autant c'est une fille assez simple, elle ne connaît pas le mensonge et est par conséquent d'une honnêteté admirable, en revanche terre-à-terre et observatrice elle n'est pas naïve pour deux sous
Elle apprend très vite et retient tout, ou presque, en tout cas il est rare que sa mémoire lui fasse défaut. D'un air faussement dur pour atteindre l'objectif qu'elle s'est fixée, à savoir devenir forte pour que Sylvarey n'est plus à se mettre en danger pour elle, elle est cependant attendrissante quand on la voit avec son dragon, ils sont si proches qu'ils en oublierait le monde quand ils sont ensembles.
D'ailleurs, entre les études et Silvarey, vous voyez de la place pour des histoires de cœur, vous ? Eloane n'en sait rien, l'Amour avec un grand A comme on dit elle n'en connaît même pas le principe alors aller en chercher la couleur... Qui sait, quand ça lui tombera dessus...
Sinon ses défauts, elle est peut-être un poil têtue, éprise de liberté et de grands espaces, et un peu beaucoup trop curieuse.
Autre détail, depuis la mort de sa mère par noyade Eloane a développé une peur de la profondeur, dès qu'elle n'a plus pied dans l'eau elle panique et rien que le fait de ne pas voir le fond la tétanise.
Il était une fois
Biographie Eloane a été éduquée par une mère aimante mais sévère. Si celle-ci prenait le temps de s'occuper tendrement sa fille et de lui raconter mille et une chose sur le monde elle se révélait cependant d'une intransigeance inouïe en ce qui concernait son éducation. Trappeuse Kevii, elle emmenait Eloane partout avec elle et ce depuis sa venue au monde. La petite dut vite apprendre à sentir le danger, se taire, écouter, tout cela sûrement avant même de ne savoir marcher.
En soi, Eloane n'avait pas été une enfant difficile, elle comprenait vite et était d'un naturel curieux. Intelligente et appliquée, elle retenait tout ce que sa mère lui enseignait et se donnait toute entière au perfectionnement de ses acquis pour voir briller un jour dans les yeux pâles emplis de tristesse de sa mère une flamme de fierté.
Profondément attachée à sa mère elle ne désobéissait jamais, acceptait tout, la suivait sans broncher à travers Keven et ne s'était jamais plainte de leur mode de vie assez éreintant pour une petite fille. En effet à cause du métier de la mère d'Eloane, elle et sa fille ne restaient jamais plus de quelques jours au même endroit et marchaient souvent de longues heures durant avant de ne se poser à nouveau, sans compter les nombreuses traques et heures de chasse qui les épuisaient toutes les deux tant physiquement que mentalement, c'était une vie « à la dure » mais qui avait eu le mérite d'enseigner à Eloane le goût de l'effort, de l'endurcir et de lui conférer une volonté de fer.
Mais il fallut bien un jour gagner en autonomie et commencer à couper le cordon. Au fur et à mesure de leurs voyages, sa mère la vit évoluer et la trouva vite capable de se débrouiller presque seule. Elle eut alors l'idée d'un jeu pour permettre à Eloane de gagner en autonomie, la fillette devait se soustraire à l'attention de sa mère et se cacher d'elle le plus longtemps possible. Comme prévu, au début maladroite, sa mère la retrouvait au bout de quelques ridicules minutes, mais la Roussette évolua.
Un jour, quelques mois après ses six ans et quelques semaines après le début de leur jeu, Eloane réussit à partir plus loin, coup de chance. Elle crapahuta longtemps et après quelques heures passées sur les flans de la montagne elle entendit sa mère la rattraper. Précipitamment elle s'était glissée à l’abri dans large caverne un peu plus haut. Protégée par les ténèbres y régnant, sa mère passa devant sans la voir, mais Eloane n'avait pas vu que la caverne était habitée.
Un grondement sourd se fit entendre et la petite se retourna pour sentir arriver dans sa direction une chose énorme encore camouflée par l'obscurité. Le sol tremblait sous ses pas lents et Eloane n'en semblait pas apeurée, si sa raison lui intimait de déguerpir le plus vite possible quelque chose au fond d'elle lui soufflait de rester. Un picotement d'excitation et de peur la traversa de part en part alors que deux yeux jaunes brillaient d'un éclat sombre au fond de la caverne et se rapprochaient indubitablement de la fillette immobile, fascinée. La chose se rapprocha encore et Eloane recula respectueusement, sans manifester la moindre peur, au fond d'elle la fillette savait ce qu'elle avait dérangé en venant ici. Elle recula et la chose avança jusqu'à l'entrée de la caverne, seulement alors ils purent se confronter l'un à l'autre, Eloane ne pouvait détacher son regard de ces yeux fermés à toute émotion si ce n'est un certain mépris à l'égard de l'enfant devant lui. Elle l'admira et cela ce lisait sur son visage, mais pas comme une enfant qui baverait devant une vitrine de confiserie ou de jouets, non, Eloane l'admirait avec un respect évident. La Roussette avait déjà rencontré des dragons mais aucun n'avait autant de prestance ni ne lui imposait cet étrange sentiment au fond de son cœur que celui-ci aux allures aussi nobles que le marbre et aux contours aussi accueillants qu'une roche mal dégrossie. Se souvenant alors qu'elle s'était aventurée sur son territoire à première vue et les conseils de sa mère lui revenant en tête, Eloane s'inclina en présentant des excuses à la noble bête et partit trouver une autre cachette. « Ne t'approche pas des dragons, Eloane, jamais ! » Voilà ce que lui avait appris la trappeuse sur la bête que la fillette venait de rencontrer. Un puissant rugissement avait retentit puis elle avait vu la masse colossale déplier ses ailes titanesques et s'envoler pour disparaître vers un autre versant de la montagne.
Après cette aventure, Eloane pensait souvent au dragon de la caverne, elle était même retournée une fois à ladite caverne pour essayer de le revoir, rien que l'apercevoir à nouveau, mais il n'y était plus. Eloane avait reprit son périple avec sa mère mais le dragon restait en permanence dans un coin de sa tête. Sa mère qui s'était rendue compte de son trouble mais n'en connaissait pas la cause voulut intensifier l’entraînement de sa fille pour la pousser à penser à autre chose. Eloane commença à apprendre à chasser, plutôt douée un arc à la main et maintenant capable d’échapper à sa mère de longues heures voire quelques jours, elle eut le droit de vaquer au gré de ses envies. Avec le temps et ses nouvelles libertés acquises, Eloane passait de longues heures à explorer les alentours des lieux où elles s'arrêtaient au fil de leur périple. La jeune Kevii avait le goût des grands espaces et sa curiosité était insatiable, cependant, depuis quelques temps elle se sentait observée durant ses longues vadrouilles et elle était sûre que ce n'était pas sa mère.
Cette impression dura un certain temps mais malgré toutes ses tentatives, la Roussette n'arrivait pas à piéger le voyeur. Cela commençait à l'irriter jusqu'à ce qu'un jour, longeant le pied d'une imposante montagne sur les traces d'un renard avec sa mère et sentant de nouveau cette sensation désagréable elle lève les yeux et croise ceux jaunes du dragon qui hantait ses pensées. Elle avait presque dix ans maintenant mais était toujours aussi impressionnée par la créature qui se trouvait tranquillement couchée en amont et la fixait avec un intérêt savamment caché. Il ne bougeait pas, Eloane non plus. La mère d'Eloane en revanche manifesta une agressivité certaine envers le dragon et le somma de partir, de ne pas s'approcher de sa fille et le menaça-même, arc bandé et flèche encochée. Le dragon releva la tête, de nouveau ce regard méprisant mais avec une pointe d'irritation braqué sur la mère. Eloane défendit alors le dragon, détournant l'attention de sa mère, pendant que celui-ci, soufflant bruyamment s'était détourné des deux êtres et enfoncé dans la montagne.
La reste de la journée se déroula en silence, le soir venu, assise près du feu, Eloane écouta sa mère lui dire froidement de rester éloigner de ce dragon en particulier parce qu'il n'aimait pas les humains. Pourtant il n'avait pas manifesté d'agressivité avec la jeune rousse mais cela elle le garda pour elle. Ce soir-là elle eut du mal à trouver le sommeil et pensa encore au dragon. Était-ce lui qui l'avait observée tout ce temps ? Elle en avait l'intime conviction et ne saurait expliquer pourquoi. Cette nuit elle s'était de nouveau sentie observée, elle avait-même crut voir au loin briller deux yeux jaunes, vu de l'esprit ou non la Roussette s'en détendit et réussit à dormir sur ces pensées.
Deux ans passèrent durant lesquels Eloane prit un peu de distance avec sa mère, elle recroisa le dragon plusieurs fois et de plus en plus souvent, chaque fois il restait à l'observer de loin et jamais ni l'un ni l'autre ne s'approchaient. Un jour la mère d'Eloane disparut plusieurs jours, la jeune fille s'était alors lancée à sa recherche mais les fortes pluies ayant fait entrer le fleuve en crue avaient effacé toutes les traces exploitables. Après une semaine de recherche le dragon vint à sa rencontre et s'adressa à elle pour la première fois. Il semblait sombre mais par peine.
« Eloane...j'ai trouvé ta mère. »
« Où est-elle ? » s'était exclamée la Roussette, contente et soulagée de retrouver sa mère.
Le dragon était resté silencieux et Eloane avait compris pourquoi son regard portait une sorte de tristesse. Qu'on aime ou pas les humains, qu'on y soit attaché ou pas, la mort n'est jamais facile à annoncer, même pour un dragon solitaire.
« Je veux la voir... » avait dit d'une voix chevrotante Eloane.
Il s'était tourné et avait commencé à marcher, lui intimant de le suivre par ce geste, ils avaient marché silencieusement plusieurs heures jusqu'à arriver à une fourchette où le fleuve était plus calme, là sur la berge gisait le corps froid et d'une pâleur mortelle de la mère d'Eloane. Elle s'était approchée, les yeux bleus de la femme si forte qui l'avait aimée et élevée étaient ouvert sur la mort, plus rien n'y brillait. Au moins elle n'était plus triste aujourd'hui. Eloane rit nerveusement puis des larmes coulèrent le long de ses joues et ses épaules furent secouées de sanglots, elle se laissa tomber et pleura longtemps sur le corps de sa mère terriblement froide face au feu brûlant de sa tristesse qui la ravageait en cet instant.
Lorsqu'elle se calma elle déchira un fil de ses coutures et l'enroula autour d'une de ses mèches sur le coté gauche de son visage, c'était la promesse d'amour de sa mère, maintenant qu'elle n'était plus la Roussette comprenait combien l'amour qu'elles s'étaient portées pendant douze ans avait été précieux et ne s'envolerait pas, jamais et ce lien dans leur cheveux serait toujours là pour le lui rappeler.
Elle enterra sa mère, le dragon vint l'aider, il était resté tout le long sans savoir quoi faire. Après tout cela faisait six ans qu'il observait cette petite humaine, il l'avait vue grandir et c'était bien la seule à respecter le silence qui peut unir bien plus qu'un flux de paroles dans le vent, elle l'avait compris, inconsciemment, mais maintenant que c'était elle qui avait besoin d'être comprise, maintenant qu'elle était seule il ressentait une boule étrange lui comprimer le cœur.
Doucement il posa délicatement le bout de son museau dans le dos d'Eloane et souffla pour la tirer de ses pensées. Il n'avait pas aimé les humains, mais elle était différente, elle n'avait pas grandi au milieu de leurs mensonges, elle ne connaissait que les lois impitoyables de la nature et avait encore tant à apprendre, elle pourrait survivre seule mais...sans savoir pourquoi il ne voulait pas courir le risque. Il prit conscience qu'il s'était attaché à Eloane bien au-delà de la simple curiosité. Elle était si différente... La jeune fille s'était retournée et lui faisait face, son regard rougit de larme était cependant emprunt d'une volonté de vivre impressionnante, en même temps à douze ans elle était à l'aube de sa vie. Elle posa ses mains minuscules pour le dragon entre ses naseaux et ne dit rien.
La dragon s'appelait Silvarey, il adorait les pins sylvestre et était doté d'un sale caractère, buté comme pas deux et sûre de lui au point parfois d'en être orgueilleux la moindre conversation entre Eloane et le dragon tournait souvent à la prise de bec. Mais ils s'accordèrent l'un avec l'autre, Eloane poursuivit sa quête de perfection sous la houlette de Silvarey qui se surprenait à s'ouvrir autant à son contact. Toujours sur la même longueur d'onde ils devenaient au fil du temps un duo dont on ne pouvait dissocier l'un de l'autre. Leur relation était fusionnelle et durant quatre ans elle ne fit que gagner en intensité. Ils comprirent l'intensité de leur lien lorsque lors d'une traque un peu périlleuse à travers la montagne Eloane avait été surprise par un éboulement, Silvarey s'était alors jeté entre elle et les rochers, la protégeant de son corps et se brisant une aile. Eloane l'avait soignée, longuement, allait chasser pour lui afin qu'il ménage son aile blessée, elle avait surtout réalisée qu'elle avait besoin de devenir plus forte pour protéger Silvarey et pour ne plus le mettre en danger parce qu'elle n'était pas capable de se protéger elle-même. Ils s'aimaient plus que tout, d'un amour pur, à mi-chemin entre l'amitié fraternelle et l'amour de deux amants. Comprenant les craintes et les désirs de sa petite protégée, Silvarey lui parla de l'épreuve de l'alliance, après un silence que chacun comprenait ils décidèrent de tenter le coup, mais il n'était pas envisageable d'échouer.
Ils furent envoyé en Narthan pour leur premier essai, ce territoire brûlant et aveuglant ne pouvaient que mettre les deux compagnons dans une situation délicate. Après trois jours, harassant ils tombèrent nez à nez avec un dragon visiblement haineux envers les humains et les dragons qui se targuaient d'être leurs alliés. Eloane avait su dès que l'insulte avait été prononcée que Silvarey avait décidé du sort du dragon Narth. « Dragon de compagnie ». Pour un dragon aussi « fier », elle n'osait pas le dire mais pensait beaucoup plus à orgueilleux, que Silvarey il était inconcevable de se laisser ainsi humilier. Il avait chargé le dragon de feu dont le sort était désormais scellé. Eloane tirait avec son arc en direction des parties du corps dont elle savait la peau plus fine puis finalement elle creva l’œil du dragon ennemi qui rugit de douleur et se débattit furieusement. Plus grand que Silvarey et fou de douleur à cause de son œil et des blessures que lui infligeait le dragon de terre, sa queue hérissée de pointes siffla et vint s'abattre sur la jambe d'Eloane qui avait juste eu le temps de basculer pour éviter d'être réduite à l'état de crêpe. En entendant le cri de douleur d'Eloane Silvarey tenta de faire reculer le dragon afin qu'il n'atteigne plus la jeune humaine. Le dragon s'arc-bouta et s'embrasa, Silvarey tint bon et enfonça un peu plus ses crocs dans le cou du dragon, voulant clairement lui briser les vertèbres. Ce dernier sentant la pression s'accentuer s'acharna sur le dragon de terre et fini par entamer le cuir épais lui servant de peau et ce à plusieurs reprises mais cela ne suffit pas, son cou craqua et il s'éteignit à jamais. Silvareil saignait au dos et au cou, Eloane saignait abondamment à la jambe, il posa sa patte près d'elle pour qu'elle se relève, leur sang furent mélangés, ils pouvaient rester ensemble et c'était tout ce qui comptait.
Et toi, oui toi, derrière l'écran
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Dernière édition par Eloane Waorith le Lun 28 Jan - 4:06, édité 7 fois |
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