✘ Nom : Lope de Vega Y Quinto.
✘ Prénom : Ofélie.
✘ Surnom : "Princesse" qui est le surnom affectueux que lui donne Ultear et "Morveuse" qui est celui par lequel s'adresse à elle Serpis.
✘ Âge : 16 ans, elle est née à minuit pile, la nuit du 11 novembre 1553.
✘ Groupe : Aqua.
✘ Nation d'origine : Aéria.
✘ Métier : 2ème Année à partir de Septembre 1569.
✘ Arme :Elle manipule, comme sa mère et son frère aîné, la Naginata.

"La fleur qui s'épanouit dans l'adversité est la plus rare et la plus belle."

À l'aube de ses quinze ans, un triste et froid matin de novembre, c'est ce que sa mère lui avait murmuré à l'oreille. Satsuko tenait alors entre ses doigts pâles les cheveux de sa fille, plus noirs encore que les ramages d'un corbeau et aussi sombres que les écailles du grand Ren Sei. Ofélie s'était retournée, surprise et l'avait dévisagé. Les yeux en amande brillaient d'une curiosité que Satsuko ne connaissait que trop bien. Ofelie avait toujours eu soif de savoir. Elle buvait le moindre de ses récits avec passion et l'ancienne Higan savait qu'elle s'enhardissait même à apprendre la langue de son pays natal, le Wushei. Ses mains se posèrent sur les épaules de sa belle enfant et elle la serra contre son cœur. Aujourd'hui, pour la première fois, Ofélie allait partir seule et la mère qu'elle était -bien que peu démonstrative- ne pouvait empêcher son cœur de pleurer. Est-ce que sa maladroite petite fille serait se débrouiller face à un dragon ? Si elle ne doutait pas des capacités au combat de la souple adolescente, elle n'arrivait pourtant pas à chasser l'inquiétude qui griffait le fond de son ventre. Assurément, elle était fière. Ofélie était magnifique. Avec son corps tonique et son teint délicat elle faisait honneur aux Quinto comme aux Higan. Un brin de vanité voulait d'ailleurs que Satsuko reconnaisse en la benjamine son portrait craché. Il était de toute façon difficile de nier la troublante ressemblance qui existait entre elles. De tous ses enfants, Ofélie était bien celle qui lui ressemblait le plus. Du nez au menton en passant par ses sourcils arqués et peu fournis, la jeune noble avait pratiquement tout hérité de sa génitrice. En fait, pour faire défaut à cette ressemblance, il n'y avait que ses iris couleurs de fleurs cerisiers, entre la noisette et le rose. Un regard limpide qu'elle tenait incontestablement de ses gênes de noble Aérienne.

Ofélie face au trouble si rare de Satsuko ne sut d'abord que dire. Sa mère avait toujours été de marbre. En ancienne militaire, elle ne vacillait jamais. Sa volonté était d'acier et elle avait éduqué ses enfants dans la sévérité. Pas non plus tyrannique à leur égard, elle avait tâché d'être la plus juste et droite possible, leur inculquant avec passion tant les valeurs nationales que familiales. Toute-somme, Satsuko était la main de fer dans le gant de velours, l'autorité suprême de la maisonnée. Du moins, elle l'avait été pour Ofélie qui admirait et aimait sa mère plus que tout. Satsuko et Caesar, -son frère aîné- représentaient pour Ofélie, un idéal. Elle aspirait à devenir aussi forte qu'eux et avait hérité de la bravoure de l'une et de la liberté d'esprit de l'autre. Ils partageaient également tous les trois une étrange passion pour le glauque. Une fascination pour la magie noire et les tortures. Un intérêt qu'Ofélie avait malheureusement appris à cacher, dans la mesure où être folle des exercices de dissections n'était pas vraiment charmant. Heureusement, la Quinto était plutôt bonne menteuse et elle savait que son apparente innocence était un avantage pour sa vie sociale. On ne se méfiait pas d'une jolie femme pure et polie ; mais on n'accorderait pas sa confiance à une experte en anatomie, encore plus si celle-ci était intarissable sur les sujets les moins ragoûtants qui soit. Qu'à ne cela ne tienne, elle n'était pas très bavarde de toute façon. Un brin solitaire, elle n'osait pas tellement s'approcher des gens en général et n'était pas spécialement dégourdie pour se faire des « amis proches ». De la méfiance oui, mais également de l'orgueil. Caesar et Satsuko avaient beaucoup choyé Ofélie. À leurs côtés elle se sentait « juste parfaite » et cela la poussait à s'isoler. Elle ne voulait accepter auprès d'elle que quelqu'un qui serait capable de l'apprécier de la même manière et avec autant d'ardeurs. En cela, elle était un peu anxieuse de connaître son futur fiancé.

Déterminée à chasser le voile dépressif qui encombrait le splendide faciès de sa mère, Ofélie prit les mains de celle-ci dans les siennes et serra les paumes froides avec assurance. À cet instant, elle se devait de laisser parler la sauvagerie qui sommeillait en elle. Il fallait que sa mère comprenne qu'elle était prête à devenir adulte. Certes, elle maniait toujours mieux la Naginata que le dé à coudre et trébuchait souvent sur des peaux de banane imaginaires, mais elle était sûre que sa maladresse ne l'empêcherait pas de prendre son envol. « Maman, fais-moi confiance. Je reviendrai victorieuse. » Sur ses paroles Ofélie sourit et se leva. Sa vie cloîtrée ne lui plaisait plus et c'est bien pour ça qu'aujourd'hui, en dépit de sa profonde timidité, elle avait demandé le droit de partir à la chasse aux dragons. Elle voulait pouvoir voyager à travers le monde et pourquoi pas même, partir dans les archipels du Wuweishuu un jour. Un tas de rêves que ses obligations en Aeria l'obligeaient à abandonner. Rentrer à Lindorm était donc le meilleur moyen qu'elle avait trouvé pour accomplir ses fantaisies de manière partielle, sans pour autant manquer à ses devoirs. Derrière elle, Satsuko se leva, puis concéda dans un soupir résigné. « Je le sais bien, tu es une Quinto et ma fille. Il ne peut en être autrement. » Derrière un « toc-toc » sourd interrompit leur conversation. Filipe passa la porte, impérieux. Le bateau pour Waterfield venait d'amarrer au port et il était temps pour Ofélie de gravir la première marche de son destin.

(Je ne parle pas beaucoup de son fiancé. C'est parce que j'ai considéré qu'elle ne l'avait encore "jamais" vraiment vu jusqu'à son entrée à Lindorm, or dans ce texte elle n'a que 15 ans. Je peux toutefois modifier si je me trompe. ^w^)

Le soleil était haut pour un jour de novembre. Ses rayons réchauffaient la peau et calmer un peu la froide morsure du mistral qui accompagnait les sorties en mer. Cet après-midi en particulier, il faisait beau. Le temps se prêtait à la navigation et les vagues s'agitaient peu. Une occasion parfaite pour aller pêcher, mais surtout une chance rare de pouvoir accoster sans encombre sur les îles les plus difficiles d'accès.

La troisième île là plus au Sud de Waterfield était réputée pour ses falaises, ses côtes escarpées et ses récifs agressifs que craignaient les embarcations en bois. Heureusement, le pêcheur aguerri qu'il était, avec une météo aussi idéale, ne pouvait pas rater son coup. C'est donc de main de maître qu'il amarra sur une plage de sable étroite, à peine assez large pour accueillir sa pirogue sans en abîmer les flancs. Son sourire monta jusqu'aux oreilles et il s'empressa de quitter le petit bateau, ses gros pieds velus enfonçaient dans le sable chaud alors qu'il présentait maladroitement son bras à sa noble passagère.

Ofelie retint un rire léger. Le Seaman n'avait pas l'habitude de fréquenter des gens de son rang et le voir plier devant elle de la manière la plus gauche qui soit avait quelque chose de vraiment hilarant. Par politesse, elle garda toutefois ses éventuelles remarques pour elle. L'homme avait fait du bon travail et elle n'était personne pour juger de ses manières de paysans. À chacun sa place et à chacun ses obligations. L'éducation des pêcheurs différait à l'évidence énormément de celle des nobles de ce monde. Il était ainsi normal que le fossé qui les sépare soit aussi large. Pas gênée pour un sou, bien que douce par nature, Ofelie saisit avec prudence l'avant-bras du marin. Elle sauta habilement, ses pieds trempant à leur tour dans le tapis de poussières blancs tandis que les pans de son kimono de combat -souple et ouvert sur les cuisses-, battaient l'intérieur de ses mollets. Dans son dos la longue Naginata cliqueta et elle prit soin de réajuster le lien de cuir qui maintenait l'arme en place.

-Vous comptez vraiment y aller ? C'est une sacrée bête à ce qu'il paraît. -déclara le pêcheur de sa voix rocailleuse.- C'est dangereux pour une dame comme vous.

-Ne vous en faites pas. -rassura-t-elle avec assurance.- Je suis bien plus forte que j'en ai l'air. (Une guerrière, pas une simple femme.)

Elle sortit une petite bourse de pièces depuis les larges manches de son habit et la glissa entre les doigts avides du marchand de poisson. Elle n'oublierait jamais l'expression luisante qui avait illuminé durant un instant son regard porcin. Nul doute qu'il avait attendu sa récompense avec impatience. D'un geste, elle le congédia ensuite, le priant de ne pas attendre son retour. Après tout, si elle réussissait, c'est à dos de dragon qu'elle rentrerait ! Tandis qu'elle faisait dos à la mer, son regard tomba sur la lointaine silhouette du seul volcan de l'île. Situé en son centre, il en était le principal et unique édifice, géant de roches à la pointe duquel se cachait la raison de sa venue en ses lieux reculés : la lance à deux-têtes.

Cela faisait près de dix ans maintenant que ce célèbre dragon faisait parlait de lui dans cette région. On ne savait pas exactement son origine, mais on lui reprochait de dévorer tous les poissons des alentours. Il faut dire que le dragon des brumes, non seulement d'être gourmand, abhorrer un appétit vorace. Son aspect unique en avait fait l'objet des plus incongrus rumeurs et titillait sa passion de l'étrange. *A cela s'ajoutait le fait que depuis près de trois mois ses rêves étaient peuplés par l'immense dragon. Elle avait d'abord pensé au hasard, mais au bout de la quinzième nuit avait fini par demander conseil à sa mère, dont elle partageait la religion et les croyances. Satsuko lui avait alors confié que c'était le destin qui se manifestait à elle. C'était un Appel. Ofelie se sentit vibrer d'impatience, loin d'être effrayée ou prise d'effroi à l'idée d'avoir été choisi par une bête aussi déformée, elle était très heureuse. Elle avait choisi de venir en connaissances de cause, et une fois décidé Ofélie ne changeait jamais d'avis. Son frère Caesar était la première victime de cet état de fait. Depuis sa tendre enfance, il n'était pas faux de dire que la future dragonnière avait vécu avec sa cuillère en or dans la bouche. Elle n'avait connu ni la peine, ni la souffrance et menait une vie d'oisiveté dans une grande maison. Elle avait suivi ses cours sans encombre, participé aux leçons de bonnes manières et profité pleinement de la richesse de ses parents. Par bien des côtés, la vie d'Ofelie ressemblait donc à un conte de fées tant qu'on en oubliait l'envers du décor et le tas d'obligations qui accompagnaient le statut de riche. Toujours-est-il, qu'aujourd'hui serait la première aventure d'Ofelie, qui plus est loin de sa famille et en solitaire. Elle songea qu'elle commençait à marcher dans les traces de ses frères Ian, Castiel, Caesar et Robin. Cela la remplit d'une joie immense. Elle serait la première fille de la fratrie à obtenir son dragon et rentrer à Lindorm, une fierté pour elle, un triomphe. La poitrine gonflée d'excitation, elle s'élança.

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Le pied d'Ofélie racla sur une pierre. Il faisait presque nuit à présent et elle était épuisée. Elle avait passé sa journée à gravir la montagne à la recherche du fameux dragon, sans succès. Épuisée et assoiffée, elle finit par s'écrouler. Ses muscles lui tiraient de partout et elle suait. L'air se raréfiait à mesure qu'elle montait et elle commençait sérieusement à se demander quand le dragon de brume se montrerait enfin. Exasperée, elle défit la lourde arme de son dos et la jeta contre le sol pour dégourdir ses épaules.

*-Ne vas-tu jamais te montrer ? C'est toi qui m'a fait venir non ? -pleurnicha-t-elle.-

Les divinités semblèrent entendre sa prière. Sous ses pieds le sol se mit soudainement à trembler. Elle déglutit et s'écarta juste à temps pour éviter un coup de queue puissant. Ce dernier retourna la terre à coté d'elle, coupant dans la roche comme l'aurait fait un couteau dans du beurre. Ofelie n'attendit pas une seconde et se précipita du côté opposé au dragon. D'au moins quatre mètres de longueur, la fameuse lance à deux-têtes fit son apparition et balaya d'un geste sa Naginata au bord du précipice. Le hurlement de l'immense dieu-ailé glaça Ofelie qui n'eut guère le temps de s'extasier devant Sa Majesté. À peine se redressa-t-elle qu'une paire de mâchoires manqua de lui arracher la tête.

-Attends ! -tenta-t-elle sans succès. La queue du dragon revint à la charge et elle du sauter en hauteur pour éviter de s'y faire prendre les pieds.-

Elle comprit qu'il lui serait impossible de discuter avec le fier dragon sans l'avoir déjà stoppé. Paniquée, elle jeta un regard effrayé à ses deux têtes aux crocs bavants et aux yeux luisants. Il ne fallait pas qu'elle recule. *Elle avait soigneusement établi une tactique de combat. Dans ses rêves, elle avait combattu le dragon plus d'une fois. Ce n'était que la mise en application d'un exercice qu'elle avait déjà vécu "mentalement". Un test pour prouver son courage. En l'occurence, elle savait que ce dernier allait disparaître pour la prendre à revers.

Ofelie jeta un coup d'oeil discret à sa Naginata au loin. Sans son arme, elle ne pourrait pas se défendre et encore moins stopper le dragon. Une étrange tension se mit à parcourir ses muscles. Elle allait jouer sa vie sur la prochaine minute. Son regard chercha son adversaire. Elle entrevit celui-ci sourire de façon moqueuse. Il fit alors ce qu'elle désirait le plus. Il s'évapora dans la brume. Maintenant !!! Elle réagit au quart de tour et se jeta ventre à terre jusqu'à sa Naginata. Le fer familier cogna entre ses phalanges, elle la saisit et se retourna précipitamment sur le dos, l'arme brandit à la verticale. Comme elle l'avait prédit les mâchoires immenses s'écrasèrent sur la lance en métal qu'elle maintenait à bout de bras. Celle-ci était coincée entre les gueules, empêchant le dragon de refermer la bouche. Les quatres yeux du dragon se plissèrent spontanément. Il se mit à appuyer contre le métal de l'arme. Sous elle, Ofélie sentit la roche se fendre et les brisures de la pierre rentrer dans ses côtes. Son beau faciès se tordit dans une expression douloureuse, les dents serrées. Elle ne pouvait pas céder, pas maintenant, pas alors qu'elle était arrivée si loin. Surprise par sa ténacité, le dragon recula, calmé. Elle avait passé le test. Ofelie parvint enfin à soupirer, pour mieux se retrouver pendue par les pieds au dessus du sol. Atrocement rouge, elle essaya de plaquer sa pseudo robe contre sa culotte blanche, à présent visible.

-Pervers !!! Rustre-lâche moi tout de suite !!!

Le dragon éclata de rire et se mit à la secouer dans tous les sens.

-Je suis une femelle ! -Précisa vaniteusement la première tête.-

-Ce n'est pas une raison !

-Tu préfèrerai que je te mange peut-être ?! -s'écria l'autre.-

-Non !!

-Bon alors ne te plains pas.

Un brin pâle, Ofelie essaya d'analyser la situation de la manière la plus rationnelle possible. Elle refusait de perdre son sang froid.

-Je m'appelle Ofelie Quinto et si je suis là, c'est pour vous demander de devenir mon compagnon !

-Aaah ? N'inverse pas les rôles, morveuse ! Je suis celle qui t'es appelé ici.

-Et alors vous êtes déçue ? -s'enquit-elle anxieuse-

-Disons que tu es un trop frêle, mais nous t'avons choisi en connaissance de cause, Princesse.

La dragonne la reposa au sol. Serpis et Ultear venaient de rencontrer Ofelie et, un an plus tard, c'est en sa compagnie que "la" dragonne franchirait les portes de l'académie.

(Désolée pour les fautes, il est tard chez moi, je suis cassée xD)

✘ Pseudo Internet : Toujours le même ! o/
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? DC.
✘ Le Code : validé par Rebelz.

✘ Nom :Ultear et Serpis. https://2img.net/h/oi62.tinypic.com/w9tqic.jpg
✘ Surnom : La lance à deux têtes.
✘ Âge : 17 ans.
✘ Type : Brume.
✘ Don qu'il vous a légué : Verre-Brume

Le don d'Ofelie est une capacité offensive consistant à rendre « tranchantes » les milliers de gouttes d'eau qui composent « la brume ». En clair, la jeune fille est capable de répandre autour de l'ennemi une zone « de brume » à l'intérieur de laquelle le corps est soumis à des tas de petites plaies et crevasses résultats d'un tas de gouttes d'eau condensées qu'elle a rendu tranchante par l'effet de son pouvoir. Pour illustrer, se retrouver pris au milieu de ce «brouillard » serait un peu comme plonger son pied dans un bac pleins de brisures et d'éclats de verres cassés. Cette capacité est similaire au don de son frère Caesar, bien que la forme et l'application diffèrent de A à Z. Bien évidemment, les zones de « brumes » créées par Ofelie sont statiques et il est possible d'en sortir rapidement. De plus, si le vent venait à balayer cette brume de son souffle, elle cesserait automatiquement d'exister. Enfin la Quinto n'est qu'en deuxième année alors les plaies causées sont encore minimes et peu conséquentes, pas bien plus vilaines qu'une griffure de chaton.


✘ Nation d'origine : Waterfield.

Ce qu'adore Ofélie chez Ultear, c'est son étrange apparence. En effet la dragonne âgée d'à peine 21 ans ne possède, non pas une, mais deux têtes. La première est à l'image des dragons du Wuweishuu tandis que la deuxième ressemble aux dragons traditionnels qui peuplent cette région du monde. Ce mystère de la nature est encore inexplicable, bien qu'à l'évidence il s'agisse d'une malformation ou de siamoises. Toujours-est-il qu'Ultear et Serpis -comme se nomme la deuxième tête- possèdent le même corps et les mêmes capacités. En dépit de leurs personnalités qui diffèrent, leurs cerveaux fonctionnent en harmonie totale et « elles » se considèrent comme un être unique. D'ailleurs, la mort cérébrale d'une des deux têtes entrainerait automatiquement le décès de l'autre. Elles parlent donc "d'elle-même" au singulier, même si Ofélie utilise leurs prénoms respectifs afin de ne pas s'embrouiller. En dehors de cette particularité, Ultear et Serpis sont corporellement similaires aux autres dragons de leur espèce. Leur corps est long et léger, pareille à la brume dont il prend régulièrement la consistance, il ne pèse presque rien. (Il n'y a que leur queue effilée et leurs deux têtes qui gardent toujours ou presque une forme de solidité.) Pour ses couleurs, c'est un mélange de blanc et de doré. Un beau jaune flamboyant pour les cornes et les poils auxquels s'associe une série d'écailles à l'image du nacre. Au niveau du caractère , la dragonne est très paradoxale. D'un côté, il y a Ultear, qui est posée ainsi que peu méfiante. C'est une femelle placide qui adore la flatterie et se laisse facilement mener par le bout du nez . Il reste bon de savoir qu'elle est toutefois d'une grande susceptibilité . Enfin, de l'autre , il y a la sauvage Serpis et son humeur toujours massacrante. Autant dire qu'elle n'est pas facile à supporter entre ses caprices et son insatiable faim. Leurs principaux traits communs sont la bravoure et l'amour des batailles, ainsi qu'une certaine loyauté envers Ofelie qu'elles aiment bien taquiner.