✘ Nom : Saddler.
✘ Prénom : Michaela, son dragon lui a cependant donné le nom de "Nightingale", le rossignol en Seam.
✘ Surnom : Nighty, parfois Night.
✘ Âge : Huit ans.
✘ Groupe : Civils.
✘ Nation d'origine : Née à Waterfield, à Silver Reef. Michaela est cependant une métisse de lointaine descendance Lostreg.
✘ Métier : Assassin de la Main du Jugement.
✘ Arme : Fioles remplies de divers poisons.

Physique ♦ Michaela est une enfant de petite taille à l'air sage et modeste, vêtue comme une poupée. Ses très longs cheveux entre le blond et le saumon sont extrêmement fins et lisses, encadrant un visage poupon aux grands yeux d'un bleu sombre. De carnation plutôt livide, la petite fille a le sourcil fin et le visage mobile, véritable livre ouvert sur ses émotions qu’elle ne cherche nullement à cacher. Beaucoup d'adultes lui trouvent un air mignon, des allures de poupée fragile mais il faut se méfier des apparences : Michaela est une enfant douce et honnête au sourire timide et sérieux mais elle reste une petite fille de huit ans, avec ses peines et ses colères. Vêtue de ses lourdes robes, de ses rubans et de ses dentelles, elle est toujours propre et bien apprêtée, ayant été élevée durement mais justement par Candel Harfang et son second, Grindal Haalu, pour en faire une petite fille sage et studieuse qui ne paye pas de mine de prime abord.

C'est une enfant sage, indéniablement. Elle ne parle que très peu, écoute beaucoup, hoche tout autant la tête en écoutant parler les adultes, ne les interrompant jamais. D'un naturel timide voir un peu farouche, elle parle d'une voix douce et mesurée, assez grave pour une fillette. Ne portant jamais que des robes et des souliers vernis, elle est l'image même de ma petite fille modèle aux airs dociles qui ne s'entend pas vraiment avec les enfants de son âge, plus habituée à la fréquentation des adultes qui lui ont toujours parlé comme à une autre adulte sans jamais l'infantiliser. Et s'il est vrai qu'elle semble un peu plus petites que les filles de son âge, cela ne semble pas la complexer outre mesure : on a le physique qu'on a et c'est ainsi; elle n'est pas du genre à essayer de refaire le monde.

Personnalité ♦ Michaela est une enfant mature, réaliste et assez pragmatique dans l’absolu. Polie et courtoise, de bonne éducation, elle est plutôt réservée et taciturne amis à le sourire doux et facile. Pourtant, ne vous signifiez pas être en face d'une enfant paisible et contemplative, c'est même tout le contraire. Généreuse, elle possède un caractère entier et a horreur des demi-mesures : pour elle, tout est blanc ou noir, le gris ne fait pas partie de son arc-en-ciel, ni la diplomatie de ses qualités essentielles. Elle a une grande soif de savoir et est prête à tout pour en apprendre toujours plus, toujours plus pointu. C'est pour cette raison qu'elle se montre si bien élevée, ayant absorbé les enseignements des dirigeants de la Main du Jugement comme une éponge. Michaela a de nombreuses épines mais elle est facile à cerner : faite d'une seule pièce, naïve, franche, directe, elle a besoin de se mesurer aux autres, stimulée par la compétition et l’apprentissage.

La fillette a un très grand sens de la fraternité et de la famille mais jalouse et possessive, elle n'aime pas que les gens de sa fratrie sortent du cercle familial. Ennemie des mensonges, de la flatterie et de l'injustice, Michaela aime conquérir, lutter, affronter et se dépasser. capable d'être aussi douce qu'un rayon de miel, la petite fille n'est pourtant guère débonnaire; elle a appris à se montrer détachée et terre-à-terre en n'ayant non pas de la compassion pour autrui, mais de l'empathie, voyant une grande nuance entre les deux. On lui a appris que la mort est une chose naturelle, et qu'elle n'est pas grave. Que tous le monde meurt un jour et que la mort doit être accepté. Cependant ce n'est pas un jeu, loin de là. Respectueuse des autres, Michaela est une enfant mesurée. Elle sait ce qui est important et ce qui ne l'est pas, ce qui ne peut attendre et ce qui le peut. Elle est rusée et maline, sachant qu'il faut parfois être plus fin que les autres pour se sortir de certaines situations.

Attachée aux membres de la Main comme à une famille, elle a grandi dans un cadre plus sain qu'on ne le pense, avec des grands frères et des grandes sœurs attentives et aux côtés de l'étrange mais aimable Candel Harfang dont elle devint l'apprentie; l'homme avait commencè à lui apprendre les secrets des poisons comme une enfant ne pouvait tuer par la force. Elle fut comme on s'en doute une élève studieuse et appliquée, attentive et volontaire; elle aime apprendre, toutes sortes de choses. Sa première mission fut encadrée mais elle s'en sortit plutôt bien : Michaela n'avait que sept ans quand elle empoisonna sa première victime et n'en conçu aucun remord; on lui avait simplement demandé de le faire et elle avait obéi. Pourtant pour distiller la mort, Candel a appris à l'enfant l'importance de la vie, selon ses propres standards, aidé du doyen Haalu; elle est psychologiquement équilibrée et stable, sachant ce qu'elle fait quand elle verse du poison dans un verre ou sur des gâteaux. Jamais elle ne tuera pour s'amuser, pour rien ou par humeur. La mort n'est pas un jeu, non. C'est une affaire sérieuse. Mais les enfants aussi ont des affaires sérieuses.

Pourtant, Michaela reste une enfant de son âge, avec ses goûts et ses préoccupations de fillette. Elle aime confusément les jolies choses, les robes et la musique, sur laquelle elle aime à danser, agissant comme une petite fille modèle. Les sucreries, les récompenses, les jeux d'enfants. Son dragon joue souvent à cache-cache avec elle pour la divertir quand elle semble soucieuse, ou à chat perché. Aussi loin que remonte sa jeune mémoire pourtant, la petite fille n'a jamais eu de compagnon de jeu de son âge, ni d'ami enfant. Son dragon remplace la présence paternelle, amicale, protectrice. Il veille sur son sommeil, fait office de garde du corps durant les missions et dans la vie de tous les jours, n'aimant pas que les adultes approchent cette petite fille douce et obéissante, les voyant comme des prédateurs. Pourtant Michaela ne craint pas les adultes; elle ne craint pas grand chose, étant d'un naturel plutôt insouciant en apparence, sérieux et grave quand on gratte la couche superficielle du vernis de l'enfance : elle sait qu'il ne faut pas généraliser, ni être paranoïaque avec les adultes; après tout, ce sont de grands enfants angoissés...

« Tu peux dormir avec mon don
Je suis la princesse qui apporte le repos éternel
Pour que tu puisses être heureux pour toujours. »

Un jour, Il est venu et a fendu le ciel pour m’emmener avec lui et m'arracher à ceux qui avaient été ma famille mais desquels je n'ai pas le moindre souvenir. Elphegort m'a prise avec lui, alors que je n'avais que quatre ans. Il m'a emportée loin de ce que je connaissais et qui était mon foyer et mes proches et j'ai eu si peur de lui... sans savoir qu'il était mon unique, mon âme-sœur. Je le connaissais avant même de le voir et il espérait mon retour à ses côtés sans me connaitre. Depuis le moment où Il m'a retrouvé, plus personne n'a jamais pu nous séparer, car je suis celle qu'Il a cherché des années durant. J'ai été élevée par d'étranges personnes, dans un étrange endroit. Le dragon qui m'avait pris à ma famille pour m'en donner une autre se nommait Elphegort, et j'étais selon lui la réincarnation de son ancien dragonnier décédé à la date exacte de ma naissance. Je n'ai pas bien compris à l'époque, parce que j’étais trop petite...

Quelques part dans les montagnes de Narthan, il y a un endroit sacré, souterrain. J'ai grandi là bas, parmi des assassins et des empoisonneurs, grands frères et grandes sœurs de ma nouvelle vie. J'ai appris à lire et à écrire avec le vieux doyen Haalu, le respect et la distance avec le maître Harfang, l'affection avec Elphegort, gardien et père à la fois. J'ai une famille nombreuse et plus aimante qu'on ne peut le penser et j'ai beaucoup appris à leur côté; je sais qu'ils sont là pour moi et je veux suivre leurs pas, ceux dans lesquels j'ai été élevée. J'ai grandi dans le noir mais avec chaleur et attention, je n'ai jamais manqué de rien, entourée des adultes et des mystères de la Main du Jugement car je savais que j'étais un membre de cette famille. Je serai un assassin moi aussi, je le savais.

On m'a appris que la mort est une chose naturelle, qu'elle n'est pas triste mais qu'elle doit être juste et neutre. On m'a enseigné le respect de la vie, la valeur de la mort, le dédain de la souffrance. Elphegort m'a donné son sang à boire quand je n'avais que quatre ans, et il a bu le mien en échange, faisant de moi la princesse qui apporte le sommeil. J'ai appris à maitrisé ce don en compagnie du maître, Candel; je pouvais tuer sans faire souffrir, juste en faisant dormir pour toujours. Cela me convenait. Et nous vivions ensembles, heureux et caché dans les mystères de l'endroit le plus sacré des montagnes de Narthan.

Quand j'ai fais par à maître Candel de mon intérêt pour les poisons, nous nous sommes rapprochés. Je suis devenue son apprentie malgré mon âge et il m'apprit l'odeur de la cantarelle, la saveur de la belladone, l'aspect sucré des poudres, décoctions, liqueurs acides. La chaleur du vitriol, le poisseux de poisons rares venant du désert de Firthan ou des jungles de Jergath. J'ai encore tant à apprendre, Candel ! Et il vous reste si peu de temps, je le vois bien. Il y a peu, j'ai tué pour la première fois, en versant quelques gouttes de ciguë additionnées de cuivre dans le verre d'un noble Aerien qu'on m'avait désigné, l'approchant en jouant à l'enfant sage d'une famille bourgeoise. C'est plus facile qu'on ne le pense : qui suspecte les enfants ?

A présent, le dessous de mon talon est tatoué du signe de notre famille; j'ai eu mal et j'ai pleuré mais je suis heureuse car je sais que cela fait de moi l'égal des mes Frères et Sœurs même si j'ai tellement à apprendre...

Maitre, bientôt vous ne serez plus là, bientôt vous nous quitterez pour rejoindre vos amis tombés au combat. Nous, vos Frères, vos Sœurs, nous porterons votre héritage, soyez-assuré. Et moi, votre apprentie, deviendrai un jour celle qui passera à l'autre génération le savoir que vous m'avez gracieusement offert.

Je vous aime, maître ! Comme un frère, comme un père, comme un professeur ! Je serais la Princesse qui apporte le Sommeil et qui honorera votre mémoire, votre savoir en le transmettant à ceux qui viendront après elle. Quand vous dormirez pour toujours, j'espère que vous ferez de beaux rêves.

Car, ainsi que vous me l'avez enseigné, nul ne doit craindre la mort.

✘ Pseudo Internet : Jean-Jacques.
✘ Comment avez-vous connu Lindorm ? Parce que je suis un DC.
✘ Le Code : "Validé".

✘ Nom : Elphegort.
✘ Surnom : Elphe, parfois papa par Michaela.
✘ Âge : Une centaine d’années.
✘ Type : Poison (Terre/Ténèbres).
✘ Don qu'il vous a légué : Cadeau de la princesse qui apporte le Sommeil :
Grâce à son Alliance avec Elphegort, Michaela peut invoquer autour d'elle une sorte de brume empoisonnée qui endort petit à petit ses victimes, tout doucement. S'ils y sont longtemps prisonniers ou exposés, ceux qui sont pris dans cette brume en meurent, ne se réveillant simplement jamais. Il faut cependant inhaler la dite brume et y rester un temps conséquent pour que le don soit mortel et la petite fille doit le maintenir en restant concentrée : sitôt sa concentration brisée, la brume se dissipe.
✘ Nation d'origine : Île de Sharp Coral, en Waterfield.

Elphegort est un des rares dragons humanoïdes existant sur Néralith. Mesurant deux petits mètres, il est formé comme un humain d'une structure bipède qui lui permet d'agir comme tout un chacun : il porte les armes, épées et faux en général et se vêt de pagnes pour cacher son intimité, influancé par la culture humaine. Son corps massif est pourtant bien proportionné, recouvert d'écailles sur le dos et les membres mais laissant le torse et l'intérieur des cuisses et des bras plus tendre, plus clair, à l'image d'une cuirasse bleue recouverte d'excroissances de kératine sur les avant-bras, les épaules, le dos. Sa tête est couronnée de deux paires de cornes, une grande et une plus petite au nouveau de ses trois yeux jaunes, minuscules mais perçants. Sa bouche n'a ni babines ni lèvres, s'ouvrant naturellement sur des gencives à vif dans lesquelles s’enchâssent des dents tranchantes comme des lames de rasoirs. Pour cette raison, il parle en sifflant, en peinant sur certaine sonorités labiales, par exemple. Il aime porter quelques bijoux aux triceps et aux chevilles, souvent abimés par ses écailles et disposent de deux grandes ailes membraneuses très flexibles qui lui permettent de voler avec aisance, même sans le recours d'élan ou de vent à la manière des chauve-souris.

Le dragon est un étrange mélange de bonté et de cruauté. Il méprise à l'égal dragons et humains et sa haine de tout ce qui vit est si forte que chaque fois qu'il tue, quelque chose s'éclaire en lui; pourtant, il n'aime pas faire souffrir, puisqu'il trouve que la douleur ne sert à rien. Il préfère que ses victimes meurent d'un coup, efficacement. Qu'elles s'endorment sous le cadeau que leur fait Michaela, qu'elles ne hurlent pas. Il aurait rejoint les Ailes Écarlates s'il n'avait pas tant haï les dragons et trouve sa place auprès d'humains, bien étrangement : il est membre de la Main du Jugement, lui, un dragon. Peut-être est-ce dû au fait qu'Elphegort ne jure que par les actes et les mérites des gens. Il est froid et cruel mais aussi équitable et protecteur, sachant que sa haine n'est pas légitime mais ne pouvant la combattre : les gens, quelques soient leurs espèces, sont tous des égoïstes et des monstres. Lui se sent supérieur à eux, confusément. Pourtant la présence de sa petite dragonnière, Michaela, l'attendrit un peu de jours en jours.

La petite fille est la nouvelle incarnation de son précédant dragonnier et Elphegort veille sur elle avec attention et jalousie, voyant les adultes comme des prédateurs. Il l'a aimée comme son âme-sœur au moment même où il l'a trouée dans un petit village sur la côte escarpée de Silver Reef et depuis la protège de tout son cœur cuirassé. Ceux qui ont vu Elphegort agir avec sa dragonnière sont souvent surpris de la tendresse qu'il offre à la fillette, et la bonté dont il fait usage avec elle, qui fait contraste avec la dureté avec laquelle il traite les autres êtres. Si le caractère du dragon est très complexe, sa relation avec Michaela est au contraire la plus simple du monde : ils s'aiment le plus profondément du monde et rien ne saurait jamais les séparer.