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Maison Biscornue
Argenlame - WATERFIELD

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<div class="titre2">A l'attention de Mr ou Mlle/Mme [...]</div><blockquote><div class="cadreinfos2"><div class="titre3">Message : </div>Remplir ici
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Message :

Papa,

Je pense à toi mais ne n'ai pas d'autre poésie à t'offre en retour qu'un "je t'aime". Les œufs ne jugent pas, mon papa, même quand ils sont durs tu sais.

Fais attention à toi, je rentrerai bientôt.

Colombine.

Message :

Columbus, j'ose espérer que votre santé se porte comme un charme.

Je fais parvenir ce message jusqu'à vous, car je serais pendant un temps, absent de Bethleas. Si vous avez besoin de moi...je crains de ne pas avoir d'adresse fixe à vous donner. Mais je vous donne ce contact, il s'agit d'un jeune que j'ai pris sur moi de former à la dure tâche de la médecine.
Au mieux, il vous aidera. Au pire, il terminera ce que vous aurez commencé. Je n'ai jamais eu de cas d'urgence auquel le confronter...mais j'ai confiance. Je crois.

Bref, il vous aidera en cas de problème, pour la durée de mon absence...Tant que vous lui dites que vous êtes envoyé par moi, et que je fais de lui mon remplaçant !
En priant que tous se passe bien pour vous, et que justement, vous n'ayez pas besoin de moi.

Mes amitiés à votre dragonne, et à vous Columbus.

Kamuzu.

Message :

Umbus,

Remplaçant est peut-être un terme exagéré, disons plutôt que je suis apprenti médecin depuis peu. Soyez déçu (ou non ? ) : j'ai bien l'intention de vous garder en vie. La vie est un cadeau trop précieux pour qu'on le gaspille si facilement.

Aussi je vous le dis : Umbus, arrêtez de vous faire du mal comme ça. J'ai marché dans les mêmes chemins que vous, j'ai cru aussi que me faire du mal me soulagerait de mes problèmes , et je me trompais. A chaque fois, je ne faisais que me haïr davantage. Je me noyais, littéralement ; et je me noyais d'autant plus que je ne voulais en parler à personne, par fierté. Et probablement parce que je pensais n'avoir personne à qui parler, aussi..

Je sais donc d'expérience dans quelle détresse vous vous trouvez, et je vous le dis : vous n'êtes pas seul, Umbus. Je sais qu'il n'y a pas pire que cette solitude, qui vous ronge petit à petit ; et je ne veux pas qu'il vous arrive les mêmes choses qu'à moi. Parce que je ne vous connais pas, mais je m'inquiète déjà pour vous. Si vous vous inquiétez de la façon dont je vous vois, voilà ma réponse : plus qu'un patient, vous êtes un autre être humain dans la détresse, que je ne peux pas abandonner.

Je vous invite donc à m'écrire dès que vous en ressentez le besoin. Garder les choses pour soi ne sert à rien : souvent, ça aggrave même la situation.

Je ne suis pas très cultivé, étant d'origine très modeste, mais j'apprécie beaucoup vos vers. Ils me parlent, disons. Je vous remercie donc du cadeau. En regrettant que je n'ai rien à vous donner en échange, à part une oreille attentive. Je le répète : au moindre souci, écrivez-moi.

Shan Yuan Lau.