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Z - Zachary Sigvald

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Wyrm Isolationniste
+ Date d'inscription : 01/10/2014
+ Messages : 243
+ Orbes + Orbes : 657
+ Âge du Personnage : 31 ans
+ Poste occupé : Éclaireur Isolationniste - Charpentier
+ Nom du dragon : Seihval
+ Type de Dragon : Glace
+ Le Don légué : Illusions Gelées
Zachary Sigvald
Zachary Sigvald
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeVen 3 Oct - 12:24


Zachary Sigvald
"Aime, comme si un jour tu devais haïr"
Nom : Sigvald
Prénom : Zachary
Surnom : Z
Âge : 30 ans
Groupe : Wyrm
Nation d'origine : Nordheim - Valhöll
Métier : Eclaireur des Isolationnistes - Ancien Ailes Écarlates et dealer d'Illusions.
Arme : Une longue dague à la ceinture et une hache dans la main gauche
Ce qu'on dit de Moi
Physique :
Zachary est quelqu’un de grand, légèrement plus que la moyenne, mais ce n’est pas un géant non plus. Disons qu’on peut le repérer assez facilement dans une foule. De plus ses cheveux blancs attirent toute de suite l’attention. Quand il était jeune, ils étaient blonds, mais ils sont devenus blanc au fil des années. Ils sont courts, et flottent autour de son visage. Zach, n’a jamais vraiment aimé ses cheveux, ils sont du genre indomptable, à se placer là où ils veulent être sans se soucier de l’avis de leur propriétaire. On a souvent l’impression qu’il sort du lit alors que c’est la fin de la journée. Des épis s’étirent sur les côté et une espèce de frange lui mange un peu le front. Sa peau est devenue bronzée à force de travailler à l’extérieur et du reflet du soleil sur la neige. Légèrement burinée par les vents glacés de Nordheim, sa peau garde de nombreuses cicatrices dû à des accidents, ou de larges balafres qu’il reçu pendant la guerre.
Typique des Nordheims, il possède de grands yeux bleus, bordés de cils blonds. Naturellement, il a le regard dur, qui ne plaisante pas, ses traits sont souvent crispés et cela à tendance à faire fuir les personnes qui tentent de l’approcher. Pourtant, dès qu’on commence à discuter avec lui, son visage se détend, ses yeux se font rieurs et sa bouche garde un léger sourire aux coins des lèvres. Beaucoup de moments difficiles ont laissé des traces aux fonds de ses pupilles lui octroyant un regard d’une grande profondeur.
Son travail de bûcherons dans les forêts de Norheim lui a valu un corps musclé. Il possède des bras assez épais, un torse musculeux et de longues jambes assez nerveuses. Ses mains sont souvent remplies de blessures plus ou moins récentes. Le travail du bois, les gerçures dues à la glace ont entaillé sa peau au point de c’est souvent douloureux pour lui déplier ses longs doigts entièrement. Le bord de ses ongles est souvent légèrement noirci et il lui arrive d’avoir des échardes dans la chair mais de ne pas les sentir. Zach à tendance à se tenir un peu voûté, mais dés qu’il se redresse on se rend compte que sa carrure est assez franche, ses épaules sont larges et ses clavicules bien dessinées. Par flemmardise, il a tendance à laisser pousser sa barde et cela ne le dérange absolument pas d’avoir une barde de quelques jours qui lui mange la mâchoire et les joues.
Côté vestimentaire, Zachary porte beaucoup de vêtement noir, souvent des chemise à col relevé. Pour se protéger du froid ou de la chaleur, il rajoute une longue tunique blanche aux manches larges par-dessus son haut et son pantalon. Un peu débraillé, il a tendance à ne porte sa tunique qu’à moitié, juste une manche et une épaule et laisser pendre le reste dans son dos.

Psychologie :
Zach est quelqu’un qui l’air dur aux premiers abords, mais c’est bon vivant, qui aime rire, boire et la bonne nourriture. Il ne parle jamais de son passé et très peu de lui. Quand il était enfant c’était un petit trublion, mais après la trahison de Ionnan, Zachary est devenu quelqu’un de colérique, hargneux, rancunier. Il a passé de nombreuses années avec cette haine au cœur, ce souvenir qui lui brulait les poings. Il est devenu violent et s’en prenait à tous ceux qui portaient un uniforme de l’armée. Le souvenir de Ionnan est encore quelque chose de douloureux pour lui, mais depuis la fin de la guerre, il s’est beaucoup apaisé. Il s’emporte beaucoup moins, boit beaucoup moins d’alcool et passe de très longues heures à voler dans le ciel avec Seihval. Le vent dans les cheveux lui fait un bien fou. Dès qu’il est debout il passe de nombreuses minutes le matin pour travailler sur sa respiration, pour s’assouplir et se sentir en harmonie avec son dragon. Z à toujours été proche de Seihval, l’alliance hors-la-loi les a beaucoup rapproché, il le considère comme la famille qu’il n’a jamais eu, un père un peur dur, un frère un peu malin.
La seule personne qu’il ai jamais aimé est Ionnan, il lui ai arrivé de s’attacher à d’autres personnes, mais personne n’a jamais été autant proche de lui que le soldat. Il aurait donné tout ce qu’il avait pour lui et la trahison reste un douloureux souvenir qui fait ressurgir au fond de lui une violence et une colère qu’il souhaiterait voir disparaitre à jamais. Il fait rarement confiance aux personnes mais ne le montre pas. Indifférent aux sorts des soldats de l’Armée, il les tient pour responsable de l’état actuel des Wyrms. Il voue une haine particulièrement féroce à Limlug et à ses idées trop étriqués, à cette alliance dangereuses qu’il impose aux dragonniers et à Lindorm qui forme des jeunes à la guerre au lieu de promouvoir la paix.
Etrangement, Zach à très bon contact avec les enfants, à vrai dire, il les adore, cela lui rappelle son enfance à l’orphelinat de Valhöll. Il essai tant bien que mal de leur apprendre deux-trois petits trucs utiles, comme sculptée un morceau de bois, mais il finit toujours pas leurs raconter des histoires extraordinaires de dragons et de dragonniers.
Zachary aimerait fonder une famille, avoir des enfants, les voir grandir dans un foyer, mais sa situation de hors-la-loi n'est pas propice à ses rêves, son amour bouillonnant de haine pour Ionnan ne lui permets pas encore de tourner la page.


Écoutez mon Histoire


Z - Zachary Sigvald 874496791
Ionnan.
Simplement prononcer ton nom me donne la nausée. La simple pensée de ton visage me donne envie de le fracasser sous mes poings. Le simple souvenir de ton regard imperturbable me fait trembler de rage. Si tu étais là devant moi, j’écraserais ta petite gueule impassible, j’écrabouillerai chaque parcelle de ta peau et de ton corps avec mes pieds. Il y a cette fureur en moi qui bouillonne depuis tant d’années, il y a cette colère sourde, cette rancœur frénétique qui me fait serrer les poings à chaque fois que quelque chose m’évoque ton souvenir.
Depuis tant d’année je pense à ce que je te dirais le jour où nos routes se croiseront, chaque jour j’y pense. Et j’en suis arrivé à la conclusion qu’aucun mot ne sera jamais assez fort pour décrire le mal que tu m’as fait. Il n’y aura que mon poing sur ta bouche, mon poing rempli de ton sang qui s’acharnera. Je briserais tes os, je réduirais ta face apathique en charpie et quand ton visage sera méconnaissable, alors seulement je serais apaisé. Je te laisserai là, moisir au fond d’une caverne de Wilhjem, tu mourras de froid et je rirais sur ton cadavre. Je rirais de te voir retourner à cette glace qui t’enserre le cœur que tu n’as pas. Je rirais avant de pleurer et d’emporter avec moi le souvenir de ton visage souriant un matin de printemps à Valhöll.

Z - Zachary Sigvald 711226212
Ionnan.
Tu n’étais qu’un gamin quand je t’ai aperçu. Tu étais aussi miteux que je l’étais, un gamin des rues gelées de la Capitale de Norheim. J’ai su qu’on était du même acabit, qu’on venait tous les deux d’un trou sale et crasseux. Ça se voyait à ton pantalon, à l’usure, aux trous dans ton manteau. Ça se voyait au fond de tes yeux, cette douleur insondable qui faisait briller tes pupilles, cette posture hautaine et trop adulte pour l’âge que tu avais. Dès que tu as déboulé dans ma vie, j’ai su que toi et moi, se serait à la vie à la mort. Je t’ai suivi quand tu rentrais tous les jours. Après tout nous vivions proches. Nous vivions au bas de la ville, près de la muraille, dans le quartier mal famé de Valhöll. Là où la neige n’est plus blanche, là ou la neige est sale, remplis de boue, là où les bonshommes de neige ressembles à des mineurs sortant tout droit des galeries de charbon. Là où l’on glisse des cailloux dans les boules de neiges pour oublier un instant la misère sous la douleur de l’impact.
Je t’ai suivi, n’osant pas trop t’approcher au départ, je marchais derrière toi, sautant dans tes traces de pas dans la neige. Puis un jour, on a parlé, enfin surtout moi. Tu as beaucoup écouté. D’ailleurs tu ne faisais que ça, écouter. Ça tombe bien, j’ai toujours aimé raconter tout et n’importe quoi. Visiblement ça t’allait et ça m’allait aussi. Pour des gamins de douze ans c’était normal. Mais pas pour toi. Tu ne riais jamais, tu ne souriais jamais. Et je ne sais plus trop à quel moment je me suis promis qu’un jour je verrais un sourire sur ta putain de gueule placide.
Le samedi je quittais l’orphelinat en courant, je courrais pour aller te chercher à la sortie de ton travail. Tu n’aimais pas ça, mais je volais des pains tout chauds à la boulangerie du coin, on les mangeait emmitouflés dans nos fourrures usées. On retirait nos mitaines et on dévorait avec appétit cette petite chaleur bienfaitrice. Puis, je parlais, tu écoutais. Tu disais une phrase et j’en disais cent. La vie était belle. Misérable, mais belle. Nous avions douze ans et je n’avais aucune envie de penser à l’avenir.

Z - Zachary Sigvald 583484273
Ionnan.
Tu as toujours pensé à l’avenir, tu t’es toujours soucié de ce qu’il adviendrait plus tard. L’argent était ta principale motivation. Tu travaillais pour gagner de l’argent, toujours plus, plus longtemps. Tu séchais l’école et je te retrouvais toujours. Valhöll n’avait aucun secret pour moi. Tu ramenais toutes ces petites pièces à ta grand-mère, qui te grondait quand tes mains étaient sales de charbon. Ce n’était pas un travail pour toi. Ce n’était pas un travail pour un enfant.
Je suis souvent venu manger un épais potage de légume avec quelques bouts de gras que ta grand-mère m’offrait en souriant. Elle était ravie que tu ai un ami. Mais toi, je n’ai jamais vraiment su si tu en étais content.
Je n’ai jamais cherché à travailler comme toi, peut être par flemmardise, peut être parce que je n’avais aucune famille à qui me raccrocher. Je volais, beaucoup, j’ai passé des nuits au trou dans le froid pour m’être fait prendre la main dans le sac. Mais tu n’aimais pas ça, tu n’aimais pas que je t’offre des choses car, tu ne savais pas d’où elle venait. Tu n’aimais pas me voir passer en courant, des hurlements dans le dos, glissant sur les plaques de verglas en essayant de ne pas me faire choper. Tu n’aimais pas ça. A vrai dire, tu n’as jamais aimé grand-chose. J’ai eu la prétention de croire que tu m’aimais. Mais c’était une connerie de ma part. Une terrible erreur qui sera bientôt réparée quand je t’aurais retrouvé.
Tu es venu vivre à l’orphelinat quand ta grand-mère à rejoint le Grand Nord. J’ai été triste et pourtant je n’ai pas pu m’empêcher de me réjouir. Nous allions être comme des frères. Toi l’imperturbable et moi le trublion. Puis je t’ai vu, te fracasser doucement, te briser comme de la glace dans laquelle on aurait enfoncé un piolet trop profondément. J’ai vu des larmes rouler sur tes joues, ces hoquets de douleurs qui sortaient de ta gorge, ces gémissements pathétiques, ces sanglots retenus. J’ai tout vu. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai su qu’au fond tu avais un cœur, que tu n’étais pas juste un petit garçon au visage immobile. Qu’au fond de toi, je pouvais sans doute compter un peu. Si tu pleurais pour elle, alors pourrais-tu un jour sourire pour moi.

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Shø.
Tu te souviens de ton surnom ? Il m’était venu si naturellement, avec ta peau blanche et ton caractère frileux. Neige, Shø, ça t’allait comme un gant.
Dès l’instant où tu m’as déclaré vouloir rentrer dans l’armée, j’ai su que ce n’était pas une bonne idée. Mais qu’est-ce que je pouvais dire ? « Continue de te crever à la tâche, ton avenir s’annonce radieux ! »
Non, tu serais logé, vêtu, nourris. Qu’est ce que j’avais en retour à t’offrir pour te retenir ? Rien. Il n’y avait que mes conneries et les heures entières que tu passais à venir me chercher au poste des gardes parce que j’avais fait le con.
Tu t’es engagé, je t’ai vu enfiler ton uniforme avec fébrilité et pour plaisanter je t’ai dit qu’il ne t’allait pas. Mais putain, Ionnan, à ce moment-là mon corps à vibrer. Mes reins se sont enflammés et mon cœur s’est emballé. Tu étais là, imperturbable, debout, droit dans tes bottes, une paire de gants blancs aux mains. Ton regard vert s’était posé sur moi et seul un déglutissement sonore t’avait répondu.
J’ai rougi, j’ai eu honte, je pensais à des choses qu’ils ne faillaient pas penser. Pas avec un garçon, pas avec toi. Tu étais mon frère.
De longs mois sont passés et pour te faire quitter l’armée j’ai cherché du boulot. Je ne voulais pas que tu partes, je ne voulais pas que tu aies du sang sur les mains. Je voulais que tu restes aussi immaculée que la neige des cimes.
Alors j’ai rejoint les bucherons de Valhöll, je me suis endurcis, j’ai traversé de longs blizzards en dehors des murailles de la capitale, j’ai marché pendant des heures pour trouver un coin de forêt et tailler les arbres pour vendre de belles bûches à un bon prix. J’ai appris à sculpter le bois le soir auprès du feu avec les compatriotes. Ca parlait beaucoup d’alcool, de guerre, de femmes et moi je ne pensais qu’à toi. À ton corps guindé dans cet uniforme encore trop grand pour toi.
Au départ je ne faisais que tirer le traîneau de bois, puis rapidement on m’a filé une hache, une scie, on m’expliqué de quel côté se mettre de l’arbre pour ne pas se faire écraser. On m’a montré comment tailler des bûches sans trop s’épuiser. Mon corps a changé, j’avais toujours été grand, un peu plus que toi, mais là, je devenais un homme. Je rentrais après des jours d’expéditions dans le froid et ma barde avait poussé. Tu trouvais que ça faisait mauvais genre, alors je la rasais pour te faire plaisir. Mes cheveux blonds ont commencé à pousser, mais tu me le coupais pour ne pas qu’ils se coincent dans les branches. La vie était rude, mais nous étions ensemble.

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Ionnan.
Dès l’instant où tu as croisés ses yeux, j’ai su que ce ne serait pas la franche camaraderie entre vous. Mais que veux-tu Seihval faisait désormais partie de ma vie, il fallait faire avec. Je l’avais rencontré un jour où je suis allé trop loin dans le grand Nord, nous avions dépassé Folguntur la veille et le désert de glace s’étendait à perte de vue. Les hommes voulaient rentrer. Le blizzard se faisait rude et l’hiver interminable. Mais c’était la première fois que je voyais cette étendue glacée, elle était là, immense, aussi imperturbable que toi. Alors, j’ai grimpé une colline pour avoir une meilleure vue et je suis resté là à attendre que le soleil se couche pour voir miroiter sur la glace les reflets des aurores boréales. Puis tout d’un coup, la colline s’est mise à gronder, à bouger. Je suis tombé, j’ai roulé dans la neige pour m’affaler devant une énorme patte recouverte d’écaille blanche tirant vers le gris. Un grondement sourd à résonner, du givre m’a entouré et quand j’ai relevé les yeux, il était là. Immense, superbe, fort, puissant. Seihval, le dragon des Aurores Boréales. Son corps entier était recouvert d’écailles, de pics glacés sur son dos, sur ses articulations et là sous son ventre quand il a étendu ses ailes déchiquetés par le froid, j’ai vu toutes ces lumières danser. A travers sa peau, à travers ses écailles, juste sous son poitrail d’innombrables couleurs flottaient, des aurores boréales brûlaient en son sein. Je me souviens avoir ouvert la bouche, subjugué par tant de beauté, je suis resté coincé là, à le fixer. Il aurait pu m’écraser, me croquer entre ses immenses dents. Mais il a juste approché son énorme gueule pour souffler de ses narines dilatées un air frais qui a soulevé des volutes de neige. Mes yeux clairs ont fixés les siens et j’ai cru que ma dernière heure était arrivée.
Alors, j’ai pensé à toi. Mon cœur s’est mit à battre si vite, j’étais désemparé et je répétais ton nom comme une litanie. Comme si crier ton prénom aurait pu me sauver. Cela ne m’a bien sûr pas aidé, Seihval m’a soulevé, coinçant un immense croc dans mon pantalon pour ensuite s’envoler dans la nuit. Un grondement guttural est sorti de sa gorge alors qu’il me lançait dans les airs. J’ai hurlé le plus fort de toute ma vie. Je sentais l’air vibrer autour de moi, l’air glacé m’a transi par le froid, à griffer mon visage. J’ai vu le sol se rapprocher tellement vite, j’ai cru que j’allais me fracasser sur le sol comme un pantin désarticulé, mais il est apparu sous moi, imposant et je me suis écrasé sur son dos, manquait de justesse une stalagmite givrée.
Accroché comme je le pouvais, le dragon s’est élevé dans les airs et à fendu de ses immenses ailes les aurores boréales qui brillait, accrochées dans le ciel. Devant mes yeux dansaient ces immenses fantômes de couleurs, j’ai traversé du rouge, du bleu, du vert, je ne savais plus ou regarder. J’avais l’impression d’avoir de nouveau douze ans. Que la vie semblait si insouciante et que devant tant de beauté rien ne pouvait être plus important. Puis ton visage m’a traversé l’esprit et le dragon à gronder. Il a viré de bord et j’ai faillit perdre de nouveau pied. Seihval s’est amusé comme ça pendant un long moment sous les regards ébahis des bûcherons qui pariaient sur mon temps avant de tomber au sol.
Je n’ai pas tenu plus de cinq minutes, je suis tombé lourdement et seul un rire immense est sorti de ma gorge. Mon cœur battait à tout rompre, l’euphorie me gagnait, ma tête tournait, c’était tout simplement magique.
À partir de ce moment-là, j’ai quitté la capitale beaucoup plus souvent. Je courrais dans la neige et Seihval volait au dessus de moi, brillant comme une étoile dans la nuit. Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi il m’avait choisi. Un jour il tenté de m’expliquer, il à parler de multiplicité des facettes humaines, des multitudes de couleurs et de caractères, de tout ce qui se passaient dans mon cœur. Que j’étais comme ces aurores boréales, aussi belles qu’effrayantes, aussi douces qu’hypnotisantes, aussi cruelles que rebelles. Je n’ai toujours pas compris tout ce qu’il voulait me dire, mais il m’a rabroué en me disant qu’il n’y avait rien à comprendre. C’était comme ça. Lui, moi, jusqu’à ma mort, jusqu’à sa mort.

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Ionnan.
J’ai bien vite compris que tu étais jaloux de Seihval. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Tu étais peut-être insondable, mais j’ai bien vu au fond de tes pupilles que tu ne l’appréciais pas. J’ai tout fait pour être présent autant qu’avant à tes côtés. Mais l’appel de la liberté à quelquefois été le plus fort. Avec lui j’étais libre, il n’y avait ni ville, ni quartier mal famé, il n’y avait aucun orphelinat, pas de cris ou de pleurs au milieu de la nuit, pas de parquet qui grince, pas de misère, pas de culpabilité. Avec lui, il n’y avait que ce plaisir extatique de tourbillonner dans les airs pendant des heures.
Au final, je me dis que si tu as succombé c’est en partie grâce à lui et je l’en remercie. Tu te souviens de cette fameuse nuit ? C’était la première fois que je te voyais dans un tel état, j’avais dépassé l’heure de notre rendez-vous depuis bien longtemps. Tu étais au bord de la rupture, tu avais bu, tes vêtements étaient froissés, ta chemise mal boutonnée, ton visage était rougi par l’alcool et ton regard... Il me hante encore aujourd’hui. Ton regard, si provocateur, si bouillant, si vivant. Tu m’as happé et je ne t’ai pas repoussé. J’étais trop heureux d’avoir ce que je voulais. Nos corps affamés se sont épousés, avec un peu de difficultés au départ, mais nous avons finis par combler ce besoin obsessionnel de chaleur. La nuit a été longue mais j’ai été aux anges.
Puis tu es parti. Tu as disparu. Comme ça, comme si cette nuit n’avait rien signifié pour toi. Je n’ai même pas été surpris. J’ai seulement du changer mes habitudes, devoir me refaire à cette solitude à l’orphelinat. Je suis partis plus longtemps dans le froid, j’ai parcouru une grande partie de Nordheim sur le dos de Seihval, nous volions vers les hauts sommets pour chercher des Edelweiss fraîches et amasser de l’argent pour ton retour. Tout ce que j’ai fait, je l’ai toujours fait pour toi. Chaque geste, chaque pensée t’était destinée. Il n’y avait que ces moments avec lui, où je parvenais à t’oublier un peu.
Puis, tu es revenu avec les flocons de l’hiver. Comme si tu n’étais jamais parti. J’avais l’âge de quitter l’orphelinat. Nous avons emménagé ensemble, un appartement miteux dans les bas quartiers, avec vue sur une rue sordide ou les putains font leurs passes derrières les aérations chauffées des bars. Mais ce n’était pas grave, j’étais avec toi. Nous avions l’habitude de ce quartier. C’était chez nous. L’année qui s’est écoulé à été la plus heureuse de ma vie. Je me levais et tu étais là endormit à côté de moi. Je fixais la neige qui tombait dehors et je me recouchais pour me coller contre toi. Je collais mes pieds gelés contre les tiens et tu grognais. Quand je rentrais tard, il y avait une assiette qui m’attendait. J’allais voler des croissants le dimanche et on restait au lit toute la journée. Tu m’écoutais parlé, avant de me pousser, car je te saoulais. Je riais, fort et on faisait l’amour encore et encore. Les voisins tapaient sur les murs mais, je riais encore plus fort. Et un jour, alors que la neige fondait doucement, j’ai vu ce fin sourire sur ton visage. Tu étais là, assis dans l’encadrement de la fenêtre une clope au bec et un café dans la main. Tes cheveux étaient en pagaille, ton corps couvert de suçon, ma chemise sur tes épaules et sur tes lèvres il y avait ce petit sourire apaisé. Tu m’as regardé et je t’ai dit que je t’aimais. C’est sorti tout seul. Comme ça. Je voulais que notre vie continue. Tu as lâché ta tasse sous la surprise et ton visage s’est refermé d’un coup. Je m’en suis mordu les doigts, je voulais revoir ce sourire tendre qui avaient flotté quelques secondes sur tes lèvres. Je voulais que tu restes avec moi, alors je me suis rattrapé comme j’ai pu, j’ai dit que tu n’avais pas besoin de me répondre. Que tu pouvais prendre ton temps….
Au final, tu ne n’as jamais répondu. Mais ta trahison a été la pire des réponses.

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Ionnan
Tu m’as trahis, tu m’as dénoncés, tu m’as jeté en pâture à l’Armée. Tu m’as rejeté comme un chien, tu as brisé tous les sentiments que je nourrissais à ton égard. Comment as-tu pu ?
Je me revois encore t’annoncer que je partais pour passer l’Alliance, pour être avec toi sur le front. Pour ne plus te quitter. Je me revois encore en plein Narthan a escalader ce volcan, à crever de chaud, à mourir de soif affaiblit comme jamais. Je revois Seihval se battre contre un dragon de feu lui aussi épuisé, éreinté par la chaleur et par le peu de viande qu’il avait mangé dernièrement. Je revois les uniformes des Escadrons d’élites nous sauver au bout du sixième jour. Je revois ton regard déçu se poser sur moi quand je t’annonce que j’ai échoué. J’ai senti la colère monter en moi, pour la première fois. Cette colère contre ce système qui te forçait à souffrir délibérément pour être plus proche de ton dragon. Ce système hermétique qui te forçait à te former pour combattre, qui t’enfermait loin de ceux que tu aimais pour aller mourir aux champs d’honneurs.
J’ai mis de longs mois à m’en remettre, Seihval aussi. Nous avons été meurtris dans notre égo, nous avions perdu ce lien si complice qui faisait de nous des hommes et des dragons libres de leur choix. Nous avions eu peur. Il était intolérable de devoir retourner là-bas. Et si nous échouions, encore et encore. Alors, nous toucherions le fond. Limlug, vieux dragon borné ! Tu paieras pour tous ces dragonniers qui sont morts ou sont devenus fous d’avoir été séparé de leurs dragons.
Alors, Seihval et moi avons échangé notre sang. Juste nous deux, là, dans le ciel étoilé de Norheim, sous la pâle lueur de la lune, avec pour seul témoins les aurores boréales. Mon amour pour lui à alors enflé, j’ai ressentis au plus profond de mon être toute sa puissance, tout son amour pour moi, toute sa colère, sa honte, chaque sentiment à piqué mon cœur pour se mélanger avec les miens. Nous n’étions plus qu’un. Ce soir là, nous avons dormit ensemble, paisiblement, dans une grotte près d’Ygdrasil.
Quand nous sommes rentrés, je t’ai avoué avoir mélangé mon sang avec celui de Seihval. J’ai voulu t’expliquer mes raisons, mais tu avais du travail, alors je t’ai regardé mettre tes gants blancs, t’allumer une clope dans l’appartement en cherchant tes affaires, puis je me suis endormi sur le canapé, sûr que tu comprendrais mon choix.
Ce sont des coups à la porte qui m’ont réveillé. Les Escadrons d’élites. Ils étaient au courant. Ils ont bien vu la coupure dans ma main. Ils m’ont ordonné de les guider à Seihval. J’ai refusé, j’ai demandé à te parler, qu’il y avait une méprise. Puis ils m’ont obligé à les suivre. Nous sommes sortis de la ville et Seihval est arrivé attiré par la panique qui raisonnait dans mon cœur. Je lui ai dit de fuir, mais il ne voulait pas partir sans moi. Il a grondé, je me suis débattu, quatre dragons entraînés à Lindorm lui sont tombés dessus. Il a mordu, déchiqueté tout ce qui passait à porter de gueule, il a étendu une patte pour frapper un dragonnier mais un dragon lui à arracher le membre pour défendre son humain. La douleur à vriller mon cœur, la neige est devenue rouge et je me suis évanoui impuissant. Quand j’ai repris conscience j’étais derrière les barreaux. Je connaissais bien cette cellule pour y avoir déjà séjourné de nombreuses fois, j’avais mal au crâne, mal au cœur et ce vide immense qui sillonnait mon cœur. Je suis sortie dès que j’ai pu, j’ai couru jusqu’au centre militaire où tu étais affecté. J’ai demandé à te voir, mais tu étais parti. On m’a traité de traître, on m’a frappé, on m’a interdit de revoir de Seihval, puis on m’a craché au visage que tu avais bien fait de me dénoncer, je n’étais qu’un parias.
La colère a fait rougir mes oreilles, j’ai frappé tous ceux qui me tombaient sous la main, hurlant ton nom, hurlant que c’était impossible. Ce n’était pas possible. Tu m’aimais, tu m’avais souri, je te connaissais depuis tellement de temps, ce n’était tout simplement pas possible.
On m’a de nouveau enfermé pour que je me calme et là allongé sur cette couchette miteuse j’ai sombré. On m’a relâché et j’ai erré dans ce quartier qui me semblait soudain inconnu, je ne comprenais pas, plus rien ne me semblait familier. J’étais perdu. J’ai bu, beaucoup, j’ai ravagé notre appartement, je suis resté là à fixer le plafond sans bouger pendant des jours. Mon corps tremblait de colère, mon cœur était creux, vide, plus aucune pensées ne m’accompagnaient, plus aucuns sentiments. Seulement une rage sourde envers toi. Je ne sentais plus Seihval et ses couleurs chatoyantes qui dansaient dans mon esprit, sa grosse voix qui riait ou grondait. Ou était-il ? Qu’était-il devenu ? J’ai pleuré, beaucoup, j’ai hurlé de douleur, je devenais fou, tout tournait autour de moi, j’avais tout perdu. Mon cœur, mon âme. Je n’étais plus qu’une carcasse vide. J’ai erré dans Vahlöll pendant de longues semaines, méconnaissables. Je parlais tout seul, je me cognais aux gens, je dormais aux coins des rues. J’étais sale, affamé, je n’étais plus capable de me mourir, je puais, je me blessais et les blessures s’infectaient. Je cherchais la bagarre et je m’écroulais dans la neige trop ivre pour rentrer. Où étais-tu Ionnan à ce moment ? As-tu seulement pensé à moi ? As-tu seulement eu un putain de remord ? As-tu seulement cherché à savoir ce que j’étais devenu ? As-tu fait marche arrière, as-tu cherché à me contacter pour t’excuser ?
Non. Tu n’as rien fait de tout ça. Tu m’as laissé pourrir comme cette neige remplie de boue. Tu m’as laissé écraser comme tu écrases tes mégots. Tu as brisé mon cœur, tu as fait disparaître mon âme. Tu m’as réduit à néant.

Z - Zachary Sigvald 627622guerre2
Ionnan.
Quand j’ai repris à peu près conscience avec la réalité, j’ai fait mon sac et je suis parti à sa recherche. À lui qui m’avait défendu au péril de sa vie. Je sentais encore ce lien entre nous, lointain, poussiéreux. Je me suis caché, j’ai volé un cheval, un épais manteau et j’ai quitté Valhöll. J’ai chevauché pendant des semaines entières, j’ai hurlé son nom dans le blizzard. Je suivais ses aurores boréales tant que je le pouvais. Puis après de longs mois de recherches je l’ai vu. Il était là, assit sur cette colline à fixer ces couleurs dansantes dans le ciel. Je suis descendu de cheval, j’ai grimpé la colline et je me suis assis à côté de lui. Il n’a pas bougé, nous ne sommes pas regardés, mais nos âmes ont fusionnées. J’ai soupiré de bonheur et il a grondé de plaisir. Nous sommes restés ensemble quelques années en solitaire pour apprendre à se connaître de nouveau. Pour être avec cette nature qui lui appartenait. Pour qu’il se remette d’avoir perdu à jamais une de ses pattes avant. J’ai découvert que j’étais dorénavant doué d’un don. Seihval à été un bon professeur, après tout, les illusions c’étaient une partie de lui.
Puis, nous avons réintégré la civilisation, mais il y avait cette haine viscérale pour les uniformes de l’armée qui ne nous quittaient plus. Nous sommes devenus des hors-la-loi. Nous nous cachions, j’allais en ville chercher des vivres et je repartais. Puis, je me suis vite rendu-compte que mon don pouvait me rapporter un peu d’argent. Je faisais voir aux gens ce qu’ils avaient envie de voir, je leur montrais ce qu’il avait de plus cher et ils en demandaient encore plus. Je suis devenu Z, le dealer d’Illusions, on murmurait mon nom dans tous les bouges des grandes capitales. Puis les Ailes Ecarlates se sont rapprochés de moi. Ils ont vite compris que je haïssais l’Armée et les Escadrons. Que Limlug n’était qu’un couard qui se terrait dans une école pour se forger une armée.
Alors, j’ai glissé vers la haine, vers la colère, vers les plaisirs facile. J’ai enfermé des gens dans des boucles d’illusions jusqu’à ce qu’ils meurent. J’ai massacré beaucoup de soldat. Tout ce qui portait un uniforme était un ennemi. J’espérais que chaque homme que je prenais à la gorge soit toi. Que nos regards se croisent et que je te sourirai avant de t’égorger comme un porc. Je voulais voir ton sang couler, je voulais revoir ton visage une dernière fois. Mais tu n’as jamais croisé ma route.
J’ai combattu pour les Ailes Ecarlates lors de l’attaque de Keven. Avec Seihval nous gelions tout sur notre passage. Ses écailles blanches sont devenues rouges, du sang inconnu coulaient dans ma bouche. Nous massacrions tout ce qui passaient à notre portée, hommes ou femmes, peu importe, tant qu’il portait un uniforme. Ma hache s’enfonçaient dans les os, j’entendais ces craquements, ces bruits de chairs qui se déchirent sous la lame. Dès que je le pouvais, je fondais sur des victimes pour les faire disparaître dans un véritable enfer de cauchemars. Il n’y avait plus de temps, seulement ce moment, suspendu, nous n’étions pas fatigué, nous avions cette force incroyable, cet amour entre nous qui nous portait, cette haine pour ceux qui nous avaient blessés, séparés, humiliés. Chaque souffle que nous prenions, nous enivrait, inspirant nos poumons d’un air nouveau. Nos sens se sont brouillés, nous n’avions plus qu’un corps, une seule et même pensée, une haine virulente.
Une haine si farouche que lorsque le soleil s’est levé après une nuit de bataille sanglante, nous avons lâché les armes. Je suis tombé à genoux, l’esprit au bord du gouffre, Seihval m’a rattrapé, m’appelant à lui. De cette haine, il n’y avait plus rien, seulement un immense vide, vide comme ce champ de bataille où le sang encore chaud commençaient à s’enfoncer dans la terre meuble. L’air frais a frappé mon visage, j’ai cherché des yeux une silhouette connue et je n’ai pas su faire la différence entre eux et nous. Nous étions tous blessés, en sang, pleurant, criant, hurlant, cherchant des rescapés, achevant ceux qui souffraient trop. Puis il y avait ceux qui avaient perdu leurs dragons, sombrant dans la folie. J’en ai aidé certains à quitter le monde avec de douces illusions, j’ai porté ceux que je pouvais jusqu’à un poste de secours. Je ne comprenais plus, j’étais de nouveau perdu. Mon cœur semblait épuisé, mon âme éreintée d’avoir trop connu la fureur.

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Ionnan.
Alors, avec Seihval nous nous sommes envolés. Nous avons quitté les Ailes écarlates pour retourner dans le Nord là où nous avions l’habitude de vivre. Nous avons rejoint les plaines de cristal, puis le port de Nilheim. Nous y sommes restés, longtemps, nous avons aidé à construire des bateaux. Je suis devenu charpentier. Tu sais que j’ai toujours aimé le bois. J’ai appris à vivre avec cette colère qui revenait de temps en temps à la vue d’un uniforme. J’ai appris à aimer cette vie simple, à être entouré de gens comme moi, trahis pour la plupart, fou d’avoir perdu leur dragons, ou tout simplement rageur d’un système qui ne leur correspond pas. Nous sommes tous différents ici. Nous sommes tous solidaires. Cette paix me va bien, c’est peut-être la seule chose que je reconnaîtrais à Limlug, cette trêve va permettre de panser des blessures. De préparer sans doute de nouvelles batailles.
Puis, un jour, je les ai vus arriver sur les immenses dragons. Les Isolationnistes. Ils nous ont aidés, ils nous ont ramenés à manger, ils nous ont protégés contre les montres au dehors. Alors, j’ai rejoint leur cause, pour me racheter, pour donner un sens aux vies que j’avais arrachées, pour voyager et aider. Je me dis que peut être, bientôt, je te trouverais au détour d’un chemin. Je me dis alors que je serais apaiser, que peut être je pourrais te pardonner. Mais je ne pense pas encore être prêt. Chaque souvenir de toi m’enflamme comme une braise sur du bois sec. Pourtant, j’aimerais, je te le jure, pouvoir me dire que je te sourirais et que je t’accueillerais comme je t’ai accueillit il y a plus dix ans. Mais je ne suis pas assez fort, non pas encore…
Je te pardonnerais le jour où tu seras capable de me dire ce qu’il y a tout au fond de ton cœur, quand tu seras enfin capable de me dire « je t’aime ».
Et Vous ?
Pseudo Internet : Yunie
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Le Code : Validé.



Seihval
" La vie n'est qu'une illusion"
Nom : Seihval
Surnom : Sei - Le dragons des Aurores Boréales
Âge : 600 ans et des poussières
Type : Glace
Don qu'il vous a légué : Illusions Gelées – Zachary peut créer de la glace avec ses mains et projeter dans les reflets des illusions cher au cœur de ceux qui les vois. Cela peut se passer à travers un mur de glace qu’il a crée, dans une brume glacée, dans une tempête de neige.
Au départ, Z ne maîtrisait pas les illusions qu’il projetait et les gens voyaient plus ou moins ce qu’ils avaient envie de voir. Maintenant, avec l’expérience, il est capable d’influencer les illusions, de projeter ce qu’il souhaite montrer. Beaucoup de gens qui croisent sa route deviennent rapidement accro à son don, voulant oublier la guerre, ou revoir un être cher. Son surnom se murmure dans les bas quartiers des grandes-villes comme Z le dealer d’Illusions.
Nation d'origine : Nordheim - Le désert de Glace
Sa Description
Quand Seihval est né, quand son œuf à éclot dans la neige, le ciel s’est enflammé de couleur, elles ont ondulé largement dansant pour fêter sa naissance. Puis doucement, elles ont disparues, elles se sont fondues dans ses chairs, au plus profond de lui. Quand Seihval étend ses ailes, elles brillent de milles-feux, son poitrail, son cou et le dessous de sa puissante mâchoire sont remplies de ces magnifiques Aurores Boréales. Elles font dorénavant partis de lui et il adore voler avec elles dans le ciel. Il slalome entre les couleurs et se laisse emporter avec délectation.
Seihval est un dragon immense, il fait plus de quatre mètres de haut pour environ sept d’envergure. Sa taille équivaut à sa robustesse. Il s’épuise très difficilement et possède une endurance digne des dragons de glace. Ses écailles sont d’un blanc tirant légèrement sur le gris foncé. Quand il se fond dans la nuit, il est difficilement repérable car ses écailles ont tendances à se noircir pour camoufler son imposante carrure. Ses épaules sont recouvertes de stalagmites qui disparaissent s’il s’éloigne trop de Norheim. Son énorme gueule est remplie de dents et de cornes recourbés vers l’arrière. Il possède d’ailleurs une corne plus petite sur le bout du museau. Ses yeux sont d’un jaune étincelant et il possède une longue queue qu’il n’hésite pas abattre violement pour faire exploser le sol. Ses ailes possèdent quelques trous dus au froid qui a ravagé une partie de sa chair, mais cela ne l’empêche pas pour autant de s’envoler avec force dans le ciel. De son combat contre les quatre dragons des Escadrons, il ne gardera que trois pattes, perdant dans la bataille sa patte avant gauche. Maintenant à la place, il n’y a qu’un moignon gelé. Cette blessure ne fait pourtant pas de lui une proie facile et la fureur qu’il a côtoyé sur les champs de bataille fait de lui un redoutable adversaire.
D’ordinaire, Seihval est un dragon plutôt calme, contemplatif qui cherche rarement la bagarre. Posé, il réfléchit toujours avant d’agir, pourtant quand Zachary s’enflamme, il sent dans son cœur cette haine grandir, cette colère bouillonner et il n’hésite pas à l’exprimer par de la violence. Violence qu’il aimerait exprimer envers celui qui est à l’origine de cette sourde colère, Ionnan. Si il croise sa route il ne fera qu’une bouchée de lui. Après tout, ils sont déjà des hors-la-loi.
A l’aise avec les autres dragons, il n’aime pas spécialement qu’on l’embête quand il dort où essai de se reposer. Il n’a plus la fougue de sa jeunesse mais ne se lasse jamais de taquiner les plus jeunes dragons.
Sei essais souvent de temporiser avec Zach, il essai de le faire réfléchir sur beaucoup de chose, car le jeune homme n’a pas eu une éducation très poussée. Toutefois, son dragonnier est ce qu’il a plus de précieux. Il aime sentir qu’il est heureux et adore leurs longues envolées dans le ciel. Depuis qu’ils ont rejoins les Isolationnistes, Sei prends beaucoup de plaisir à voyager et à découvrir des univers différents. Il déteste Narthan car il trouve qu’il y fait trop chaud et le souvenir de leur échec à l’épreuve d’alliance le hante encore.
Le dragon de glace est incapable d’expliquer pourquoi il a choisit Zachary, il sent au fond de lui, depuis de longs siècles, il sent que quelqu’un l’appelle. Comme si ils se connaissaient déjà, comme si des milliers de vies avaient déjà été vécues ensemble. Alors quand son regard doré s’est posé sur lui, il savait qu’à ce moment, celui qu’il attendait était là. Il voulait le protéger, être avec lui à chaque instant, il voulait que leurs sang se mélange pour ne faire plus qu’un avec celui qu’il attendait.


Dernière édition par Zachary Sigvald le Dim 5 Oct - 17:41, édité 10 fois
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Ryan Shrewsbury
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeVen 3 Oct - 12:27

NYUUUUU un wyrmmmmm owi encore un wyrm!!! faut croire que notre slogan est efficace XD

*court partout* j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire =^^= en tout cas j'adore ton dragon huhu
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeVen 3 Oct - 13:19

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que les illusions vont pas toujours être gentilles Argh
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeVen 3 Oct - 13:22

Merci Ryan !! " calinou"

Je vois pas du tout pourquoi tu dis ça Ionnan =3

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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeSam 4 Oct - 23:41

Bienvenue ! J'ai hâte de lire la suite de ta fiche, ça donne envie d'en savoir plus tout ça! What
Bonne chance!
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeDim 5 Oct - 16:56

Merci pour votre accueil !

Ma fiche est terminée. sourire
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeDim 5 Oct - 17:13

Entre un immense dragon qui n'attend qu'une chose : le croquer
Et un homme violent qui veut se couvrir de son sang

Je sens qu'Ionnan ne va pas faire long feu sur ce forum xD

:21: A très vite pour notre rp :20:
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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeDim 5 Oct - 17:26

Ta fiche me semble bien, ta fiche me plait beaucoup. Ton don est correct, malgré le fait d'une pellicule de glace sur les yeux que je trouve un peu cheap : à la limite dans tous les autres supports pourquoi pas : quelqu'un serait déjà assez fasciné par cela rien que sur un miroir de glace sans que cela change ton don. Je valide ta fiche mais pense juste à éditer ce petit point =)

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Message Z - Zachary Sigvald I_icon_minitimeDim 5 Oct - 17:42

Merci !
C'est à jour. J'ai aussi modifier deux trois phrases dans l'histoire qui collait avec cette idée.
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